Isabelle Huppert

Isabelle Huppert
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Isabelle Huppert

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Isabelle Huppert à la 66e Mostra de Venise en 2009.

Nom de naissance Isabelle Anne Madeleine Huppert
Naissance 16 mars 1953 (1953-03-16) (58 ans)
Paris, Île-de-France
Nationalité France Française
Profession Actrice
Films notables Les Valseuses
Le Juge et l'Assassin
La Dentellière
Violette Nozière
Sauve qui peut (la vie)
Loulou
La Porte du Paradis
La Cérémonie
La Pianiste
Huit Femmes
Les Sœurs fâchées
Gabrielle
Copacabana

Isabelle Huppert (née Isabelle Anne Madeleine Huppert) est une actrice française née le 16 mars 1953[1],[2], à Paris.

Sommaire

Biographie

Famille

Isabelle Anne Huppert est née le 16 mars 1953 à Paris, dans le 16e arrondissement. Elle est la fille de Raymond Huppert, industriel, et d'Annick Beau. Elle est la mère de trois enfants[3].

Issue d'une famille aisée et nombreuse, d'une mère professeur d'anglais et férue de piano et d'un père dirigeant d'entreprise, Isabelle Huppert passe son enfance à Ville-d'Avray où elle reçoit une éducation solide dans le domaine des arts et de la culture. Elle a trois sœurs et un frère, également orientés dans le monde du spectacle : Élisabeth, énarque, s'est dirigée vers l'écriture, la peinture, la comédie et la réalisation, Caroline est aussi réalisatrice et Rémi est devenu écrivain après avoir été consultant en économie. Jacqueline, elle, enseigne les sciences économiques et sociales[4].

Formation

Après des études secondaires au lycée de Saint-Cloud, Isabelle Huppert a suivi les cours de l'École nationale des langues orientales vivantes mais n'en est pas sortie diplômée[3].

Initialement formée au Conservatoire de Versailles, la jeune comédienne étudie les langues slaves et orientales à la faculté de Clichy, dont elle sort licenciée en russe. En parallèle, elle suit les cours d’art dramatique de l’École de la rue Blanche puis ceux du Conservatoire national supérieur d’art dramatique où elle a notamment pour professeur Jean-Laurent Cochet et Antoine Vitez[5].

Isabelle Huppert est surtout connue pour avoir bâti sa carrière sur des choix exigeants, des films et metteurs en scène non-consensuels. Son jeu dépouillé se caractérise généralement par des gammes d’interprétations jugées plus cérébrales et expérimentales qu'intuitives et authentiques. Ces partis pris, et la grande discrétion (pour ne pas dire « méfiance ») dont elle fait preuve vis-à-vis des grands médias, lui assureront une filmographie prestigieuse admirée des élites intellectuelles et bien éloignée des gros titres de la presse à scandale, mais la mettront régulièrement à distance des suffrages populaires et de ceux d'une partie de la profession qui l'écarta régulièrement du palmarès des César et des Molière, lui préférant les grandes représentantes du star system à la française comme Catherine Deneuve et Isabelle Adjani[réf. nécessaire].

Carrière

Débuts

Si elle effectue ses premières apparitions au cinéma dès 1972, chez Nina Companeez, elle se fait remarquer trois ans plus tard grâce à son rôle d'artiste brute dans Aloïse de Liliane de Kermadec puis, en 1975 dans "Madame Baptiste" adapté par Claude Santelli d'après Maupassant. Elle tourne également avec des réalisateurs qui marquent le renouvellement du cinéma d’auteur français après l’expérience de la Nouvelle Vague : Yves Boisset avec Dupont Lajoie où elle est une jeune campeuse violée et assassinée par Jean Carmet, Claude Sautet avec César et Rosalie où elle joue la sœur cadette de Romy Schneider, Bertrand Blier, dans Les Valseuses qui l'impose dans un rôle secondaire mais resté culte d'adolescente rebelle en quête d'émancipation et Bertrand Tavernier avec Le Juge et l'Assassin où elle est la maîtresse de Philippe Noiret. Ces films, chacun dans leur genre, marquent le public et la critique et permettent à l’actrice débutante d’affirmer un jeu distancié, rigoureux et tout en nuance : une partition singulière qui la distingue des autres étoiles montantes de l’époque, Miou-Miou et Isabelle Adjani.

