- Liste des présidents des États-Unis
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Les tableaux ci-dessous présentent une liste des présidents des États-Unis d’Amérique depuis l'Indépendance, du plus ancien au plus récent, ainsi qu'une frise chronologique les présentant d'après leur étiquette politique, du plus récent au plus ancien.
Martin Van Buren fut le le premier président à être né citoyen américain (ses prédécesseurs étaient nés sujets britanniques).
Franklin Delano Roosevelt fut le premier président à être élu pour quatre mandats - le dernier inachevé du fait de son décès - et reste le seul président américain réélu 4 fois successivement. Il restera le seul à avoir accompli plus de 2 mandats puisque le 22e amendement, qui entra en vigueur en 1951, interdit depuis aux présidents de briguer un troisième mandat.En outre, Grover Cleveland est le seul président à avoir été élu pour deux mandats non consécutifs. Il est donc à la fois le 22e et le 24e président. Ainsi, on écrit souvent que Barack Obama est le 44e président, mais en fait, il n'y a que 42 personnes qui ont porté ce titre avant lui.
Un seul président a accédé à la présidence sans avoir été élu : succédant à Richard M. Nixon suite à sa démission, Gerald R. Ford avait été nommé vice-président en remplacement du vice-président démissionnaire Spiro Agnew en 1974.
Neuf présidents américains n'ont pas terminé leur mandat et ont donc été remplacés par leur vice-président.
Un seul président a démissionné avant la fin de la procédure d'Impeachment, Richard M. Nixon, et huit sont décédés durant leur mandat :- 4 ont été assassinés : Abraham Lincoln, James Abram Garfield, William McKinley et John F. Kennedy ;
- 4 sont morts naturellement : William H. Harrison, Zachary Taylor, Warren G. Harding et Franklin Delano Roosevelt.
A ce jour, il reste 4 anciens présidents des Etats-Unis encore vivants : Jimmy Carter, Georges H. W. Bush, Bill Clinton et Georges W. Bush.
Enfin, Barack Obama est le premier président afro-américain de l'histoire des États-Unis.
Sommaire
Liste
1789-1861
Nom Dates du mandat Durée
(j.)Parti Notes 1 George Washington 1789 1797 2 865 [note 1] Indépendant
(Fédéraliste)Premier président des États-Unis, c'est le général vainqueur des Britanniques et héros de l'Indépendance. Très populaire, il est le seul président ayant été élu deux fois à l'unanimité (il n'avait pas d'opposant), en 1789 et 1792. Sous son mandat, un Bill of rights comprenant 10 amendements à la Constitution est ratifié, garantissant un certain nombre de droits individuels comme la liberté du culte, d'expression, de la presse, de port d'armes (amendements interprétables de différentes façons) ou encore un certain nombre de protections judiciaires. Cependant, l'esclavage reste permis (il possédait lui-même des esclaves dans sa propriété de Mount Vernon en Virginie). La banque des États-Unis est créée sous l'impulsion de son secrétaire au Trésor, Alexander Hamilton, afin de faire jouer un rôle central à l'État fédéral en matière économique. Alors qu'il ne souhaitait pas se représenter, il effectue un second mandat pour éviter que les tensions vives entre Alexander Hamilton et Thomas Jefferson ne débouchent sur un éclatement de la nation. Il refuse de se présenter à nouveau pour un troisième mandat. 2 John Adams 1797 1801 1 460 Fédéraliste Vice-président de George Washington, il est élu par 72 voix contre 68 face à Thomas Jefferson qui devient son vice-président[note 2]. Sa présidence est notamment marquée par l'opposition entre les fédéralistes (John Adams) et les démocrates-républicains (Thomas Jefferson). Premier président à résider, en 1800, à la Maison Blanche à Washington, devenue capitale fédérale. Candidat à un second mandat, il arrive derrière Thomas Jefferson et Aaron Burr. 3 Thomas Jefferson 1801 1809 2 922 Démocrate-
républicainC'est l'un des Pères de l'indépendance et le principal rédacteur de la Constitution. Il fut pendant plusieurs années ambassadeur des États-Unis auprès de la France. Membre du Parti démocrate-républicain, vice-président de John Adams, il est élu contre Aaron Burr au 36e tour de scrutin à la Chambre des représentants, réalisant la première alternance de l'histoire des États-Unis. Achat de la Louisiane à la France en 1803. Il est cependant un partisan du maintien de l'esclavage (il possède des esclaves dans sa propriété de Monticello en Virginie). 4 James Madison 1809 1817 2 922 Démocrate-
républicainUn des auteurs de la Constitution, Secrétaire d'État sous Jefferson, il est élu en 1808 en partie sur son habileté diplomatique à une période où la France et le Royaume-Uni sont prêts à faire la guerre aux États-Unis. Il fut réélu en 1812 contre le candidat républicain démocrate dissident DeWitt Clinton alors que le pays est en guerre avec le Royaume-Uni, guerre qui dura de 1812 à 1815, soldée par un statu quo ante bellum. 5 James Monroe 1817 1825 2 922 Démocrate-
