- Escoublac
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La Baule-Escoublac
La Baule-Escoublac
Détail
DétailAdministration Pays France Région Pays de la Loire Département Loire-Atlantique Arrondissement Saint-Nazaire Canton La Baule-Escoublac Code Insee abr. 44055 Code postal 44500 Maire
Mandat en coursYves Métaireau
2008-2014Intercommunalité Communauté d'agglomération Cap Atlantique Site internet http://www.mairie-labaule.fr/ Démographie Population 16 095 hab. (2006) Densité 725 hab./km² Gentilé Bauloise, Baulois Géographie Coordonnées Altitudes mini. 0 m — maxi. 55 m Superficie 22,19 km² La Baule-Escoublac est une commune française située dans le département de Loire-Atlantique et la région des Pays de la Loire.
Station balnéaire de la Côte d'Amour, elle est réputée pour sa longue plage de presque sept kilomètres située au fond de la baie du Pouliguen et s'enorgueillit du titre d'être l'« une des plus belles plages d'Europe » (critère certes subjectif, mais qui est probablement à l'origine de la popularité des stations qui la longe, et qui sont parmi des plus fréquentées de la côte Atlantique. Les chiffres de fréquentation étant démontré chaque années par le nombre nuitées durant la période estivale).
Sommaire
Toponymie
- Dénominations de la commune
Escoublac est depuis les origines le nom de la paroisse, devenue commune en 1790. Elle prend ensuite le nom d'Escoublac-La Baule jusqu'au 13 novembre 1961, où elle devient, à une courte majorité du Conseil municipal, La Baule-Escoublac. La décision est entérinée par le décret du 10 mai 1962. La Baule était depuis longtemps la dénomination usuelle de la station balnéaire.
- Etymologies (Escoublac, La Baule)
Plusieurs étymologies sont proposées pour Escoublac : breton eskob-lec'h (=lieu de l'évêque) ; plus probablement latin Escobi-acus (= domaine d'Escobius, notable local du Haut Empire romain).
En ce qui concerne La Baule : une bôle désigne, en breton guérandais, un rivage marécageux, recouvert lors des grandes marées, comparable aux anciens prés salés du Mont-Saint-Michel. À l'origine, la Bôle était un lieu-dit sur le littoral, au droit d'Escoublac. Les cadastres du XIXe siècle mentionnent la caserne de la Baule, poste de garde des douaniers, qui est devenue aujourd'hui le Service des Pensions de l'Education Nationale (jouxtant le poste de Police). Au commencement de l'activité balnéaire, la station est appelée la Bôle (prospectus publicitaire de 1883), mais dès 1882, la Compagnie d'Orléans opte pour l'orthographe la Baule pour nommer la gare. Cette orthographe officielle s'impose rapidement au détriment de l'orthographe locale.
- Toponymie générale
Elle est mixte, à la fois bretonne et française : nombreux toponymes en -ac (qui, en français, seraient en -é ou -y), etc. (voir les noms de lieux dans : Les quartiers ruraux). Le toponyme fréquent la Ville (suivi d'un anthroponyme) est probablement un substitut du breton Ker.
On note aussi la fréquence des toponymes l'Ile, l'Isle (par exemple, l'Isle du Hervio, l'Ile du Bourg à Escoublac) et le Parc (le Parc Nicol à Bréderac, le Parc Neuf à Escoublac, etc.).
- Toponymie de détail
- Lesnérac : en breton, le préfixe les- indique la demeure seigneuriale d'un lieu-dit, Nérac qui subsiste par ailleurs grâce à la route de Nérac (quartier du Guézy).
- Trologo (Trologoff en 1623) : tro dérive du terme tréo, vallée en Breton de Batz-sur-Mer (KLT : traoñ, vannetais : teno). Cf. Tromartin et Troffigué à Guérande, Kerantrou au Pouliguen.
