Saint-Brevin-les-Pins

Saint-Brevin-les-Pins

47° 14′ 55″ N 2° 09′ 56″ W / 47.248611111, -2.165555556

Saint-Brevin-les-Pins
Le littoral de Saint-Brevin-les-Pins vu depuis Saint-Nazaire.
Le littoral de Saint-Brevin-les-Pins vu depuis Saint-Nazaire.
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Arrondissement de Saint-Nazaire
Canton Canton de Paimbœuf
Code commune 44154
Code postal 44250
Maire
Mandat en cours
Yannick Haury
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du Sud-Estuaire
Site web Site officiel
Démographie
Population 12 294 hab. (2008)
Densité 637 hab./km²
Gentilé Brévinois
Géographie
Coordonnées 47° 14′ 55″ Nord
       2° 09′ 56″ Ouest
/ 47.248611111, -2.165555556
Altitudes mini. 0 m — maxi. 39 m
Superficie 19,29 km2

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Voir la carte administrative

Saint-Brevin-les-Pins (Saint-Brévin-les-Pins entre 1900 et 1951) est une commune française, située dans le département de la Loire-Atlantique et la région Pays de la Loire.

La commune fait partie de la Bretagne historique, dans le pays traditionnel du pays de Retz et dans le pays historique du Pays nantais.

La commune se situe à l'embouchure de la Loire, sur la rive opposée de Saint-Nazaire, ville dont le développement de Saint-Brevin dépend. Son littoral est composé de plages de sable. Petit village de pêcheurs et d'agriculteurs, Saint-Brevin a connu à partir du XVIe siècle des problèmes d'ensablement et d'érosion dus aux tempêtes. Son extrémité nord-ouest, en raison de sa position stratégique à l'entrée de la Loire, a été fortifiée par Vauban. Au XIXe siècle, la plantation d'une forêt de pins pour fixer les dunes de sable a entraîné la métamorphose de la commune en station balnéaire. Son développement est arrêté par la Seconde Guerre mondiale durant laquelle elle est partiellement détruite. En 1975, la construction du pont de Saint-Nazaire reliant les deux rives de l'estuaire accélère le développement de la commune. Le tourisme est la base de l'activité économique de la ville.

Lors du recensement Insee de 2008, Saint-Brevin-les-Pins comptait 12 294 habitants appelés Brévinois.

Sommaire

Géographie

Situation

Situation de la commune de Saint-Brevin-les-Pins dans le département de Loire-Atlantique

La commune fait partie de la Bretagne historique, dans le pays traditionnel du pays de Retz et dans le pays historique du Pays Nantais.

Saint-Brevin-les-Pins est une station balnéaire de la Côte de Jade située au débouché de l'estuaire de la Loire, sur la rive sud, à une soixantaine de kilomètres à l'ouest de Nantes, à 9 km au sud de Saint-Nazaire, de l'autre côté de l'estuaire et à 15 km au nord de Pornic.

Selon le classement établi par l’Insee en 1999, Saint-Brevin est une commune urbaine non polarisée (cf. Communes de Loire-Atlantique) ; elle est la principale composante de l'agglomération de Saint-Brevin-les-Pins, qui inclut les communes de Saint-Michel-Chef-Chef, La Plaine-sur-Mer et Préfailles.

Les communes limitrophes sont Saint-Nazaire au nord, Saint-Père-en-Retz et Corsept à l’est, Saint-Michel-Chef-Chef au sud.

Géologie

Saint-Brevin se situe dans le domaine géologique sud-armoricain. Le littoral, à l'ouest et au nord, et la vallée du Boivre sont de constitution récente (quaternaire). Le reste du territoire de la commune est un socle ancien de roches sédimentaires formées 390 à 300 millions d'années avant l'ère actuelle au sud-est et au protérozoïque ou au début du paléozoïque au centre du territoire de la commune[1].

Relief et hydrographie

Le sol de la commune est relativement plat. Le litoral recèle deux éperons rocheux : Mindin au nord et le Pointeau à l'ouest[M 1].

Au nord la commune est longée par la Loire. À l'est le Franchais est la limite commune avec Corsept. Au sud le Bréneau, quasiment asséché au XXIe siècle, sert de frontière avec la commune de Saint-Michel-Chef-Chef. Coulent également à Saint-Brevin : le Bodon (sud-nord), la Grande Courance et la Petite Courance (est-ouest) et le Boivre, autrefois navigable, qui prend sa source dans les marais de Saint-Père-en-Retz. Enfin l'ouest de la commune est entièrement bordé par l'océan Atlantique[M 1].

Littoral

Plage de Saint-Brevin-les-Pins, avec au loin Saint-Nazaire

La côte était autrefois découpée, présentant des falaises. Mindin était une île. Le niveau des mers variant, le littoral s'est situé plus haut et plus bas que le niveau actuel. Les dépôts alluvionnaires, déposés notamment par la Loire, ont conduit à l'aspect linéaire et plat du XXIe siècle. À partir du XVIe siècle l'invasion des sables a donné au littoral son aspect en partie dunaire[M 2].

La station comporte plusieurs plages, comme celles de Mindin, de La Duchesse Anne et des Pins près du centre-ville, et d'autres, au sud, les plus belles, comme celles de l'Océan, des Rochelets et de l’Ermitage.

Climat

Article détaillé : Climat de la Loire-Atlantique.