républicainTriomphe définitif du Parti démocrate-républicain : sans opposant, il est réélu en 1820 à l'unanimité moins une voix du collège des grands électeurs. Il est le concepteur de la doctrine Monroe, à l'origine de l'isolationnisme américain et de la réduction de l'influence politique des puissances européennes (Grande-Bretagne, Espagne, France...) sur le continent américain. 6 John Q. Adams 1825 1829 1 461 Républicain
nationalFils du 2e président, John Adams, il est élu par le Congrès (aucun candidat n'avait obtenu la majorité absolue) face à Andrew Jackson, puis échouera face à celui-ci en 1828. Il était un adversaire acharné de l'esclavage des Noirs. 7 Andrew Jackson 1829 1837 2 922 Démocrate Vainqueur de la bataille de la Nouvelle Orléans (Chalmette) en 1815. Il obtient la majorité des voix en 1824, mais ne parvient pas à obtenir la majorité absolue et échoue au Congrès face à John Q. Adams. En 1828, il affronte de nouveau celui-ci et le bat à une large majorité. Premier président démocrate, il a renforcé la démocratie aux États-Unis. Sa mémoire est cependant ternie par son soutien très actif à la déportation des Amérindiens à l'ouest du Mississippi et à l'esclavage des Noirs. 8 Martin Van Buren 1837 1841 1 461 Démocrate Vice-président d'Andrew Jackson lors de son second mandat, il est élu en 1836 face à 4 candidats dont 3 présentés par le Parti whig, nouveau parti américain. Il est partisan d'un rôle minimal de l'État dans l'économie. Il est confronté à la crise économique de 1837 et évite un conflit avec l'empire britannique. Il est le premier président à être né citoyen américain (ses prédécesseurs étaient nés sujets britanniques) et le premier de descendance non britannique, mais hollandaise en l'occurrence. 9 William H. Harrison 1841 31 Whig Général qui s'est illustré durant la bataille de la rivière Thames, ancien gouverneur du territoire de l'Indiana et sénateur de l'Ohio, partisan de l'esclavage, c'est le premier président issu des rangs du parti Whig. À peine un mois après le début de son mandat, il meurt d'une pleurésie contractée lors de son discours d'investiture dans un froid glacial. 10 John Tyler 1841 1845 1 430 Whig[note 3] Ancien démocrate, il s'oppose au programme de son prédécesseur et sera la cause de la défaite des Whigs en 1844. Il est le premier vice-président à succéder à un président défunt. Il fit voter la réunion du Texas au territoire américain en 1845. 11 James K. Polk 1845 1849 1 461 Démocrate La guerre américano-mexicaine et le partage du territoire de l'Oregon avec l'empire britannique donne aux États-Unis son territoire actuel. 12 Zachary Taylor 1849 1850 492 Whig Militaire de carrière et propriétaire d'esclaves, il signe un traité avec le Royaume-Uni pour l’ouverture d’un canal en Amérique centrale. L'admission de nouveaux États non esclavagistes modifie l'équilibre alors que Taylor propose au Nouveau-Mexique et à la Californie d'intégrer l’Union sans passer par la transition de Territoires. Il meurt prématurément après 16 mois de mandat. 13 Millard Fillmore 1850 1853 969 Whig Vice-président de Zachary Taylor, il lui succède à la mort de ce dernier. Il signe le Fugitive Slave Act en 1850. Le conflit entre le nord et le sud sur le sort des esclaves commence sous son mandat. 14 Franklin Pierce 1853 1857 1 461 Démocrate Son écrasante victoire face à Winfield Scott provoque l'effondrement du Parti Whig. Création du Parti républicain en 1854, suite à une coalition de membres des partis Whig, du sol libre et Know Nothing (c'est l'avocat Alan E. Bovay qui a décidé du nom du parti). L’opposition entre esclavagistes et abolitionnistes sous-tend toutes les décisions prises pendant le mandat de Pierce, en particulier celles liées à l’expansion des États-Unis vers l’ouest. Pierce défend le compromis de 1850 et le Parti démocrate ne le soutiendra pas pour un second mandat. 15 James Buchanan 1857 1861 1 461 Démocrate Élu difficilement face au Républicain John C. Frémont et l'ancien président Millard Fillmore, candidat du Parti américain, il n'a pas su faire face aux dégradations du débat sur l'esclavage au point de provoquer la sécession de plusieurs États. 1861-1933
Nom Dates du mandat Durée