Vers les marches du succès

Sa carrière prend véritablement son envol avec l'adaptation du roman de Pascal Lainé La Dentellière par le Suisse Claude Goretta, qui lui vaudra plusieurs distinctions internationales (BAFTA anglaise et Donatello italienne, équivalentes des César). Elle y tient le rôle d’une jeune shampouineuse introvertie, victime d’une déception amoureuse qui fait basculer son existence. Cette image victimaire et de fragilité maladive la poursuivra dans plusieurs de ses films des débuts, au risque de l’enfermer dans des compositions quelque peu répétitives (Les Ailes de la colombe de Benoît Jacquot, La Dame aux camélias de Mauro Bolognini). En même temps, elle contredit cette esquisse en donnant corps au personnage-titre de Violette Nozière, devant la caméra de Claude Chabrol. C’est son premier « rôle-limite » qui la consacre star nationale et lui vaut le Prix d'interprétation féminine du Festival de Cannes en 1978. Ce registre, auquel elle voue une redoutable fidélité, lui permet de montrer toute l’étendue de son talent, parvenant à rendre crédible la folie et les pulsions morbides sans jamais verser dans l'hystérie. Violette Nozière fait en cela écho à Eaux profondes de Michel Deville, Coup de torchon de Tavernier, La Cérémonie et Merci pour le chocolat de Chabrol mais surtout La Pianiste de l'Autrichien Michael Haneke (d’après le roman d’Elfriede Jelinek, Prix Nobel de littérature en 2004). Ce rôle glaçant de professeur de piano intransigeant, victime de sa mère étouffante et de ses névroses sado-masochistes est salué par un second Prix d’interprétation cannois en 2001 (seule actrice française à avoir réussi le doublé).

Des choix constants et éclectiques

La lecture de sa filmographie traduit également la permanence de deux directions dans ses rapports avec la création : fidélité à des metteurs en scène et goût tout aussi assidu pour l’expérience auprès d’auteurs débutants. C’est ainsi qu’elle tourne plusieurs fois avec Tavernier, Blier, Jean-Luc Godard, Benoît Jacquot, Werner Schroeter ou Michael Haneke. Mais la complicité nouée depuis 1978 avec Claude Chabrol s’affirme comme une ligne de force où le dialogue instauré entre le maître et la muse devient quasiment l’objet même du film, comme ce fut le cas avec L'Ivresse du pouvoir en 2006, qui est autant une fiction sur un scandale politique contemporain qu’un documentaire déguisé sur l’actrice. Entre temps, le duo aura exploré une série large de genres cinématographiques d'où point une évidente admiration mutuelle : la comédie (Rien ne va plus), le drame social (La Cérémonie) et historique (Une affaire de femmes), le film noir (Merci pour le chocolat) ou encore l'adaptation littéraire (Madame Bovary). C'est d'ailleurs à Chabrol qu'elle doit l'obtention de son unique César de la meilleure actrice en 1996, pour son interprétation de postière infanticide dans La Cérémonie; fait paradoxal dans la mesure où Isabelle Huppert est la comédienne la plus nommée de toute l'histoire de la manifestation (treize nominations au total). Elle est néanmoins l'une des actrices les plus couronnées à l'international, cumulant deux prix à Cannes, trois à Venise, un à Berlin, trois aux European Film Awards, un à Moscou, un BAFTA au Royaume-Uni, un Lola en Allemagne (équivalent du César outre-Rhin), deux David di Donatello en Italie ainsi que de nombreuses récompenses saluant l'ensemble de sa carrière aux festivals de Karlovy Vary, Thessalonique, Hambourg, San Sebastián, Taormine et Montréal.

