- Guerre du Golfe (1990-1991)
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Pour les articles homonymes, voir Guerre du Golfe.
La guerre du Golfe de 1990-1991 dite aussi deuxième guerre du Golfe[1] ou guerre du Koweït, est un conflit qui opposa l'Irak de Saddam Hussein à une coalition de 34 États, soutenue par l'Organisation des Nations unies entre 1990 et 1991. La victoire prévisible de la coalition entraîna la libération du Koweït dont l'invasion en 1990 par l'armée irakienne avait provoqué le déclenchement du conflit. Cette guerre se place dans une série de conflits ayant touché la région du golfe Persique à partir des années 1980 : la « première guerre du Golfe » désigne généralement la guerre Iran-Irak de 1980-1988 et la « troisième guerre » référant à la guerre d'Irak menée à partir de 2003 par les États-Unis, le Royaume-Uni et d'autres pays coalisés.
Lors de la guerre du Golfe de 1990-1991, la coalition internationale utilisa sa suprématie aérienne pour détruire le complexe militaro-industriel de l'Irak. Ensuite une attaque terrestre limitée lancée à partir de l'Arabie saoudite pulvérisa les forces armées irakiennes ; les pertes, très réduites par rapport aux prévisions de la coalition, furent dues pour un quart au feu ami.
Sommaire
Causes du conflit
L’Irak, très affaibli par la guerre Iran-Irak, a d'énormes dettes par rapport à certains de ses voisins arabes, notamment quinze milliards de dollars au Koweït, pays avec lequel l’Irak entretient de mauvaises relations depuis sa création en 1961 car il lui bouche la plus grande partie du golfe Persique qui permettrait à l'Irak d'écouler son pétrole. De plus, comme l'Irak le reprocha souvent à l'OPEP avant l'invasion, la production élevée de pétrole koweïtien avait pour effet la baisse du prix du pétrole, ce qui n'arrangeait absolument pas l'Irak. Saddam Hussein accusait également le Koweït de ne pas respecter ses quotas, contribuant ainsi à faire chuter le prix du pétrole, et de pomper dans un champ situé à cheval sur la frontière Irak-Koweït.
Une première tentative du général Kassem juste après la pleine indépendance déclarée le 19 juin 1961[2] échoua grâce à un positionnement rapide de forces britanniques dissuadant celui-ci[3]. Depuis le pays est devenu une puissance économique grâce à son pétrole. Saddam Hussein, dont le pays a une dette extérieure colossale, trouve dans le Koweit une source de profit possible, et un moyen de reconquérir de l'influence.
Le 25 juillet 1990, Saddam Hussein rencontre l'ambassadeur américain à Bagdad, April Glaspie. Celle-ci, bien au fait de ce qui se prépare ("nous constatons que vous avez amassé des troupes nombreuses à la frontière"), lui laisse entendre que "les États-Unis n'ont pas d'opinion sur les conflits opposants deux pays arabes"[4]. Le 30 juillet, une réunion de médiation est organisée à Djeddah ; elle échoue[5].
Déroulement
Articles détaillés : Chronologie de la guerre du Golfe (1990-1991) et Insurrection en Irak de 1991.On peut distinguer quatre phases :
- l'invasion du Koweït par l'Irak à partir du 2 août 1990 ;
- les préparatifs militaires alliés au cours de l'automne 1990 (opération Desert Shield, Bouclier du désert) ;
- la guerre proprement dite (opération Desert Storm, Tempête du désert), en 3 parties :
- préparation aérienne (16 janvier-février 1991) qui permit l'attrition de 20% des forces irakiennes, en deca des objectifs prévus de 50%[6].
- offensive des 100 heures (fin février 1991) (Bataille sur la Highway of Death)
- sabotage des puits de pétrole par les soldats irakiens (25-27 février 1991)
- l'après-guerre : printemps 1991, massacre des kurdes et des chiites que la coalition avait incité à se révolter contre Saddam Hussein.
