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Hubert Falco Hubert FalcoMandats Maire de Toulon Actuellement en fonction Depuis le 18 mars 2001 Prédécesseur Jean-Marie Le Chevallier Sénateur du Var Actuellement en fonction Depuis le 14 décembre 2010 1er octobre 2004 – 18 avril 2008 2 octobre 1995 – 17 juillet 2002 Secrétaire d'État à la Défense et aux Anciens combattants 23 juin 2009 – 13 novembre 2010 Président Nicolas Sarkozy Gouvernement François Fillon II Prédécesseur Jean-Marie Bockel Successeur Alain Juppé (ministre) Secrétaire d'État à l'Aménagement du territoire 18 mars 2008 – 23 juin 2009 Président Nicolas Sarkozy Gouvernement François Fillon II Prédécesseur Christian Estrosi (indirectement) Successeur Michel Mercier (ministre) Ministre délégué aux Personnes âgées 31 mars 2004 – 27 octobre 2004 Président Jacques Chirac Gouvernement Jean-Pierre Raffarin III Prédécesseur lui-même (secrétaire d'État) Successeur Philippe Bas (indirectement) Secrétaire d'État aux Personnes âgées 17 juin 2002 – 30 mars 2004 Président Jacques Chirac Gouvernement Jean-Pierre Raffarin II Prédécesseur Paulette Guinchard-Kunstler (indirectement) Successeur lui-même (ministre délégué) Biographie Date de naissance 15 mai 1947 Lieu de naissance Pignans, Var Nationalité Française Parti politique UMP Profession Chef d'entreprise modifier Hubert Falco né le 15 mai 1947 à Pignans (Var), est un homme politique français, membre de l'Union pour un mouvement populaire.
Actuellement sénateur du Var, maire de Toulon et président de la communauté d'agglomération Toulon Provence Méditerranée, il a également occupé les fonctions de président du conseil général du Var (1994-2002), de secrétaire d'État aux Personnes âgées (2002-2004), de ministre délégué aux Personnes âgées (2004), de secrétaire d'État chargé de l'Aménagement du territoire (2008-2009) et de secrétaire d'État à la Défense et aux Anciens combattants (2009-2010).
Sommaire
Biographie
Origines familiales et carrière professionnelle
Le grand-père d'Hubert Falco est arrivé dans le Var, fuyant l'Italie mussolinienne dans les années 1920. Fils de commerçants, il doit, alors qu'il prépare l'École des hautes études commerciales de Genève après l'obtention d'un brevet supérieur d'études commerciales, à la mort subite de son père, cesser ses études pour reprendre l'entreprise familiale de transports avant de devenir le directeur général de la fabrique de bouchon Melan-Moutet en 1975[1].
Carrière politique
Carrière locale
Il débute son parcours politique en 1971, en entrant au conseil municipal de Pignans, sur une liste de gauche, dans cette commune de tradition communiste. Réélu aux élections municipales de 1977 sur une liste « d'entente communale », il prend la tête d'une liste de droite aux municipales de 1983, et est élu maire de Pignans[1].
Approché par le leader du Parti républicain François Léotard, député-maire de Fréjus, il adhère à l'UDF en 1985[2], et se présente aux cantonales. Il l'emporte, tandis que la droite emporte la majorité des cantons du Var sous la présidence du sénateur-maire de Toulon Maurice Arreckx[1].
En 1994, Maurice Arreckx qui préside le département depuis une décennie est battu dans son canton, et Hubert Falco, premier vice-président depuis deux ans, lui succède. À ce poste, s'écartant à partir de 1996 de François Léotard[3], « il a tourné la page du règne de Maurice Arreckx, le « parrain politique du Var », dont il avait longtemps été présenté, à son corps défendant, comme le « dauphin » »[4].
Conforté par cette ascension départementale, Hubert Falco tente de reprendre en 2001 la mairie de Toulon à l'ex-frontiste Jean-Marie Le Chevallier. En tête du premier tour, il récolte 68,79 % des voix au second tour face à la liste socialiste menée par Odette Casanova[5]. Il engage une forte réduction des charges de la ville, endettée à hauteur de 214 millions d'euros, et met en place avec onze communes voisines, pour porter les grands projets, la Communauté d'agglomération Toulon Provence Méditerranée[2], créée le 31 décembre 2001 et qu'il dirige, cédant la tête du Conseil général du Var à l'un de ses proches, Horace Lanfranchi. Il entreprend également la réhabilitation du centre ancien, avec le soutien de l'ANRU, autour des places de la Liberté et Louis-Blanc, des dalles de l'Équerre et des Ferrailleurs, la construction d'un nouveau théâtre et la rénovation de l'opéra ainsi que la constitution d'une zone franche urbaine[6], mais ses opposants lui reprochent le manque de logements sociaux dans ces projets[2].
Carrière nationale
En 1988, il se présente aux législatives grâce à l'appui de François Léotard, dans la sixième circonscription du Var, et surprend en emportant ce territoire fortement ancré à gauche, détenu par Maurice Janetti[1]. Il quitte alors la direction de son entreprise et prend la vice-présidence du conseil général. Largement réélu en 1993 à l'Assemblée nationale dont il devient secrétaire jusqu'en 1994, il entre au Sénat en 1995 et siège entre 1996 et 2001 comme juge à la Cour de justice de la République.
