- Harry S. Truman
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Harry S. Truman Mandats 33e président des États-Unis 12 avril 1945 – 20 janvier 1953
( 7 ans, 9 mois et 8 jours)Élection 2 novembre 1948 Vice-président Alben William Barkley Prédécesseur Franklin D. Roosevelt Successeur Dwight Eisenhower 34e vice-président des États-Unis 20 janvier 1945 – 12 avril 1945 Gouvernement Administration F.D. Roosevelt Prédécesseur Henry A. Wallace Successeur Alben W. Barkley Biographie Date de naissance 8 mai 1884 Lieu de naissance Lamar (Missouri) Date de décès 26 décembre 1972 (à 88 ans) Lieu de décès Kansas City (Missouri) Parti politique Parti démocrate Conjoint Bess Truman Enfants Margaret Truman Profession Agriculteur Religion Baptisme Signature
Présidents des États-Unis
Vice-présidents des États-Unismodifier Harry S. Truman (8 mai 1884 - 26 décembre 1972) est le trente-troisième président des États-Unis, d'avril 1945 à janvier 1953. Élu vice-président lors de l'élection présidentielle de novembre 1944 en ticket avec le président sortant Franklin Delano Roosevelt, il lui succède à sa mort le 12 avril 1945, trois mois à peine après que celui-ci a débuté son quatrième mandat. Truman est réélu pour un second mandat en novembre 1948.
Sa présidence est marquée par plusieurs évènements d'importance : bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki et fin de la Seconde Guerre mondiale, début de la guerre froide, naissance de l'ONU, guerre de Corée.
Sommaire
Biographie
Harry S. Truman naît le 8 mai 1884 à Lamar dans le Missouri. Ses parents, John Truman et Martha Young sont fermiers[1]. Ils déménagent en 1890 pour s'installer à Independence et c'est là que Truman passe la plus grande partie de sa jeunesse.
Après être sorti diplômé en 1901 d'une High School (école secondaire), Truman exerce plusieurs emplois de bureau avant de devenir fermier pendant une dizaine d'années à partir de 1906. Il est le dernier président à ne pas avoir décroché de diplôme universitaire. Le 9 février 1909, il est initié à la franc-maçonnerie[2], où il devient très actif.
Avec l'entrée des États-Unis dans la Première Guerre mondiale, Truman est incorporé dans la Garde nationale. Il est choisi comme officier, puis commande une batterie d'artillerie en France. Son régiment se distingue dans les Vosges, ce qui lui vaut le grade de lieutenant colonel dans la Garde nationale et d'être fier de ses états militaires. À la fin de la guerre, Truman retourne à Independence, où il se marie avec Bess Wallace. Ils auront une fille prénommée Margaret.
Carrière politique
Son expérience militaire l'a convaincu qu'il était doué pour le commandement et il décide de se lancer dans la politique. Comme beaucoup de candidats, il courtise les voix des groupes d'influence et, en 1922, il va jusqu'à payer une cotisation au Ku Klux Klan pour gagner son appui dans sa première bataille électorale. Réflexion faite, il refusera pourtant d'y être initié, car il s'est fait de nombreux amis catholiques au sein de son régiment alors que le Klan est contre l'Église catholique romaine. De plus, son meilleur ami - et partenaire dans un magasin de vêtements - Eddie Jacobson, est juif, alors que le Klan est ouvertement antisémite.
Il obtient son premier mandat local en 1922 avec l'aide de la machine démocrate. Il est battu en 1924 mais facilement réélu en 1926 puis en 1930. Truman travaille consciencieusement dans ses différentes fonctions et on le crédite, à titre personnel, du succès de plusieurs projets de travaux publics. Il est choisi en 1934 par le « patron du Missouri », Thomas Joseph Pendergast, pour être le candidat du parti démocrate au siège de sénateur du Missouri. Il se présente comme un partisan du « New Deal » de Franklin D. Roosevelt dont il soutient la politique une fois élu[3]. En février 1941, il dirige une commission chargée d'enquêter sur les gaspillages du gouvernement[3].
Harry Truman s'est toujours intéressé aux affaires internationales et il se fait remarquer pendant son second mandat en s'occupant de la Commission chargée de la mise en état d'alerte de l'armée. Ses idées de simple bon sens pour faire des économies sur le budget militaire lui valent le respect de ses pairs et il devient un candidat logique à la vice-présidence en 1944 qu'il obtient après qu'est écarté Henry Wallace. Très peu associé au pouvoir par Franklin Delano Roosevelt, qui ne voit pas en lui l’étoffe d'un homme d'État, il lui succède à sa mort, le 12 avril 1945. L'ancien marchand de chemises du Middle West surprend alors l'establishment par sa détermination et ses compétences.