Elle travaille tout aussi régulièrement avec la nouvelle génération de metteurs en scène qui apparaît au début des années 1990 et 2000, tels Christian Vincent, Laurence Ferreira Barbosa, Patricia Mazuy, François Ozon, Olivier Dahan Olivier Assayas ou plus récemment encore le Belge Joachim Lafosse et la Suissesse Ursula Meier. Comme elle le fit avec Maurice Pialat dans Loulou ou avec Schroeter (Malina, Deux) et Haneke (La Pianiste, Le Temps du loup), elle n’hésite pas à doubler les risques en acceptant de tenir le rôle-titre de Ma mère, adaptation de Georges Bataille filmée par le jeune écrivain Christophe Honoré.

Gaumont

Si sa proximité avec Daniel Toscan du Plantier, dont elle fut la compagne, lui permit dans les années 1980 d’enchaîner une série de films avec la Gaumont qui officialisèrent sa carrière aux yeux du grand public, elle n’a jusqu’ici que rarement rencontré de grands succès populaires. Elle s’emploie néanmoins à maintenir le contact avec la comédie ou avec des films qui trouvent leur public, comme Sac de nœuds, de Josiane Balasko, Coup de foudre et Après l'amour, de Diane Kurys, Huit Femmes, de François Ozon ou encore Les Sœurs fâchées d’Alexandra Leclère. Dans ses incursions comiques, elle prend plaisir à jouer des femmes antipathiques, frustrées et aigries au risque d'installer une confusion dans l'esprit du spectateur. Mais elle évite l'interprétation uniforme et rigide, soumettant chacune de ses compositions à une coloration singulière. Sa volonté de passer par différentes palettes d'émotions est palpable. Elle fait en effet appel à un répertoire d'expressions, de mimiques, de postures ou d'intonations variées et contradictoires : d'une manifestation outrancière et tonitruante (l'hystérique et hypocondriaque Tante Augustine des Huit Femmes où elle se livre à un numéro de transformation, à la fois physique et scénique, d'anthologie) à une forme expressive plus distanciée et intérieure à l'instar des Sœurs fâchées où elle campe une bourgeoise délaissée par son mari, malheureuse, frigide et envieuse du succès de sa sœur.

Son titre de gloire reste avant tout, aux yeux de la profession, d’avoir été dirigée par plusieurs grands noms du cinéma international parmi lesquels Otto Preminger (Rosebud), Joseph Losey (La Truite), Maurice Pialat (Loulou), Michael Cimino (La Porte du paradis), Marta Meszaros (Les Héritières), Jean-Luc Godard (Sauve qui peut (la vie), Passion), Marco Ferreri (L'Histoire de Piera), Andrzej Wajda (Les Possédés) Curtis Hanson (Faux témoin), Hal Hartley (Amateur), les frères Taviani (Les Affinités électives) et David O. Russell (J'adore Huckabees). Même si l'échec de La Porte du paradis, où elle est la prostituée française partagée entre Kris Kristofferson et Christopher Walken, lui a fait rater la marche de grande star mondiale, elle a néanmoins atteint une stature unique dans le cinéma français contemporain, de monstre non sacré, c’est-à-dire à la fois unanimement respectée par ses pairs, tout en s’employant à brouiller cette image trop lisse d'actrice vulnérable à travers des choix extrêmes, d'un élitisme revendiqué, aussi bien au cinéma qu’au théâtre (Orlando d'après Virginia Woolf, Médée d'Euripide, 4.48 Psychose de Sarah Kane ou Quartett d'Heiner Müller).