Histoire
De l'Antiquité aux Temps modernes
- Antiquité
L'histoire de La Baule commence à Escoublac. Certains érudits ont affirmé que la bataille navale opposant les Vénètes aux Romains en l'an 54 avant Jésus-Christ a eu lieu à l'emplacement des actuels marais salants de Guérande. Quoiqu'encore relayée par des plaquettes touristiques et certains guides, cette affirmation est infondée, comme l'ont montré les études du sous-sol de la baie de La Baule et des marais de Guérande. En effet, à cette époque les tombolos du Pouliguen et de Penbron (à La Turballe) étaient formés, et la lagune était trop exigüe pour y faire entrer une flotte en manœuvre, comme celle décrite par César dans la Guerre des Gaules, surtout à marée basse, puisque l'estran était à découvert.
Les dunes sont apparues postérieurement à l'époque antique. Elles ont envahi les anciens marais côtiers, en progressant d'Ouest en Est, atteignant à la fin du XVIIIe siècle l'ancien village d'Escoublac. Des ruines de l'ancienne église sont visibles dans les dunes.
- Moyen-Âge
En 1050, l'évêque de Nantes fait appel à des moines de l'abbaye de Saint-Florent-le-Vieil pour assister la population d'Escoublac et fonder un prieuré, avec cette clause : "que les religieux devraient pourvoir de bénéfices les quatre fils du recteur", ce qu'ils ne firent jamais. Sous l'épiscopat de Quiriacus, une charte établie à Chantenay, datée de 1073, confirme cette disposition. Les moines construisent alors un petit monastère placé sous le vocable de Saint-Pierre et une église. De 1148 à 1184, Escoublac donne deux évêques successifs à Nantes : Bernard (évêque de 1148 à 1169) et son neveu Robert, évêque de 1170 à 1184.
- Temps Modernes
Au cours du XVIIIe siècle, le village d'Escoublac subit un phénomène d'avancée dunaire qui amène son ensevelissement et la construction d'un nouveau village un kilomètre plus au nord sur la route de Guérande.
XIXe siècle
- Fixation des dunes
Le début du XIXe siècle est caractérisé par des efforts de fixation des dunes. Entre 1815 et 1836, le comte de Sesmaisons, propriétaire du château de Lesnérac, se charge d'une opération de fixation, mais celle-ci ayant échoué, il abandonne le secteur et revend le château. La fixation est menée à bien vers le milieu du siècle par la Société des dunes d'Escoublac d'Yves Berthault. Du point de vue touristique, la baie d'Escoublac est encore inutilisée, alors que les stations de Pornichet (Saint-Nazaire) et du Pouliguen ont commencé leur essor.
- Arrivée du chemin de fer
Ce n'est qu'après la construction de la ligne de chemin de fer de Saint-Nazaire au Croisic que le potentiel touristique de ce littoral apparaît. La construction a été difficile : au départ elle est menée par la Compagnie du Crédit parisien, puis par la société Hennecart et Cie. Jules-Joseph Hennecart, qui s'est, sur les conseils de son agent de change Edouard Darlu, porté acquéreur de la Compagnie du chemin de fer de Saint-Nazaire au Croisic alors en faillite, achève la construction de la ligne pour le compte du réseau de l'État, la Compagnie de l'État ayant racheté la ligne en 1877 ; l'entrée en service a lieu le 11 mai 1879. Par la suite, la ligne passera sous le contrôle de la Compagnie du Chemin de fer de Paris à Orléans[1] en 1883.
- Débuts de la station balnéaire
Dès avant l'inauguration, Jules Joseph Hennecart achète quarante hectares de dunes à la Société des dunes d'Escoublac. Il confie son développement à un architecte nantais, Georges Lafont. Ce dernier trace une allée sablonneuse qui reçoit le nom d'Avenue de la Gare (aujourd'hui Avenue du Général de Gaulle). Il construit également une chapelle connue depuis 1981 sous de nom de Chapelle Sainte-Anne. L'architecte Georges Lafont construira par la suite plus de deux cent cinquante villas et participera ainsi au développement de la station.
D'autres lotissements ont lieu dans les années 1880-90 : celui de la société Benoît Frères (plage Benoît) est au départ considéré comme une extension du Pouliguen (Grande plage du Pouliguen) ; un bac est mis en place en 1884 à travers l'étier ; celui de la Société des Instituts marins débute en 1893. Entre La Baule et Pornichet, un orphelinat Sainte Marie-Madeleine est installé à Mazy depuis 1878.