Présidence
1945
12 avril : le président Franklin D. Roosevelt meurt à Warm Springs (Géorgie) ; Harry S. Truman devient le trente-troisième président des États-Unis.
Mai: bombardements américains au napalm sur Tokyo (83 000 morts).
26 juin : signature de la Charte des Nations unies.
17 juillet au 2 août : conférence de Potsdam avec les représentants de la Grande-Bretagne, de l'URSS et de la Chine. Un ultimatum est envoyé à l'Empire du Japon, exigeant une reddition inconditionnelle des forces armées.
6 et 9 août : les États-Unis larguent deux bombes atomiques sur le Japon, le 6 à Hiroshima puis le 9 à Nagasaki. Le Japon capitule le 2 septembre.
6 septembre : Truman présente ses projets de lois sociales au Congrès et en particulier les mesures destinées à la protection des emplois.
1946
20 février : Truman signe la « loi sur le plein emploi » qui prévoit l’augmentation des travaux publics pour réduire le chômage. C’est la seule mesure que le Congrès a votée sur les 21 points que comprenait son programme social.
12 septembre : les mesures sociales proposées par Truman sont critiquées au sein même de son gouvernement par le ministre du commerce Henry Wallace qui démissionne quelques jours plus tard[réf. nécessaire] avant de rejoindre le Parti progressiste.
5 novembre : les élections sénatoriales partielles donnent la majorité au Parti républicain.
1947
12 mars : Truman annonce sa politique de lutte contre l’expansion du communisme, la « doctrine Truman », et demande un budget supplémentaire pour éviter le basculement de la Grèce et de la Turquie.
21 mars : Truman signe un décret exigeant que tous les employés fédéraux prêtent un serment d’allégeance. Une commission est créée pour enquêter sur leur passé et leur radiation, sans appel et sans exposé des motifs, peut être prononcée. Cette décision, prise pour contrer les attaques de Joseph McCarthy sur l'infiltration de l'administration par des communistes est critiquée par les libéraux comme attentatoire aux libertés civiles et par les conservateurs comme inefficace.
5 juin : Truman propose un programme d’assistance économique pour la reconstruction de l’Europe. Ce programme est connu sous le nom de plan Marshall.
20 juin : Truman met son veto à une loi rendant obligatoire l’appartenance de certains ouvriers à une organisation syndicale.
29 juin : Truman est le premier président à prononcer un discours devant l’association de défense des droits civiques de la minorité noire (NAACP).
26 juillet : le Congrès vote la loi sur la « sécurité nationale » qui crée le Conseil National de Sécurité (NSC), l’Agence centrale du renseignement (CIA), l’US Air Force et le poste de secrétaire de la Défense.
1948
2 février : Truman demande au Congrès de voter des lois pour affermir les droits civiques des minorités (essentiellement les noirs).
2 avril : le Congrès vote en faveur du plan Marshall.
14 mai : les États-Unis reconnaissent la création de l’État d’Israël.
26 juin : Truman, en accord avec le Royaume-Uni, décide d’approvisionner Berlin-Ouest par avion pour lutter contre le blocus imposé par l’Union soviétique.
15 juillet : le Parti démocrate désigne Truman comme candidat à la présidence qui lance sa campagne sur une plate-forme incluant l’assurance-maladie, les droits civiques et les droits syndicaux.
26 juillet : Truman réunit une session spéciale du Congrès pour voter des lois sur les droits civils, sur le logement et le contrôle des prix.
30 juillet : Truman signe le décret mettant fin à la ségrégation raciale au sein des forces armées américaines.
2 novembre : Truman est réélu pour un second mandat contre le candidat du Parti républicain Thomas E. Dewey pourtant largement favori. Son parti reprend la majorité au sein des deux Chambres législatives.
1949
5 janvier : dans son discours sur l'état de l'Union, Truman propose une nouvelle politique sociale plus équitable, le « Fair Deal » (en référence au New Deal, de Roosevelt).
20 janvier : dans son discours d'investiture, Truman utilise pour la première fois le terme « sous-développé » pour justifier l'aide aux pays sous-développés dans le cadre de la lutte contre le communisme et de la doctrine Truman.
15 juillet : Truman signe la « loi sur l’habitat » qui prévoit l’attribution de fonds fédéraux pour l’éradication des taudis et la construction de logements sociaux.
3 septembre : Truman annonce que l’URSS a procédé à un essai d’explosion atomique. C’est le début de la course à l’armement nucléaire.
1950
31 janvier : Truman annonce que les États-Unis développent la bombe à hydrogène (bombe H).
9 février : discours du sénateur Joseph McCarthy qui accuse le gouvernement fédéral et le ministère des affaires étrangères en particulier, d’être noyauté par des sympathisants communistes.
26 juin : Truman ordonne l’intervention américaine dans la guerre de Corée en opposition à l’expansion de l’influence communiste en Asie. Le général Douglas MacArthur est nommé commandant en chef des forces alliées sous le contrôle des Nations unies.
