- Le Kremlin-Bicêtre
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Le Kremlin-Bicêtre
L'hôtel de ville
DétailAdministration Pays France Région Île-de-France Département Val-de-Marne Arrondissement Arrondissement de L'Haÿ-les-Roses Canton Canton du Kremlin-Bicêtre Code commune 94043 Code postal 94270 Maire
Mandat en coursJean-Luc Laurent
2008-2014Intercommunalité Communauté d'agglomération du Val de Bièvre Site web http://www.ville-kremlin-bicetre.fr Démographie Population 25 859 hab. (2007) Densité 16 792 hab./km² Gentilé Kremlinois, Kremlinoises Géographie Coordonnées Altitudes mini. 45 m — maxi. 115 m Superficie 1,54 km2 Le Kremlin-Bicêtre est une commune de France située dans le Val-de-Marne, en banlieue de Paris. Elle est limitée par Paris au nord, Gentilly à l'ouest, Arcueil au sud-ouest, Villejuif au sud et Ivry-sur-Seine à l'est.
Sommaire
Géographie
Situation
Le Kremlin-Bicêtre est une commune de la petite couronne de Paris. Elle se trouve au sud-est de la capitale, au niveau de la Porte d'Italie.
Communes limitrophes
Géologie, relief et hydrologie
Aucun cours d'eau ne traverse la commune.
Le territoire de la commune s'étage de 45 à 115 mètres, avec une déclivité liée à la vallée de la Bièvre dont le cours traverse la commune voisine de Gentilly.
Son sous-sol est partiellement constitué de calcaire lutétien, qui fit l'objet d'extractions notamment pour servir de matériaux de construction. On trouve également des terrains gypsifères en affleurement.
Voies de communication et transports
Le Kremlin-Bicêtre est la première commune traversée par la mythique route nationale 7 en partant du nord, qui va de Paris (Porte d'Italie) jusqu'en Italie (ville frontalière de Menton) et qui s'étend sur environ 1 000 km.
Elle est accessible également par le boulevard périphérique parisien et l'A6b.
Elle est desservie par les transports en commun de la RATP :
Métro :
- Ligne 7 (La Courneuve - 8 mai 1945 / Villejuif - Louis Aragon) : station "Porte d'Italie" ou "Le Kremlin-Bicêtre"
Tramway :
- Ligne T3 (Pont du Garigliano / Porte d'Ivry) : station "Porte d'Italie"
Bus :
- Ligne 47 : Gare de l'Est / Fort du Kremlin-Bicêtre
- Ligne 125 : Porte d'Orléans / École vétérinaire de Maisons-Alfort
- Ligne 131 : Porte d'Italie / L'Haÿ-les-Roses - Les Dahlias ou Rungis - La Fraternelle RER
- Ligne 185 : Porte d'Italie / Rungis - Marché International
- Ligne 186 : Porte d'Italie / Fresnes - Rond-Point Roosevelt
- Ligne 323 : Issy - Val de Seine RER / Ivry-sur-Seine RER
Réseau Valouette (Transports de proximité du Val de Bièvre)
- Ligne v1 : Le Kremlin-Bicêtre - Leclerc-Thomas / Mairie de l'Haÿ-les-Roses
- Ligne v6 : Navette de proximité du Kremlin-Bicêtre, ligne circulaire au départ de Leclerc-Thomas
- Ligne N15 : Gabriel Péri - Asnières - Gennevilliers / Villejuif - Louis Aragon
- Ligne N22 : Châtelet / Rungis - Marché International
Histoire
Du Moyen Âge au XVe siècle : le château de Bicêtre
Jusqu'au XVIIIe siècle, l'histoire du Kremlin-Bicêtre se confond avec celle du domaine qui va devenir le château puis l'hôpital de Bicêtre. Il s'agissait d'ailleurs probablement durant cette période du seul bâtiment sur ce territoire[1].
Au Moyen Âge, le territoire de la commune relevait de la paroisse de Gentilly.
Le premier propriétaire mentionné en cet endroit est Pierre le Queux qui possédait un domaine, La Grange-aux-Queulx qui lui aurait été offert par Louis VIII[2].
Vers 1250, le domaine est racheté par Louis IX qui, voulant favoriser le développement des institutions monastiques, y installa une colonie de Chartreux. Ceux-ci abandonnèrent le bâtiment quelques années plus tard pour aller s'installer au castel Vauvert (à l'emplacement actuel du jardin du Luxembourg dans Paris)[3].
