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Water-polo
Pour les articles homonymes, voir polo (homonymie).Water-polo Fédération internationale FINA Sport olympique depuis 1900 Autres appellations aucune autre appellation Clubs Joueurs licenciés Joueurs pratiquants Joueurs professionnels Champion/ne(s) du monde
en titreSerbie
États-UnisChampions en titre inconnu
Serbie-Grèce, Ligue mondiale de water polo à Gênes, le 16 juin 2008. modifier Le water-polo est un sport collectif aquatique opposant deux formations de sept joueurs. Il fut codifié dans le Royaume-Uni à la fin du XIXe siècle et devient sport olympique en 1900.
Sommaire
Histoire
Une variante du water polo était pratiquée en Rome ancienne[1]. Populaire chez les légionnaires, ils le propagèrent à travers tout l'empire. Le jeu était pratiqué dans les piscines des thermes.
Il faut ensuite attendre 1869 pour voir les membres du club britannique de natation de Bournemouth pratiquer un jeu dont les règles sont assez proches du water-polo moderne. Les premières règles sont édictées en 1870 par le club de natation de Londres. En 1876, les règles sont publiées. Le premier match interclubs se tient en 1874 à Londres. Le premier match international a lieu en 1890. Il met aux prises Angleterre et Écosse. Le premier championnat, celui d'Angleterre, débute en 1888.
Une version américaine du jeu se développe à partir de 1897. C'est un jeu plus violent que son homologue britannique. Les Américains pratiquent ce softball (à ne pas confondre avec le sport dérivé du baseball) jusqu'aux années 1930, mais conviennent de respecter les règles britanniques depuis 1914.
Le water-polo est sport olympique dès 1900 et passe sous le contrôle de la FINA en 1911. Un championnat du monde est mis en place à partir de 1913. Les Britanniques dominent les palmarès jusqu'aux années 1920. La France, la Belgique, la Suède, la Hongrie et l'Allemagne rivalisent ensuite avec les créateurs britanniques. Après la Seconde Guerre mondiale, l'Italie, la Yougoslavie et l'URSS viennent rejoindre l'élite mondiale.
Le jeu évolue, notamment sous l'impulsion des Hongrois, où le jeu est extrêmement populaire. Dès 1928, l'entraîneur Bela Komjadi change les données techniques et tactiques en inventant la passe sèche, c’est-à-dire effectuée de sorte que le joueur en réception puisse attraper le ballon avant qu'il ne touche l'eau.
Parmi les principaux poloïstes, citons les Hongrois Tibor Benedek, Gyorgy Brody, Deszo Gyarmati, Oliver Halassy, Marton Hommonai, Tivadar Kanisza,Tamas Kasas, Gyogy Karparti et Istvan Szivos, les Italiens Gildo Arena, Francesco Attolico, Alessandro Bovo, Paolo Caldarella, Mario Majoni, Eraldo Pizzo, Amadeo Pomilio, Alessandro Campana et Carlo Silipo, les Espagnols Daniel Ballart, Manuel Estiarte, Miguel Oca et Sergio Perdrerol, les Allemands Gunst Fritz, Hagen Stamm, Frank Otto et Erich Rademacher, les Croates Elvis Fatovic, Djuro Savinovic et Ratko Rudic, les serbes (ex Yougoslaves) Igor Milanović, Dušan Popović, Vladimir Vujasinović, Aleksandar Sapic et Mirko Sandić, le Monténegrin Mirko Vicevic, les Britanniques Paul Radmilović, Charles Smith et Georges Wilkinson, le Russe Dimitri Apanasenko, le Belge Victor Boin et les Français Henri Padou, Pierre Garsau, Armand Mikaélian, Michel Idoux, Marc Crousillat.
Principes du jeu
L'équipe
Une équipe se compose de 13 joueurs dont 6 remplaçants. Ceux-ci peuvent entrer en jeu à tout moment à partir de leur propre zone d'exclusion (au-delà de la ligne de but), à partir du moment où l'équipe est en possession de la balle. Un gardien de but et 6 joueurs de champ évoluent dans l'eau en même temps, pour chaque équipe.
Le gardien porte le bonnet numéroté 1, de couleur rouge. Les autres joueurs portent des bonnets numérotés de 2 à 13. L'équipe qui joue à domicile porte les bonnets blancs, les visiteurs, les bonnets bleus. Les joueurs n'ont en aucun cas le droit de mettre une combinaison (faites pour la natation et qui réduit les prises au corps) et doivent porter obligatoirement deux maillots.
Le déroulement du match
Un match officiel se décompose en 4 périodes de 8 minutes chacune de jeu effectif (périodes de 7 minutes si le niveau est moins élevé). Ces périodes sont séparées par des temps de repos de 2 minutes sauf entre la 2ème et la 3ème période où le repos est de 5 minutes. Chaque équipe peut demander 2 temps morts d'une minute(+1 en cas de prolongation) lorsqu'elle est en possession de la balle (attaque).
Règle des 30 secondes
Chaque équipe, dès qu'elle prend possession de la balle (interception, engagement, etc) dispose d'au plus 30 secondes pour tirer au but. Dans ce cas (qu'il y ait but ou non, ou encore corner), le décompte de ces 30 secondes est réinitialisé. Il est également réinitialisé si un joueur de l'autre équipe est exclu. Si le décompte arrive à son terme, une faute est sifflée et la balle est donné à l'autre équipe.
