Escoublac

Escoublac

La Baule-Escoublac

La Baule-Escoublac

La Baule.jpg

Armoiries
Détail
logo
Détail
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Saint-Nazaire
Canton La Baule-Escoublac
Code Insee abr. 44055
Code postal 44500
Maire
Mandat en cours
Yves Métaireau
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération Cap Atlantique
Site internet http://www.mairie-labaule.fr/
Démographie
Population 16 095 hab. (2006)
Densité 725 hab./km²
Gentilé Bauloise, Baulois
Géographie
Coordonnées 47° 17′ 12″ Nord
       2° 23′ 27″ Ouest
/ 47.2867, -2.3908
Altitudes mini. 0 m — maxi. 55 m
Superficie 22,19 km²

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La Baule-Escoublac est une commune française située dans le département de Loire-Atlantique et la région des Pays de la Loire.

Station balnéaire de la Côte d'Amour, elle est réputée pour sa longue plage de presque sept kilomètres située au fond de la baie du Pouliguen et s'enorgueillit du titre d'être l'« une des plus belles plages d'Europe » (critère certes subjectif, mais qui est probablement à l'origine de la popularité des stations qui la longe, et qui sont parmi des plus fréquentées de la côte Atlantique. Les chiffres de fréquentation étant démontré chaque années par le nombre nuitées durant la période estivale).

Sommaire

Toponymie

Dénominations de la commune

Escoublac est depuis les origines le nom de la paroisse, devenue commune en 1790. Elle prend ensuite le nom d'Escoublac-La Baule jusqu'au 13 novembre 1961, où elle devient, à une courte majorité du Conseil municipal, La Baule-Escoublac. La décision est entérinée par le décret du 10 mai 1962. La Baule était depuis longtemps la dénomination usuelle de la station balnéaire.

Etymologies (Escoublac, La Baule)

Plusieurs étymologies sont proposées pour Escoublac : breton eskob-lec'h (=lieu de l'évêque) ; plus probablement latin Escobi-acus (= domaine d'Escobius, notable local du Haut Empire romain).

En ce qui concerne La Baule : une bôle désigne, en breton guérandais, un rivage marécageux, recouvert lors des grandes marées, comparable aux anciens prés salés du Mont-Saint-Michel. À l'origine, la Bôle était un lieu-dit sur le littoral, au droit d'Escoublac. Les cadastres du XIXe siècle mentionnent la caserne de la Baule, poste de garde des douaniers, qui est devenue aujourd'hui le Service des Pensions de l'Education Nationale (jouxtant le poste de Police). Au commencement de l'activité balnéaire, la station est appelée la Bôle (prospectus publicitaire de 1883), mais dès 1882, la Compagnie d'Orléans opte pour l'orthographe la Baule pour nommer la gare. Cette orthographe officielle s'impose rapidement au détriment de l'orthographe locale.

Toponymie générale

Elle est mixte, à la fois bretonne et française  : nombreux toponymes en -ac (qui, en français, seraient en ou -y), etc. (voir les noms de lieux dans : Les quartiers ruraux). Le toponyme fréquent la Ville (suivi d'un anthroponyme) est probablement un substitut du breton Ker.

On note aussi la fréquence des toponymes l'Ile, l'Isle (par exemple, l'Isle du Hervio, l'Ile du Bourg à Escoublac) et le Parc (le Parc Nicol à Bréderac, le Parc Neuf à Escoublac, etc.).

Toponymie de détail
  • Lesnérac : en breton, le préfixe les- indique la demeure seigneuriale d'un lieu-dit, Nérac qui subsiste par ailleurs grâce à la route de Nérac (quartier du Guézy).
  • Trologo (Trologoff en 1623) : tro dérive du terme tréo, vallée en Breton de Batz-sur-Mer (KLT : traoñ, vannetais : teno). Cf. Tromartin et Troffigué à Guérande, Kerantrou au Pouliguen.

