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Marquette-lez-Lille
Marquette-lez-Lille 
Mairie
DétailAdministration Pays France Région Nord-Pas-de-Calais Département Nord Arrondissement Lille Canton Lille-Ouest Code Insee abr. 59386 Code postal 59520 Maire
Mandat en coursJean Delebarre
2008-2014Intercommunalité Lille Métropole Démographie Population 9 933 hab. (2006) Densité 2 044 hab./km² Gentilé Marquettois Géographie Coordonnées Altitudes mini. 16 m — maxi. 23 m Superficie 4,86 km² 
Marquette-lez-Lille est une commune française, située dans le département du Nord et la région Nord-Pas-de-Calais.
Sommaire
Géographie
Située à quatre kilomètres au nord de Lille, dans la plaine des Flandres françaises, en plein cœur de l'agglomération de Lille-Roubaix-Tourcoing.
La commune est desservie par les lignes de bus 3, 6, 9 et 18 au départ de la gare de Lille-Flandres, et aussi par la ligne 23.
Routes d'accès : la rocade nord-ouest D710 (sortie 10, "Marquette centre"), la RN 17 et à l'est, la RD 949.
Archéologie
Des fouilles archéologiques menées sur trois hectares entre juillet 2008 et janvier 2009 dans un une zone proche de la Deûle devant accueillir un nouveau lotissement ont permis de découvrir une voie romaine aménagée depuis plus de 2000 ans, un enclos circulaire cultuel de l'Âge de bronze, des parcelles et enclos du premier Âge du fer et La Tène. Dans un puits, il a été retrouvé en état de parfaite conservation une balance dorée, une semelle cloutée et 79 sesterces en cuivre et laiton représentant Antonin le Pieux, sa fille Antonina et sa femme Lucille.[1] À Marquette-lez-Lille ont été également découvert une abbaye de l'Ordre cistercien et des tombes d'époque des Mérovingiens.
Communes limitrophes
Histoire
L'église Notre Dame-de-Lourdes
Le nom de Marckete apparaît pour la première fois en 1143 dans une bulle du pape Célestin II qui attribue les revenus de l'autel à l'abbatiale Saint-Pierre de Lille.
Le village qui s'était d'abord développé sur la rive droite de la Deûle avec l'installation d'unités industrielles (amidonnerie, industrie chimique), s'étend sur l'autre rive à partir du milieu du XIXe siècle par la création d'un hôpital dédié à Saint-Jean-de-Dieu dans le quartier de Lommelet.
Le début du XXe siècle voit l'implantation de deux importantes minoteries mais c'est dans les années 1920 que la commune s’industrialise fortement et compte nombre d’entreprises qui emploient la main d'œuvre locale : Kuhlmann, Decauville, Les Grandes Malteries Modernes, Massey-Harris ou encore Les Grands Moulins de Paris.
La fermeture de ces entreprises dans les années 1970, laisse de nombreux sites et bâtiments à l'abandon. Depuis, la commune a entrepris sa reconversion, laissant la place aux activités davantage tertiaires. Les aménagements urbains permettent aujourd’hui à la commune de se prévaloir d’un cadre de vie en constante amélioration tout en développant de nombreuses infrastructures modernes.
Héraldique
Les armes de Marquette-lez-Lille se blasonnent ainsi :"D'azur au nom de Marquette d'argent mis en bande entre deux cotices du même."
Administration
Jean Delebarre en 2008Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité mars 2001 mars 2008 Jean Delebarre mars 2008 Jean Delebarre Toutes les données ne sont pas encore connues. Jumelage
Fredersdorf-Vogelsdorf (de) (Allemagne)
Sleaford (en) (Royaume-Uni)
Économie
Marquette-lez-Lille fut le siège de nombreuses industries :
- La société Decauville où furent fabriqués les wagonnets du même nom ainsi que des milliers de kilomètres de voie de 60 cm, qui servirent à transporter le charbon au fond des mines du Nord-Pas-de-Calais et un peu partout en France dans les forêts et les industries.
- L'industrie chimique avec les établissements Kuhlmann et Dekachimie en 1961.
- L'usine Massey-Harris devenue Massey-Ferguson qui produisait des tracteurs pour le monde entier, jusqu'en 1982.
- Les Grands Moulins de Paris (minoterie) dont l'usine construite en 1923 sera fermée en 1989.
Démographie
Source : Cassini[2] et INSEE[3] Lieux et monuments
ex-Grands Moulins de Paris- Hôtel de Ville (1874 - château Depretz où la mairie s'est installée en 1930)
- École de Musique (1848)
- École Jules Ferry (1872 - à présent rénovée en annexe de l'Hôtel de Ville)
- Église Saint-Amand (1874)
- Église Notre Dame de Lourdes (1930)
- Vestiges d'une Abbaye cistercienne créée en 1228 où se trouve le tombeau de la Comtesse Jeanne de Flandre et de Constantinople.
- ex-Grands Moulins de Paris (1922) : inscrits à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques de style néo-flamand. Ils ne fonctionnent plus depuis 1986.
- Chapelle Saint-Roch (rue Lalau).
Personnalités liées à la commune
- Isabelle Aubret, chanteuse, née à Lille, a vécu à Marquette-Lez-Lille jusqu'à 13 ans.
- Jeanne de Constantinople, (env. 1200 - 1244), comtesse de Flandre et de Hainaut, y a vécu de 1240 à son décès en 1244.
- Alexandre Descatoire, sculpteur français décédé en 1949 à Marquette-lez-Lille.
- Laurent Gubellini,
- Emilie ( saison 3 de Secret Story)
grand archéologue et fils du Moyen-Age, vit à Marquette-Lez-Lille depuis 2005[4]
Folklore et tradition
Le tram Wambrechies - Marquette- L'hôpital pour les pauvres, fondé par Jeanne de Constantinople, au sein de l'abbaye de Marquette fonctionnait grâce à des dons sous forme d'argent ou d'aliments, principalement de volailles, qui après avoir été engraissées, prenaient le nom de chapons et étaient distribuées aux pauvres. En 1968, la municipalité de Marquette décide de ressusciter cette coutume : des chapons, petits biscuits à l'effigie du volatile, sont jetés de l'hôtel de ville ; certains d'entre eux étant marqués d'un signe qui permet de les échanger contre un volatile en chair et en os[5]. Depuis, la fête des chapons a lieu chaque année, le troisième dimanche de mai. C'est aussi, le jour de la première sortie de la géante Jeanne de Flandre, escortée par la confrérie des Chapons et les Dames de Jeanne.
- À la belle saison, chaque dimanche et jours fériés, l'AMITRAM (Association du Musée International des Transports Métropolitains) propose un circuit d'environ 3 km le long de la Deûle, à bord de tramways anciens, du pont Mabile à Marquette à la ferme Saint-Chrysole à Wambrechies[6].
Notes et références
- ↑ Voix du Nord du 13 mars 2009
- ↑ http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962
- ↑ INSEE: Population depuis le recensement de 1962
- ↑ Voix du Nord du 22 mars 2009
- ↑ Claude Malbranke, Guide de Flandre et Artois mystérieux, Les guides noirs, Editions Princesse, Paris, 1976
- ↑ Eric Maitrot et Sylvie Cary, Lille secret et insolite, éditions Les Beaux Jours, mai 2007
Voir aussi
Liens externes
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