- Bari
-
Pour les articles homonymes, voir Bari (homonymie).
Bari Administration Pays Italie Région Pouilles Province Bari Code ISTAT 072006 Code postal de 70121 à 70132 Préfixe tel. 080 Maire Michele Emiliano (2009-2014) Site web www.comune.bari.it/ Culture et démographie Population 320 475 hab. (31-12-2010[1]) Densité 2 763 hab./km² Gentilé baresi Saint patron San Nicola di Mira Fête patronale 8 mai Géographie Coordonnées Altitudes m (min.1— max.5 m) Superficie 116 km² Code cadastral A662 Bari écoutes ( ['baːri], Bàre en dialecte, Vare dans l'ancien dialecte[2], Barium en latin, Barion en grec) est une ville italienne de plus de 300 000 habitants, chef-lieu de la province du même nom dans les Pouilles, sur la côte adriatique.
Bari est la ville principale d'une agglomération urbaine de plus de 600 000 habitants. Pour l'ensemble de la surface urbanisée, ce chiffre s'élève à environ 1 200 000 habitants[3].
Bari est la neuvième ville italienne en termes de population, la troisième du Sud de l'Italie et la première de la région. La ville est l'une des quinze métropoles italienne[4].
Bari est connu pour être la ville où se trouvent les reliques de saint Nicolas. Ce privilège a fait de Bari et de la basilique de Bari l'un des centres importants de l'Église orthodoxe en Occident[5]. Bari a une forte tradition marchande et est depuis toujours un centre névralgique du commerce et des échanges politico-culturels avec l'Europe et le Moyen-Orient. Son port est actuellement le plus grand port de passagers de la mer Adriatique. Depuis 1930, la Fiera del Levante se tient à Bari, et plus récemment, la ville est devenue le siège du secrétariat du Corridor paneuropéen VIII[6].
Le centre historique appelé la Barivecchia est empreint d'une histoire millénaire et contraste avec le quartiere murattiano datant du XVIIIe siècle dont le nom est issu du général Murat. Le quartier est organisé en damier et représente le mieux la tradition commerciale de la ville. Après la Seconde Guerre mondiale, l'urbanisation rapide et souvent incontrôlée a rendu moins régulière la partie moderne de la ville qui s'est développée au-delà du quartier murattiano[7].
Sommaire
- 1 Géographie
- 2 Urbanisme
- 3 Histoire
- 4 Politique et administration
- 5 Population et société
- 6 Culture et patrimoine
- 7 Économie
- 8 Pour approfondir
- 9 Notes et références
- 10 Sources
Géographie
Topographie
La ville fait face à la mer Adriatique sur 42 km entre les communes de Giovinazzo au nord et de Mola di Bari au sud. Elle est vraisemblablement située au dessus du talon de la fameuse botte italienne.
Le territoire communal est au centre d'un vaste terrain plat comprenant une dépression, la conca di Bari. En direction de Bitritto, Modugno et Bitonto, on rencontre les premières pentes de la Murgia barese. La ville se situe à une altitude de 0 à 131 mètres[8]. La forme de la ville est souvent décrite comme un aigle aux ailes déployées, dont la tête est la petite péninsule sur laquelle est construite le première noyau urbain, Barivecchia.
Classement sismique[9]: zone 3 (faible sismicité), Décret PCM n.3274 du 20/03/2003
Communes limitrophes
Adelfia, Bitonto, Bitritto, Capurso, Giovinazzo, Modugno, Mola di Bari, Noicattaro, Triggiano, Valenzano
Climat
Bari possède un climat méditerranéen avec des étés chauds et secs, mais la proximité de la mer fait que l'humidité peut être élevée. Les hivers sont doux et humides[8]. La meilleure période est l'automne, les températures se situent autour de 20 °C avec un bon ensoleillement[10].
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. Température minimale moyenne (°C) 5 5 7 9 13 17 19 19 17 13 9 6 Température maximale moyenne (°C) 12 13 15 18 22 26 28 28 25 21 17 14 Humidité relative (%) 77 74 72 68 68 65 64 65 68 72 76 78 Précipitations (mm) 51 57 52 47 37 32 27 39 62 65 54 63 Source : Le climat à Bari[11]Transports
Voies routières
- Autoroute A14 ou Autoroute Adriatique, qui longe en grande partie la côte et relie Tarente dans le sud à Bologne au nord
- Autoroute A16 ou Autoroute des deux mers, débute un peu au nord de la ville, près de Canosa di Puglia sa traversée de la péninsule en direction de Naples.