Histoire

De l'Antiquité aux Temps modernes

Antiquité

L'histoire de La Baule commence à Escoublac. Certains érudits ont affirmé que la bataille navale opposant les Vénètes aux Romains en l'an 54 avant Jésus-Christ a eu lieu à l'emplacement des actuels marais salants de Guérande. Quoiqu'encore relayée par des plaquettes touristiques et certains guides, cette affirmation est infondée, comme l'ont montré les études du sous-sol de la baie de La Baule et des marais de Guérande. En effet, à cette époque les tombolos du Pouliguen et de Penbron (à La Turballe) étaient formés, et la lagune était trop exigüe pour y faire entrer une flotte en manœuvre, comme celle décrite par César dans la Guerre des Gaules, surtout à marée basse, puisque l'estran était à découvert.

Les dunes sont apparues postérieurement à l'époque antique. Elles ont envahi les anciens marais côtiers, en progressant d'Ouest en Est, atteignant à la fin du XVIIIe siècle l'ancien village d'Escoublac. Des ruines de l'ancienne église sont visibles dans les dunes.

Moyen-Âge

En 1050, l'évêque de Nantes fait appel à des moines de l'abbaye de Saint-Florent-le-Vieil pour assister la population d'Escoublac et fonder un prieuré, avec cette clause : "que les religieux devraient pourvoir de bénéfices les quatre fils du recteur", ce qu'ils ne firent jamais. Sous l'épiscopat de Quiriacus, une charte établie à Chantenay, datée de 1073, confirme cette disposition. Les moines construisent alors un petit monastère placé sous le vocable de Saint-Pierre et une église. De 1148 à 1184, Escoublac donne deux évêques successifs à Nantes : Bernard (évêque de 1148 à 1169) et son neveu Robert, évêque de 1170 à 1184.

Temps Modernes

Au cours du XVIIIe siècle, le village d'Escoublac subit un phénomène d'avancée dunaire qui amène son ensevelissement et la construction d'un nouveau village un kilomètre plus au nord sur la route de Guérande.

XIXe siècle

Fixation des dunes

Le début du XIXe siècle est caractérisé par des efforts de fixation des dunes. Entre 1815 et 1836, le comte de Sesmaisons, propriétaire du château de Lesnérac, se charge d'une opération de fixation, mais celle-ci ayant échoué, il abandonne le secteur et revend le château. La fixation est menée à bien vers le milieu du siècle par la Société des dunes d'Escoublac d'Yves Berthault. Du point de vue touristique, la baie d'Escoublac est encore inutilisée, alors que les stations de Pornichet (Saint-Nazaire) et du Pouliguen ont commencé leur essor.

Arrivée du chemin de fer

Ce n'est qu'après la construction de la ligne de chemin de fer de Saint-Nazaire au Croisic que le potentiel touristique de ce littoral apparaît. La construction a été difficile : au départ elle est menée par la Compagnie du Crédit parisien, puis par la société Hennecart et Cie. Jules-Joseph Hennecart, qui s'est, sur les conseils de son agent de change Edouard Darlu, porté acquéreur de la Compagnie du chemin de fer de Saint-Nazaire au Croisic alors en faillite, achève la construction de la ligne pour le compte du réseau de l'État, la Compagnie de l'État ayant racheté la ligne en 1877 ; l'entrée en service a lieu le 11 mai 1879. Par la suite, la ligne passera sous le contrôle de la Compagnie du Chemin de fer de Paris à Orléans[1] en 1883.

Débuts de la station balnéaire

Dès avant l'inauguration, Jules Joseph Hennecart achète quarante hectares de dunes à la Société des dunes d'Escoublac. Il confie son développement à un architecte nantais, Georges Lafont. Ce dernier trace une allée sablonneuse qui reçoit le nom d'Avenue de la Gare (aujourd'hui Avenue du Général de Gaulle). Il construit également une chapelle connue depuis 1981 sous de nom de Chapelle Sainte-Anne. L'architecte Georges Lafont construira par la suite plus de deux cent cinquante villas et participera ainsi au développement de la station.