Le climat de Saint-Brevin est, comme pour le reste de la Loire-Atlantique, de type tempéré océanique. Ce climat est très largement influencé par l'estuaire de la Loire. Les données météorologiques pour la communes sont relevées à la station de Montoir-Saint-Nazaire. Les hivers sont doux (Min 3 °C / Max 10 °C), et l'été beau et doux également (Min 12 °C / Max 24 °C). Les chutes de neige sont assez rares, mais à noter que l'on recense actuellement 10 jours de chutes de neige pour l'hiver 2009/2010 (faible quantité). Les pluies sont moyennement fréquentes (113 jours par an avec précipitations) mais nettement inférieures à la moyenne nationale et peu intenses, les précipitations annuelles étant de 743,3 mm. Les précipitations sont cependant relativement variables d'une année sur l'autre. L'ensoleillement est de 1 826 heures par an, mais on ne compte que 53 jours de fort ensoleillement[2].

Saint-Brevin reçoit principalement des vents de secteur sud-ouest liés aux dépressions atlantiques et des vents de secteur nord-est lorsque le temps est plus stable. Le vent moyen annuel est de 4,5 m/s et on compte 60 jours par an de vent fort[N 1],[3].

La présence de l'océan permet l'établissement, généralement en été, du phénomène de brise côtière, qui modifie le régime des vents.

Les tempêtes sont rares mais peuvent être violentes. Les plus marquantes historiquement sont celles du 14 au 15 mars 1751, du 5 octobre 1859 - qui conduisit à pratiquer la plantation en masse de pins pour protéger la côte - et du 8 janvier 1924[L 1].

Voies de communication et transports

Il n'y a pas de station ferroviaire à Saint-Brevin, qui est à moins d'une heure de Nantes (par le train, via Saint-Nazaire ou par la route).

Saint-Brevin est reliée à Saint-Nazaire par le Pont de Saint-Nazaire et la Route Bleue. Longtemps ces deux villes n'ont eu comme moyen de liaison que le bac que l'on prenait à la pointe de Mindin. Depuis 1974 et la construction du pont de Saint-Nazaire, il est beaucoup plus aisé de se rendre d'une ville à l'autre. La gratuité du pont depuis le 1er octobre 1994 a eu pour effet de favoriser les échanges entre les deux villes et a permis à la commune de se développer, notamment grâce au fait qu'avant la création de la Communauté de Communes du Sud-Estuaire (en 2000), trois de ses communes membres (Paimboeuf, Corsept et Saint Brevin-les-Pins) étaient adhérentes du Syndicat Intercommunal de l’Estuaire et de la Région Nazairienne (SIERNA), et étaient donc desservies par les bus urbains de la STRAN. Saint-Brevin est sur le parcours des lignes de bus 15 (Saint-Nazaire-Pornic), 16 (Saint-Nazaire-Frossay) et 18 (Saint-Nazaire-Saint-Père-en-Retz du réseau départemental Lila.

Le site de Mindin est la dernière étape à l'ouest du parcours cyclable La Loire à vélo qui part de Cuffy près de Nevers et longe la Loire sur 600 km, dont environ 5 sur le territoire de la commune de Saint-Brevin[4]. Le réseau d'aménagement cyclable Vélocéan doit à terme parcourir la commune[5].

Les circuits cyclables étant discontinus sur la côte du département du fait de la présence de l'estuaire, pour disposer d'une solution de circulation minimale en cas d'indisponibilité du pont de Saint-Nazaire et pour alléger le trafic de celui-ci en période de pointe, le Conseil général a lancé un projet de navette fluviale à usage exclusif des piétons et des cycles. L'opération nécessite un budget de 1,9 million d'euros hors taxes[6]

Urbanisme

Morphologie urbaine

La ville est le long d'une boisée de pins et s’articule autour de deux centres : les Pins et l’Océan. La partie ouest, le long du littoral est fortement urbanisée, des immeubles à plusieurs étages apparaissent face aux plages. La plus grande partie de la zone urbaine est constituée de maisons ou villas. Dans l'est de la commune l'habitat est dispersé en hameaux.

Logement

En 2007, l'Insee dénombre près de 8 965 logements sur l'ensemble du territoire communal, soit 1 171 de plus qu'en 1999. 5 103 sont des résidences principales (56,9 %) et 3 636 sont des résidences secondaires ou des logements occasionnels (48,2 %). Le nombre de logements vacants (2,8 %) est resté stable depuis 1968, entre 296 et 396 sur cette période pour arriver à 226 en 2007[7].

La construction de logements depuis 1949 est constante, avec un nombre moyen annuel de nouveaux logements s'établissant à 64 entre 1949 et 1974, 70 entre 1975 et 1989 et 83 entre 1990 et 2004. L'Insee recense 869 habitations construites avant 1949 (soit 18,2 %), 1 605 entre 1949 et 1974, 1 052 l'ont été entre 1975 et 1989 (22,1 %), et 1 242 entre 1990 et 2004 (26 %)[7].

Le nombre de logements sociaux a pour sa part diminué entre 1999 et 2007, passant de 243 à 219, ce type de logement ne représente que 4,3 % des résidences principales[7].

Le prix moyen de l'immobilier à la vente est de l'ordre de 3 353,78 €/mètre2 en 1999[8] proche de celui relevé dans l'ensemble du département : 3 104,01 €/mètre2[9].

Toponymie

Saint Brevin fut archevêque de Cantorbéry avant d'être canonisé après sa mort en 764. Un prieuré avait été édifié au sud de l'estuaire après la christianisation due à saint Martin de Vertou au Ve siècle. Après le passage des Vikings l'Église a procédé à une « réévangélisation » menée par des moines de Cantorbéry au IXe siècle. Un prieuré dédié à Bregwyn est bâti. La graphie évolue en Brewing, Breguwine, Breguvin, Brevein, Brevain, Breven puis Brevin[L 2].

Le 24 mai 1900 la commune de Saint-Brevin prend le nom de Saint-Brévin-les-Pins, les pins ayant formé sur les dunes une forêt plantés par l'homme à partir de 1860, et l'accent aigu correspondant à la manière de prononcer des Nantais, les Brévinois prononçant le e à la manière d'un e muet. Le 30 mai 1951 la suppression de l'accent est officialisée, pour tendre vers une graphie proche de l'origine du nom[L 3]. Par ailleurs, le gentilé des habitants porte l'accent aigu[10].