(j.)Parti Notes 16 Abraham Lincoln 1861 1865 1 503 Républicain Premier président républicain, il fut élu à cause d'une scission chez les démocrates entre les sudistes et les nordistes. Son élection déclenche la sécession des états esclavagistes et débouche sur la guerre de Sécession et la proclamation de l'abolition de l'esclavage (1863). Réélu en 1864, il est assassiné quelques jours après la victoire des nordistes par John Wilkes Booth au théâtre Ford de Washington. 17 Andrew Johnson 1865 1869 1 419 Démocrate Démocrate élu comme vice-président sur le ticket républicain en 1864, il devient président après l'assassinat de Lincoln. Il rencontre une vive opposition de la part des républicains les plus radicaux qui engagent contre lui une procédure d'impeachment qui échouera à une voix près. 18 Ulysses S. Grant 1869 1877 2 922 Républicain Début de la période de la Reconstruction. Les anciens États confédérés du sud sont occupés militairement jusqu'en 1877. Des droits politiques sont accordés aux anciens esclaves noirs, mais la ségrégation raciale dans le sud sera de fait rétablie et durera jusqu'aux années 1960. Cette période est minée par la corruption. 19 Rutherford B. Hayes 1877 1881 1 461 Républicain Nettement minoritaire en voix, il est élu grâce aux fraudes électorales face à son rival démocrate Samuel J. Tilden. Il s'appliquera cependant à moraliser son gouvernement et mettra fin à l'occupation militaire des États du sud. 20 James A. Garfield 1881 199 Républicain Il tente d’organiser une conférence internationale des États d’Amérique mais, au bout de ses 6 premiers mois de mandat, il est assassiné par Charles J. Guiteau. 21 Chester A. Arthur 1881 1885 1 262 Républicain Juriste, ancien collecteur de taxes douanières au port de New York et vice-président de Garfield, il devient président à la mort de ce dernier. Son mandat est marqué par la mise en œuvre d'une réforme de la fonction publique établissant le recrutement et la promotion sur la base de la seule compétence (réforme du Système des dépouilles) et par la fin de la conquête de l'Ouest. Malade des reins, il ne se présente pas à l'élection de 1884[1]. 22 S. Grover Cleveland
1re fois1885 1889 1 461 Démocrate Ancien maire de Buffalo et ancien gouverneur de New York, il est le premier démocrate à devenir président après la guerre de Sécession. Il est le seul à avoir occupé un poste de shérif (dans l'État de New York). Il est élu avec juste 29 000 voix d'avance sur James Blaine. Son mandat est marqué par son intransigeance dans les conflits sociaux, par sa tentative de contrôler le prix des chemins de fer, d'abaisser les tarifs douaniers et de freiner l'immigration chinoise. Candidat à sa réélection en 1888, il est battu par Benjamin Harrison tout en l'ayant devancé de plus de 10 000 voix au suffrage populaire[2]. 23 Benjamin Harrison 1889 1893 1 461 Républicain Petit-fils du président William Harrison, il est le deuxième candidat à l'élection présidentielle à entrer à la Maison-Blanche en étant minoritaire en voix. Il organise la première conférence des États du continent américain, place les îles Samoa sous protectorat américain, tente d’en faire de même avec Hawaii et négocie les droits de pêche dans le détroit de Béring. Il signe la loi Sherman, première loi fédérale règlementant les conglomérats industriels, et soutient le passage d’une loi garantissant le droit de vote des Noirs, en particulier dans les États du Sud. 24 S. Grover Cleveland
2e fois1893 1897 1 461 Démocrate Seul président à avoir effectué deux mandats non consécutifs, il prend sa revanche sur Harrison malgré la présence d'un candidat populiste. Son second mandat est marqué par son mariage à la Maison-Blanche, par la crise économique de 1893-1897 accompagné d'une dépression et de nombreuses faillites, par l'abolition de la loi sur les droits civils dans le Sud, permettant l'instauration de la ségrégation raciale et par la lutte contre l'influence des lobbies industriels au Congrès[3]. 25 William McKinley 1897 1901 1 654 Républicain Ancien gouverneur de l'Ohio, facilement élu en 1896 et réélu plus largement encore en 1900 contre le même adversaire, il est le président des premières manifestations de ce qu'on appellera l'impérialisme américain où lors de la rapide guerre hispano-américaine, les États-Unis prennent de fait le contrôle des Philippines et de Cuba. Lors de la révolte des Boxers, il met des troupes à disposition du contingent international chargé de protéger les légations. Dorénavant à la tête d'une puissance mondiale, imposant sa volonté sur l'ensemble du continent américain, l'objectif de McKinley est surtout de préserver la liberté commerciale. Il mène une politique novatrice d'abaissement des barrières douanières à laquelle s'ajoute l'ouverture des marchés étrangers aux produits américains grâce notamment à la conclusion de traités commerciaux réciproques, mettant fin à la période du Gilded Age (fondé sur le protectionnisme et la surveillance du Congrès). Le retour à l'étalon-or est approuvé par le Congrès sous son mandat, écartant les partisans de la monnaie d'argent. Le vote du Golden standard act assure la stabilité du dollar et rassure les investisseurs étrangers qui se ruent alors sur le marché américain, permettant une forte expansion de l'activité industrielle. Lors de l'Exposition Pan-américaine de Buffalo en septembre 1901, McKinley est assassiné par l'anarchiste Leon Czolgosz.[4]. 