A partir de 1887, une ligne Decauville mène de l'étier du Pouliguen à l'avenue de la Gare ; elle est prolongée jusqu'à Pornichet en 1895.
XXe siècle
Dans les années 1920, Louis Lajarrige homme d'affaire parisien, remporte un gros succès avec son lotissement du Bois d'Amour à La Baule-les-Pins. Il s'entend avec la Compagnie d'Orléans pour déplacer la voie ferrée alors installée en bord de plage ce qui gêne l'accès aux bains de mer. Le 17 juillet 1927, les nouvelles gares de La Baule-les-Pins et de La Baule-Escoublac sont inaugurées. L'ancienne gare fait place au square de la place des Victoires. Le bâtiment est toujours visible à côté du kiosque à musique.
En 1986, l'électrification de la voie ferrée jusqu'au Croisic est réalisée. À partir du 24 septembre 1989, le TGV Atlantique permet de relier La Baule à Paris en moins de trois heures.
Symboles
Blasonnement
La Baule-Escoublac - Description : D'azur à la champagne ondée d'or surmontée d'une ombre de soleil du même ; au chef d'hermine.[2].
- La champagne ondée d’or évoque l'Atlantique, la magnifique plage de La Baule et les dunes d'Escoublac[3]. Le chef d’hermine évoque le blasonnement de la Bretagne, rappelant l'appartenance passée de la ville au duché de Bretagne.
- Blason conçu par Adrien Grave (délibération municipale en 1951)[4].
Devise
La devise de La Baule-Escoublac : Labor, Sol Et Mare Fulgeant In Unum.[5]
Logotype
La Baule-Escoublac - Logo de La Baule-Escoublac.
Géographie
Situation
La Baule-Escoublac est située à l'ouest de la Loire-Atlantique, à 19 km à l'ouest de Saint-Nazaire et 77 de Nantes, à 66 km au sud-est de Vannes et 121 km au sud-ouest de Rennes.
Les communes limitrophes sont disposées comme suit :
Jusqu'en 1900, Escoublac s'étendait jusqu'à l'étier de Pornichet (situé à l'emplacement de l'actuel Boulevard de la République à Pornichet) où elle était limitrophe de Saint-Nazaire ; lors de la création de la commune de Pornichet, celle-ci a reçu 97 hectares du territoire d'Escoublac, soit la portion de la plage jusqu'au pont de Mazy (supprimé depuis) et quelques dizaines de mètres en arrière, qui forment le quartier du Mazy).
Selon le classement établi par l’INSEE en 1999, La Baule-Escoublac est une commune urbaine, une des 9 communes de banlieue de l’unité urbaine de Saint-Nazaire, qui s'étend de Donges au Croisic ; cette unité urbaine fait partie de l’aire urbaine de Saint-Nazaire et de l’espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. Communes de Loire-Atlantique).
Géographie physique
La commune est située sur une zone littorale sablonneuse comportant des dunes conséquentes (localement appelées falaises jusqu'au XIXe siècle) et sur le sillon de Guérande.
- Les dunes
- La dune du Guézy s'élève derrière celle de Mazy jusqu'à une altitude de 25 mètres et se raccorde au sillon de Guérande vers la route de Nérac.
- La dune de la forêt d'Escoublac est plus éloignée du rivage et atteint l'altitude de 54 mètres[6], point culminant de la commune. C'est cette dune qui à la fin du XVIIIe siècle a submergé l'ancien village d'Escoublac[7], ainsi qu'une partie du sillon de Guérande (jusqu'à la route de la Jo). A l'est, la forêt d'Escoublac surplombe de plusieurs mètres les maisons de la Ville-Halgand.
- Entre ces deux dunes coule le ruisseau de Mazy, qui, sur le littoral, marque la limite entre La Baule et Pornichet ; il est recouvert dans son cours inférieur (avenue de Lyon) et débouche sur la plage par une grosse buse. Auparavant, le ruisseau était franchi par le pont de Mazy.
- Le sillon de Guérande
- C'est un plateau ondulé dont l'altitude varie entre 10 mètres (vers Côtres) et 44 mètres (à l'ouest), en général, entre 25 et 40 mètres.