22 septembre : Truman met son veto à la « loi sur la sécurité intérieure » destinée à réprimer les activités des communistes ; le Congrès vote la loi malgré tout.
1er novembre : Truman échappe à un attentat organisé par des nationalistes portoricains Griselio Torresola et Oscar Collazo.
1951
11 avril : Truman démet Mac Arthur de son poste en raison de ses critiques de la politique des États-Unis durant la guerre de Corée.
1952
29 mars : Truman décide de ne pas être candidat à un nouveau mandat.
14 juin : Truman assiste au lancement de la construction du premier sous-marin à propulsion nucléaire.
1953
20 janvier : Truman assiste à l’intronisation de son successeur Dwight D. Eisenhower.
Politique étrangère
Le début du mandat de Truman coïncide avec la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe. Il est amené à prendre la décision de lancer des bombes atomiques sur le Japon pour mettre fin au conflit dans la zone du Pacifique. Attribuant tout d'abord les tensions avec les soviétiques à des incompréhensions réciproques, il mène une politique conciliante de la même façon que son prédécesseur. Très rapidement confronté à l'expansionnisme soviétique, son gouvernement durcit sa politique envers l'URSS.
Reprenant les idées de son prédécesseur Woodrow Wilson, Truman participe activement à la naissance des Nations unies et il envoie une délégation de dignitaires à la première assemblée générale. Il met tout son poids dans la balance pour que la jeune organisation adopte le plan de partage de la Palestine le 29 novembre 1947 et permette ainsi la création de l'État d’Israël. Malgré le manque de confiance de certains membres de son propre camp concernant sa capacité à gérer les affaires étrangères, Truman réussit à imposer le plan Marshall pour la reconstruction de l’Europe et la doctrine Truman destinée à empêcher l'expansion du communisme.Quelques mois après son élection à un second mandat, l'opinion publique se focalise une fois de plus sur la politique extérieure avec le passage de la Chine du côté communiste suite à l'arrivée de Mao Zedong. Cet événement, auquel les États-Unis ne s'opposent pas, est désastreux pour le Parti démocrate car il est perçu comme la preuve de son incapacité à gagner la guerre froide. Moins d'un an après la chute de la République de Chine, Alger Hiss, un haut fonctionnaire du gouvernement, est reconnu comme un ancien communiste, la Corée du Nord envahit la Corée du Sud et le sénateur Joseph McCarthy clame publiquement que le Ministère des affaires étrangères est truffé de communistes. Initialement l'affaire Alger Hiss fut une gêne pour Truman et elle permit à McCarthy de se faire remarquer mais le devant de la scène allait bientôt appartenir au général Douglas MacArthur et à la guerre de Corée. À la suite de l'intervention chinoise en novembre 1950, MacArthur propose d'étendre la guerre au territoire chinois; il est en désaccord avec Truman qui le relève de ses fonctions lorsque MacArthur fait échouer une tentative de négociations en Corée puis fait parvenir une lettre au leader de la minorité républicaine à la Chambre des représentants dans laquelle il critique indirectement la politique de Truman en Corée. Le rappel de MacArthur est profondément mal perçu par le peuple américain et il entache la crédibilité de Truman. Son impopularité grandit encore en même temps que la situation militaire en Corée évolue vers une paralysie et est probablement à l’origine de sa décision de ne pas se représenter.
Politique intérieure
La politique intérieure est marquée par de nombreuses tentatives pour étendre les droits civiques des minorités, les noirs en particulier, pour améliorer la protection sociale et diminuer les risques liés au chômage et enfin pour élargir les droits syndicaux. Malgré quelques succès dans chacun de ces domaines, le Congrès, qui est pourtant favorable au président lors de son élection, ne votera pas l’ensemble de ces propositions et ira même jusqu’à voter des lois auxquelles il aura mis son veto. De plus, la commission de la Chambre des représentants chargée de lutter contre les influences communistes, la HUAC (House Un-American Activities Committee), enfonce les États-Unis dans ce que l'on appellera le Maccarthisme en lançant une vaste enquête dans le milieu du cinéma. La politique sociale dite « équitable Fair deal » qu’il lance au début de son second mandat n’aura pas l’impact du New Deal de Roosevelt et ne lui permettra pas d’envisager sa réélection.
Retraite
Truman reste très actif après son retrait politique, il continue à faire des discours et il prend le temps d'écrire ses mémoires dans sa ville natale d'Independence dans le Missouri, retrouvant progressivement sa popularité perdue. Une chute dans sa salle de bain en 1964 limite fortement ses capacités de déplacement et il devient plus discret, laissant une partie de sa vie publique de côté. Il meurt en 1972.