La rocade de Bari (E55), qui traverse la ville du nord au sud, se compose en grande partie de 3 voies. L'Anas investit chaque année un budget important pour l'entretien de l'artère qui est essentiel pour la liaison avec le port.
Au nord et au sud de la ville la route nationale 16 Adriatique s'apparente à une voie rapide sans péage se raccordant à la SS 379 et la SS 613 pour rejoindre Brindisi et Lecce. En outre elle constitue une bonne alternative à l'autoroute A14 pour rejoindre Foggia.
Voies ferroviaires
Vers la gare centrale de Bari, qui fait partie du circuit des Grandi Stazioni (grandes gares), convergent outre les lignes des Ferrovie dello Stato (l'historique Ferrovia Adriatica et la Bari-Taranto), les Ferrovie del Sud Est (ligne Bari-Martina Franca-Taranto et Bari-Casamassima-Putignano), la Ferrotranviaria - Ferrovie Bari Nord (ligne Bari-Barletta) et les Ferrovie Appulo Lucane (Bari-Matera), toutes concédés à la région.
Il est prévu la réalisation d'une voie grande vitesse entre Bari et Naples qui permettra de réduire le temps de trajet de quatre heures à 110 minutes. Le tronçon de Foggia-Bari est déjà en service[12], alors que le parcours Naples-Foggia est à l'étude. En mars 2007, des accords ont été passés entre le ministère des Infrastructures, la RFI et les régions concernées. Cette réalisation a aussi un caractère important dans le cadre du corridor pan-européen VIII.
Port
Le port de Bari constitue une porte de l’Europe vers les Balkans et le Moyen-Orient.
Il est polyvalent et parmi les plus grands de l’Adriatique : en 2007, il a vu circuler 1,8 million de passagers, dont environ 350 000 pour des croisières[13].
Aéroport
L’aéroport civil international Karol Wojtyla se situe dans la périphérie nord de la ville.
Il est le plus important des Pouilles. En 2009 l’aéroport a accueilli plus de 2,8 millions de passagers, avec une croissance du trafic supérieure à la moyenne nationale. Un nouveau terminal a été inauguré en 2005 qui peut accueillir quatre millions de passagers, ce qui devrait être atteint d’ici 2012[14].
Centre multimodal
L'Interporto Regionale della Puglia est situé à la périphérie de la ville, à une courte distance de l'autoroute et de l'aéroport, et il est relié à la zone portuaire, en passant par l'axe nord-sud et au terminal ferroviaire.
Il constitue un important centre logistique multimodal d'échanges entre les pays de la Méditerranée et l'Europe du Nord[15].
Transports en commun
Métro
Le réseau ferroviaire urbain comprend six lignes gérées par quatre opérateurs différents. Toutes les lignes convergent dans la gare centrale de Bari.
Il y a trois lignes urbaines: FM1, FM2, FM3 et quatre lignes sub-urbaines: S1 jaune (Barletta - Bari - Monopoli), S2 vert (Barletta - Andria - Bitonto - Bari), S3 brun (Bari - Matera) et S3 bis (Bari - Taranto), S4 (Bari - Conversano - Putignano) et S4 bis (Bari - Casamassima - Putignano).
chemin ouverture longueur FM1 Gare Centrale ↔ San Paolo 2008[16] 9,3 km FM2 Gare Centrale ↔ Aeroport ↔ Bitonto 2012[17] 11,8 km FM3 Gare Centrale ↔ Bitritto 2011 [18] 13,0 km
Le métro FM1 a été mis en service en 2008[19]. Elle relie la gare centrale de Bari au quartier San Paolo, la banlieue ouest de la ville, elle comprend quatre des six stations prévues[20]:- Tesoro
- Cittadella
- San Gabriele
- Ospedale San Paolo
Lorsqu'elle sera pleinement opérationnelle, la ligne aura une capacité de 6000 passagers par heure et il y aura un rame toutes les 5 minutes. En 2010, la liaison ferroviaire qui reliera l'aéroport à la gare centrale sera achevé.