La Grange-aux-Queulx, complètement abandonnée, devient le refuge de voleurs, de vagabonds. En 1286, il n'en reste plus que des ruines rachetée par Jean de Pontoise, évêque de Winchester, qui y fait construire un château. Celui-ci aurait ensuite été baptisé par déformation Vinchestre, Bichestre puis Bicêtre. Il est également possible qu'il ait été appelé Biberis Castra « château de la Bièvre », ce qui aurait donné le nom de Bicêtre[3].
Le château a ensuite plusieurs fois changé de mains : confisqué en 1294 par Philippe le Bel dans les guerres avec le roi d'Angleterre Édouard Ier, rendu ensuite à son propriétaire, il est vendu en 1304 au Comte de Savoie, Amédée VI qui le revend en 1346 à Philippe d'Orléans, fils du roi Philippe VI[3].
La guerre de Cent Ans est fatale à la demeure qui est brûlée en 1371 lors d'une invasion anglaise, par les mercenaires de Robert Knolles. Le domaine est ensuite cédé en 1385 par Charles VI à Amédée VII de Savoie, dont le fils cède les ruines en 1400 à Jean Ier de Berry[1]. Celui-ci le fit alors rebâtir sous la forme d'une véritable forteresse.
Éclate alors en 1410 une guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons. Le château de Bicêtre sert de base au duc de Berry, les ligueurs assiégeant Paris. Un traité de paix est finalement signé en novembre 1410 sous le nom de Paix de Bicêtre[1].
Malgré ce traité, les rivalités subsistent et à la suite d'une émeute populaire, une bande armée vient incendier le château de Bicêtre en 1411[4].
Du XVIIe siècle au XVIIIe siècle : l'hôpital de Bicêtre
Article détaillé : Bicêtre.En 1632, Louis XIII ordonne la destruction des ruines du château et la construction d'un hôpital destiné initialement aux militaires blessés, qui se trouvaient auparavant rue de Lourcine dans l'hôpital établi par Henri IV.
L'hôpital servit brièvement à recevoir les enfants trouvés recueillis par Vincent de Paul puis devint successivement ou à la fois hospice, prison d'État et asile d'aliénés. Les conditions de vie y sont épouvantables.
Le XVIIIe siècle voit un progrès pour tous les déchus rassemblés à Bicêtre grâce notamment à l'action de Philippe Pinel et Jean-Baptiste Pussin, qui améliorent le sort des aliénés. La Révolution permit par ailleurs de libérer tous les prisonniers internés sans jugement.
Le XIXe siècle : création de la commune
Jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, outre l'hôpital, le territoire de ce qui correspond actuellement à la commune du Kremlin-Bicêtre, était essentiellement couvert par des champs.
Durant le Premier Empire, beaucoup de soldats blessés lors de la campagne de Russie auraient été hospitalisés à Bicêtre. Il se fonda, près de l'hospice, un cabaret à l'enseigne du "Kremlin" ou "Au sergent du Kremlin", qui donna son nom à la petite agglomération qui se développa progressivement autour de l'hôpital à partir de 1830.
En 1841, le principe de la construction d'une enceinte autour de Paris est adoptée. Cette enceinte fortifiée, dite enceinte de Thiers, est entourée de forts dont celui de Bicêtre, construit entre 1841 et 1845. Il servit de prison en 1851 pour quelques opposants au coup d'État du 2 décembre.
Le territoire de la commune actuelle du Kremlin-Bicêtre se développe alors et bénéfice notamment, après l'annexion de 1860, de l'afflux des parisiens, comme les autres agglomérations suburbaines. On trouve alors sur ce territoire des carrières de calcaires grossiers à ciel ouvert, dans les coteaux de la Bièvre et, dans la vallée, des carrières d'argile. De nombreuses entreprises se développent alors : une peausserie, une briqueterie, des entreprises de travaux publics, etc. L'urbanisation progresse également : l'avenue de Fontainebleau, bordée d'entreprises de transport, (dépôts de tramways et d'omnibus) et d'immeubles de rapport, est le lieu d'un important marché tandis qu'à l'arrière, et jusqu'à l'hospice, se développe un habitat pavillonnaire[5].
Des projets de séparation d'avec Gentilly commencent alors à germer. Après diverses péripéties celle-ci est accordée en décembre 1896.
Le XXe siècle
L'histoire de la ville est liée, au début du XXe siècle, à celle du mouvement ouvrier. Les familles qui s'installent à cette époque au Kremlin-Bicêtre sont souvent modestes.
Le premier maire, Eugène Thomas, élu en 1897, issu du mouvement coopératif, est un socialiste disciple d'Auguste Blanqui.