Les joueurs
Les 6 joueurs de champ s'organisent habituellement en un demi-cercle, à 5-7 mètres du but adverse, avec un joueur au centre (appelé pointe ou centre avant). Ce poste est assez particulier car le joueur fait face à ses coéquipiers, et tourne donc le dos au gardien adverse. Son rôle est de récupérer une passe, souvent faite sur l'eau, à tourner son défenseur (l'arrière pointe ou contre pointe) pour se retrouver face au gardien et à tirer rapidement. Le jeu pointe/arrière pointe est très engagé et très physique puisqu'une certaine tolérance est laissée aux deux joueurs. L'arbitrage est assez difficile, puisqu'on ne voit que très peu ce qui se passe sous l'eau : à chaque match des coups sont portés à bien des reprises et il n'est pas rare de voir disparaître les deux joueurs dans une eau écumante. Lors de la finale « mémorable » des Jeux olympiques de Melbourne en 1956 qui opposa l'URSS à la Hongrie en pleine Guerre Froide, la rivalité entre les deux pays a provoqué un déchaînement de violence sur le terrain, à tel point qu'à la fin du match la piscine avait pris une teinte rouge sang.
Les fautes
Le droit de charge est autorisé sur le porteur de balle. Pratiquement, une grande liberté de manœuvre est laissée aux défenseurs pour agir sur le porteur de la balle, à l'exclusion des coups visant la tête. Il faut bien savoir que les arbitres (2 situés sur les bords du bassin) n'ont qu'une vision très limitée de ce qui se passe sous l'eau.
Les différentes fautes :
- Faute simple. La balle doit être maniée à une seule main (sauf pour le gardien). Elle ne doit pas être sous l'eau. Le joueur ne peut s'appuyer sur aucune partie du bassin (buts, bords ou fond du bassin) pendant le temps de jeu (si un gardien s'appuie sur le bord du bassin, un penalty est sifflé contre son équipe). Il est également interdit de frapper le ballon avec le poing(sauf pour le gardien), et de lancer de l'eau sur un adversaire.
- Fautes graves. Une faute commise sur un attaquant dans la zone des 5 mètres est sanctionnée par un penalty, si ce dernier est en position de marquer, tiré sur la ligne des 5 mètres.
- Nager sur le dos de son adversaire, frapper son adversaire involontairement entraîne une faute grave avec exclusion de 20 secondes (à la troisième faute grave, le joueur est exclu du match définitivement et est remplacé).
- Certaines fautes graves (par exemple la perturbation volontaire du jeu) sont sanctionnées par une Exclusion Définitive Avec remplacement (EDA), si la faute est plus grave (par exemple, un coup volontaire), le joueur est exclu du match et ne peut pas être remplacé par un membre de son équipe pendant 4 minutes de jeu effectif, c'est alors une Exclusion Définitive Sans remplacement immédiat (EDS).
L'aire de jeu
Surface : 30 mètres par 20 mètres pour les matchs masculins (si le bassin est assez grand sinon possibilité de jouer en 25m) et 25 mètres par 20 mètres pour les matchs féminins.
Plusieurs lignes symbolisées par des plots, matérialisent la surface de jeu.
- Une ligne rouge (2 mètres) : zone de hors jeu. Un attaquant ne peut pas y pénétrer, sauf si la balle est déjà dans cette zone ou que la passe est déjà effectuée (balle aérienne).
- Une ligne jaune (5 mètres) : zone de penalty, et à l'intérieur de laquelle on ne peut pas tirer de coup franc direct.
- Une ligne blanche : milieu du terrain, et ligne de remise en jeu après un but.
Les hommes et les femmes
Les hommes et les femmes ne jouent pas ensemble dans les catégories adultes (jusqu'en cadet). Les hommes jouent plus longtemps que les femmes, les femmes ont un ballon plus petit et plus léger et (en général) un plus petit terrain.
Le jeu
Le water-polo masculin existe depuis 1870 alors que le water-polo féminin n'est apparu qu'au début du XXe siècle.
Les Jeux olympiques
Pour les hommes, le water-polo fut admis au programme olympique en 1900. Pour les femmes, le water-polo n’a été admis comme discipline olympique qu’en 2000, aux Jeux de Sydney. Avant 2000, les femmes étaient par équipes de 11 et depuis ces jeux, elles sont par équipes de 13 comme les hommes (en grande partie grâce aux Canadiennes[réf. nécessaire]).
Compétitions
- Compétitions internationales
- Water-polo aux Jeux olympiques
- Championnats du monde de water-polo
- Coupe du monde de water-polo
- Ligue mondiale de water-polo
- Championnat d'Europe de water polo masculin, féminin
- Compétitions interclubs
Notes et références
- ↑ Wojciech Liponski, L'encyclopédie des sports, Poznan, 2003, édition française, Grund, 2005, p. 551
Voir aussi
- Le Bain de sang de Melbourne : triste épisode lors des jeux olympiques d'été de 1956.
Articles connexes
- Le Bload Bowl : un sport dérivé du water polo.
Liens externes
- Le water polo sur le site de la Fédération française de natation
- Association des clubs de Water Polo
- Le water polo sur le site de la Fédération suisse de natation
- Le water polo belge
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Catégorie : Water polo
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