D'autres lotissements ont lieu dans les années 1880-90 : celui de la société Benoît Frères (plage Benoît) est au départ considéré comme une extension du Pouliguen (Grande plage du Pouliguen) ; un bac est mis en place en 1884 à travers l'étier ; celui de la Société des Instituts marins débute en 1893. Entre La Baule et Pornichet, un orphelinat Sainte Marie-Madeleine est installé à Mazy depuis 1878.

A partir de 1887, une ligne Decauville mène de l'étier du Pouliguen à l'avenue de la Gare ; elle est prolongée jusqu'à Pornichet en 1895.

XXe siècle

Dans les années 1920, Louis Lajarrige homme d'affaire parisien, remporte un gros succès avec son lotissement du Bois d'Amour à La Baule-les-Pins. Il s'entend avec la Compagnie d'Orléans pour déplacer la voie ferrée alors installée en bord de plage ce qui gêne l'accès aux bains de mer. Le 17 juillet 1927, les nouvelles gares de La Baule-les-Pins et de La Baule-Escoublac sont inaugurées. L'ancienne gare fait place au square de la place des Victoires. Le bâtiment est toujours visible à côté du kiosque à musique.

En 1986, l'électrification de la voie ferrée jusqu'au Croisic est réalisée. À partir du 24 septembre 1989, le TGV Atlantique permet de relier La Baule à Paris en moins de trois heures.

Symboles

Blasonnement

Blason ville fr La Baule-Escoublac (Loire-Atlantique).svg La Baule-Escoublac
  • Description : D'azur à la champagne ondée d'or surmontée d'une ombre de soleil du même ; au chef d'hermine.[2].
  • La champagne ondée d’or évoque l'Atlantique, la magnifique plage de La Baule et les dunes d'Escoublac[3]. Le chef d’hermine évoque le blasonnement Blason region fr Bretagne.svg de la Bretagne, rappelant l'appartenance passée de la ville au duché de Bretagne.
  • Blason conçu par Adrien Grave (délibération municipale en 1951)[4].


Devise

La devise de La Baule-Escoublac : Labor, Sol Et Mare Fulgeant In Unum.[5]


Logotype

La Baule-Escoublac, Loire-Atlantique, France. Logo.jpg La Baule-Escoublac
  • Logo de La Baule-Escoublac.



Géographie

Situation

La Baule-Escoublac est située à l'ouest de la Loire-Atlantique, à 19 km à l'ouest de Saint-Nazaire et 77 de Nantes, à 66 km au sud-est de Vannes et 121 km au sud-ouest de Rennes.

Les communes limitrophes sont disposées comme suit :

Jusqu'en 1900, Escoublac s'étendait jusqu'à l'étier de Pornichet (situé à l'emplacement de l'actuel Boulevard de la République à Pornichet) où elle était limitrophe de Saint-Nazaire ; lors de la création de la commune de Pornichet, celle-ci a reçu 97 hectares du territoire d'Escoublac, soit la portion de la plage jusqu'au pont de Mazy (supprimé depuis) et quelques dizaines de mètres en arrière, qui forment le quartier du Mazy).

Selon le classement établi par l’INSEE en 1999, La Baule-Escoublac est une commune urbaine, une des 9 communes de banlieue de l’unité urbaine de Saint-Nazaire, qui s'étend de Donges au Croisic ; cette unité urbaine fait partie de l’aire urbaine de Saint-Nazaire et de l’espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. Communes de Loire-Atlantique).

Géographie physique

La commune est située sur une zone littorale sablonneuse comportant des dunes conséquentes (localement appelées falaises jusqu'au XIXe siècle) et sur le sillon de Guérande.