- La plage
- La plage, que la ville partage avec les communes du Pouliguen et de Pornichet, mesure plus de huit kilomètres et considérée par beaucoup comme « l'une des plus belles plages d'Europe ». Elle borde les quartiers de La Baule-les-Pins, La Baule-Centre et Casino-Benoît. Près du Pouliguen, la plage Benoît est réputée pour son sable blanc très fin. Son estran recèle de grandes quantités de coques.
Les quartiers urbains
- La Baule-centre : le quartier s'articule autour du marché, des avenues du Général de Gaulle et du Maréchal de Lattre de Tassigny, de la mairie, de la gare et de la grande poste.
- La Baule-les-Pins est un quartier plus résidentiel situé à l'Est de La Baule-Centre. On y trouve un axe commerçant, l'avenue Louis Lajarrige (qui menait autrefois à la gare maintenant déclassée), la place des Palmiers, le parc des Dryades et la piscine municipale ;
- Casino-Benoît : situé à l'ouest du centre-ville, c'est le quartier le plus luxueux de la station. Il s'étend jusqu'au port de La Baule-Le Pouliguen. Les grands hôtels Hermitage, Royal, Castel Marie Louise et Majestic y sont implantés, ainsi que le casino et le centre des congrès Atlantia ;
- Escoublac : au nord-est du centre-ville, le quartier d'Escoublac, anciennement village d'Escoublac, jouxte Saint-André-des-Eaux, Guérande et La Baule-les-Pins dont il est séparé par la forêt d'Escoublac ;
- Les quartiers du nord-ouest sont reliés au centre-ville par le pont du Boulevard du Docteur Chevrel qui se termine au rond-point de la Place des Salines. Tout près, commence la piste cyclable établie sur le parcours de l'ancienne ligne de chemin de fer de La Baule à Guérande.
- à l'ouest se trouve le quartier des Salines, avec la zone commerciale des Salines, située sur le territoire de Guérande. Dans le secteur baulois (rue des Salines, rue des Floralies), il y a quelques bâtiments publics (salle des fêtes, salle omnisports, MJC, boulodrome, locaux centraux de Cap Atlantique) et un quartier résidentiel, notamment la cité des Floralies. Ce quartier dispose d'une passerelle cyclable pour l'accès au centre-ville.
- à l'est, on a d'abord, le long de la voie ferrée, les équipements collectifs de la rue Jean-Mermoz : le cimetière ; un poste EDF ; un poste GDF ; les ateliers communaux. Un peu plus au nord : le quartier de Beslon (commune de Guérande) ; la zone industrielle de Beslon ; la déchèterie de La Baule-Escoublac ; l'étang de Prémaré près duquel il y avait dans l'après-guerre une cité de logements provisoires qui a été supprimée grâce à la construction des immeubles de la cité des Rochers.
- le quartier du Guézy (La Baule-est sur certains panneaux de signalisation) est un secteur urbanisé situé au nord de la voie ferrée Nantes-Le Croisic et à l'est de la forêt d'Escoublac et de l'aérodrome de La Baule-Escoublac. Ce secteur, assez peu structuré avec sa mairie annexe-agence postale, son groupe scolaire primaire et le collège Éric Tabarly éloignés les uns des autres, est principalement résidentiel ; le pôle commercial est le quartier de la gare de Pornichet. Le versant de la dune a connu une urbanisation balnéaire dès l'avant-guerre (villas), mais de niveau plus modeste qu'à La Baule-les-Pins. Un effort d'aménagement a lieu depuis quelques années : réfection des rues (notamment l'ancien Chemin des Mules), création de la Maison de quartier du Guézy. L'urbanisation récente (lotissements) sur le plateau a absorbé d'anciens hameaux (Nérac, La Ville Halgand, Cuy, la Ville aux Fèves, la Ville Massonet) et atteint actuellement ceux de Brédérac et du Parc Nicol.
- Lieux patrimoniaux du Guézy
- le cimetière militaire britannique d'Escoublac-La Baule (avenue de la Ville-Halgand) : il comporte 325 tombes de militaires britanniques, dont 74 non identifiés, et trois de soldats des Forces polonaises. Beaucoup de ces soldats sont des marins du Lancastria coulé en 1940 et des soldats qui participèrent à l'attaque contre Saint-Nazaire en 1942.