Jean-Michel Frodon, dans Les Cahiers du cinéma, dit d'elle : « Isabelle Huppert est une excellente actrice, elle a joué remarquablement dans plus de grands films qu’aucune autre actrice européenne de sa génération - peut-être même aussi des autres générations »[6]. Jérôme Garcin écrivait en 1995 à son propos : « D'une juvénile curiosité, moins occupée à travailler sa légende que ses personnages successifs, ignorée par les paparazzi, oubliée des césars, Isabelle la rousse se contente d'être comédienne. La meilleure de sa génération. La plus audacieuse. La plus obstinée. La moins prévisible. Une croisée moderne de Leopoldo Fregoli, prince italien de la métamorphose, et de la chétive Mlle Rachel, dont Musset disait: «Sa voix est pénétrante. Elle ne déclame point, elle parle.»[7]

Sa passion, c’est le jeu sous toutes ses formes, auquel elle s'adonne avec ferveur, intensité et curiosité (plus de soixante-dix films et téléfilms à son actif). C’est aussi le sujet de In America, le film de Jerzy Skolimowski adapté du roman de son amie Susan Sontag pour lequel elle s'est battue sans qu'il n'aboutisse et qu'elle voulait produire avec la société Les Films du Camélia, fondée aux côtés de son mari, le metteur en scène Ronald Chammah. Cette société lui a permis de financer certains films dont elle tient le haut de l'affiche comme La Vie moderne de Laurence Ferreira-Barbosa, La Comédie de l'innocence de Raoul Ruiz ou encore Ma mère de Christophe Honoré et même d'acheter les droits d'exploitation de Wanda de Barbara Loden, actrice et cinéaste qui fut l'une des épouses d'Elia Kazan, disparue prématurément d'un cancer en 1980. Grâce à son acharnement, cet unique film d'une artiste d'exception put ressortir en salles en 2003.

Le Moma et « La Femme aux portraits »

En 2005, une exposition, « La Femme aux portraits », montrée d'abord à New York, puis à Paris (prolongée jusqu'en février 2006 au Couvent des Cordeliers) et en Europe, a révélé sa passion pour la photographie qui l'a poussée, depuis une trentaine d'années, à solliciter des portraits auprès des plus grands photographes (de Boubat et Cartier-Bresson à Hiroshi Sugimoto et Ange Leccia, en passant par Jacques Henri Lartigue, Richard Avedon, Robert Doisneau, Helmut Newton ou Nan Goldin…). 2005 est une année faste pour elle puisqu'elle triomphe au théâtre dans Hedda Gabler d'Henrik Ibsen, mis en scène par Eric Lacascade, reçoit un Lion Spécial d'Interprétation à la Mostra de Venise pour l'ensemble de sa carrière et est sollicitée par le Moma à New York qui lui consacre une large rétrospective, saluant son apport à l'art contemporain en général et à l'art dramatique en particulier. Pour l'évènement, elle donne une représentation exceptionnelle de la pièce de Sarah Kane, 4.48 Psychose, interprétée trois ans plus tôt sous la direction de Claude Régy aux Bouffes du Nord. Au début 2006, c'est au tour de la Cinémathèque française, fraîchement rouverte à Bercy, de la mettre à l'honneur; occasion qui lui a permis d'aller à la rencontre des spectateurs, leur offrant un large choix de projections, de discussions (dont une avec son pygmalion Claude Chabrol) et de lectures publiques d'auteurs tels que Maurice Blanchot et Françoise Sagan.