26 Theodore Roosevelt 1901 1909 2 728 Républicain Ancien chef de la police de New York, officier des Rough Riders à la bataille de San Juan à Cuba, vice-président de McKinley, il succède à ce dernier après son assassinat, devenant à 42 ans le plus jeune président américain, puis est à son tour élu en 1904. Il applique une politique progressiste et sociale (politique anti-trust contre les big corporations) et étend les prérogatives présidentielles et fédérales. En politique internationale, il révise la doctrine Monroe en accordant aux États-Unis la possibilité d'exercer un pouvoir international de police, ce qui lui permet de se poser en protecteur de l'ensemble latino-américain. Il reçoit le prix Nobel de la paix pour son rôle de médiateur dans le conflit entre le Japon et la Russie. Écologiste mais aussi chasseur et admirateur du milieu vivant, il multiplie les actions en faveur de la protection des espaces naturels, de la création des parcs nationaux à la lutte contre le gaspillage[5]. Il refuse de se représenter en 1908 mais, mécontent de la politique de son successeur, se présentera contre lui à l'élection de 1912 comme progressiste, provoquant la défaite des républicains. 27 William H. Taft 1909 1913 1 461 Républicain Conservateur, partisan de la « diplomatie du dollar », son mandat est marqué par le retrait des troupes américaines de Cuba et par la détérioration du climat social. Candidat à sa réélection, il se heurte à la candidature de Roosevelt qui, au nom du mouvement progressiste, se présente avec un programme baptisé « New Nationalism ». Avec un camp républicain ainsi divisé, Taft est privé d'un deuxième mandat. De 1921 à 1930, il fut président de la Cour suprême des États-Unis 28 T. Woodrow Wilson 1913 1921 2 922 Démocrate Ancien président de l'université de Princeton, il est élu avec 41 % des voix grâce à une scission chez les républicains et à la candidature dissidente de Roosevelt, puis réélu en 1916 à une majorité de 600 000 voix et de 23 grands électeurs face à son rival républicain. Sous son mandat, les membres du Sénat des États-Unis sont pour la première fois élu au suffrage universel et non plus désignés par le législatures des états (1914). Malgré son pacifisme, il fait intervenir les États-Unis dans la Première Guerre mondiale. Il est le père de la Société des Nations mais, paradoxalement, ne parvient pas à y faire adhérer les États-Unis. Il reçoit le Prix Nobel de la paix en 1919. En 1920, il accorde le droit de vote aux femmes. 29 Warren G. Harding 1921 1923 881 Républicain Ancien sénateur de l'Ohio, il est le premier président à prononcer un discours radio-diffusé. Son mandat est marqué par une politique économique de laissez-faire, par la création du Bureau du Budget, par la fixation de quotas d’immigration favorisant les pays anglo-saxons et par une politique isolationniste. Il meurt d'apoplexie lors de la 3e année de son mandat. 30 J. Calvin Coolidge 1923 1929 2 041 Républicain Vice-président de Warren Harding, il accède à la présidence à la mort de ce dernier et est élu pour un mandat complet en 1924. Il est très critiqué après la crue du Mississippi de 1927 qui avait provoqué 246 morts et plus de 400 millions de dollars de dégâts. Sous son mandat, les Indiens d’Amérique se voient reconnaître la nationalité américaine. 31 Herbert C. Hoover 1929 1933 1 461 Républicain Ancien secrétaire au Commerce des États-Unis, il est partisan du moins d'État et du laissez-faire économique. Son mandat est associé au krach de 1929 qu'il n'arrive pas à juguler, ne voulant pas déroger au principe de non-interventionnisme économique, préférant se reposer sur l'initiative privée que sur une intervention étatique. Candidat à un second mandat, il est largement battu par Franklin Delano Roosevelt. 1933-Aujourd'hui
Nom Dates du mandat Durée
(j.)Parti Notes 32 Franklin D. Roosevelt 1933 1945 4 422 Démocrate Ancien gouverneur de l'État de New York, atteint de ce que l'on croit être une poliomyélite, il est élu pour résoudre la crise économique et sociale de 1929. Sa politique de « New deal » est fondée sur une intervention massive de l'État dans l'économie, par la prise de contrôle du système bancaire, par une politique de grands travaux publics, comme la construction de barrages, la réfection des routes ou l'entretien des parcs pour lutter contre le chômage, l'abandon de l'étalon-or et l'instauration d'un régime de retraite doublé d'une assurance chômage (Social Security Act du 14 août 1935). Les résultats de cette politique sont mitigés, mais Roosevelt parvient à redonner confiance aux Américains et est réélu en 1936, en remportant 46 États sur les 48 de l'époque. Son second mandat est marqué par le « second New Deal » avec la fixation d'un salaire minimal, la limitation du temps de travail à 40 h et l'interdiction de travail des enfants. Parallèlement, il doit faire face à une nouvelle récession et se montre ferme face aux mouvements sociaux. Réélu en 1940, il est le seul président à se représenter après deux mandats complets[note 4]. Il forme alors un gouvernement d'union nationale et fait entrer plusieurs républicains