Anecdotes
Deux dictons utilisés par H. Truman sont restés célèbres et sont encore couramment employés par les Américains : « The buck stops here », « J'en prends la responsabilité » (ce dicton est l'opposé de l'expression américaine « to pass the buck » qui signifie « passer la rondelle ou la balle à quelqu'un d'autre ») et « if you can't stand the heat, get out of the kitchen », « quand on ne supporte pas que ça chauffe, on sort de la cuisine ».
L'initiale « S. » de Truman
Harry Truman n'avait pas de second prénom, seulement une initiale « S. » entre le prénom et le nom. Il était courant dans les États du Sud et du Midwest, notamment le Missouri, d'appeler quelqu'un par ses initiales plutôt que par son nom. Truman disait que cette initiale était un compromis entre les noms de ses deux grands-pères (Anderson Shippe Truman et Solomon Young). Il plaisanta une fois en disant que le « S. » était un nom et non une initiale et qu'il ne devait pas y avoir de point après le S mais tous les documents officiels utilisent le « S. » avec une initiale. Il a été établi avec de nombreux exemples que Truman a, tout au long de sa vie, signé en mettant un point après l'initiale S. En 1945, lors de sa prestation de serment présidentielle dans le Cabinet Room, le Chief Justice (président de la Cour suprême) Harlan Stone commença à lire le serment en disant « Moi, Harry Shippe Truman,...« » Truman répondit : « Moi, Harry S. Truman… [4]»
La nouvelle Maison Blanche
Contrairement aux autres présidents, Truman ne réside pas à la Maison Blanche pendant la majeure partie de ses mandats. Des analyses du bâtiment avaient montré que la Maison Blanche risquait l'effondrement à cause de problèmes structuraux liés à l'incendie par les Britanniques au début du XIXe siècle. Le président déménage dans la Blair House qui devient sa Maison Blanche pendant que la Maison Blanche est démontée puis remontée à l'identique en utilisant des matériaux plus solides. Un nouveau balcon, qu'on appelle aujourd'hui le balcon Truman (Truman Balcony), est construit au-dessus du portique d'entrée.
Hommages
La bonne réputation de Truman s'est accrue après son retrait de la vie politique en même temps que la nation américaine est ébranlée par la guerre du Viêt Nam et le Watergate dans les années 1960 et 1970. Le groupe musical Chicago a même écrit une chanson sur l'ancien président.
Un porte-avions nucléaire qui devait auparavant s'appeler United States a été débaptisé et renommé en son nom: USS Harry S. Truman (CVN-75).
Cour suprême
- Harold Hitz Burton - 1945
- Fred M. Vinson - Chief Justice - 1946
- Tom Campbell Clark - 1949
- Sherman Minton - 1949
Principales mesures de son gouvernement
- septembre 1946 : autorisation de l'opération Paperclip ;
- 26 juillet 1947 : création de la NSA par la National Security Act ;
- 2 avril 1948 : appui au plan Marshall.
Notes et références
- Marin Duval, un protestant fleur du pays français, né à Laval ou Nantes au XVIIe siècle. Les descendants célèbres de Marin sont aussi par exemple Barack Obama, Dick Cheney, Wallis Simpson (épouse d'Édouard VIII du Royaume-Uni), le juge Gabriel Duvall, et l'acteur Robert Duvall. Un de ses ascendants est
- (en) Presidents of United States who where freemasons, site de la Grand Lodge of Minnesota A.F & A.M.]
- André Kaspi, Franklin Roosevelt, Paris, Fayard, 1988, (ISBN 978-2-213-02203-1), p.458
- McCullough, p. 347
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article en anglais intitulé « Harry S. Truman » (voir la liste des auteurs)
Voir aussi
Articles connexes
- Give 'em Hell, Harry!, film américain de 1975, dans lequel James Whitmore joue son rôle.
Liens externes
- (en) Le musée et la bibliothèque du président Truman
- (en) Tous les discours du président Truman
- (fr) L'élection surprise du président Harry Truman en 1948
Bibliographie
Cet article étant une traduction de l'article anglais, les différents auteurs anglophones mettent comme source ces différents ouvrages :
- American National Biography. Vol. 21. New York: Oxford University Press, 1999, 857-863.
- Black, Allida M. Casting Her Own Shadow: Eleanor Roosevelt and the Shaping of Postwar Liberalism. New York: Columbia University Press, 1996, 51-85.
- Graff, Henry F., ed. The Presidents: A Reference History. 2nd ed. New York: Simon et Schuster Macmillan, 1996, 443-458.
- Lash, Joseph. Eleanor: The Years Alone. New York: W.W. Norton & Company, 1972, 23, 36-37, 142-145, 210, 214, 296.
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- Vice-président des États-Unis
- Naissance en 1884
- Naissance au Missouri
- Décès en 1972
- Personnalité gauchère
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