- une bâtisse (sur un terrain privé, avenue de la Tour[8]) présentée comme le reste d'une lanterne des morts, mais qui est probablement la base d'un moulin de structure particulière.
- le moulin de Beauregard ou moulin de la falaise (chemin du Moulin) : existait au XVe siècle.
- le manoir de Brédérac (route de Brédérac) : du XVIIIe siècle. Propriété, au XVIIIe siècle, du poète Paul Desforges-Maillard surtout connu pour avoir mystifié le monde des lettres, notamment Voltaire, en se faisant passer pour une poétesse.
- la croix de la Ville Massonet : croix de Rogations jusqu'au XIXe siècle.
Les quartiers ruraux
Aux alentours et au nord de la route Saint-Nazaire-Guérande (maintenant doublée par la Route Bleue), qui traverse le bourg d'Escoublac, on est la partie rurale de La Baule, où se trouvent cinq agglomérations (au sens du code de la route) : la Bosse-la Ville Joie, Côtres, Rézac, Croix Brény, la Ville Poupart-la Ville Arthur ; ainsi que des hameaux, des fermes isolées et des demeures anciennes : le Truchat, Bas de Côtres (ferme), l'Epine (ferme), Taubry (ferme), Trologo près duquel se trouve le château de Lesnérac, Trevenan, la Ville Mouée, le château de la Saudraie, Bois d'Escoublac (fermes), le manoir de Ker-Allan, la Grée.
L'habitat est principalement résidentiel et connaît une certaine expansion. Les activités économiques sont pour une part de type périurbain : deux centres d'équitation, culture des fraises (notamment à Trologo), jardinerie exotique Tropicarium Bonsaï (à Brédérac), pension pour animaux (près de Brédérac), jardinerie CAMN (près de l'aérodrome). Il y a aussi quelques campings. Un terrain de golf est situé un peu à l'écart, à Saint-Dénac (commune de Saint-André-des-Eaux).
La plus grande partie de l'espace rural est cependant encore consacrée à une agriculture traditionnelle ; peu de parcelles sont à l'abandon (dans ce cas, la plante colonisatrice semble être l'ajonc) ; le paysage est celui d'un bocage breton avec des haies arborées (chênes) encore bien conservées, et de nombreux bois. Beaucoup de parcelles sont des prairies permanentes (élevage bovin).
- Lieux patrimoniaux
- le château de Lesnérac : du XVIe siècle à 1789, Escoublac était sous la juridiction seigneuriale de Lesnérac. Le château est du XVe siècle. Au début du XIXe siècle, le propriétaire est le comte de Sesmaisons qui crée la grande allée joignant le château à la route de Guérande et fait construire deux pavillons italianisants au bord de cette route.
- le château de la Saudraie (chemin du Ménigot) : du XVe siècle. Il comporte une tour carrée. De l'autre côté de la route, se trouve la chapelle du château consacrée à Sainte Anne.
- le manoir de Ker-Allan (non visible de la route) comporte aussi une fuie et une chapelle consacrée à Saint-Nicolas.
Transports
- Transports en commun
La commune est desservie par six lignes du réseau Lila, service d'autocars départementaux qui disposent d'une quarantaine d'arrêts sur La Baule.
Au niveau ferroviaire la commune possède deux gares SNCF : la gare de La Baule-Escoublac (gare principale) et la gare de La Baule-Les Pins (située à l'est de cette dernière).
- Réseau routier
Le réseau routier est dans un état moyen, quasi-vide en périodes creuses mais complètement saturé en périodes de pointe (vacances). Il possède de nombreuses bandes cyclables, certaines étant de taille inadaptée à la circulation d'un seul vélo, d'autres excellentes.