Saint-Brévin-les-Pins est indiqué avec un accent aigu sur les cartes de l’Institut géographique national ou Michelin pour marquer l’ancienne prononciation, devenue aujourd’hui incertaine ; cet accent aigu est également présent dans de nombreux documents provenant de la commune elle-même, y compris encore aujourd’hui sur les documents édités par son office du tourisme, mais la graphie Brevin tend à se généraliser sur ses supports.

Histoire

Des origines

L'archéologie a permis de révéler des traces de bivouac remontant au Paléolithique (lieu-dit La Briordais et estuaire de la Boivre). Comme les quatre dolmens et les cinq menhirs recensés sur la commune l'attestent, le site de la commune a été habité au Néolithique. L'éperon rocheux à l'embouchure de l'estuaire de la Loire porte le nom de Mindin, vocable d'origine celte signifiant « fortification de pierre », ce qui peut laisser envisager une utilisation du site à cette époque[F 1]. Du peuplement celte il reste les vestiges de deux villages gaulois, et la période gallo-romaine a légué les restes de six villas[F 2]. Le nom de la seigneurie, La Guerche, est d'origine franque ou germaine, et peut être traduit par bastide. Des sarcophages mérovingiens ont été découverts en 1863 lors du transfert du cimetière, élément concordant avec l'hypothèse qui fait de La Guerche un lieu de garnison dans la lutte contre les Wisigoths puis les Vikings et les Bretons[L 4], l'utilisation du vocable guerche étant recensé 35 fois dans la Marche de Bretagne franque[L 5]. C'est Dagobert Ier qui assoit la domination des Francs dans le pays de Retz. Certaines guerches deviennent des fiefs féodaux lors de la venue de Roland (le héros malheureux de Roncevaux) à la tête de la préfecture des marches de Bretagne pour contenir les Bretons. C'est ainsi que Saint-Brevin devient une seigneurie.

Incorporation à la Bretagne

Au IXe siècle, Saint-Brevin fait partie du comté d'Herbauges, qui regroupe militairement l'ensemble des paroisses et villages du bas-Poitou en lutte contre les invasions Vikings. En 851, le roi de Bretagne, Erispoé et le roi de France, Charles le Chauve, signent le traité d'Angers qui permet aux bretons d'élargir leur territoire en occupant le Pays rennais, le Pays nantais et le pays de Retz[11].

De la fin du Moyen Âge à la Révolution

En 1040, La Guerche devient châtellenie[L 6] sous Alan de la Guerche[L 7].

La première référence à la ville est une charte de 1104 signée de Dame Barbota établit que celle-ci abandonne ses droits sur l'église de Saint-Brevin, qui est alors sa propriété, ainsi que le droit de nommer le chapelain[D 1]. Saint-Brevin est tout d'abord essentiellement un village de marins, de pêcheurs et d'agriculteurs. Elle est ensuite érigée en marquisat au XVIIe siècle suite au rachat de la propriété de la seigneurie de La Guerche, par René de Bruc[D 2]. Lieu stratégique, notamment pour le guet du trafic sur le fleuve, Mindin est fortifiée par Vauban en 1696 afin de la protéger des Anglais. En 1754 le site et celui du fort de Villès-Martin à Saint-Nazaire sont conjointement renforcés par l'ingénieur Touros pour permettre d'interdire l'accès du fleuve à d'éventuels ennemis[F 1].

XIXe siècle

En 1810, le premier cadastre met en lumière le danger de l'envahissement du village par les dunes qui ont une largueur de 850 mètres. L'église et son cimetière sont entourées de palissades de bois destinées à les protéger du mouvement des sables[D 3]. C'est en 1807 que la décision d'établir cette protection a été prise, pour faire face à l'avancée du sable comme c'est le cas à Escoublac, dont le bourg finira par être déplacé[D 4]. En prenant exemple sur les plantations de pins maritimes effectués par l'ingénieur Brémontier sur la côte de l'Aquitaine, M. Pradal, nouveau propriétaire de La Guerche, plante des pins, des chênes verts, des tamaris et des genêts épineux sur 29 ares. Le successeur de M. Pradal, M. Drouet, veut développer l'expérience, mais le conseil municipal refuse de lui concéder les dunes, considérant que les essais sont des échecs[D 5].

En 1829, la tentative d'un Nantais, M. Heantjens, de se voir octroyer la concession des dunes échoue également. Puis l'État en conteste le droit de propriété entre 1833 et 1845[D 6]. Finalement, la commune conserve les dunes. Un plan de partage des sables est réalisé en 1859 par Alphonse Padioleau, géomètre. Celui-ci dresse un plan organisant le tracé des voies parcourant la zone. Ces voies deviendront avenues, Padioleau est le premier urbaniste de la ville. Des notables basés majoritairement à Nantes et Paimbœuf se portent acquéreurs de grands domaines constitués de dunes, et les Brévinois bénéficiaires du partage acceptent d'être dédommagés[D 7]. Les acheteurs ont obligation d'établir des plantations pour fixer les dunes, opération qui débute en 1860[D 8].

Parallèlement, la commune songe à son développement économique, et celui-ci semble lié à l'essor de Saint-Nazaire sur l'autre rive de l'estuaire. Les voies de communications s'orientent vers Mindin, d'où on peut accéder à la ville voisine par bateau. Un débarcadère est mis en service en 1877[D 9].

En 1882, commence la construction de ce qui deviendra « Saint-Brevin-l'Océan », avec son casino, de nombreuses villas et la chapelle Saint-Louis (1889)[D 10].