au gouvernement. Après l'attaque sur Pearl Harbor, les États-Unis s'engagent dans la Seconde Guerre mondiale. Une économie de guerre est mise en place qui permet d'effacer les conséquences de la crise de 1929[6]. Réélu une quatrième fois en 1944, il négocie avec Winston Churchill et Joseph Staline les accords de Yalta et met en œuvre ce qui deviendra l'Organisation des Nations unies. Il meurt le 12 avril 1945 moins d'un mois avant la victoire des Alliés en Europe. Selon un sondage du Wall Street Journal de 2005, il est considéré par les historiens comme le troisième meilleur président des États-Unis, derrière Abraham Lincoln et George Washington[7]. Il est le seul président de toute l'histoire des Etats-Unis réélu 4 fois consécutivement. 33 Harry S. Truman 1945 1953 2 840 Démocrate Originaire du Missouri et vice-président de Franklin D. Roosevelt (depuis le 20 janvier 1945 seulement, il ne l'était pas sous les trois précédents mandats), il accède à la présidence en avril 1945 à la mort de celui-ci. Il prend la décision d'utiliser deux fois la bombe atomique contre le Japon pour terminer la Seconde Guerre mondiale. Instigateur du Plan Marshall, son mandat est marqué par le début de la guerre froide. Après avoir remporté l'élection présidentielle américaine de 1948, sa politique est marquée par l'apogée du maccarthysme. Son mandat est aussi marqué par l'envoi de troupes américaines en Chine et en Corée dans le cadre de la politique de containment face à l'extension mondiale du communisme. Il signe un traité de paix avec le Japon en 1951, qui entre en vigueur en 1952. 34 Dwight D. Eisenhower 1953 1961 2 922 Républicain A été le général en chef du SHAEF, le commandement allié en Europe pendant la Seconde Guerre mondiale qui a organisé les débarquements. Il met fin à 20 ans de présidence démocrate et au maccarthysme, supervise le cessez-le-feu en Corée, lance la course à l'espace, crée la NASA, développe le système des autoroutes inter États, étend l'assurance-maladie et fait du développement de l'armement nucléaire une priorité dans le cadre de la guerre froide. Son mandat est marqué notamment par l'arrêt de la Cour Suprême déclarant la ségrégation scolaire illégale dans le sud des États-Unis (arrêt Brown v. Board of Education) qui l'amène notamment à envoyer en Arkansas 1 000 hommes de la 101e division aéroportée et faire passer la garde nationale de l'Arkansas sous contrôle fédéral pour permettre à neuf élèves noirs d'entrer en sécurité et poursuivre leur scolarité dans le lycée central de Little Rock. 35 John F. Kennedy 1961 1963 1 036 Démocrate Ancien représentant et sénateur du Massachusetts, il est élu face au vice-président sortant Richard Nixon. Premier président catholique, il est également le plus jeune président élu des États-Unis[note 5]. Entamé par le discours sur la Nouvelle Frontière, son mandat est marqué sur le plan international par le débarquement de la baie des Cochons (1961), la crise des missiles de Cuba (1962), la création des Corps de la Paix et le doublement du nombre de ISBM Polaris. Sur le plan intérieur, il lance le programme Apollo et entame le processus d'abolition législative de la ségrégation raciale dans les États du Sud qui se heurte à l'opposition des Démocrates sudistes du Congrès. Il a été assassiné le 22 novembre 1963 à Dallas, à l'âge de 46 ans ; son assassinat (attribué à Lee Harvey Oswald) demeure au XXIe siècle l'objet d'hypothèses et de controverses. 36 Lyndon B. Johnson 1963 1969 1 886 Démocrate Vice-président de John F. Kennedy, il devient président à l'assassinat de ce dernier et obtient en 1964 la plus grande victoire de l'histoire des États-Unis aux suffrages populaires (61,1 %), mais perd le Sud qui s'oppose à son programme sur les droits civiques et à l'affirmative action qui lui permettent de mettre fin à la ségrégation raciale. Son mandat est aussi marqué par son discours sur la « Grande Société » promettant l'effacement des clivages sociaux, raciaux et culturels devant l'intérêt collectif, par l'adoption du Medicare et du Medicaid, mais aussi par les émeutes raciales dans le ghetto de Watts (1965). Il devient impopulaire à cause de la guerre du Vietnam et de l'offensive du Têt. Il renonce alors à se représenter en 1968. 37 Richard M. Nixon 1969 1974 2 024 Républicain Ancien vice-président de Dwight Eisenhower, il développe la législation sur l'affirmative action (plan de Philadelphie en 1969), retire les troupes américaines du Viêt Nam et reconnaît la République populaire de Chine. Réélu en 1972 en remportant 49 des 50 États américains. En 1974, il démissionne à la suite du début d'une procédure d'impeachment, consécutive à l'affaire du Watergate dans laquelle il est accusé d'entrave à la justice. Un mois après sa démission, son successeur, Gerald Ford, lui accorde « un pardon sans réserve pour toutes les fautes qu'il a commises ou a pu commettre »[8], mettant un terme aux procédures judiciaires en cours. 