Bus urbain
La ville dispose d’un réseau de 38 lignes de bus, exploitées par la compagnie AMTAB SpA, plus quelques lignes supplémentaires dont celles destinées aux scolaire ou réservées aux personnes handicapées[21].
Trolleybus
Jusqu'en 1987, la ville dispose de quatre lignes de trolleybus totalisant 15,4 km.
La ville a approuvé le travaux pour la reconstruction des lignes de trolley-bus long 14 km. Les travaux devraient être terminés en 2010[22].
Mesures environnementales
Un système de parkings relais, avec son service de navette qui relie l'aire de stationnement au centre-ville, a permis à la ville d'améliorer sa position dans le classement Legambiente sur la qualité environnementale des villes italiennes[23].
A Bari, est active depuis 2009, le service de vélo-partage Bari in bici, avec plusieurs endroits dans la ville[24].
L'administration travaille sur un système de covoiturage.
Urbanisme
Le centre historique de Bari est dénommé Barivecchia («Bari vecchia», Bari vieille).
La ville au cours de ces dernières années a vu progresser le phénomène de l'urbanisation incontrôlée : la partie moderne du chef lieu (celle développée au-delà de Barivecchia, murattiana) apparaît confuse et très peu contrôlée sur le plan urbanistique[25].
Dans les années 1990, l’aire métropolitaine de Bari s’est constituée sur un ensemble de 44 communes qui compte aujourd’hui plus de 1,4 million d’habitants.
Subdivisions administratives
Circoscrizione (arrondissement) Superficie
(km²)Habitants
(2001)Habitants
(2005)Densité
(hb/km²)(2001)Quartiers I Palese - Santo Spirito 18,62 28.757 29.210 1.544 Palese Macchie, Santo Spirito, Catino, San Pio II San Paolo - Stanic - Villaggio del Lavoratore 20,14 35.516 35.580 1.764 San Paolo, Stanic III Picone - Poggiofranco 7,47 43.724 42.304 5.853 Picone, Poggiofranco IV Carbonara - Ceglie - Loseto 35,03 39.910 39.898 1.139 Carbonara, Santa Rita, Ceglie del Campo, Loseto V Japigia - Torre a Mare 18,77 35.891 35.495 1.912 Japigia, Torre a Mare, San Giorgio, Sant' Anna VI Carrassi - San Pasquale 7,70 60.775 59.124 7.893 Carrassi, San Pasquale, Mungivacca VII Madonnella 0,95 17.601 17.094 18.527 Madonnella VIII Libertà - Marconi - San Girolamo - Fesca 6,30 65.317 65.122 10.368 Libertà, Marconi, San Girolamo, Fesca IX Murat - San Nicola 1,05 16.978 16.523 16.170 Murat, San Nicola Totale 116,03 344.014 340.355 2.969 Histoire
Les origines de Bari ne sont pas claires : lors des fouilles de l’église de San Pietro, dans la vieille ville, l’hypothèse d'une implantation datant à l'âge du Bronze a été formulée qui aurait pour origine le peuple des Peucezi[26].
À partir du IIIe siècle av. J.‑C., Barium est intégrée dans les territoires romains en qualité de municipium et Bari se développe après la construction de la Via Traiana[27].
Au IVe siècle, la ville devient siège épiscopal et après la chute de l'Empire romain, elle est convoitée par les Lombards et les Byzantins, l'actuelle structure de la «vieille ville» date de cette époque, elle s'articule autour de la cour du katepanō. En 669, l'empereur Constant II saccage la ville[25].
Bari est, par la suite, conquise par les Berbères (847 à 871 a été le siège d'un émirat), puis aux mains des ducs lombards de Bénévent. En 875 elle revient aux Byzantins qui la font capitale du thème Langobardia, qui comprenait les Pouilles et la Calabre[26].
Libéré par la flotte vénitienne après six mois de siège des Sarrasins, en 1002, Bari, sous la direction de Melo de Bari, se rebelle contre l'autorité byzantine, en 1018 elle obtient son autonomie[28].
Dernière possession byzantine en Italie, en 1068, la ville de Bari est assiégée par les Normands qui l'arrachent des mains des Byzantins en 1071, et en 1087 elle reçoit les restes de saint Nicolas de Myre[29]. Entre les XIIe et le XIVe siècle, Bari devient le port de départ des croisades[30].