La commune s'appelait alors Saint-Brevin et ce n'est qu'en 1899 qu'on décide de la renommer en « Saint-Brévin-les-Pins » en l'honneur des arbres qui ont sauvé la ville de l'ensablement.

XXe siècle

En 1906, le nouvelle station balnéaire est desservie par la Ligne ferroviaire Pornic - Paimboeuf à voie métrique, trois gares sont construites sur la commune : « Mindin », « Saint-Brévin-les-Pins » et « Saint-Brévin-l'Océan ». Cette ligne sera fermée en 1939[M 3].

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, Saint-Brévin-les-Pins est très endommagée, et l'on peut encore de nos jours voir les blockhaus laissés par les Allemands sur la côte. La Seconde Guerre mondiale se prolongea à Saint-Brévin-les-Pins durant 9 mois de plus (d'août 1944 au 11 mai 1945) que dans le reste de la France : c'est l'épisode connu sous le nom de Poche de Saint-Nazaire[M 4].

En 1955 des travaux sont lancés pour protéger Saint-Brevin des tempêtes, des bâtiments sont endommagés sous les effets de l'eau ou du sable qu'elle charrie. Entre 1959 et 1972, une digue est construite. C'est ensuite au contraire un plan de sauvegarde des dunes qui doit être engagé[M 5].

La ville connaît une période de modernisation à partir du milieu des années 1950, période ponctuée par l'ouverture du Pont de Saint-Nazaire en 1975, qui permet de désenclaver le sud de l'estuaire de la Loire. Le fait que ce pont soit payant a limité un temps la croissance démographique de Saint-Brevin[M 5], restriction qui a disparu en le 1er octobre 1994, date à laquelle l'accès au pont est devenu gratuit[12].

Politique et administration

La commune de Saint-Brevin-les-Pins dépend de la région des Pays de la Loire, et fait partie de la neuvième circonscription de la Loire-Atlantique, et du canton de Paimbœuf.

Tendances politiques et résultats

Le décompte des votes du 1er tour de l'élection présidentielle 2007 a révélé à Saint-Brevin-les-Pins un taux d'abstention de 12,13 %[13], nettement inférieur au taux national[14]. Les électeurs brévinois ont principalement voté pour N. Sarkozy 30,09 %, S. Royal 26,94 %, F. Bayrou 19,77 %, J.-M. Le Pen 7,75 % et O. Besancenot 4,88 %[13]. M. Sarkozy obtient 1 % de moins qu'au niveau national, Mme Royal 1 % de plus[14]. Cette tendance se confirme au second tour, avec une abstention toujours inférieure à celle du pays entier, car si Saint-Brevin-les-Pins vote majoritairement pour M. Sarkozy (50,15 %), devant Mme Royal (49,85 %)[13], c'est avec un écart nettement inférieur à celui de l'ensemble du pays (respectivement 53,06 % et 46,94 %)[14].

Le député de Saint-Brevin-les-Pins est M. Philippe Boennec (Union pour un mouvement populaire) qui, lors des Élections législatives de 2007, avec 48,95 % arrive pourtant derrière son opposante Mme Monique Rabin (PS, 51,05 %) en ce qui concerne les votes brévinois au second tour. Au premier tour, M. Boennec avait obtenu à Saint-Brevin 35,53 %, Mme Rabin 30,85 %, M. Revel (Divers droite) 10,14 % et M. Gillon (UDF) 7,13 %, aucun autre candidat ne dépassant les 5 %. L'abstention a été respectivement de 36,97 % et 37,78 %[15].

Administration municipale

Le conseil municipal compte trente-trois élus. Le maire, M. Yannick Haury, est entouré de neuf maires-adjoints. Parmi les autres conseillers municipaux, dix-sept font partie de la majorité (dont six conseillers délégués), six de l'opposition[16].

Maires de Saint-Brevin-les-Pins

Liste des maires successifs depuis 1977[D 11]
Période Identité Étiquette Qualité
1977 1989 Raymond Kervedo    
1989 1995 Étienne Chauvin PS  
1995 2007 Christian Renaudineau SE  
2007 en cours Yannick Haury SE Conseiller Général
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Fiscalité

Taux et produits des impôts locaux à Saint-Brevin-les-Pins en 2009[17], [18]
Taxe Taux appliqué (part communale) Recettes dégagées en 2009 et en €
Taxe d'habitation (TH) 15,50 % 3 455 000
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 16,30 % 2 484 000
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 33,14 % 50 000
Taxe professionnelle (TP) 0,00 % 0

Budget

Évolution de l'endettement (en milliers d’€)[19]

Évolution des dépenses d’équipement (en milliers d’€)[19]

Sécurité, instances judiciaire et administrative

La commune dépend de la cour d'appel de Rennes, du tribunal de grande instance et d'instance ainsi que du tribunal de commerce et du conseil de prud'hommes de Saint-Nazaire[20]. Elle dépend également de la cour administrative d'appel de Nantes[21].

Intercommunalité

Saint-Brevin-les-Pins fait partie de la Communauté de communes du Sud-Estuaire dont le siège est à Paimbœuf, et qui a été créée en 1996, après avoir quitté le Syndicat Intercommunal de l’Estuaire et de la région nazairienne (SIERNA) devenu par la suite la CARENE.

Jumelage

Saint-Brevin-les-Pins est jumelée avec plusieurs villes[22] :

L'Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures ne recense pas le jumelage avec Ayent, mais indique un jumelage avec Ramsey, commune du Royaume-Uni, depuis 1975[23].

Population et société

Démographie

Depuis bientôt une dizaine d'années, la population de Saint-Brevin-les-Pins ne cesse d'augmenter et ce phénomène s'amplifie d'année en année. En effet sa situation géographique et la qualité de vie que l'on y trouve attirent de plus en plus de monde. Pendant la période estivale la population de la commune est estimée à environ 30 000 habitants.