Les dunes
La dune du Guézy s'élève derrière celle de Mazy jusqu'à une altitude de 25 mètres et se raccorde au sillon de Guérande vers la route de Nérac.
La dune de la forêt d'Escoublac est plus éloignée du rivage et atteint l'altitude de 54 mètres[6], point culminant de la commune. C'est cette dune qui à la fin du XVIIIe siècle a submergé l'ancien village d'Escoublac[7], ainsi qu'une partie du sillon de Guérande (jusqu'à la route de la Jo). A l'est, la forêt d'Escoublac surplombe de plusieurs mètres les maisons de la Ville-Halgand.
Entre ces deux dunes coule le ruisseau de Mazy, qui, sur le littoral, marque la limite entre La Baule et Pornichet ; il est recouvert dans son cours inférieur (avenue de Lyon) et débouche sur la plage par une grosse buse. Auparavant, le ruisseau était franchi par le pont de Mazy.
Le sillon de Guérande
C'est un plateau ondulé dont l'altitude varie entre 10 mètres (vers Côtres) et 44 mètres (à l'ouest), en général, entre 25 et 40 mètres.
La plage
La plage, que la ville partage avec les communes du Pouliguen et de Pornichet, mesure plus de huit kilomètres et considérée par beaucoup comme « l'une des plus belles plages d'Europe ». Elle borde les quartiers de La Baule-les-Pins, La Baule-Centre et Casino-Benoît. Près du Pouliguen, la plage Benoît est réputée pour son sable blanc très fin. Son estran recèle de grandes quantités de coques.

Les quartiers urbains

Situation de la commune de la Baule-Escoublac dans le département de Loire-Atlantique
  • La Baule-centre : le quartier s'articule autour du marché, des avenues du Général de Gaulle et du Maréchal de Lattre de Tassigny, de la mairie, de la gare et de la grande poste.
  • La Baule-les-Pins est un quartier plus résidentiel situé à l'Est de La Baule-Centre. On y trouve un axe commerçant, l'avenue Louis Lajarrige (qui menait autrefois à la gare maintenant déclassée), la place des Palmiers, le parc des Dryades et la piscine municipale ;
  • Casino-Benoît : situé à l'ouest du centre-ville, c'est le quartier le plus luxueux de la station. Il s'étend jusqu'au port de La Baule-Le Pouliguen. Les grands hôtels Hermitage, Royal, Castel Marie Louise et Majestic y sont implantés, ainsi que le casino et le centre des congrès Atlantia ;
  • Escoublac : au nord-est du centre-ville, le quartier d'Escoublac, anciennement village d'Escoublac, jouxte Saint-André-des-Eaux, Guérande et La Baule-les-Pins dont il est séparé par la forêt d'Escoublac ;
  • Les quartiers du nord-ouest sont reliés au centre-ville par le pont du Boulevard du Docteur Chevrel qui se termine au rond-point de la Place des Salines. Tout près, commence la piste cyclable établie sur le parcours de l'ancienne ligne de chemin de fer de La Baule à Guérande.
    • à l'ouest se trouve le quartier des Salines, avec la zone commerciale des Salines, située sur le territoire de Guérande. Dans le secteur baulois (rue des Salines, rue des Floralies), il y a quelques bâtiments publics (salle des fêtes, salle omnisports, MJC, boulodrome, locaux centraux de Cap Atlantique) et un quartier résidentiel, notamment la cité des Floralies. Ce quartier dispose d'une passerelle cyclable pour l'accès au centre-ville.
    • à l'est, on a d'abord, le long de la voie ferrée, les équipements collectifs de la rue Jean-Mermoz : le cimetière ; un poste EDF ; un poste GDF ; les ateliers communaux. Un peu plus au nord : le quartier de Beslon (commune de Guérande) ; la zone industrielle de Beslon ; la déchèterie de La Baule-Escoublac ; l'étang de Prémaré près duquel il y avait dans l'après-guerre une cité de logements provisoires qui a été supprimée grâce à la construction des immeubles de la cité des Rochers.
  • le quartier du Guézy (La Baule-est sur certains panneaux de signalisation) est un secteur urbanisé situé au nord de la voie ferrée Nantes-Le Croisic et à l'est de la forêt d'Escoublac et de l'aérodrome de La Baule-Escoublac. Ce secteur, assez peu structuré avec sa mairie annexe-agence postale, son groupe scolaire primaire et le collège Éric Tabarly éloignés les uns des autres, est principalement résidentiel ; le pôle commercial est le quartier de la gare de Pornichet. Le versant de la dune a connu une urbanisation balnéaire dès l'avant-guerre (villas), mais de niveau plus modeste qu'à La Baule-les-Pins. Un effort d'aménagement a lieu depuis quelques années  : réfection des rues (notamment l'ancien Chemin des Mules), création de la Maison de quartier du Guézy. L'urbanisation récente (lotissements) sur le plateau a absorbé d'anciens hameaux (Nérac, La Ville Halgand, Cuy, la Ville aux Fèves, la Ville Massonet) et atteint actuellement ceux de Brédérac et du Parc Nicol.
Lieux patrimoniaux du Guézy
  • le cimetière militaire britannique d'Escoublac-La Baule (avenue de la Ville-Halgand) : il comporte 325 tombes de militaires britanniques, dont 74 non identifiés, et trois de soldats des Forces polonaises. Beaucoup de ces soldats sont des marins du Lancastria coulé en 1940 et des soldats qui participèrent à l'attaque contre Saint-Nazaire en 1942.
  • une bâtisse (sur un terrain privé, avenue de la Tour[8]) présentée comme le reste d'une lanterne des morts, mais qui est probablement la base d'un moulin de structure particulière.
  • le moulin de Beauregard ou moulin de la falaise (chemin du Moulin) : existait au XVe siècle.
  • le manoir de Brédérac (route de Brédérac) : du XVIIIe siècle. Propriété, au XVIIIe siècle, du poète Paul Desforges-Maillard surtout connu pour avoir mystifié le monde des lettres, notamment Voltaire, en se faisant passer pour une poétesse.
  • la croix de la Ville Massonet : croix de Rogations jusqu'au XIXe siècle.