En 1098, dans la crypte de la nouvelle basilique Saint-Nicolas, le pape Urbain II préside le concile où interviennent plus de 180 évêques pour discuter des questions relatives aux problèmes dogmatiques inhérents au rapport entre l'Église orthodoxe et l'Église romaine au lendemain du schisme[31].
Détruite par Guillaume Ier de Sicile, Bari renaît durant la période suève, autour du château édifié par Frédéric II du Saint-Empire sur les fortifications normandes[32].
Une longue période de déclin accompagnent les dominations angevine, aragonaise et espagnole, interrompue par la splendeur sous les Sforza, avec les duchesses Isabelle d'Aragon et Bona Sforza. Bari a également subi la domination vénitienne qui agrandit son port, elle connaît ainsi une période florissante, aidée par le commerce des produits de la campagne dont la demande est forte auprès des marchés étrangers[25].
Le 25 avril 1813, Joachim Murat pose la première pierre de l'extension de la ville en dehors de l'enceinte médiévale (appelée « nouveau village » ou « village de Murat »), caractérisée par un tracé orthogonal des rues. La population augmente rapidement, passant de 18 000 à 94 000 habitants[33] au XXe siècle. Bari devient la capitale de la province, elle est le siège d'institutions publiques (le théâtre Piccinni, la chambre de Commerce, l'aqueduc des Pouilles, le théâtre Petruzzelli, l'université) et la maison d'édition Laterza.
Pendant la période fasciste Bari s’agrandit d'une promenade le long de la mer et la Foire du Levante est inaugurée, ce qui donne naissance au dessein Bari porte d'Oriente confirmé récemment dans son rôle de « Porte d'entrée européenne » souhaité par l'Union européenne[34].
La ville a subi d’importants dégâts durant la Seconde Guerre mondiale[35], à l'image du bombardement de la ville en 1943. Elle a par la suite connu un fort développement économique, ainsi qu’une croissance urbaine importante mais mal maîtrisée. Dans les années 1970 et 1980, la ville atteint 400 000 habitants.
La ville, faite métropole en 1990, connaît le phénomène du migration pendulaire et de la péri-urbanisation, pendant qu'augmentent le secteur tertiaire et les zones industrielles[36].
En raison de sa position Bari reçoit un afflux important d'émigrants de l'Est. Le 6 août 1991 le navire «Vlora» débarque au port de Bari avec plus de vingt mille albanais[37].
Politique et administration
Maires
Liste des maires (sindaci) successifs Période Identité Parti Qualité 1946-1952 Vito Antonio Di Cagno PSI 1952-1956 Francesco Chieco PNM 1956-1957 Nicola Damiani DC 1959-1959 Renato Dell'Andro DC 1959-1960 Giuseppe Papalia PSI 1960-1961 Renato Dell'Andro DC 1962-1964 Vitantonio Lozupone DC 1964-1970 Gennaro Trisorio Liuzzi DC 1970-1971 Antonio Laforgia DC 1971-1971 Paolo Forte DC 1971-1976 Nicola Vernola DC 1976-1978 Nicola Lamaddalena DC 1978-1981 Luigi Farace DC 1981-1990 Francesco De Lucia PSI 1990-1991 Enrico Dalfino DC 1992-1992 Daniela Mazzucca PSI 1993-1993 Pietro Laforgia DS 1993-1994 Michele Buquicchio DC 1994-1995 Giovanni Memola PSI 1995-2004 Simeone Di Cagno Abbrescia FI 13 juin 2004 Michele Emiliano PD Toutes les données ne nous sont pas encore connues. Jumelages
- Banja Luka (Bosnie-Herzégovine)[38]
- Durrës (Albanie)
- Corfou (Grèce)
- Canton (Chine)
- Mar del Plata (Argentine)
- Patras (Grèce)
- Bologne (Italie)[39]
Consulats[40]
Population et société
Évolution démographique et groupes ethniques
Pays de naissance Population Italie 98,1 % Albanie 0,4 % Maurice 0,3 % Chine 0,15 % Roumanie 0,1 % Érythrée 0,1 % Habitants recensés
Il y a aussi petits groupes ethniques originaires du Maroc, Bangladesh, Éthiopie et Union européenne[41].Langue et dialectes
Le dialecte barese est un idiome qui s'est construit et modifié au cours de l'occupation des nombreux peuples étrangers que la ville a connu durant les siècles ce qui a donné au parlé barese une inflexion, pour beaucoup, peu compréhensible.