Il applique rapidement une politique anticléricale avec, en 1897 un arrêté interdisant les processions religieuses sur la voie publique, puis en 1900 un nouvel arrêté interdisant le port de la soutane. Plus durablement, plusieurs rues sont rebaptisées avec des références à la Révolution française (rue Danton, rue du quatorze juillet) ou à des penseurs républicains (Gambetta, Carnot, etc.). Une mairie est construite en 1903.
De nouvelles industries s'implantent au début du siècle dans la ville, autour de l'avenue de Fontainebleau : notamment l'entreprise de charcuterie, Géo, en 1913. Ses dirigeants et notamment son fondateur (Geo)rges Foucault, mènent une politique sociale et paternaliste. L'établissement propose ainsi à ses employés une cantine et une crèche sur le site ainsi que des logements, des jardins ouvriers et un stade. À son apogée, l'entreprise occupe 28 000 m2 de terrain et emploie 1 500 personnes qui transforment 200 porcs par heure[6]. L'entreprise, rachetée par le groupe Madrange, a ensuite été transférée dans les Yvelines et est aujourd'hui remplacée par un centre commercial.
Eugène Thomas est réélu plusieurs fois et reste maire jusqu'à sa mort en 1919. Il est remplacé par Georges Gérard, également socialiste. Au congrès de Tours en 1920, ce dernier optera pour la scission et adhérera au parti communiste. Il le quittera en 1923, pour rejoindre l'Union socialiste communiste[7] (parti qui rejoindra ensuite la SFIO).
La ville voit alors se développer un habitat précaire proche du bidonville, notamment dans la zone des fortifications. La mairie encourage alors la construction de logements sociaux (les HBM), à partir des années 1920. Plusieurs lotissements sont également édifiés.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le maire, Georges Gérard, prête allégeance au maréchal Pétain et reste ainsi en fonction. Il sera abattu dans son bureau à la libération, par des résistants.
En 1945, Gabriel Brion, communiste, est élu maire. Il le restera jusqu'en 1947 où il sera remplacé par Antoine Lacroix, élu sous l'étiquette SFIO qui sera maire jusqu'à sa mort en 1983.
Héraldique
De gueules au Kremlin terrassé d'argent, au chef cousu d'azur chargé d'une tour d'or ouverte et ajourée du champ, accostée de deux merlettes aussi d'or[8].
Culture et Patrimoine
Patrimoine architectural
La commune est récente (1896), le patrimoine architectural est donc réduit. On notera cependant :
- L'hôpital de Bicêtre : certains bâtiments sont du XVIIe siècle.
- L'hôtel de ville : construit en 1903 par Henri Rebersat (architecte) et Forest (sculpteur), construit pour affirmer l'identité de la nouvelle commune. Il a été versé en 1997 à l'inventaire général des Monuments historiques[9]. Cet établissement accueille un monument aux morts de la guerre de 1914-1918, construit dans l'escalier sous la forme d'une verrière commémorative, installée en 1920 par Charles Champigneulle, maître verrier.
Personnalités liées à la commune
- Suzanne Flon est une comédienne française, née le 28 janvier 1918 au Kremlin-Bicêtre.
- Kamelancien, rappeur français qui a débuté en 1993 dans le milieu du rap.
- Lazare Ponticelli (1897-2008), le dernier poilu français, dernier combattant français, survivant de la Première Guerre mondiale.
- Vincent Purkart, 7 fois Champion de France de tennis de table (dont 2 fois en simples en 1964 et 1965). 11 fois Champion de France par équipes avec l'US Kremlin Bicêtre. 111 sélections en équipe de France. Créateur du Show Secrétin-Purkart, spectacle humoristique de tennis de table.
Administration
Le canton est formé de la commune du Kremlin-Bicêtre et d'une partie de Gentilly.
Liste des maires
Les maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 12 février 1897 9 février 1919 Eugène Thomas PSR ouvrier menuisier, décès en cours de mandat 9 février 1919 10 décembre 1919 Henri Rebersats premier adjoint, assure l'intérim après le décès d'Eugène Thomas 10 décembre 1919 25 août 1944 Georges Gérard SFIO ouvrier menuisier, abattu dans son bureau à la Libération 25 août 1944 8 mai 1945 Émile Dangeville Président de la Délégation spéciale issue du Comité de Libération,
assure l'intérim après le décès de Georges Gérard8 mai 1945 1947 Gabriel Brion PC professeur de l'enseignement technique 1947 13 avril 1983 Antoine Lacroix SFIO, puis PSD médecin 22 avril 1983 juin 1995 Claudine Decimo RPR fonctionnaire (Intérieur) juin 1995 en cours Jean-Luc Laurent MRC homme politique Orientation politique
La municipalité est fortement ancrée à gauche, dès sa création, avec des premiers maires issus du mouvement ouvrier. Elle le restera jusque dans les années 1970. Le maire, Antoine Lacroix, qui avait été élu sous l’étiquette SFIO puis PS, rompt en effet en 1972 avec ce parti (lors de la signature du programme commun avec le parti communiste), pour rejoindre le Parti Socialiste Démocrate (qui fusionne ensuite avec l’UDF)[10].