Les quartiers ruraux

Aux alentours et au nord de la route Saint-Nazaire-Guérande (maintenant doublée par la Route Bleue), qui traverse le bourg d'Escoublac, on est la partie rurale de La Baule, où se trouvent cinq agglomérations (au sens du code de la route) : la Bosse-la Ville Joie, Côtres, Rézac, Croix Brény, la Ville Poupart-la Ville Arthur ; ainsi que des hameaux, des fermes isolées et des demeures anciennes : le Truchat, Bas de Côtres (ferme), l'Epine (ferme), Taubry (ferme), Trologo près duquel se trouve le château de Lesnérac, Trevenan, la Ville Mouée, le château de la Saudraie, Bois d'Escoublac (fermes), le manoir de Ker-Allan, la Grée.

L'habitat est principalement résidentiel et connaît une certaine expansion. Les activités économiques sont pour une part de type périurbain : deux centres d'équitation, culture des fraises (notamment à Trologo), jardinerie exotique Tropicarium Bonsaï (à Brédérac), pension pour animaux (près de Brédérac), jardinerie CAMN (près de l'aérodrome). Il y a aussi quelques campings. Un terrain de golf est situé un peu à l'écart, à Saint-Dénac (commune de Saint-André-des-Eaux).

La plus grande partie de l'espace rural est cependant encore consacrée à une agriculture traditionnelle ; peu de parcelles sont à l'abandon (dans ce cas, la plante colonisatrice semble être l'ajonc) ; le paysage est celui d'un bocage breton avec des haies arborées (chênes) encore bien conservées, et de nombreux bois. Beaucoup de parcelles sont des prairies permanentes (élevage bovin).