Du point de vue de la phylogénie le dialecte de Bari est issue d'une langue commune, le latin, à partir duquel se sont développées premièrement le sicilien, puis le napolitain, puis par la suite en raison de ces diverses influences, l'idiome particulier de Bari[42].
Le barese est largement employé dans toute la province de Bari et dans celle de Barletta-Andria-Trani, où il y a des variations comme l’andriese et le barlettano. Au Nord il exerce une certaine influence dans la province de Foggia où le dialecte parlé est le foggiano. À l'ouest le dialecte barese s'emploie dans la province de Matera, dont le dialecte n'a pas de différence flagrante avec celui de Bari, tandis qu'au sud son influence atteint même l’extrémité nord de la province de Brindisi[42].
Enseignement
Écoles
- Conservatoire de Musique «Niccolò Piccinni»
Du nom du célèbre compositeur Niccolò Piccinni barese, apprécié en Italie, à Bari et en France, où il a été actif comme musicien. Le conservatoire est la plus important école de musique de la ville[43].
- Académie des Beaux-Arts
Son siège est à Bari mais les cours sont dispensés dans le complexe monastique de Santa Chiara à proximité de la commune de Mola di Bari[44]
Universités
Université Aldo Moro
L’université Aldo Moro de Bari (Università degli Studi di Bari «Aldo Moro») est la plus importante université publique des Pouilles, ainsi que parmi les plus attractives du sud de l'Italie. Fondée en 1925, l'université compte 13 facultés et accueille plus de 60 000 étudiants.
Les cours sont dispensés dans le Palazzo Ateneo, Piazza Umberto I, ainsi que dans plusieurs autres structures disséminées dans la ville[45].
École polytechnique de Bari
L’école polytechnique de Bari a été fondée en 1990, et est implantée dans le campus de l’université. Elle accueille 11 000 étudiants et possède trois facultés d'ingénierie et d’architecture[46].
Libera Università Mediterranea
La Libera Università Mediterranea est une université privée, reconnue juridiquement depuis 2000. Elle est située dans le centre d'affaires de Casamassima, à quelques kilomètres de Bari[47].
Recherche
Les principaux instituts de recherche sont situés entre le campus et la ville voisine de Valenzano.
- CNR - Istituto Agronomico Mediterraneo (Institut agronomique méditerranéen)
- CNR - Istituto di studi sui sistemi intelligenti per l'automazione (Institut des Systèmes Intelligents pour l'automatisation)
- CNR - Istituto di cristallografia (Institut de Cristallographie)
- CNR - Istituto di scienze delle produzioni alimentari (Institut des sciences de la production alimentaire)
- CNR - Istituto di genetica vegetale (Institut de génétique des plantes)
- Istituto Nazionale di Fisica Nucleare (Institut national de physique nucléaire)
- CEMeC - Centro di Eccellenza in Meccanica Computazionale (Centre d'excellence en mécanique numérique)
- Istituto Agronomico Mediterraneo di Bari (Institut agronomique méditerranéen de Bari)
- Tecnopolis.
Il y a à Bari, depuis 1983, le Consortium des universités méditerranéennes (CUM) auquel adhèrent plus de 160 institutions universitaires du bassin méditerranéen[48].
Santé
La ville dispose de plusieurs établissements de santé publics et privés. Il y a trois grands pôles hospitaliers généraux :
- l’hôpital Polyclinique, siège de la Faculté de médecine de l'Université[49] ;
- l’hôpital «Di Venere»[50] ;
- l’hôpital «San Paolo»[51].
Les principales structures spécialisées sont :
- – l’hôpital pédiatrique Giovanni XXIII ;
- – l’institut de cancérologie «Giovanni-Paolo II» ;
- – l’institut de l'hospitalisation et de soins, qui se spécialise dans le traitement du cancer ;
- – l’hôpital militaire, aujourd'hui fermé.
Sports
La ville de Bari a organisé les Jeux Méditerranéens de 1997.
Équipements sportifs
Stade Saint-Nicolas
Le stade San Nicola est le plus grand complexe sportif de Bari. Propriété de la mairie, il est situé dans le quartier de Carbonara[52]. Il porte le nom du saint patron de la ville.