Réélu sénateur le 26 septembre 2004, il choisit de conserver ses mandats local et national et de quitter le gouvernement le lendemain. Le 9 mars 2008, il conserve la mairie de Toulon avec plus de 65 % des voix au premier tour des élections municipales de 2008[5].
Carrière gouvernementale
Homme fort de la droite varoise, il est appelé dans le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin le 17 juin 2002, comme secrétaire d'État puis ministre délégué aux Personnes âgées, tout en conservant sa mairie, exception qui lui est accordée par rapport à la règle non-écrite de non cumul ministère-exécutif local parce qu'il a reconquis la municipalité de Toulon face au Front national un an plus tôt. Comme ministre, il doit faire face avec Jean-François Mattei à la Santé, à la canicule de l'été 2003 en France, qui fait plus de 15 000 morts, particulièrement des personnes âgées, épisode qui, dit-il, l'a fortement marqué[4].
Suite au renouvellement de son mandat de maire en 2008, il est nommé secrétaire d'État à l'Aménagement du territoire, auprès du ministre de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire, au sein du gouvernement François Fillon. À ce poste, il s'emploie au bon déroulement du projet de second tunnel (second tube) sous Toulon dont l'ouverture, initialement prévue pour fin 2011, a été reportée à mi-2013[7]. Il est aussi chargé d'accompagner la restructuration de la carte militaire qui prévoit la suppression de 83 sites militaires à travers la France à partir de 2009[8].
Le 23 juin 2009, il est nommé secrétaire d'État à la Défense et aux Anciens combattants dans ce même gouvernement, fonction qu'il conserve jusqu'à la démission du deuxième gouvernement Fillon le 13 novembre 2010.
Synthèse des mandats et fonctions
Mandats locaux
- 1971-1983 : conseiller municipal de Pignans
- 1983-2001 : maire de Pignans
- 1985-2002 : conseiller général du Var
- 1992-1994 : Vice-président du Conseil Général du Var
- 1994-2002 : président du Conseil général du Var
- Depuis 2001 : maire de Toulon
- Depuis 2002 : président de la Communauté d'agglomération Toulon Provence Méditerranée
Mandats parlementaires
- 1988-1995 : député (UDF) du Var
- 1995-2002 : sénateur du Var
- 1er octobre 2004-18 avril 2008 : sénateur UMP du Var
- Depuis le 14 décembre 2010 : sénateur du Var
Fonctions ministérielles
- Juin 2002-2004 : secrétaire d'État aux Personnes âgées
- 2004 : ministre délégué aux Personnes âgées
- 18 mars 2008 - 23 juin 2009 : secrétaire d'État à l'Aménagement du territoire
- 23 juin 2009 - 13 novembre 2010 : secrétaire d'État à la Défense et aux Anciens combattants
Autres fonctions
- Depuis 2011 : secrétaire du Sénat
- Depuis 2011 : conseiller politique de l'UMP, membre élu du bureau politique
- Depuis 2008 : président départemental d'honneur de l'UMP Var
- 2007 - 2008 : secrétaire national de l'UMP chargé du tourisme
- 2006 - 2007 : secrétaire national de l'UMP chargé des élus locaux
- Depuis 2005 : vice-président du club Dialogue et initiative
- Depuis 2003 : membre de la commission d'information auprès du site d'exploitation des installations nucléaires du port militaire de Toulon
- 2002 - 2008 : président départemental de l'UMP Var
- 1997 - 2000 : secrétaire national de Démocratie libérale
- Jusqu'en 1997 : membre du bureau politique du PR
- Secrétaire national chargé de la jeunesse et des sports au Parti républicain
Distinctions et décorations
- Chevalier du Mérite agricole
- Croix d'or du Mérite polonais[9]
Notes et références
- Hubert Falco, le terrien du gouvernement », Le Nouvel économiste n°1227, 12 septembre 2003 «
- « Toulon - Politoscopie Hubert Falco », Le Point no1783, 17 janvier 2007
- Éric Conan, « Var: guerres de succession », L'Express, 5 décembre 1996
- « Hubert Falco, le retour », Associated Press, 18 mars 2008
- http://www.lejdd.fr/elections-municipales-2008/candidats/hubert-falco.html
- La grande mue », L'Express, 7 septembre 2006 Muriel Breiman, «
- Var matin du 30 juillet 2010
- Le soldat Falco », L'Express.fr, 24 juillet 2008 Ludovic Vigogne, «
- H. Falco reçoit la Croix d'Or de l'Ordre du Mérite Polonais
- Notice biographique, Who's Who in France
Liens externes
- (fr) Site officiel de Hubert Falco
- (fr) Sa fiche sur le site du Sénat
- (fr) Biographie de Hubert Falco sur le site de la mairie de Toulon
Catégories :- Personnalité du Parti républicain (France)
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