Évolution démographique

En 2008, Saint-Brevin-les-Pins comptait 12 294 habitants (soit une augmentation de 28 % par rapport à 1999). La commune occupait le 743e rang au niveau national, alors qu'elle était au 931e en 1999, et le 15e au niveau départemental sur 221 communes.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Saint-Brevin-les-Pins depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint en 2008 avec 12 294 habitants.

Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 986 913 1 162 1 079 1 023 1 008[24] 944 980 1 026
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 1 047 1 085 1 159 1 188 1 215 1 202 1 204 1 348 1 566
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 1 641 1 872 1 964 2 318 2 760 3 117 3 387 6 008 7 087
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 -
Population 7 357 8 008 8 614 8 582 8 688 9 608 11 750[25] 12 294[26] -
Notes, sources, ... Sources : pour le recensement de 1836, archives départementales de la Loire-Atlantique[24], base Cassini de l'EHESS pour les nombres retenus jusque 1962[27], base Insee à partir de 1968 (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)[7],[25],[26].

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (27,6 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,9 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 48 % d’hommes (0 à 14 ans = 17,5 %, 15 à 29 ans = 15,4 %, 30 à 44 ans = 21,1 %, 45 à 59 ans = 21,9 %, plus de 60 ans = 23,9 %) ;
  • 52 % de femmes (0 à 14 ans = 16,1 %, 15 à 29 ans = 12,9 %, 30 à 44 ans = 18,9 %, 45 à 59 ans = 21,2 %, plus de 60 ans = 31 %).
Pyramide des âges à Saint-Brevin-les-Pins en 2007 en pourcentage[7]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,4 
90  ans ou +
1,7 
7,2 
75 à 89 ans
12,0 
16,3 
60 à 74 ans
17,3 
21,9 
45 à 59 ans
21,2 
21,1 
30 à 44 ans
18,9 
15,4 
15 à 29 ans
12,9 
17,5 
0 à 14 ans
16,1 
Pyramide des âges du département de la Loire-Atlantique en 2007 en pourcentage[28]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,3 
90  ans ou +
1,0 
5,3 
75 à 89 ans
8,7 
11,4 
60 à 74 ans
12,8 
20,3 
45 à 59 ans
19,8 
21,6 
30 à 44 ans
20,4 
20,6 
15 à 29 ans
18,8 
20,5 
0 à 14 ans
18,3 

Enseignement

La commune dépend de l'académie de Nantes. À Saint-Brevin-les-Pins les enfants sont accueillis dans quatre maternelles, trois écoles élémentaires publiques et une école d'enseignement privé[29]. La ville accueille également un collège d’enseignement public[30], un collège d'enseignement privé[31], ainsi qu’un centre de formation des apprentis du bâtiment[32].

Santé

L'hôpital de jour pour adulte la Marjolaine, centre médico-psychologique adultes psy 3 l'Estuaire, dépendant du Centre hospitalier général de Saint-Nazaire, est établi à Saint-Brevin[33].

Il y a, en novembre 2010, treize médecins généralistes[34], un laboratoire d'analyse médicale[35], un centre de radiologie[36] installés dans la commune.

Environnement et recyclage

Saint-Brevin-les-Pins est une Ville Fleurie avec trois fleurs au concours des villes et villages fleuris[37].

La communauté de communes du Sud-Estuaire est chargée du ramassage et du tri des déchets[38].

Manifestations culturelles et festives

La fête de la moule est organisée tous les ans en été, avec à son programme musique et moules frites.

Chaque année au mois d'août, en plus des feux d'artifice du 15 août et du 14 juillet, la ville accueille un festival pyrotechnique au cours duquel trois nations présentent leurs réalisations.

Entre 1995 en 2007, le troisième week-end d'août, un festival de cerfs-volants se déroulait sur la plage face au Casino ; baptisé les St B'Rêve de Vent entre 1999 et 2004, puis Les Gonflés à Bloc, il était animé par l'association « Les Éoliens ». En 2008 et 2009, le festival a eu lieu à Préfailles[39].

Depuis 1993, la ville est animée au printemps et en été par le festival « La Déferlante ». Diverses manifestations culturelles gratuites sont organisées par l'association éponyme dans neuf stations balnéaires de la région Pays de la Loire : Saint-Brevin-les-Pins, Pornic, Barbâtre, Notre-Dame-de-Monts, Saint-Jean-de-Monts, Saint-Hilaire-de-Riez, Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Les Sables-d'Olonne et La Tranche-sur-Mer (du nord au sud)[40].

Sports

Les équipements de la commune permettent la pratique du nautisme[41], de la natation[42], le tennis[43], le cyclisme, la pétanque, le tennis de table, le fitness, le football[44], etc.

Les Foulées des dunes sont une compétition sportive originale et conviviale se déroulant tous les ans, le 15 août, sur le bord de mer de Saint-Brevin-les-Pins. Elle est composée de 2 courses pédestres : 4 km à partir de cadets ; 9 km à partir de juniors. On compte un peu plus de 700 participants sur les deux courses. Elle est la dernière épreuve du Challenge Côte de Jade Atlantique[45].

Sur la plage en face du casino, chaque été, des tournois de beach-volley auxquels participent des sportifs de tous niveaux (de débutant à Pro A) sont organisés par des bénévoles avec l'aide de la municipalité.

Médias

Outre les grands quotidiens régionaux Presse Océan et Ouest France, Le Courrier du pays de Retz[46] est diffusé à Saint-Brevin.

Cultes

Des lieux de cultes de la commune sont dédiés à la pratique de la religion catholique. Le territoire de la ville fait intégralement partie de la paroisse Saint-Nicolas de l'Estuaire dans la zone pastorale du pays de Retz, qui dépend du diocèse de Nantes (province ecclésiastique de Rennes). Le culte est pratiqué dans l'église Saint-Brevin[47].