Conçu par l’architecte Renzo Piano, le stade a été construit entre 1987 et 1990 pour la quatorzième édition de la Coupe du monde de la FIFA, au cours de laquelle il a accueilli cinq matchs dont celui pour la troisième place.
En 1991, il a été le siège de la finale de Ligue des champions. Aujourd’hui, le stade est utilisé pour les matchs à domicile de l’AS Bari, et accueille parfois des épreuves d’athlétisme, des événements religieux ou des concerts.
Arène de la Victoire
Le stade de la Victoire (it) ou «arène de la Victoire» a été conçu en 1930 et il a ouvert ses portes le 16 décembre 1934. Il est resté la plus grande infrastructure sportive jusqu’à la construction du stade Saint-Nicolas en 1990[25].
En été 1990, il a servi à regrouper 17 000 réfugiés albanais débarqués depuis un navire clandestin dans le port de la ville[53]. Il est rénové de 1996 à 1997, pour pouvoir servir de théâtre et de lieu d’expositions.
Palaflorio
Le Palaflorio (it) est un centre polyvalent situé dans le quartier de Japigia, construit dans les années 1980 pour répondre aux besoins en équipements sportifs. Le nom du site rend hommage à Pietro Florio, président de la Fédération italienne de volley-ball (Federvolley) de 1977 à 1988, originaire de la ville.
Clubs de sport
- Football
- AS Bari, L’Associazione Sportiva Bari, est le principal club de football de Bari. Il a été fondé le 15 janvier 1908. On trouve divers autre clubs de football, dont : l’Associazione Sportiva Dilettantistica Liberty Bari 1909, l’Associazione Sportiva Dilettantistica San Paolo Bari, l’A.S.D. Japigia Valenzano, l’A.S.D. Libertas Palese, l’U.S.D. R. Sibillano 1950 Bari, l’A.S.D. Rione Picone Bari, l’A.S.D. Sporting Club Santo Spirito, l’A.S.D. Virtus Loseto et l’U.S.D. Pro Inter.
- Rugby
- La ville a un club de rugby, l’Associazione Sportiva Rugby Bari, fondé en 1980 par un groupe de passionnés ; c’est une des équipes importantes du Sud de l’Italie.
- Aviron
- La ville possède un club d’aviron, le Bari Vogatori 1894 (it), fondé officiellement le 6 novembre 1894 sous le nom de Circolo Cannottieri Sport par un médecin milanais, Igino Pampana. À partir de 1894, l’association organise des rencontres estivales annuelles, le trophée de l’Adriatique (Trofeo dell'Adriatico), ouvertes aux villes de la côte.
Cyclisme
Cultes
Bari est un centre majeur de l’orthodoxie en Italie [54],[55].
Manifestations culturelles et festivités
Fêtes du patron saint Nicolas
Du 7 au 9 mai se déroule, dans le centre historique de Bari, la fête du saint patron de la ville, saint Nicolas, qui attire de nombreux pèlerins. L’une des traditions est d’offrir du pain à la basilique. Afin de commémorer l’arrivée des reliques de saint Nicolas, la veille, un cortège traverse la ville. commémore [56].
Le jour de la fête se déroule une procession, au cours de laquelle la statue du saint est portée au môle Saint-Nicolas, sur le port vieux, où l’archevêque célèbre une messe. La statue est ensuite portée sur la mer par un cortège de bateaux. Le soir, elle est ramenée à la basilique par une nouvelle procession, les festivités s’achèvent par des feux d’artifice[57].
La mort de saint Nicolas est également célébrée, le 6 décembre. Cette fête est présente dans tout le monde chrétien occidental, en particulier dans les pays nord-européens et la Russie[58],[57].
Une des légendes populaires veut que saint Nicolas ait permis à trois jeunes filles de se marier en leur offrant trois sacs de pièces d’or ; c’est la raison pour laquelle saint Nicolas est traditionnellement représenté tenant trois boules d’or dans la main, et que les jeunes filles souhaitant un époux le prient. Elles écrivent leurs souhaits sur des petits mots qui sont placées dans la coupole de verre qui abrite la statue du saint[36].
Foire du Levant
La foire du Levant (Fiera del Levante) est l’une des principales foires du bassin méditerranéen. Elle a été instituée en 1929 par la municipalité, l’administration provinciale et la Chambre de commerce de Bari, la première édition s’étant tenue l’année suivante. La foire se tient en septembre chaque année avec une interruption pendant la Seconde Guerre mondiale, de 1940 à 1946[59].
