Dominique Gros

Pour les articles homonymes, voir Gros.

Dominique Gros
Nom de naissance	Dominique Gros
Naissance	2 janvier 1943 Riom, France
Nationalité	Française
Profession	Ingénieur spécialisé dans la protection de l’environnement et de la lutte contre la pollution des eaux[1]
Autres activités	Maire de Metz Homme politique socialiste
Distinctions	Chevalier de la Légion d'honneur Chevalier de l'Ordre national du Mérite
Famille	Marié, 4 enfants

Dominique Gros, né le 2 janvier 1943 à Riom dans le Puy-de-Dôme, est une personnalité politique française, membre du Parti socialiste, élu maire de Metz le 21 mars 2008.

Biographie

Fils d'un officier de cavalerie, Dominique Gros naît à Riom, où son père était en garnison. Élève brillant, il passe son baccalauréat au Prytanée national militaire de La Flèche^[2]. Après Math’sup et Math’spé, il entre à l’Institut national des sciences appliquées de Rouen dont il sort diplômé en 1966. Vice-président de l’Association Générale des Étudiants de Rouen. Marié en 1967 avec une institutrice et père de quatre enfants. Professeur de mathématiques dans une école normale d’instituteurs au Tchad, au titre de la coopération. Ingénieur de production dans une usine de la Manche en 1968^[3].

En 1972, il intègre l’Agence de l’eau Rhin-Meuse dont il deviendra sous-directeur, chargé de la lutte contre les pollutions industrielles et agricoles.

Fondateur du Syndicat national de l'environnement (SNE) en 1973 (affilié à l'époque à la CFDT), il en est le premier secrétaire national.

Adhérent du Parti socialiste depuis sa création en 1971, il est élu pour la première fois au conseil municipal de Metz en 1983 dans l’opposition sur la liste menée par Jean Laurain. Il est tête de liste du PS en 1989 (maire-adjoint de Jean-Marie Rausch), 1995, 2001 et 2008.

En 1997, il devient député suppléant de Gérard Terrier^[4]. En 1998, il est élu simultanément conseiller régional de Lorraine et conseiller général dans le canton de Metz-Ville-1, mais démissionne de ce premier mandat, bien que la réglementation sur le cumul des mandats ne l'y obligeait alors pas. Il est réélu conseiller général du canton de Metz-Ville-1 en mars 2004 avec 63,6 % des suffrages et devient président du groupe socialiste au Conseil général de la Moselle^[5].

Secrétaire de section du PS de Metz-Nord, il fonde en 1975 le journal socialiste Le Chardon, journal trimestriel militant qu’il dirige jusqu'en mars 2008.

Le 25 octobre 2007, il est choisi par les socialistes de Metz pour mener une liste d'ouverture et de rassemblement de la gauche aux élections municipales des 9 et 16 mars 2008^[6]

Au second tour, le 16 mars 2008, il remporte les élections municipales de Metz avec 48,28 % des 37 512 voix exprimées lors d'une triangulaire qui l'opposait aux listes de Jean-Marie Rausch (UMP, 27,41 %) et Marie-Jo Zimmermann (DVD, 24,31 %). Le vendredi suivant, 21 mars, le nouveau conseil municipal l'élit maire, le premier de gauche à Metz depuis l'instauration du suffrage universel en 1848.

Autres

Il a par ailleurs été président de l’IUT de Metz et administrateur de l’Université Paul Verlaine de Metz. Il a créé la grande marche populaire Nancy-Metz en 1985.

Ancien auditeur de l’Institut des hautes études de défense nationale, ce fils de militaire est passionné par le passé militaire de Metz.

Chevalier de la Légion d’honneur et chevalier de l’Ordre national du mérite. Officier des Palmes académiques. Médaille de la Jeunesse et des Sports.

Notes et références

• Portail de la politique
• Portail de Metz
• Portail de la Lorraine