L'Église réformée propose des célébrations mensuelles (hebdomadaires en juillet et août) au temple protestant[48].

Économie

Revenus de la population

En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 19 264 €, ce qui plaçait Saint-Brevin-les-Pins au 8 120e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[49].

Emploi

En 2007, 7 494 Brévinois avaient entre 15 et 64 ans, les actifs ayant un emploi représentaient 65,5 % de la population, les retraités en représentaient 13,3 %, tandis que 14,5 % des Brévinois était considéré comme autres inactifs. Enfin la population estudiantine représentait 6,8 % des habitants de Saint-Brevin[7]

La même année l'Insee recense 466 chômeurs, ce qui donne un taux de chômage de 9,5 % pour la commune[7] contre 9,3 % pour le département[50].

Répartition des emplois par domaines d'activité en 2007

  Agriculture Industrie Construction Commerce Services
Saint-Brevin-les-Pins 1,6 % 14,1 % 10,5 % 33,3 % 43,0 %
Moyenne nationale 3,48 % 15,40 % 6,45 % 13,32 % 61,40 %
Sources des données : Insee[7]

Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2007

  Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d'entreprise
Cadres, professions
intellectuelles
Professions
intermédiaires
Employés Ouvriers
Saint-Brevin-les-Pins 0,8 % 7,0 % 8,0 % 22,5 % 38,2 % 23,4 %
Moyenne Nationale 2,4 % 6,4 % 12,1 % 22,1 % 29,9 % 27,1 %
Sources des données : Insee[7]

Entreprises et commerces

Selon l'Insee, au 31 décembre 2008 Saint-Brevin comptait 735 entreprises, 15 d'entre elles comptant plus de 50 salariés dont 3 dans l'industrie et 6 dans le commerce[7].

Industrie

Les principales entreprisess de l'industrie (de 251 à 500 salariés) sont Eiffel industrie[51] et Maugin SAS[52].

Tourisme

Au 1er janvier 2010, la commune proposait 155 chambres d'hôtel, dans quatre établissements deux étoiles et un trois étoiles. À la même date les sept terrains de camping avaient une capacité de 1 453 emplacements ; deux terrains sont des une étoile, trois des trois étoiles et deux quatre étoiles[7].

Un casino du groupe Émeraude est ouvert dans la commune[53].

Patrimoine

Patrimoine civil

Pêcherie

Neuf sites mégalithiques sont recensés à Saint-Brevin, dont le menhir de la Pierre Attelée, le menhir du Boivre, de forme triangulaire, le menhir de la Roche-des-prés, dit « pierre de Gargantua », dont on ne peut observer que le sommet puisque sa base est enfoncée sur deux mètres de profondeur[F 2], le dolmen des Rossignols, reste d'un mégalithe endommagé par la mer découvert en 1925, les Pierres couchées découvertes dans les dunes de sable en 1978 et les vestiges d'un pont de pierres sur un ruisseau séparant Saint-Brevin et Saint-Père-en-Retz[F 3].

La pointe de Mindin est un éperon rocheux à l'embouchure de l'estuaire de la Loire. Son nom est d'origine celte, langue dans laquelle il signifie « fortification de pierre ». Lieu stratégique, notamment pour le guet du trafic sur le fleuve, Mindin est fortifié par Vauban en 1696. En 1754 le site et celui du fort de Villès-Martin à Saint-Nazaire sont conjointement renforcés par l'ingénieur Touros pour permettre d'interdire l'accès du fleuve à d'éventuels ennemis[F 1]. Le fort encore existant au XXIe siècle date de 1861[54]. Durant la Seconde Guerre mondiale le site est utilisé par l'armée allemande et est très endommagé à l'issue du conflit[F 1]. Rénové, il abrite le musée de la Marine[F 1] depuis 1983[54]. Sur le site du fort se trouve un canon récupéré dans l'épave du bateau Le Juste coulé au cours de la bataille des cardinaux le 22 novembre 1759[F 1].

La forêt de la Pierre Attelée est un site classé appartenant au Conservatoire du littoral[55] depuis 1978. La forêt est constituée de pins maritimes, chênes verts, robiniers, chênes pédonculés et d'érables[56].

Patrimoine religieux

L'église Saint-Brevin a été construite entre le XIe siècle et le XXe siècle. Le site était occupé auparavant par une église construite entre le VIe siècle et le VIIe siècle. La construction a connu trois étapes. Le chœur et la partie centrale sont du XIe siècle. Le clocher et le transept datent eux du XVIIe siècle. Après que les deux chapelles du transept ont été modifiées au XIXe siècle et l'autel en granit remplacé en 1843 par un autel en bois peint, en 1911 les bas-côtés sont ajoutés et les parois de la nef sont dotées d'ouvertures en plein-cintre[F 3].

La chapelle du Lazaret construite en 1831 fait est englobée dans un établissement d'accueil pour handicapés et de personnes âgées. Ce lieu était auparavant un hôpital, qui a notamment servi à maintenir en quarantaine les marins malades[F 4].

Patrimoine culturel

Héraldique

Armes de Saint-Brevin-les-Pins

Parti : écartelé en sautoir ; au premier, d'azur chargé d'un écusson d'or à la croix de sable ; au deuxième, d'or à l'écureuil assis de gueules ; au troisième, aussi d'or au pin coupé de sinople au tronc de sable ; au quatrième, d'azur à la nef équipée et habillée d'argent voguant sur une mer du même mouvant de la pointe.
Le blason reprend les symboles suivants : un navire, qui rappelle que la ville fut tout d'abord une ville de marins ; un pin, car cet arbre fut implanté dans la commune il y a plus d'un siècle pour empêcher le sable des plages de rentrer dans la ville (cette espèce d'arbre est très présente dans la forêt de La Pierre attelée, le bois de La Saulsaie, le bois du Pointeau et sur toute la commune en général) ; un écureuil, animal prolifique dans ces mêmes forêts, au pelage roux (d'où la couleur de gueules), qui raffole des pignes de pins ; l'écusson aux armes du pays de Retz : d'or à la croix de sable, rappelant l'appartenance de Saint-Brévin-les-Pins au pays de Retz. Blason conçu par Eugène Boursier (délibération municipale le 11 mai 1946, modifié le date 30 décembre 1969)[D 12].