En moyenne, la foire accueille 5 000 exposants de nationalités diverses, pour presque 2 millions de visiteurs[60].
La foire historique est la plus connue du grand public, une des plus importantes en Europe [61],elle se tient dans une zone spéciale de 300 000 m2 au nord-ouest de la ville, près de la pointe de Saint-Catalde, la bordure ouest du nouveau port[62].
La foire cherche également à promouvoir les échanges entre l’Est et l’Ouest, dont Bari est traditionnellement un point de rencontre.
Culture et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
Article détaillé : Monuments et lieux touristiques de Bari.Architecture civile
La vieille ville, ou Barivecchia, est le quartier le plus ancien de la ville. Il se caractérise par des rues étroites et sinueuses, conçues pour réduire autant que possible l’entrée des soldats ennemis à l’intérieur des murs[63]. On y trouve plusieurs églises et palais construits du Moyen Âge au XVIIIe siècle.
À l’extérieur des murs, on trouve cependant d’autres bâtiments notables, comme le palais de l’Aqueduc apulien, le palais Atti, le palais Colonna et le palais Mincuzzi dans le quartier Murattiano voulu par Joachim Murat[7].
Architecture religieuse
Articles détaillés : Basilique San Nicola de Bari et Cathédrale de Bari.- Basilique Saint-Nicolas de Bari
- La basilique Saint-Nicolas de Bari est un symbole de la ville de Bari, elle est située dans le cœur de la vieille ville, sur une grande place, où, avant sa construction, il y avait le palais du katepanō byzantine détruit lors d'une révolte populaire. Le bâtiment a été érigé entre 1087 et 1197 pour accueillir les reliques de Saint-Nicolas, dérobés à Myra par des marins en 1087. Sa structure est l'un des meilleurs exemples d'architecture romane[3].
- Cathédrale de Saint-Sabin
- La cathédrale de Saint-Sabin, dédiée à Sabin de Canosa (encore appelé Sabin de Bari), a été construite au XIe siècle, après la destruction de la ville en 1156 par Guillaume Ier de Sicile. Comme la basilique Saint-Nicolas, le bâtiment est de style roman des Pouilles : elle a une façade simple et se caractérise par la présence des lésènes, d'arches, de fenêtres à meneaux ainsi qu'une rosace majestueuse. Les trois portails, qui donnent accès à l'intérieur, ont été construits au XIe siècle, et ont été remodelés au XVIIIe siècle[64].
Architecture militaire
- Le château normand-souève est une forteresse construite en 1131 par Roger II de Sicile. Presque entièrement détruite en 1156 par Guillaume Ier de Sicile, elle est rapidement reconstruit par Guido le Vast, sur ordre de Frédéric II du Saint-Empire. Après les interventions de Frédéric II, pendant le XVIe siècle, la forteresse est adaptée aux besoins défensives. L'ensemble architectural se caractérise par des tours carrées au-dessus d'un fossé large et profond[32].
- Le fort de Saint Antoine abbé (Fortino di Sant'Antonio abate) a été construit à des fins défensifs. La date de la construction n'est pas déterminée, mais certaines sources citent le fort dès le XIVe siècle. Détruite par les baresi en 1463, il est reconstruit au XVIe siècle sur ordre d'Isabelle d'Aragon.
Parcs, plages et jardins
Dans les années 1950, Bari a été connue comme une ville entourée par des interminables campagnes caractérisées par maquis et oliviers, avec encore à l'intérieur de la ville des fermes avec grands jardins et palmiers. Aujourd'hui la ville a peu d'espaces verts: Parc 2 juin, le parc urbaine plus grand, Bois de Saint François, Ecopoli, Parc Europe, Parc Perotti, Place Garibaldi, Place Umberto et Jardins Isabelle d'Aragon.
Bari, une ville à la mer, voit la présence de nombreuses plages publiques et privées réparties au long de la côte entière de la ville. Les plages publiques majeurs: Pane e Pomodoro et Torre Quetta, avec équipements, jardins, pistes cyclables sont situées à est de la ville.
Patrimoine culturel
L'activité éditoriale de la ville est d'importance nationale. Il y a de nombreuses maisons d'édition comme Laterza[65], Cacucci, la jeune Adda, Daedalus, De Donato et Palomar.