Son successeur, Claudine Decimo, est élu en 1983 sous l’étiquette du RPR.
Cependant, dès 1988, le siège de la dixième circonscription du Val-de-Marne, à laquelle est nouvellement attaché le Kremlin-Bicêtre[11] est remporté par le parti communiste qui le conserve jusqu’à aujourd’hui [12].
En 1995, Jean-Luc Laurent (MDC) remporte la mairie et est réélu aux scrutins suivants[13].
Les élections régionales sont ensuite également systématiquement remportées dans la commune par les candidats de gauche[14]. La candidate du PS arrive en tête aux premiers et deuxième tours des élections présidentielles de 2007.
Jumelages
Le Kremlin-Bicêtre n’est jumelé avec aucune autre commune.
Démographie
Évolution démographique
La commune du Kremlin-Bicêtre n'existant que depuis 1896, le premier recensement de la population pris en compte est celui de 1896
En 2008, Le Kremlin-Bicêtre est la 20e commune la plus peuplée du Val-de-Marne (sur 47) et la 317e au niveau national.
La population de la commune a connu une croissance continue de sa création jusqu'au début des années 1930. Une nette régression s'est alors manifestée, comme dans d'autres communes des environs de Paris, avec une décroissance jusqu'au milieu des années 1940, suivie d'une hausse continue jusqu'à la fin des années 1960, puis une nouvelle baisse dans les années 1970, due à la désindustrialisation. La croissance a ensuite repris de façon continue, à partir des années 1980.
Pyramide des âges
La population est relativement jeune, en âge (42 % de moins de 30 ans) et en ancienneté dans la commune (65 % des ménages ont emménagé dans les 10 dernières années et 16 % dans les deux dernières années)[19].
Autres éléments
On notera que la densité de population de la commune est très élevée : près de 17 000 habitants par km2, en moyenne, alors même que l'emprise de l'hôpital et du fort sont importantes.
Par ailleurs, 53 % de la population non scolarisée de 15 ans et plus a un diplôme au moins égal au baccalauréat[19].
Vie locale
Éducation
Enseignement primaire et secondaire
- Benoit-Malon
- Pierre Brossolette
- Charles Péguy
- Jeanne d'Arc : établissement privé
Collèges :
- Albert Cron : établissement public, 380 élèves[20]
- Jean Perrin : établissement public, 301 élèves[20]
- Jeanne d'Arc : établissement privé
Lycées :
- Darius Milhaud : établissement public, 1 704 élèves[20]; section générale, technologique et professionnelle ; 7 bâtiments
- Pierre-Brossolette, 506 élèves[20]
Enseignement supérieur
- Faculté de Médecine Paris-Sud, au CHU Kremlin-Bicêtre
- Une école d'ingénieurs : EPITA
- Deux écoles d'expertise technologique : EPITECH, E-Artsup.
- Une école en trois ans après le Baccalauréat orientée vers les métiers de l'Internet: Sup'Internet
Santé
La ville abrite un important centre hospitalier : le CHU Kremlin-Bicêtre.
Événements et festivals
Le festival RussenKo, organisé par la ville du Kremlin-Bicêtre et l'association France-Oural, est consacré aux arts et cultures russe et russophones. Il se déroule chaque dernier week-end de janvier depuis 2010.
Deux festivals sont organisés tous les ans au mois de mai par l'EPITA, une école d'ingénieur implantée sur la commune : l'Epitanime, convention sur l'animation et Prologin, la finale du concours national de programmation.
Par ailleurs, certaines représentations de festivals du Val-de-Marne se tiennent chaque année à l'ECAM (Espace Culturel André Malraux) : notamment le festival sons d'hiver et la biennale nationale de danse du Val-de-Marne.
Sports
La commune dispose d’un stade, avec une piste d’athlétisme (stade des Esselières), d’une piscine (intercommunale) ainsi que de différentes salles de sport (Gymnase Jacques-Ducasse, Halle des Sports et Cosec Elisabeth-Purkart).