Devise

La devise de Saint-Brévin-les-Pins est Tibi Rident Aequora Ponti (C'est à toi que sourient les étendues de la mer)[D 12].

Personnalités liées à la commune

  • Anne de Bretagne (° 1477 - † 1514), duchesse de Bretagne puis reine de France, passe quelques périodes de sa jeunesse à La Guerche[L 8].
  • Nicolas Fouquet (° 1615 - † 1680), surintendant de Louis XIV, est propriétaire de La Guerche de 1658 à 1677[L 9].
  • Le compositeur russe Serge Prokofiev séjourne à Saint-Brévin (quartier des Rochelets) de mars à septembre 1921, avec sa mère, sa compagne Lina et un ami, le poète symboliste russe Constantin Balmont[57]
  • Charles Truche (°1871 - mort en 1951 à Saint Brévin), vétérinaire et biologiste, chef de service à l'Institut Pasteur, y créa le service de pathologie aviaire et découvrit le sérum anti-pneumococcique. Il possèdait une maison à Saint Brévin.
  • René-Guy Cadou (° 1920 - † 1951), poète français, passe ses vacances à Saint-Brevin. Il y écrit quelques-uns des ses poèmes dont Amis les Anges[M 7].
  • Laurent Voulzy (° 1955), chanteur et compositeur français, passe ses vacances d'enfance à Saint-Brevin[58].

Philatélie

Un timbre-poste de France émis en 2002 dans la série « Le Siècle au fil du timbre - Vie quotidienne », intitulé « Un superbe été », reproduit une photographie de la famille Fresneau prise en 1955 à Saint-Brevin-les-Pins (catalogue Yvert et Tellier 3521, 0,46 €).

Compléments

Bibliographie

Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article : Ouvrage utilisé comme source pour la rédaction de cet article

  • André Duru, Saint-Brevin à travers les siècles, Maulévrier, Éditions Hérault, 2009, 3e éd. (1re éd. 1996), 267 p. (ISBN 2-7407-0246-9) Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article 
  • Jean-Luc Flohic (dir.), Véronique Mathot et André Duru, Le Patrimoine des communes de la Loire-Atlantique, t. 1, Charenton-le-pont, Flohic éditions, 1999, 1383 p. (ISBN 2-84234-040-X), p. Canton de Paimbœuf Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article 
  • Michel Le Bras, Saint-Brevin et son histoire, Saint-Brevin-les-Pins, Office de tourisme de Saint-Brevin-les-Pins, 1999, 48 p. (ISBN 2-9514285-0-2) Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article 
  • Michel Le Bras, Saint-Brevin et son passé, Nantes, Éditions Siloë, 2002, 219 p. (ISBN 2-84231-195-7) Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article 

Notes

  1. Jours ou le vent maximum dépasse 16 m/s

Références

André Duru, Saint-Brevin à travers les siècles, 2009  (Voir en bibliographie).

  1. p. 41
  2. p. 49
  3. p. 129
  4. p. 149
  5. p. 150
  6. p. 152
  7. p. 153
  8. p. 154
  9. p. 159-160
  10. p. 161
  11. a et b p. 198
  12. a et b p. 197

Jean-Luc Flohic, Véronique Mathot et André Duru, Le Patrimoine des communes de la Loire-Atlantique, 1999  (Voir en bibliographie).

  1. a, b, c, d, e et f p. 877
  2. a et b p. 875
  3. a et b p. 876
  4. p. 878

Michel Le Bras, Saint-Brevin et son histoire, 1999  (Voir en bibliographie).

  1. a et b p. 5
  2. p. 3
  3. p. 17-18
  4. p. 22
  5. a et b p. 23
  6. p. 26-41
  7. p. 29

Michel Le Bras, Saint-Brevin et son passé, 2002  (Voir en bibliographie).

  1. p. 123-130
  2. p. 46-48
  3. p. 215
  4. p. 36
  5. p. 37
  6. p. 38
  7. p. 40
  8. p. 49-55
  9. p. 43

Autres références.