En 2008, elle remonte sur les planches deux ans après avoir interprété la Marquise de Merteuil dans la pièce d'Heiner Müller, Quartett, mise en scène par Bob Wilson, pour interpréter une comédie grinçante sur la bourgeoisie écrite et dirigée par Yasmina Reza au Théâtre Antoine : Le Dieu du carnage. En début d'année 2009, elle tient le haut de l'affiche de l'adaptation cinématographique du roman de Marguerite Duras Un barrage contre le Pacifique par le réalisateur franco-cambodgien Rithy Panh. Son actualité est alors chargée puisqu'elle est promue au rang d'officier de la légion d'honneur et que le festival de Cannes annonce qu'il l'a choisie pour succéder à Sean Penn à la présidence du jury[8]. Elle retrouve également Benoît Jacquot, l'un de ses réalisateurs fétiches, pour Villa Amalia, d'après Pascal Quignard. Après Cannes, elle part à la Mostra de Venise pour présenter White Material de Claire Denis, une fable sur l'Afrique contemporaine écrite par Marie N'Diaye. En 2010, elle partage l'affiche avec sa fille Lolita Chammah d'une comédie tournée dans le Nord de la France et en Belgique : Copacabana de Marc Fitoussi.

Divers

Isabelle Huppert à l'ouverture du Festival de Cannes 2009.

Au Festival de Cannes, elle a présenté 17 films en sélection officielle (record pour un acteur)[9]. Elle y a été tour à tour : deux fois lauréate du Prix d'interprétation, jurée, remettante de la Palme d'or[10], maîtresse de cérémonie et présidente du jury de la 62e édition qui s'est déroulé du 12 au 24 mai 2009. Elle y était entourée de 8 personnalités du cinéma et du monde des arts à savoir Asia Argento, Nuri Bilge Ceylan, Robin Wright Penn, Hanif Kureishi, Shu Qi, Lee Chang-dong, James Gray et Sharmila Tagore[8]. Son jury a attribué la Palme d'or au Ruban blanc[11] de Michael Haneke, l'un de ses réalisateurs favoris. Grâce à lui, elle avait d'ailleurs remporté son deuxième trophée cannois en 2001 pour La Pianiste.

Elle a présidé la Commission d'avances sur recettes en 1994. Depuis le 1er janvier 2009, elle est officier de la Légion d'honneur[12].

Elle a inspiré le personnage d'Isa Fovix dans le roman Parades de Bernard Souviraa publié en 2008.

Elle a trois enfants, Lolita née en 1983 (qui fait elle aussi une carrière d'actrice), Lorenzo en 1988 (également comédien) et Angelo en 1997 qu'elle a eus avec le cinéaste et producteur Ronald Chammah, qui l'a dirigée dans Milan noir en 1987.

Isabelle Huppert parle couramment l'anglais, l'italien et le russe. Elle a joué en anglais dans La Porte du Paradis, Faux témoin, Amateur et J'adore Huckabees. Elle a également joué dans L'Histoire de Piera en italien. En russe, elle a interprété le rôle principal de L'Inondation.

Filmographie

Actrice

Années 1972 à 1979

Années 1980 à 1989

Années 1990 à 1999

Années 2000 à 2009

Depuis 2010

Télévision

Productrice

À travers sa société Les Films du Camélia :

Théâtre

Discographie

Récompenses et nominations

César

Malgré ses treize nominations, Isabelle Huppert n'a reçu qu'une seule fois le César de la meilleure actrice, pour La Cérémonie de Claude Chabrol en 1996.

Année Récompense Film Reçue ?
1976 Meilleure actrice dans un second rôle Aloïse
1978
Meilleure actrice
La Dentellière
1979 Violette Nozière
1981 Loulou
1982 Coup de torchon
1989 Une affaire de femmes
1995 La Séparation
1996 La Cérémonie x
1999 L'École de la chair
2001 Saint-Cyr
2002 La Pianiste
2003 Huit Femmes
2006 Gabrielle

BAFTA

Année Récompense Film Reçue ?
1978 Meilleur espoir féminin La Dentellière x

David di Donatello

Année Récompense Film Reçue ?
1980 Meilleure actrice étrangère La Dentellière x

Festival de Cannes

Année Récompense Film Reçue ?
1978
Meilleure actrice
Violette Nozière x
2001 La Pianiste x

Festival de Venise

Année Récompense Film Reçue ?
1988
Meilleure actrice
Une affaire de femmes x
1995 La Cérémonie x
2005 Lion d'or spécial pour Gabrielle et l'ensemble de sa carrière x