Le principal club sportif de la ville est le CSAKB (Club sportif et athlétique du Kremlin-Bicêtre). Créé en 1964, c’est un club omnisport qui comprend 17 sections[21]. Il existe également l’USKB (Union sportive du Kremlin-Bicêtre), qui regroupe les pratiquants du tennis de table et Kremlin-Bicêtre United (club de football en salle).
Lieux de culte
La commune comprend deux églises (Église de la Sainte-Famille et Église du Saint-Curé-d'Ars), un temple, une synagogue, et un lieu de prière pour les musulmans.
Écologie et recyclage
Un ramassage sélectif des ordures ménagères et organisé, par la Communauté d'agglomération du Val de Bièvre.
La commune dispose d’assez peu d’espaces verts au regard de sa population. Le seul parc d’une surface importante est le parc Pinel (12 000 m²).
Economie
Fiscalité
En 2009, les taux d'imposition aux taxes locales étaient de :
- 20,95 % pour la taxe d'habitation dont 13,96 % pour la commune,
- 38,17 % pour la taxe foncière dont 23,20 % pour la commune,
- 23,31 % pour la taxe professionnelle (pas de taux communal).
Ces taux n'ont pas augmenté entre 2008 et 2009 pour la part communale, après une forte augmentation du taux communal de taxe foncière en 2007 (de 4 points).
Emploi
En 2006 les actifs représentaient 75,8 % de la population avec un taux de chômage de 8,4 % et la majeure partie de la population (plus de 80 %) travaillait en dehors de la commune[19].
Depuis la fermeture des dernières grandes entreprise industrielles de la ville (notamment Géo en 1997), la très grande majorité des kremlinois est employée dans le secteur tertiaire, à 94 %[19].
L'employeur le plus important de la commune est l'hôpital de Bicêtre.
Commerces
La commune comprend, outre de nombreux petits commerces, quatre supermarchés et un centre commercial comprenant un hypermarché. Un marché se tient les dimanches et jeudis.
Notes et références
- Paul Bru, Histoire de Bicêtre, vol. 1, Paris, Progrès médical, 1890, 480 p. [lire en ligne]
- Madeleine Leveau-Fernandez, Histoire du Kremlin-Bicêtre : l'identité d'une ville, vol. 1, Le Kremlin-Bicêtre, Ville du Kremlin-Bicêtre, 1997, 160 p. (ISBN 2-9510648-0-2)
- Georges Poisson, Le Val-de-Marne : Art et histoire, Paris, Les éditions de Minuit, 1968, 570 p.
- Jean Juvenel Des Ursins, Histoire du Roi Charles VI, Paris, 1653
- selon la notice du dossier d'inventaire topographique du Kremlin-Bicêtre (réf. IA94000293), établie en 1997 par Xavier de Massary, consultable sur la base Mérimée du Ministère de la Culture
- « L'histoire d'une usine de charcuterie », dans Le Parisien, 20 septembre 2007 [texte intégral]
- Alain Croix, Histoire du Val de Marne, Messidor, 1987 (ISBN 978-2-209059-55-3), p. 245
- Banque du Blason
- Notice no IA94000304, sur la base Mérimée, ministère de la Culture.
- Brice Soccol et Patrick Lafarge, 577 députés à élire, Societé Générale de Presse, 9 mai 2007 (ISBN 978-2-901484-01-1)
- suite au redécoupage des circonscriptions électorales de 1986
- Pierre Gosnat en 2007 député J-C. Lefort aux élections de 1988, 1993, 1997 et 2002 et
- élections municipales de 2001 et 2008
- Jean-Paul Huchon arrive en tête dans la commune en 1998, 2004 et 2010 la liste de
- Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur Insee
- Notice communale du Kremlin-Bicêtre sur le site Cassini de l’EHESS
- Evolution et structure de la population à Le Kremlin-Bicêtre en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 6 août 2010
- Résultats du recensement de la population du Val-de-Marne en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 6 août 2010
- résultats du recensement INSEE 2006 consultables sur le site de l'INSEE avec une analyse publiée dans Le Kremlinois octobre 2009, n°114 pages 12-15
- nombre d'élèves pour la rentrée 2009/2010 selon site internet de l'Académie de Créteil.
- site internet du CSAKB source
Voir aussi
Bibliographie
- Madeleine Leveau-Fernandez, Histoire du Kremlin-Bicêtre : l'identité d'une ville, vol. 1, Le Kremlin-Bicêtre, Ville du Kremlin-Bicêtre, 1997, 160 p. (ISBN 2-9510648-0-2)
Articles connexes
Liens externes
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