Effectifs des belligérants
Effectifs et équipements de l'armée irakienne au Koweït et dans la région :
- 530 000 hommes
- 2 600 chars d'assaut T-72, T-62, T-55 (sur 4000)
- 1 500 pièces d'artillerie (sur 2 700)
- 1 700 véhicules blindés (sur 2 500)
- 240 avions de combat (sur 500)
Effectifs de la coalition : 938 545 hommes
- États-Unis : 535 000 hommes, 80 navires, 6 porte-avions, 2 navires-hôpitaux, des sous-marins, 1350 avions, 1500 hélicoptères, 1000 chars d'assaut, 2000 blindés, 1800 pièces d'artillerie
- Arabie saoudite : 118 000 hommes, 21 navires, 145 avions, 550 chars d'assaut, 1840 blindés, 500 pièces d'artillerie
- Turquie : 95 000 hommes, 92 avions dont 42 envoyés en renfort par l'OTAN (surveillance de la frontière, n'a pas participé au combat)
- Royaume-Uni : 36 000 hommes (terre : 29000, air : 4000, mer : 3000), aidés de 78 avions, 80 hélicoptères, 23 navires, 180 chars d'assaut, 300 blindés légers et 76 pièces d'artillerie (SAS dans la guerre du Golfe)
- Égypte : 35 600 hommes (Corps expéditionnaire égyptien durant la deuxième guerre du Golfe), 300 chars d'assaut, 100 blindés légers, plusieurs pièces d'artillerie
- Émirats arabes unis : 40 000 hommes, confortés de 15 navires, 80 avions et 200 blindés
- Oman : 25 500 hommes, auxquels s'ajoutent 4 navires, 63 avions et 50 chars)
- Syrie : 20 800 hommes, 300 blindés
- France : 19 000 hommes (terre: 12000, air: 1160, mer: 2400, réserves à Djibouti: 3400), 15 navires, 60 avions, 120 hélicoptères, 40 chars d'assaut, 100 chars légers, 600 blindés, 18 pièces d'artillerie (Opération Daguet)
- Koweït : 22 000 hommes, 15 avions et 34 hélicoptères
- Pakistan : 10 000 hommes
- Allemagne : 5 navires, 18 avions, équipements radars déployés en Turquie dans le cadre de l'OTAN, divers équipements militaires envoyés en Israël pour sa protection (des blindés de détection de gaz toxiques, 10 hélicoptères, 2 sous-marins, des missiles...) (n'a pas participé directement au conflit contre l'Irak)
- Bahreïn : 7 400 hommes
- Bangladesh : 6 000 hommes
- Canada : 2 700 hommes (Opération Friction : 3 navires, 37 avions, un Hôpital de campagne[7])
- Italie : 1 950 hommes, 5 navires, 22 avions
- Maroc : 1 200 hommes (plus 5 000 à Abû Dhabî), quelques blindés légers
- Nigeria : 500 hommes
- Niger : 800 hommes
- Argentine : 900 hommes, 2 navires
- Australie : 600 hommes, 3 navires, 2 unités médicales
- Nouvelle-Zélande : 2 avions de transport, 1 unité médicale de 40 personnes
- Espagne : 500 hommes, 7 navires
- Sénégal : 495 hommes (dont 92 tués dans un crash d'un C-130 de l'armée saoudienne)
- Belgique : 400 hommes, 5 navires, 12 avions et des munitions pour les alliés (N'a pas participé aux opérations contre l'Irak, 12 F-16 en défense en Turquie.)
- Corée du Sud : 1 avion de transport, 1 unité médicale,
- Pays-Bas : 400 hommes, 3 navires, des équipements radars
- Grèce : 200 hommes, 1 navire
- Sierra Leone : 200 hommes
- Honduras : 150 hommes
- Hongrie : 1 unité médicale de 37 personnes
- Danemark : 1 navire, 1 unité médicale, des missiles déployés en Turquie dans le cadre de l'OTAN
- Norvège : 1 navire
- Portugal : 1 navire
- Pologne : 1 hôpital de campagne de 130 personnes, 2 navires-hôpitaux
- Roumanie : 1 hôpital de campagne de 360 hommes, 1 unité de décontamination chimique de 160 hommes
- Suède : 1 hôpital de campagne avec 525 personnes
- Tchécoslovaquie : 1 unité de lutte antichimique forte de 300 hommes, protégée par 37 soldats
- Singapour : 35 médecins militaires
Conséquences
Pertes
Le « brouillard de guerre » rend les estimations des pertes humaines irakiennes très approximatives.
Pertes militaires irakiennes
- 100 000 morts selon la Coalition, 20 000 morts et 60 000 blessés selon l'Irak, entre 3 000 et 5 000 morts et entre 8 000 et 15 000 blessés selon plusieurs experts[8]. 175 000 prisonniers de guerre annoncés à la fin du conflit, chiffre réévalué à 86 000 dont 2 500 blessés.