  1. Carte géologique de la terre sur brgm. Consulté le 29 novembre 2010
  2. Source : L'été 2010 est particulièrement chaud sur Saint-Nazaire, la pluie a été faible en juin & juillet 2010, 53,8 mm seulement contre 68 mm en 2009. Meteo France, station de Montoir-Saint-Nazaire
  3. Source : Document Météo France sur le climat de l'agglomération - Périmètre du PPA
  4. La Loire à Vélo, Concept & Chiffres sur site de la Loire à vélo. Consulté le 28 novembre 2010
  5. Vélocéan sur Enpaysdelaloire.com (édité par la région des Pays de la Loire). Consulté le 28 novembre 2010
  6. Navette fluviale de l’estuaire : travaux en vue sur site du conseil général de la Loire-Atlantique. Consulté le 28 novembre 2010
  7. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j et k Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 17 novembre 2010
  8. Immobilier à Saint-Brevin-les-Pins sur L'internaute. Consulté le 19 novembre 2010
  9. Immobilier en Loire-Atlantique sur L'internaute. Consulté le 19 novembre 2010
  10. Saint-Brevin-les-Pins sur Habitants.fr. Consulté le 14 novembre 2010
  11. De l'origine à l'an Mil sur office de tourisme de Pornic. Consulté le 30 septembre 2011
  12. Le pont de St-Nazaire sur site de France 3 Ouest. Consulté le 16 novembre 2010
  13. a, b et c Résultats de l'élection présidentielle - Saint-Brevin-les-Pins sur site officiel du ministère de l'Intérieur de la République Française. Consulté le 16 novembre 2010
  14. a, b et c Résultats de l'élection présidentielle - France entière sur site officiel du ministère de l'Intérieur de la République Française. Consulté le 8 novembre 2010
  15. Résultats des élections législatives du dimanche 17 juin 2007 - Saint-Brevin-les-Pins sur site officiel du ministère de l'Intérieur de la République Française. Consulté le 16 novembre 2010
  16. Les élus sur site de la mairie de Saint-Brevin-les-Pins. Consulté le 14 novembre 2010
  17. Ministère des finances, « Taxes locales à Saint-Brevin-les-Pins » sur taxe.com. Consulté le 14 novembre 2010.
  18. Ministère des finances, « Comptes communaux de Saint-Brevin-les-Pins » sur finances.gouv.fr. Consulté le 8 novembre 2010.
  19. a et b Ministère des finances, « Comptes communaux de Saint-Brevin-les-Pins » sur finances.gouv.fr. Consulté le 14 novembre 2010.
  20. Cour d'appel de Rennes sur site du ministère de la Justice. Consulté le 16 novembre 2010
  21. Organisation sur site de la cour administrative d'appel de Nantes. Consulté le 16 novembre 2010
  22. a et b Le jumelage, Mairie de Saint-Brevin-les-Pins. Consulté le 14 novembre 2010
  23. Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures sur France Diplomatie. Consulté le 14 novembre 2010
  24. a et b Saint-Brevin 1836 sur Archinoë portail d'indexation collaborative. Consulté le 25 janvier 2011
  25. a et b Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 17 novembre 2010
  26. a et b Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 31 janvier 2008
  27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur Base Cassini de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 17 novembre 2010
  28. Résultats du recensement de la population de la Loire-Atlantique en 2007 sur Insee. Consulté le 17 novembre 2010
  29. Établissements scolaires sur site de la ville de Saint-Brevin-les-Pins. Consulté le 14 novembre 2010
  30. Collège René-Guy-Cadou sur site de l'Académie de Nantes. Consulté le 14 novembre 2010
  31. Collège Saint-Joseph sur site de l'Académie de Nantes. Consulté le 14 novembre 2010
  32. CFAA Saint-Brevin sur site du Comité de concertation et de coordination de l’apprentissage du bâtiment et des travaux publics. Consulté le 14 novembre 2010
  33. Centre médico-psychologique adultes Psy 3 l'Estuaire (Saint-Brevin) sur Fédération hospitalière de France. Consulté le 16 novembre 2010
  34. Médecin généraliste - Saint-Brevin-les-Pins sur L'annuaire 118-000. Consulté le 16 novembre 2010
  35. Laboratoire d'analyses de biologie médicale - Saint-Brevin-les-Pins sur L'annuaire 118-000. Consulté le 16 novembre 2010
  36. Radiologue (radiodiagnostic et imagerie medicale) - Saint-Brevin-les-Pins sur L'annuaire 118-000. Consulté le 16 novembre 2010
  37. Palmarès 2009 sur Site des villes et villages fleuris. Consulté le 17 novembre 2010
  38. Les services de la communauté de communes Sud-Estuaire : déchets et redevance sur site de la communauté de communes du Sud-Estuaire. Consulté le 17 novembre 2010
  39. Les Éoliens sur site de l'association Les Éoliens. Consulté le 28 novembre 2010
  40. (fr) « Présentation » sur le site officiel du festival « La Déferlante », consulté le 2 juillet 2009
  41. Sports nautiques brévinois sur site de la mairie de Saint-Brevin. Consulté le 14 novembre 2010
  42. Complexe aquatique Aquajade sur site de la mairie de Saint-Brevin. Consulté le 14 novembre 2010
  43. Club de tennis sur site de la mairie de Saint-Brevin. Consulté le 14 novembre 2010
  44. Autres activités sportives sur site de la mairie de Saint-Brevin. Consulté le 14 novembre 2010
  45. Foulées des dunes sur site du club d'athlétisme de Saint-Brevin-Les-Pins. Consulté le 28 novembre 2010
  46. Le courrier du pays de Retz sur Publihebdos. Consulté le 14 novembre 2010
  47. Les paroisses sur site du diocèse de Nantes. Consulté le 14 novembre 2010
  48. Culte à Saint-Brevin sur Église réformée de France. Consulté le 1er décembre 2010
  49. CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl sur site de l'Insee. Consulté le 14 novembre 2010
  50. Insee, « Chiffres clés - Emploi - Population active », Insee, 5/10/2010. Consulté le 14 novembre 2010
  51. Eiffel industrie sur Kompass. Consulté le 14 novembre 2010
  52. Maugin SAS sur Kompass. Consulté le 14 novembre 2010
  53. Saint-Brevin-l'océan sur site du groupe Émeraude. Consulté le 28 novembre 2010
  54. a et b Curiosités sur site du pays de Retz
  55. pays de Retz sur site du Conservatoire du littoral. Consulté le 19 novembre 2010
  56. La Pierre attelée sur site du pays de Retz. Consulté le 19 novembre 2010
  57. Cf. Journée du patrimoine, 19 septembre 2010 : Ouest-France[1] et travaux de l'Association des Historiens du pays de Retz. Le lieu précis de la résidence de Prokofiev a été identifié récemment et dévoilé à l'occasion de cette journée.
  58. Voulzy cœur de breizh. Consulté le 23 novembre 2010

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