Lieux patrimoniaux
  • le château de Lesnérac : du XVIe siècle à 1789, Escoublac était sous la juridiction seigneuriale de Lesnérac. Le château est du XVe siècle. Au début du XIXe siècle, le propriétaire est le comte de Sesmaisons qui crée la grande allée joignant le château à la route de Guérande et fait construire deux pavillons italianisants au bord de cette route.
  • le château de la Saudraie (chemin du Ménigot) : du XVe siècle. Il comporte une tour carrée. De l'autre côté de la route, se trouve la chapelle du château consacrée à Sainte Anne.
  • le manoir de Ker-Allan (non visible de la route) comporte aussi une fuie et une chapelle consacrée à Saint-Nicolas.

Transports

Transports en commun

La commune est desservie par six lignes du réseau Lila, service d'autocars départementaux qui disposent d'une quarantaine d'arrêts sur La Baule.

Au niveau ferroviaire la commune possède deux gares SNCF : la gare de La Baule-Escoublac (gare principale) et la gare de La Baule-Les Pins (située à l'est de cette dernière).

Réseau routier

Le réseau routier est dans un état moyen, quasi-vide en périodes creuses mais complètement saturé en périodes de pointe (vacances). Il possède de nombreuses bandes cyclables, certaines étant de taille inadaptée à la circulation d'un seul vélo, d'autres excellentes.

Vélocéan
Aéroport de La Baule-Escoublac

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
1790-1791 Mathurin Phelippes de Beauregard
1791-1795 Julien Texiouer
1800-1815 Pierre Chaffiraud
1815-1816 de Sécouillon
1816-1826 Louis Le Pourceau de Tréméac
1826-1831 Olivier Berthaltitude
1832-1835 François Pierre Dauce
1835-1837 Jacques Olivier
1837-1848 François Pierre Duracel
1848-1852 Pierre Berthaudrain
1852-1870 Étienne Breny
1870-1871 Jean Marie Le Gall
1871-1876 Étienne Breny
1876-1884 François Athanase Durand
1884-1891 Jean François Sohier
1891-1900 François Athanase Durand
1900-1917 Edouard Trabaud Kirkham
1917-1925 André Pavie
1925-1935 Roger Maury de Lapeyrouse Vauvresson
1935-1939 Louis Lajarrige
1939-1945 Marcel Rigaud
1945-1971 René Dubois
1971-1995 Olivier Guichard RPR Ministre
1995-en cours Yves Métaireau UMP

Sur le plan administratif, la commune fait partie :

En revanche, elle fait partie d'une intercommunalité (Cap Atlantique) différente de celle de Saint-Nazaire (la CARENE), à laquelle est rattachée Pornichet.

Démographie

Évolution démographique
(Source : Cassini et INSEE[9])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 600 796 1 113 933 1 238 - 1 190 1 179 1 217
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 180 1 157 1 200 1 172 1 223 1 415 1 535 1 648 1 912
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 777 2 167 2 727 3 395 5 051 6 126 6 115 15 205 13 166
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 - -
13 004 13 336 15 006 14 553 14 845 15 831 16 095 - -

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Économie

Monuments et lieux touristiques

  • Le front de mer. Bordé de villas, sa physionomie s'est progressivement modifiée à partir des années 1960 quand la station balnéaire s'est popularisée. Le front de mer est de nos jours constitué d'immeubles de taille moyenne datant des années 1960 à nos jours.
  • Phare de la Banche ;
  • Les églises Notre-Dame (La Baule-Centre), Sainte-Thérèse (La Baule-les-Pins) et Saint-Pierre d'Escoublac (Escoublac) ;
  • La chapelle Saint-Anne ;
  • Les grands hôtels : Castel Marie-Louise, Hermitage, Royal et Majestic ;
  • Le casino.
Ambox notice.png Cliquez sur une vignette pour l’agrandir

Parcs et espaces verts

  • Ville fleurie : quatre fleurs Ville fleurie.svg Ville fleurie.svg Ville fleurie.svg Ville fleurie.svg (grand-prix) attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[10].
  • Le parc des Dryades ;
  • Le jardin de la victoire ;
  • L'hôtel de ville ;
  • La forêt d'Escoublac ;
  • La place des palmiers ;
  • Le bois des aulnes ;
  • Tropicarium Bonsaï.