- 139 avions (plus 114 réfugiés en Iran), 8 hélicoptères, 74 bateaux, 2 089 chars, 856 véhicules de transport, 2 140 pièces d'artillerie.
Pertes militaires alliées
Au total, dans toute l'opération "Desert Storm", les pertes alliées au combat comprenaient 240 morts et 776 blessés, qu'il convient d'additionner avec les 138 soldats tués et 2 978 blessés hors combat, dans divers accidents, depuis "Desert Shield" ; 41 militaires alliés étaient par ailleurs prisonniers des Irakiens. 81 aéronefs (dont 48 américains, 7 britanniques et 3 saoudiens) sont détruits[9]
- États-Unis : 148 morts, 458 blessés, 60 avions (34 abattus, 26 accidentés), 15 hélicoptères, 18 chars M1 Abrams, 20 VCI M2/M3 Bradley (dont 17 détruits par des tirs fratricides), une pièce d'artillerie et deux navires (USS Tripoli et USS Princeton) mis hors de combat par des mines.
- Royaume-Uni : 6 morts, 6 blessés, 7 avions.
- Arabie saoudite : 18 morts, 20 blessés, 2 avions.
- Contingents Arabes : 13 morts, 43 blessés.
- France : 3 morts, 27 blessés, 2 avions.
- Italie : 1 avion.
- Sénégal : 92 morts dans un crash d'un Lockheed C-130 Hercules de l'armée saoudienne le 21 mars 1991[10], 8 blessés.
Pertes civiles en Irak et conséquences à long terme
On n'a aucun chiffre officiel sur les pertes civiles irakiennes, mais il faut différencier les morts directement dû aux bombardements (« dégâts collatéraux ») des morts causées par la destruction d'infrastructures civiles (installations électriques, services de distribution d'eau potable, etc.). En tout, on estime en général le bilan à 50 000 à 130 000 morts chez les civils, dont plus de 30 000 dans l'insurrection en Irak de 1991 après le cessez-le-feu. Une source non confirmée, la Bibliothèque des Émeutes, annonce un bilan de 750 000 morts dans cette guerre civile.
Selon le colonel Kenneth Rizel (2001[11]), l'application de la théorie des cinq cercles du colonel John A. Warden III durant la guerre, en ciblant les infrastructures matérielles et en préconisant l'usage de bombardements stratégiques couplés à des precision-guided missiles, aurait fait preuve d'un succès indéniable, bien que moralement problématique. Ainsi, selon lui, cette campagne aérienne a permis d'éviter nombre de « dégâts collatéraux », ne faisant que 3 000 morts chez les civils de façon directe malgré le largage de 88 000 tonnes de bombes en 43 jours[11] (ce qui est davantage que ce qui fut largué en 1943 par les Alliés). En revanche, la destruction des usines hydroélectriques et autres installations électriques, qui a permis d'anéantir les capacités de command and control de l'armée irakienne, a provoqué l'explosion d'épidémies de gastroentérites, de choléra et de typhoïde, en empêchant le fonctionnement des centres de traitement d'eau potable et d'eau usagée. Peut-être 100 000 civils sont ainsi morts indirectement, selon lui, tandis que le taux de mortalité infantile doublait[11]. L'organisation mondiale de la santé (OMS) n'enregistrait aucun cas de choléra en 1990, plus de 1 200 en 1991 et plus de 1 300 en 1994[12]. La prévalence de la thyphoïde était passée d'environ 1 600 cas en 1990 à plus de 24 000 en 1994[12].
Le rapport d'une mission de l'ONU, dirigée par le sous-secrétaire Martti Ahtisaari et envoyée en mars 1991 pour évaluer les besoins humanitaires de l'Irak, décrivait l'état du pays comme « quasi-apocalyptique » [13].