38 Gerald R. Ford 1974 1977 895 Républicain Ancien représentant du Michigan et chef de la minorité républicaine à la Chambre, il est nommé vice-président en remplacement du vice-président démissionnaire Spiro Agnew en 1974, puis devient président après la démission de Richard Nixon. Son mandat est marqué par la grâce présidentielle, accordée à Nixon, par la chute de Saïgon et la continuation de la politique de détente avec l'URSS. Il est battu lors de l'élection de 1976, faisant de lui le seul président à n'avoir jamais été élu. 39 James E. "Jimmy" Carter 1977 1981 1 461 Démocrate Ancien gouverneur de Géorgie, il rompt avec la Realpolitik de ses prédécesseurs, voulant mettre l'accent sur les performances économiques internes et le respect des droits de l'homme à l'étranger. Sa médiation qui a permis d'aboutir à la signature des accords de Camp David entre Anouar el-Sadate et Menahem Begin, traduisait cette nouvelle orientation basée sur le multilatéralisme et la non-intervention. Il privilégie également les relations avec les pays du tiers monde. Il tend la main à Fidel Castro sans résultat. Il suspend également l'aide militaire au régime de Somoza au Nicaragua et, à la chute de ce dernier, favorise la formation d'un gouvernement comprenant les sandinistes. Mais la prise de la totalité du pouvoir par ces derniers et leur rapprochement avec Cuba est une humiliation pour la diplomatie américaine. Au Moyen-Orient, il désavoue le shah d'Iran, mais se retrouve aux prises avec un régime islamique hostile qui débouche sur la crise iranienne des otages. Enfin, le non-respect des accords SALT par l'URSS et l'invasion de l'Afghanistan par les troupes soviétiques, l'amenant à boycotter les jeux olympiques de Moscou ainsi qu'à supprimer des exportations de denrées alimentaires vers l'URSS, minent sa politique étrangère alors que l'hégémonie économique américaine est contestée par le Japon. En 1980, l'inflation galopante tout comme la hausse du prix du carburant à la pompe et le chômage contribuent à le priver d'un second mandat. Carter reçoit le prix Nobel de la Paix en 2002[9]. 40 Ronald W. Reagan 1981 1989 2 922 Républicain Ancien acteur de cinéma et gouverneur de Californie, il est le plus âgé des présidents des États-Unis (presque 70 ans) lorsqu'il accède à la Maison-Blanche. Élu en 1980, il est réélu en 1984 avec le chiffre record de 525 grands électeurs[note 6]. Sa présidence marque le début de la Révolution conservatrice appuyé par un « New Deal à l'envers » consistant en une baisse de la fiscalité et un néolibéralisme sans faille[10], les Reaganomics, une politique de relance basée sur l'économie de l'offre, qui produit de très bons résultats, de la croissance économique forte à la maîtrise de l'inflation, comme à la réduction du taux de chômage. Son premier mandat est marqué par l'attentat dont il est l'objet. En politique internationale, la période est marquée par la crise des euromissiles, la relance de la course aux armements et la hausse du budget militaire, pour financer notamment le projet d'Initiative de défense stratégique[note 7]. Son second mandat est marqué par le scandale de l'affaire Iran-Contra, par la continuation de la croissance économique, ébranlée brièvement par le krach d'octobre 1987, par une inflation jugulée, un taux de chômage divisé par deux et un taux de change du dollar au plus haut niveau. Sur le plan international, la course aux armements a accéléré la décomposition de l'URSS, marquée par le discours à Berlin de Ronald Reagan appelant Mikhaïl Gorbatchev à faire tomber le rideau de fer, et conduit à la ratification du traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire. Ronald Reagan est perçu par certains comme le grand vainqueur de la guerre froide[11]. Selon une enquête nationale réalisée pour la télévision en 2005, un an après sa mort, il est pour les Américains leur personnalité publique préférée, toutes catégories confondues. 41 George H. W. Bush 1989 1993 1 461 Républicain Vice-président de Ronald Reagan, élu en 1988, George Bush est rapidement témoin de la chute du mur de Berlin (1989), de l'effondrement des régimes des pays de l'Est (1989) suivi par celui de l'URSS (1990-1991) et de la réunification allemande (1990), marquant l'émergence d'un nouvel ordre mondial. Sous son mandat, les États-Unis assument leur rôle de « gendarme du monde » en dépêchant un corps expéditionnaire au Panama pour y arrêter le général Noriega, coupable de trafic de drogue. En 1991, les États-Unis dirigent une coalition internationale pour libérer le Koweït qui avait été envahi par l'Irak (Première guerre du Golfe). Fort de ses succès internationaux, Bush néglige la politique intérieure. L'économie entre en récession, le chômage augmente, l'insécurité progresse, les prestations sociales diminuent, et des émeutes raciales éclatent à Los Angeles[12]. Manquant à sa promesse électorale de ne pas augmenter les impôts, George Bush n'est pas réélu en 1992, notamment à cause de la candidature populiste de Ross Perot. Avant son départ de la Maison-Blanche, il lance les forces armées américaines, sous l'égide des Nations unies, dans l'opération Restore Hope en Somalie. 