Festival de Berlin

Année Récompense Film Reçue ?
2002 Meilleure contribution artistique Huit Femmes x

Prix du Cinéma allemand

Année Récompense Film Reçue ?
1991 Meilleure actrice Malina x

Prix Lumière

Année Récompense Film Reçue ?
1996
Meilleure actrice
La Cérémonie x
2001 Merci pour le chocolat x
2006 Gabrielle x

Étoile d'Or du Cinéma français

Année Récompense Film Reçue ?
2003 Meilleure actrice Huit Femmes x

Prix du Cinéma Européen

Année Récompense Film Reçue ?
2001
Meilleure actrice
La Pianiste x
2002 Huit Femmes x

Molière

Année Récompense Pièce Reçue ?
1989
Meilleure comédienne
Un mois à la campagne
1994
Orlando
1995
2001 Médée
2005 Hedda Gabler

Festival international du film de Stockholm (2011) http://www.stockholmfilmfestival.se/en/festival/2011/awards/lifetime/ L'actrice française Isabelle Huppert a reçu vendredi 12.08.2011 le Cheval de bronze pour l'ensemble de son œuvre, a annoncé le festival du film de Stockholm, qui lui remettra cette distinction en novembre.

Pour approfondir

Bibliographie

  • Xavier Lardoux, Le Cinéma de Benoit Jacquot, préface d'Isabelle Huppert, éd. PC (Paris), 2006.
  • Elfriede Jelinek, Patrice Chéreau, Susan Sontag, Isabelle Huppert, la femme aux portraits, préface de Serge Toubiana, éd. Le Seuil, 2005.
  • Nicolas Bréhal, La Légèreté française, préface d'Isabelle Huppert, éd. Mercure de France, 2002.
  • Elfriede Jelinek, Isabelle Huppert in Malina, Suhrkamp, 1991.
  • Isabelle Huppert : autoportrait(s), Les Cahiers du cinéma, 1994.
  • Marc Ruscart, Isabelle Huppert par…, éd. Gros Plan/Caligrammes (Quimper), 1989.
  • Steven Bach, Final cut : Dreams ans Disaster in the Making of Heaven's Gate, ed. William Morrow & Co, 1985.
  • Jean-Luc Douin, Comédiennes d'aujourd'hui, éd. Lherminier, 1980.

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

  1. Extrait de naissance n° 615/1953
  2. Notice d'autorité personne, Bibliothèque nationale de France.
  3. a et b Who's Who in France, édition 1998, page 1154
  4. http://www.allocine.fr/personne/fichepersonne_gen_cpersonne=947.html
  5. http://huppert.free.fr/bio.html "Isabelle passe une licence de russe à la faculté de Clichy. Elle s'inscrit au Conservatoire d'Art Dramatique, à Paris."
  6. "Le Grand arbre de la réduction", Jean-Michel Frodon, Les Cahiers du cinéma, avril 2009
  7. "Huppert gagne", Jérôme Garcin, L'Express, 27 avril 1995
  8. a et b (fr) Jury 2009 sur le site du Festival de Cannes, consulté le 19 juin 2009
  9. (fr) Fiche d'Isabelle Huppert sur le site du Festival de Cannes, consulté le 19 juin 2009
  10. (fr) Palme d'Or « Elephant » sur le site du Festival de Cannes, consulté le 19 juin 2009
  11. (fr) Palmarès 2009 sur le site du Festival de Cannes, consulté le 19 juin 2009
  12. (fr) Journal Officiel du 1er janvier 2009, Décret du 31 décembre 2008 portant promotion et nomination. Consultable sur le site officiel
Précédée par César de la meilleure actrice Suivie par
Isabelle Adjani pour La Reine Margot
Isabelle Huppert pour La Cérémonie
1996
Fanny Ardant pour Pédale douce

Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Isabelle Huppert de Wikipédia en français (auteurs)

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