- Jean-Louis Fousseret
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Jean-Louis Fousseret Parlementaire français Date de naissance 23 décembre 1946 Mandat Député 1997-2002 Début du mandat 1997 Circonscription Première circonscription du Doubs Groupe parlementaire PS Ve République modifier Jean-Louis Fousseret, né le 23 décembre 1946 à Besançon, est un homme politique français, membre du Parti socialiste, proche de Laurent Fabius, puis d'Arnaud Montebourg, puis de Dominique Strauss-Kahn et enfin de François Hollande. Conseiller général du Canton de Besançon-Planoise de 1988 à 2001 et député de la première circonscription du Doubs de 1997 à 2002, maire de Besançon depuis mars 2001.
Il est le frère d'Alain Fousseret, membre des Verts et vice-président du conseil régional de Franche-Comté.
Sommaire
Biographie
Jean-Louis Fousseret est le fils d'un des initiateurs de la commune libre de Saint-Ferjeux, un quartier de Besançon. Technicien en micromécanique, il est diplômé de l'école nationale d’horlogerie de Besançon et a travaillé pendant 30 ans (1967-1997) comme informaticien, chargé de la maintenance de systèmes électroniques dans une société multinationale.
Il débute sa carrière politique en entrant au conseil municipal de Besançon, en 1983, en tant qu'adjoint à la vie des quartiers et la vie associative, puis, à partir de 1989, en charge du tourisme et de la vie associative, et enfin, de 1995 à 1997, de l'action sociale. En 1988, il est élu au conseil général du Doubs pour le canton de Besançon-Planoise.
Conseiller municipal délégué en 1997, il devient, le 1er juin 1997, député du Doubs, siégeant à l'Assemblée nationale au sein des commissions de la production et des échanges, des affaires culturelles, familiales et sociales, et de la commission d'enquête sur le régime étudiant de sécurité en 1999[1].
Il prend la tête de la liste de gauche aux municipales de 2001, laissée par Robert Schwint, et devient maire de Besançon et président de la Communauté d'agglomération du Grand Besançon, abandonnant son mandat départemental. Fervent défenseur des microtechniques franc-comtoises dans le monde industriel, il met l'amélioration de l'image de sa ville parmi les priorités de son mandat[2]. Souhaitant, en 2003, inscrire au patrimoine mondial de l'UNESCO la citadelle de Besançon, il met en place et préside le Réseau des sites majeurs de Vauban, regroupant 14 sites fortifiés par le maréchal de Louis XIV, dont douze sont finalement inscrits en juillet 2008.
Il est aussi vice-président de l'association des Maires des Grandes Villes de France et de l'association Trans-Europe TGV Rhin-Rhône Méditerranée, et membre du Conseil national du développement durable depuis 2004. Au Parti socialiste, il était délégué national chargé de l'écologie urbaine et du développement local auprès du premier secrétaire du Parti socialiste François Hollande.
En mai 2011 il indique dans une interview à L'Est républicain vouloir se présenter aux élections législatives de 2012 dans la deuxième circonscription du Doubs[3] ; il fût député de la première circonscription du Doubs entre 1997 et 2002. Cette déclaration va à l'encontre du référendum effectué le 1er octobre 2009 auprès des militants du parti socialiste qui ont voté à plus de 70% « l'impossibilité de cumuler, sans attendre le vote d'une loi et dès les prochains renouvellements un mandat de parlementaire avec une présidence d'exécutif local ou la participation à un exécutif ». Ce résultat est confirmé par une circulaire de Martine Aubry envoyée aux élus du parti socialiste en juin 2011 indiquant « il est clair que leur candidature […] ne sera jugée recevable qu'à partir du moment où ils auront fait parvenir une lettre […] indiquant clairement qu'ils renonceront à leur mandat exécutif au plus tard en septembre 2012 »[4]. Il est donc probable que sa demande de candidature ne soit pas acceptée par la direction du parti socialiste s'il ne renonce pas dans le même temps à son mandat de maire de Besançon. Néanmoins Jean-Louis Fousseret a aussi indiqué qu'il se présenterait à un nouveau mandat de maire en 2014[3].
En juin 2011 il soutient François Hollande lors des primaires citoyennes du parti socialiste pour l'élection présidentielle de 2012. Selon un député proche de François Hollande, celui-ci recommande à ses partisans de ne pas se mettre en conformité avec la direction de Martine Aubry concernant le non-cumul des mandats, promettant de «revenir là-dessus» en cas de victoire à la primaire[4].
Mandats
- Conseil municipal de Besançon
- Depuis 1983 : Conseiller municipal ;
- 1983-1989 : adjoint au maire Robert Schwint chargé de la vie des quartiers et de la vie associative ;
- 1989-1995 : adjoint au maire chargé du tourisme et de la vie associative ;
- 1997-2001 : Conseiller municipal délégué ;
- depuis mars 2001 : Maire de Besançon.
- Depuis 2001 : Président.
- 1988 - 2001 : Conseiller général du canton de Besançon-Planoise.
- Assemblée nationale
- 1997 - 2002 : Député de la 1re circonscription du Doubs (non réélu en 2002 face à l'UMP Claude Girard).
Notes et références
- Notice, site de l'Assemblée nationale
- Valentin Bontemps, « Jean-Louis Fousseret : être trop discret est un défaut », L'Express, 15 septembre 2005
- http://www.macommune.info/actualite/legislatives-jean-louis-fousseret-confirme-sa-candidature-20107.html
- http://www.liberation.fr/politiques/01012344767-legislatives-2012-aubry-avertit-les-cumulards
Source
- Notice biographique, Who's Who in France
Voir aussi
Lien externe
Précédé par Jean-Louis Fousseret Suivi par Claude Girard
1993 à 2097Député du Doubs 1997 à 2002 Claude Girard
2002 à 2007Robert Schwint
1977 à 2001Maire de Besançon depuis 2001 en fonction Catégories :- Personnalité de Besançon
- Personnalité du Parti socialiste (France)
- Ancien député du Doubs
- Ancien conseiller général du Doubs
- Président de communauté d'agglomération
- Maire du Doubs
- Naissance en 1946
- Naissance à Besançon
- Planoise
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