42 William J. "Bill" Clinton 1993 2001 2 922 Démocrate Ancien gouverneur de l'Arkansas. Élu en 1992 avec une majorité relative des suffrages, sa promesse de réformer le système de santé et de couverture médicale se heurte à l'hostilité du Congrès et se solde par un échec, en partie en raison de sa complexité et de son aspect institutionnel[13]. Son premier mandat est marqué par le premier attentat contre le World Trade Center à New-York en 1993, les accords d'Oslo (accords de Washington signés le 13 septembre 1993), l'intervention de l'armée américaine en Haïti. Clinton est réélu en 1996. Au cours de son 2e mandat, des scandales politiques sont révélés tels le Whitewater, le travelgate, le filegate, le scandale sur le financement de sa campagne présidentielle et d'autres liés à des affaires privées (le bimbogate : affaires Paula Jones, Kathleen Willey, Monica Lewinsky, etc). Suite à l'affaire Lewinsky, il est l'objet devant le Congrès d'une procédure d'impeachment qui n'aboutit pas (vote du Sénat). Son deuxième mandat est également marqué par les attentats contre les ambassades américaines au Kenya et en Tanzanie en 1998, l'opération « Renard du désert » en Irak fin 1998 (sans mandat de l'ONU), l'intervention des troupes de l'OTAN dans la guerre du Kosovo. Durant son mandat, les États-Unis bénéficient d'une embellie économique marquée par un excédent budgétaire et un taux de chômage au plus bas en 30 ans. 43 George W. Bush 2001 2009 2 922 Républicain Fils du 41e président et ancien gouverneur du Texas, il est, en 2000, le 3e candidat à la présidence à accéder à la Maison-Blanche en étant minoritaire en voix[note 8]. Son premier mandat est marqué par les attentats du 11 septembre 2001, la guerre contre le terrorisme, le Patriot Act, le développement du Bouclier antimissile, les guerres d'Afghanistan et d'Irak et l'ouverture du camp de Guantanamo. Réélu en 2004, cette fois avec la majorité absolue des suffrages populaires, son second mandat est marqué par les conséquences de la Guerre en Irak, la gestion controversée du cyclone Katrina en Louisiane en 2005, la gestion difficile du conflit israelo-palestinien et une crise financière débutée par la crise des subprimes en 2007. Après avoir atteint les sommets de la popularité à la fin de l'année 2001, il a atteint les profondeurs inverses à la fin de son mandat[14]. 44 Barack Obama 2009 Démocrate Premier président afro-américain, sénateur de l'Illinois (2004-2009) et premier candidat démocrate à être élu avec la majorité absolue des suffrages depuis 1976. En politique internationale, le début de sa présidence est marquée, par l'assouplissement de l'Embargo des États-Unis contre Cuba[15], par la déclaration d'aboutir à la création d'un État palestinien et à l'arrêt total de la colonisation par Israel des territoires palestiniens occupés, par la main tendue à l'Iran[16], par la confirmation d'un retrait progressif sur 19 mois des troupes américaines d'Irak, par le renforcement de la présence militaire en Afghanistan, par le souhait réaffirmé d'entrée de la Turquie dans l'Union européenne[17] et par un discours portant sur un traité d'interdiction totale des essais nucléaires et à terme, l'élimination totale de toute arme nucléaire sur la planète[18]. En politique interne, sa présidence est d'abord marquée par l'annonce de la fermeture du camp de Guantanamo (non réalisée à ce jour), par la reprise de toutes les procédures judiciaires qui s'y tiennent[19], par un plan de relance de l'économie américaine de 787 milliards de dollars, par le maintien jusqu'à leur terme des exonérations fiscales des ménages les plus aisés[20], par le réaménagement des programmes d'armement[21], par la levée de l'interdiction du financement public de la recherche sur les cellules souches embryonnaires[22] (financement public suspendu à ce jour[23]) et par l'annonce d'une nouvelle politique de l'environnement[24](le Congrès n'a cependant pas adopté la loi destinée à limiter les émissions de gaz à effet de serre industrielles[25]). La deuxième année de son mandat est marquée par sa gestion controversée de la marée noire en Louisiane. Obama a reçu le prix Nobel de la Paix en 2009. La fin de son mandat est marquée par l'élimination de l'ennemi public américain, Oussama Ben Laden, leader d'Al Quaida qui a revendiqué les attentats du 11 septembre. Frise chronologique
Longévité
Notes et références
Notes
- Bien qu'il ait effectué deux mandats complets comme nombre de ses successeurs, son mandat est un peu plus court: en effet, il a été investi le 30 avril 1789 pour quitter la fonction le 4 mars 1797, soit un peu moins de 8 ans.