Un autre rapport de l'ONU, de 1999[14], soulignait les effets à plus long terme de cette campagne de bombardements ayant anéanti la plupart des infrastructures nécessaires à la survie de la société (eau, électricité, hôpitaux, etc.). Selon ce rapport, le taux de mortalité à l'accouchement était passé de 50 pour 100 000 en 1989 à 117 en 1997, tandis que le taux de mortalité infantile (compris pour inclure les enfants de moins de 5 ans), passait pendant la même période de 30 pour 1 000 à plus de 97 pour 1 000[14]; entre 1990 et 1994, il avait été multiplié par 6[12]. Avant la guerre, en 1990, l'Irak produisait environ 8 900 millions de watts; en 1999, ce chiffre avait été réduit à 3 500[12]. Cette réduction est due à la fois aux bombardements aériens et aux sanctions économiques appliquées ensuite par l'ONU (résolution du Conseil de sécurité de l'ONU n°661 ; la résolution 687 d'avril 1991 permettait l'envoi de denrées alimentaires et de fournitures médicales, mais pas des matériau nécessaires à la reconstruction du réseau électrique et d'eau potable) [12]. La difficulté essentielle tient à la distinction entre les morts indirectes causées par les bombardements et celles causées par les sanctions, qui ont empêchées la reconstruction du pays[12].
Pertes civiles dans les autres pays
- Koweït : 1 082 morts durant le conflit, 625 disparus, 400 tués par engins explosifs en 1991 (durée estimée pour un déminage total : 20 ans), milliers de blessés.
- Jordanie : 14 morts, 26 blessés (chauffeurs de poids-lourds pris dans les bombardements alliés sur la route Amman-Bagdad).
- Israël : 2 morts et 304 blessés par tir de Scud Irakien sur le pays qui est resté neutre, il faut rajouter 20 décès par arrêts cardiaques.
- Arabie saoudite : 2 morts, 76 blessés.
Autres préjudices humains
La Guerre du Golfe a généré une nouvelle entité pathologique : le Syndrome de la guerre du Golfe.
Par ailleurs, l'utilisation d'uranium appauvri par la Coalition porte à polémique sur la santé des militaires des deux camps et de la population locale.
Coût du conflit
Les pertes économiques, les dépenses militaires et les conséquences écologiques de ce conflit relativement court mais de haute intensité sont énormes.
Coût financier
Le Quid 2000 indique :
- Irak : 500 milliards de dollars de destructions pour faits de guerre depuis 1980 en incluant la guerre Iran-Irak (300 milliards de destructions militaires et 200 de destructions civiles), plus 200 de réparations dues à l'Iran et au Koweït. La dette concernant les fournisseurs étrangers dépassant les 50 milliards a été effacée en grande partie après la chute du régime de Saddam Hussein en 2003.
- Koweït : 20 milliards de dollars de destructions.
- États-Unis : 61,1 milliards de dollars de dépenses militaires, dont 43,1 furent remboursés par des pays alliés (Arabie saoudite : 16,8 ; Koweït : 11,1 ; Japon : 9,4 ; Allemagne : 6,6 ; Émirats : 4 ; Corée du Sud : 0,17 ; autres états : 0,02).
- Arabie saoudite : 60 milliards de dépenses militaires et d'aides économiques.
- France : 1,2 milliard de $ de dépenses militaires, plus pertes des exportations en Irak estimé à 3 milliards.
- Royaume-Uni : 1,23 milliard de $ de dépenses militaires, 1,7 milliard de pertes économiques.
- Turquie : 7 milliards de $ pertes économiques, 2,4 milliards d'aide de la part de l'Arabie saoudite, du Koweït, de l'Allemagne et de la CEE.
- Jordanie : 3 à 4 milliards de pertes économiques.
- L'ensemble des nations arabes a estimé au total les pertes financières à 800 milliards de $.
1,88 milliard de gallons d'essence ont été consommés sous la juridiction du U.S. Central Command durant les opérations Desert Shield et Desert Storm entre le 10 août 1990 et le 31 mai 1991. Soit 44,8 millions de barils en 295 jours [15].
Bilan écologique
Article connexe : Ports du Koweït#Sabotages durant la guerre du Golfe de 1991.En plus des destructions dues à tout conflit militaire et de l'impact sanitaire de l'uranium appauvri, il y eut un désastre écologique régional dû à l'incendie de 732 puits de pétroles koweïtiens par les forces irakiennes qui voulaient ainsi obscurcir le ciel dans l'idée de gêner l'activité aérienne de la Coalition et de nuire à l'économie mondiale, environ 20 millions de tonnes de pétrole furent déversées dans le sol.