Personnalités liées à la commune

Sport

  • Stade municipal Moreau Defargès ;
  • École de voile ;
  • Centre nautique municipal Aquabaule ;
  • Tennis : Country club, le Garden et le Sporting ;
  • Équitation : le centre équestre, le stade François André, l'allée cavalière et le manège des platanes.

Jumelage

Culture

  • Cinéma Le gulf stream ;
  • Chapelle Saint-Anne : expositions.

Médias

Notes et références

  1. La Compagnie d'Orléans contrôle alors les lignes de Paris à Nantes, où se trouve la gare d'Orléans ainsi que la ligne de Nantes à Saint-Nazaire, ouverte en 1857.
  2. Le blason de la ville sur Gaso. Consultation : janvier 2009.
  3. Écus du Pays de Nantes
  4. Écus du Pays de Nantes
  5. Écus du Pays de Nantes
  6. 54 m selon carte IGN au 1/25 000  ; 52 m selon les indications touristiques. Cette altitude place la dune au second rang en France, après la dune du Pyla.
  7. En contrebas du point culminant, une croix érigée en avril 1951 marque le lieu de l'ensevelissement du Vieil-Escoublac
  8. Et non Allée des Lutins comme l'indique Le Patrimoine des communes...
  9. Avant 1962 : Cassini ; de 1962 à 1999 : recensements INSEE ; recensement INSEE 2006
  10. Palmarès des Villes et Villages Fleuris dans la Loire-Atlantique. Consultation : janvier 2009.
  11. Site du journal La Baule+
  12. Site de La Baule TV
  13. Site de la radio Kernews

Voir aussi

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Article connexe

Liens externes

Bibliographie

  • Yves Archimbaud, La Baule, Alan Sutton, coll. « Mémoire en images », avril 1995 (ISBN 2910444260) 
  • Yves Archimbaud, La Baule-Escoublac, tome 2, Alan Sutton, coll. « Mémoire en images », octobre 1998 (ISBN 2842531647) 
  • Gaël Archimbaud, La Baule, tome 3, Alan Sutton, coll. « Mémoire en images », avril 2007, 130 p. (ISBN 2849105627) 
  • Christophe Belser, La Baule il y a 100 ans en cartes postales, Patrimoines Médias, octobre 2007 (ISBN 2916757058) 
  • Alain Charles, La Baule et ses villas, Le concept balnéaire, Massin, juillet 2002, 213 p. (ISBN 2707204447) 
  • S. Danet , P. Bauduz, Le Pouliguen-La Baule. L'épopée des bains de mer, Siloé, Laval, 1999 (réimpr. 2005), 96 p. (ISBN 2842311116) 
  • J.-Y. Danet, Petite histoire d'une grande station. La Baule de A à Z., Ville de la Baule, La Baule, 1998, 200 p. 
  • C. David et S. Monoret, Les villas de la Baule, Les presses de l'estuaire, Nantes, 1967 
  • Christiane Kerboul-Vilhon , Milteau E., La côte d'Amour de La Baule au Pouliguen, Ouest-France, mai 2005 (ISBN 2737335809) 
  • Daniel Voyé , Jean-François Couty, La Baule, Grand large, Geste, avril 2005, 101 p. (ISBN 2845611269) 
  • Jean-Bernard Vighetti, La Baule et la presqu'île guérandaise du XIXe siècle, tome 1, Siloé, Nantes, 2003, 166 p. (ISBN 2842312554) 
  • Jean-Bernard Vighetti, La Baule et la presqu'île guérandaise du XIXe siècle, tome 2, Siloé, Nantes, juin 2005, 203 p. (ISBN 2842312570) 
  • Jean-Luc Flohic, Le Patrimoine des communes de la Loire-Atlantique. Tome 1. Rubrique "La Baule", pages 105-118, Flohic éditions, coll. « Le patrimoine des communes de France », Charenton-le-Pont, 1999, 637 p. (ISBN 2-84234-040-X) 

Filmographie

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