- Jusqu'en 1804, le président et le vice-président étaient élus au cours d'un scrutin unique, celui arrivant second étant élu vice-président.
- Il en a démissionné dès le 13 septembre 1841.
- Constitution des États-Unis, ratifié par les législatures de trois quarts des différents États, limitera le nombre de mandats à deux En 1951, le XXIIe amendement à la
- Le président Theodore Roosevelt accéda à la présidence en étant plus jeune, mais en succédant à un président décédé en cours de mandat, donc sans être directement élu président.
- District de Columbia qui, bien que n'étant pas un État, est, depuis un amendement de 1961, représenté lors de l'élection par trois grands électeurs. Reagan remporte alors 49 des 50 États, mais non le
- Bill Clinton, est l'ancêtre du National missile defense issu du National Missile Defense Act (1999) et mis en place lors de la présidence de George W. Bush. Ce projet, finalement abandonné en 1993 par le président
- Nouveau-Mexique et surtout en Floride. Le scrutin a d'ailleurs fait l'objet d'un recomptage des votes au
Références
- Philippe Valode, Les présidents des États-Unis, l'Archipel, 2008, p 87
- Philippe Valode, Les présidents des États-Unis, l'Archipel, 2008, p 90
- Philippe Valode, Les présidents des États-Unis, l'Archipel, 2008, p 90-91
- Philippe Valode les présidents des Etats-Unis, 2008, L'Archipel, p96-99
- Philippe Valode, Les Présidents des Etats-Unis, 2008, L'Archipel, pages 100-105.
- Philippe Valode, Les Présidents des États-Unis, 2008, L'Archipel, p. 130-138
- en:Historical rankings of United States Presidents#Scholar survey results
- Philippe Valode, Les Présidents des États-Unis, 2008, L'Archipel, p. 176 (citation de la déclaration de Gerald Ford le 8 septembre 1974)
- Philippe Valode, Les Présidents des États-Unis, L'Archipel, 2008, p. 180-183
- Philippe Valode, Les Présidents des États-Unis, 2008, L'Archipel
- Philippe Valode, Les Présidents des États-Unis, L'Archipel, 2008, p. 187
- Philippe Valode, Les Présidents des États-Unis, L'Archipel, 2008, p. 188-191
- Philippe Valode, Les Présidents des États-Unis, 2008, L'Archipel, p. 194
- Indices de popularité des présidents américains mesurés depuis FDR, George W. Bush a été à la fois l'un des présidents les plus populaires (89 % d'approbation en 2001) et les plus impopulaires (25 à 33 % d'opinions favorables en 2008), soit un peu mieux que les indices les plus bas des présidents Harry Truman et Richard Nixon. Selon les
- Fidel Castro réclame la fin du blocus contre Cuba, Libération, 14 avril 2009. Consulté le 16 avril 2009
- Premiers pas entre l'Iran et les Etats-Unis, Swissinfo.ch, 1er avril 2009. Consulté le 16 avril 2009
- Obama, la Turquie et l'Europe, Le Figaro, 7 avril 2009. Consulté le 16 avril 2009
- Obama veut «un monde sans armes nucléaires» et plus vert, Libération, 5 avril 2009. Consulté le 16 avril 2009
- Obama ne fermera pas les tribunaux militaires de Guantanamo, Le Monde, 15 mai 2009
- Obama promet de diviser par deux le déficit budgétaire, Le figaro-économie 24 février 2009
- (en) États des recommandations pour le budget de la défense, Déclaration de Robert M. Gates, 6 avril 2009
- Obama donne le feu vert pour la recherche sur l'embryon, Le Figaro, 10 mars 2009
- Etats-Unis : suspension du financement public de la recherche sur les cellules-souches RFI, 24 août 2010
- Obama mise sur la croissance pour effacer un déficit abyssal - Le Figaro, 26 février 2009
- Obama lâché par le parti démocrate dans la lutte contre l’effet de serre, 27 juillet 2010
Voir aussi
Articles connexes
- Présidents du Second Congrès continental
- États-Unis
- Gouvernement fédéral des États-Unis
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- Liste des présidents des États-Unis par longévité
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Liens externes
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