- Aéroport de La Baule-Escoublac
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité 1790-1791 Mathurin Phelippes de Beauregard 1791-1795 Julien Texiouer 1800-1815 Pierre Chaffiraud 1815-1816 de Sécouillon 1816-1826 Louis Le Pourceau de Tréméac 1826-1831 Olivier Berthaltitude 1832-1835 François Pierre Dauce 1835-1837 Jacques Olivier 1837-1848 François Pierre Duracel 1848-1852 Pierre Berthaudrain 1852-1870 Étienne Breny 1870-1871 Jean Marie Le Gall 1871-1876 Étienne Breny 1876-1884 François Athanase Durand 1884-1891 Jean François Sohier 1891-1900 François Athanase Durand 1900-1917 Edouard Trabaud Kirkham 1917-1925 André Pavie 1925-1935 Roger Maury de Lapeyrouse Vauvresson 1935-1939 Louis Lajarrige 1939-1945 Marcel Rigaud 1945-1971 René Dubois 1971-1995 Olivier Guichard RPR Ministre 1995-en cours Yves Métaireau UMP Sur le plan administratif, la commune fait partie :
- de l'arrondissement de Saint-Nazaire ;
- du canton de La Baule-Escoublac qu'elle forme avec Pornichet (jusqu'en 1985, elle faisait partie du canton de Guérande).
En revanche, elle fait partie d'une intercommunalité (Cap Atlantique) différente de celle de Saint-Nazaire (la CARENE), à laquelle est rattachée Pornichet.
Démographie
Économie
- Port de plaisance de la Baule - Le Pouliguen géré par la Chambre de commerce et d'industrie de Nantes et de Saint-Nazaire.
Monuments et lieux touristiques
- Le front de mer. Bordé de villas, sa physionomie s'est progressivement modifiée à partir des années 1960 quand la station balnéaire s'est popularisée. Le front de mer est de nos jours constitué d'immeubles de taille moyenne datant des années 1960 à nos jours.
- Phare de la Banche ;
- Les églises Notre-Dame (La Baule-Centre), Sainte-Thérèse (La Baule-les-Pins) et Saint-Pierre d'Escoublac (Escoublac) ;
- La chapelle Saint-Anne ;
- Les grands hôtels : Castel Marie-Louise, Hermitage, Royal et Majestic ;
- Le casino.
Parcs et espaces verts
- Ville fleurie : quatre fleurs (grand-prix) attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[10].
- Le parc des Dryades ;
- Le jardin de la victoire ;
- L'hôtel de ville ;
- La forêt d'Escoublac ;
- La place des palmiers ;
- Le bois des aulnes ;
- Tropicarium Bonsaï.
Personnalités liées à la commune
- Pierre de l'Hôpital (?-1444), Juge universel de Bretagne et Seigneur d'Escoublac ;
- Lluis Companys (1882-1940), nationaliste catalan, arrêté par la Gestapo à la Baule en 1940 ;
- Robert Le Grand (1919-2008), militant culturel breton, créateur de la Coop Breizh. Il lança le Pardon de La Baule en 1947 ;
- Michel Ciry, peintre, est né à La Baule en 1919 ;
- Olivier Guichard (1920-2004), homme politique, fut maire de La Baule de 1971 à 1995 ;
- Lucien Barrière (1923-1991), chef d'entreprise et homme d'affaires, héritier et fondateur du Groupe Lucien Barrière, propriétaires des grands hôtels et du casino à La Baule ;
- Édouard Luntz, réalisateur et scénariste, né à La Baule en 1931 ;
- Dominique Desseigne, né en 1944, Directeur du Groupe Lucien Barrière depuis 2001 ;
- Marc Pajot, navigateur, né en 1953 à La Baule ;
- Bruno Peyron, navigateur né en 1955, possède un club de voile sur la plage de La Baule ;
- Diane Barrière-Desseigne (1957-2001), héritière du Groupe Lucien Barrière en 1991 ;
- Lolo Ferrari (1963-2000), star du X, a grandi à La Baule.
Sport
- Stade municipal Moreau Defargès ;
- École de voile ;
- Centre nautique municipal Aquabaule ;
- Tennis : Country club, le Garden et le Sporting ;
- Équitation : le centre équestre, le stade François André, l'allée cavalière et le manège des platanes.
Jumelage
Culture
- Cinéma Le gulf stream ;
- Chapelle Saint-Anne : expositions.
Médias
- Ouest-France et Presse-Océan : presse quotidienne régionale ;
- L'Écho de la Presqu'île : journal hebdomadaire régional ;
- La Baule + : journal mensuel gratuit[11] ;
- La Baule TV : WebTV[12] ;
- Kernews : radio locale installée à La Baule[13].