Sur le quart sud du Koweït, une fumée noire s'éleva à 600 mètres du sol. La visibilité fut réduite de 25 à 4 km dans la région et il y eut une chute de la température jusqu'à -10 °C. Les conditions météorologiques furent modifiées jusqu'à 500 km à la ronde. Des traces de fumée furent retrouvées sur l'Himalaya. Le dernier puits fut éteint le 6 novembre 1991.
Lors de la marée noire due à l'ouverture volontaire du terminal de Mina al Ahmadi par l'Irak le 20 janvier 1991, 800 000 tonnes de pétrole brut se répandirent dans le golfe Persique et polluèrent les côtes koweïtiennes, saoudiennes et iraniennes. Un bombardement mené par des F-111 de l'USAF pour limiter l'écoulement du brut et incendier le pétrole ainsi que les mesures prises telles que des barrages flottant ont limité les dégâts.
Notes et références
- Centre de droit international, Entre les lignes. La Guerre du Golfe et le droit international, Bruxelles, Créadif, 1991.
- 19 juin 1961 Proclamation d'indépendance du Koweït sur http://www.acig.org/, Perspective Monde, septembre 2003. Consulté le 31 décembre 2010.
- Kuwait "Emergency", 1961 » sur http://www.acig.org/, Air Combat Information Group, septembre 2003. Consulté le 31 décembre 2010. Tom Cooper, Stefan Kuhn, Ahmad Sadik, «
- Noam Chomsky considère que Saddam Hussein « interpréta de travers l'approbation américaine à son projet de modification, par la force, de sa frontière avec le Koweït ; il y vit le feu vert pour s'en emparer » dans La loi du plus fort. Mise au pas des États voyous, Le Serpent à Plumes, 2002, p. 56.
- (en) [PDF] Preparation Paper Security Council 28 November 1990 Decision on Kuwait, 28. Consulté le 29 septembre 2009.
- ISBN 978-0801483110) Robert A. Pape, Bombing to Win: Air Power and Coercion in War, Cornell University Press? avril 1996, (
- (fr) Opération Friction, Jean Morin, Richard Gimblett, Dundurn Press Ltd., 1997, ISBN 1-55002-259-8
- (fr) Dix ans après la libération du Koweït, le face-à-face entre coalisés et irakiens dans le désert en 1991 rappelle les incertitudes de l'offensive terrestre, Ludovic Monnerat, 24 février 2001
- RAPPORT D'INFORMATION DÉPOSÉ en application de l'article 145 du Règlement PAR LA COMMISSION DE LA DÉFENSE NATIONALE ET DES FORCES ARMÉES en conclusion des travaux d'une mission d'information( sur les conditions d'engagement des militaires français ayant pu les exposer, au cours de la guerre du Golfe et des opérations conduites ultérieurement dans les Balkans, à des risques sanitaires spécifiques, 15 mai 2001
- DÉDOMMAGEMENT DES 92 « DIAMBARS» DÉCÉDÉS PENDANT L'OPÉRATION « TEMPETE DU DÉSERT»: Après avoir reçu des miettes, les familles des soldats vont donner la preuve que l'Etat avait encaissé 91 milliards , Abdou Aziz Seck, 9 novembre 2009, Le Populaire
- Bombing Dual-Use Targets: Legal, Ethical, and Doctrinal Perspectives, Air & Space Power Journal, mai 2001 Rizer, Kenneth, "
- Bomb Now, Die Later Ruth Blakeley, Department of Politics, University of Bristol, 2001 (Revised in February 2003),
- J. Perez de Cuellar. Report S/22366 to the United Nations Security Council, detailing the findings of the mission undertaken by Under-Secretary-General Martti Ahtisaari to assess the humanitarian needs arising in Iraq in the aftermath of the Gulf War.
- United Nations Report. Annex II of S/1999/356. “Report of the Second Panel Established Pursuant to the Note by the President of the Security Council of 30 January 1999 (S/1999/100) concerning the current humanitarian situation in Iraq.”
- Rand Corporation, 1994 J. P. Stucker, J. F. Schank, B. Dombey-Moore, Assessment of DoD Fuel Standardisation Policies,
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Chronologie de la guerre du golfe 1990 - 1991
- Jean Bétermier, Les enseignements de la guerre du Golfe pour les opérations aéronavales
- [PDF] (en) Rapport du Congrès des États-Unis sur la conduite de la guerre du Golfe, 1992, 909 pages.
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