Notes et références
- ↑ La Compagnie d'Orléans contrôle alors les lignes de Paris à Nantes, où se trouve la gare d'Orléans ainsi que la ligne de Nantes à Saint-Nazaire, ouverte en 1857.
- ↑ Le blason de la ville sur Gaso. Consultation : janvier 2009.
- ↑ Écus du Pays de Nantes
- ↑ Écus du Pays de Nantes
- ↑ Écus du Pays de Nantes
- ↑ 54 m selon carte IGN au 1/25 000 ; 52 m selon les indications touristiques. Cette altitude place la dune au second rang en France, après la dune du Pyla.
- ↑ En contrebas du point culminant, une croix érigée en avril 1951 marque le lieu de l'ensevelissement du Vieil-Escoublac
- ↑ Et non Allée des Lutins comme l'indique Le Patrimoine des communes...
- ↑ Avant 1962 : Cassini ; de 1962 à 1999 : recensements INSEE ; recensement INSEE 2006
- ↑ Palmarès des Villes et Villages Fleuris dans la Loire-Atlantique. Consultation : janvier 2009.
- ↑ Site du journal La Baule+
- ↑ Site de La Baule TV
- ↑ Site de la radio Kernews
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
- (fr) Tourisme, informations locales, immobilier, locations
- (fr) Blogue de la ville de La Baule
- (fr) Données géographiques sur le site de lion1906
- (fr) Panorama architectural de la Baie de La Baule
- (fr) - Plans et vues satellites de la ville de La Baule-Escoublac.
Bibliographie
- Yves Archimbaud, La Baule, Alan Sutton, coll. « Mémoire en images », avril 1995 (ISBN 2910444260)
- Yves Archimbaud, La Baule-Escoublac, tome 2, Alan Sutton, coll. « Mémoire en images », octobre 1998 (ISBN 2842531647)
- Gaël Archimbaud, La Baule, tome 3, Alan Sutton, coll. « Mémoire en images », avril 2007, 130 p. (ISBN 2849105627)
- Christophe Belser, La Baule il y a 100 ans en cartes postales, Patrimoines Médias, octobre 2007 (ISBN 2916757058)
- Alain Charles, La Baule et ses villas, Le concept balnéaire, Massin, juillet 2002, 213 p. (ISBN 2707204447)
- S. Danet , P. Bauduz, Le Pouliguen-La Baule. L'épopée des bains de mer, Siloé, Laval, 1999 (réimpr. 2005), 96 p. (ISBN 2842311116)
- J.-Y. Danet, Petite histoire d'une grande station. La Baule de A à Z., Ville de la Baule, La Baule, 1998, 200 p.
- C. David et S. Monoret, Les villas de la Baule, Les presses de l'estuaire, Nantes, 1967
- Christiane Kerboul-Vilhon , Milteau E., La côte d'Amour de La Baule au Pouliguen, Ouest-France, mai 2005 (ISBN 2737335809)
- Daniel Voyé , Jean-François Couty, La Baule, Grand large, Geste, avril 2005, 101 p. (ISBN 2845611269)
- Jean-Bernard Vighetti, La Baule et la presqu'île guérandaise du XIXe siècle, tome 1, Siloé, Nantes, 2003, 166 p. (ISBN 2842312554)
- Jean-Bernard Vighetti, La Baule et la presqu'île guérandaise du XIXe siècle, tome 2, Siloé, Nantes, juin 2005, 203 p. (ISBN 2842312570)
- Jean-Luc Flohic, Le Patrimoine des communes de la Loire-Atlantique. Tome 1. Rubrique "La Baule", pages 105-118, Flohic éditions, coll. « Le patrimoine des communes de France », Charenton-le-Pont, 1999, 637 p. (ISBN 2-84234-040-X)
Filmographie
- 1961 : Lola de Jacques Demy (Fiche du film sur Allociné.fr)
- 1990 : La Baule-Les Pins de Diane Kurys (Fiche du film sur Allociné.fr)
- 2001 : 15 août de Patrick Alessandrin (Fiche du film sur Allociné.fr)
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