Musées
- Principaux musées
Nom italien Nom francisé Type Adresse Museo Archeologico Provinciale [66] Musée provincial d’Archéologie archéologique Piazza Umberto I Pinacoteca Provinciale Pinacothèque provinciale artistique Via Spalato, 19 Cittadella Mediterranea della Scienza Citadelle méditerranéenne des sciences naturaliste - Museo Etnografico Africano Musée d’Ethnographie ethnographique Via Bellomo, 94 Gipsoteca del Castello Normanno Svevo Gypsothèque du Château normand-souabe artistique Piazza Federico II di Svevia, 4 Museo - Sala del Tesoro della Basilica di San Nicola Musée - Salle du trésor dans la basilique Saint-Nicolas artistique Largo Abate Elia, 13 Museo della Cattedrale Musée de la cathédrale artistique Via Bianchi-Dottula Museo Storico Civico Musée municipal historique historique Strada Sagges, 13 Acquario Provinciale Aquarium provincial naturaliste - Museo Orto Botanico Musée botanique naturaliste - Museo di Zoologia [67] Musée de Zoologie naturaliste Via Orabona, 4/a Museo di Scienze della Terra [68] Musée des Sciences de la Terre naturaliste Via Orabona, 4 Museo Raccolta di Fisica [69] Collection Musée de la physique techniques, scientifiques Via Amendola, 173 Musée d’Archéologie
Le musée d’Archéologie de Bari, fondé en 1875, s’est considérablement agrandi au fil du temps grâce à des dons privés et de nouvelles découvertes archéologiques. Il comprend la plus importante collection de pièces archéologiques des Pouilles, notamment des céramiques et des bronzes[70].
Le musée est essentiel pour la connaissance complète de la civilisation des Pouilles du VIIe au IIIe siècle, de l'ancienne Daunia (aujourd'hui la province de Foggia), de la Messapia et en particulier de la Peucezia (aujourd'hui la province de Bari)[71].
Le musée est situé dans le bâtiment historique de l’université, Piazza Umberto I. Il est actuellement fermé et est en attente d'être déplacé vers un nouveau lieu, probablement l'ancien monastère de Sainte Scholastique.
Pinacothèque départementale
Le Pinacothèque départementale, situé dans l'hôtel du département de Bari, comprend des œuvres datant du XVe siècle à nos jours, dont la paternité est attribuée à des artistes comme le Tintoret, Giovanni Bellini, Antonio e Bertolomeo Vivarini, Paul Véronèse et les peintres de l'école napolitaine comme Luca Giordano et de nombreux peintres italien duXIXe siècle[72].
Le musée porte le nom du peintre rococo Corrado Giaquinto, né à Molfetta. Il abrite également une importante collection (collection Grieco) d'œuvres du XIXe siècle et du XXe siècle italien, dont des peintures macchiaioli toscans de Giovanni Fattori, Silvestro Lega, Telemaco Signorini, Banti et d'artistes tels que Giorgio Morandi, Giorgio De Chirico, Carlo Carrà, De Pisis, Massimo Campigli, Felice Casorati, Mafai, Mario Sironi. Il y a aussi des œuvres de Giuseppe Pellizza, Giuseppe De Nittis, Netti, Giovanni Boldini et Toma. La galerie abrite également des œuvres d'artistes contemporains comme Pino Pascali[3].
Bibliothèques
La ville possède plusieurs bibliothèques. En plus des milliers de volumes qui font du Musée Historique, un lieu inestimable, la Bibliothèque nationale «Sagarriga Visconti-Volpi», situé dans la citadelle de la culture, riche d'une vaste collection bibliographique (environ 220 000 volumes, y compris dont 65 incunables, 2 500 codes et manuscrits, et environ 400 manuscrits, datant de 1150) sont d'une importance particulière[73].
La bibliothèque départementale «De Gemmis» est le résultat de la donation de l'ingénieur Gennaro de Gemmis. Elle est logée dans l'église de Sainte Thérèse d'Hommes. Cette bibliothèque possède une importante collection recueillit par le baron au cours sa vie et comprend environ 10 000 documents d'archive, des parchemins du IXe siècle ainsi que 15 000 ouvrages sur l'histoire de la région[73].
Des diplômes et des vieux parchemins confèrent une importance particulière aux archives de la basilique de Saint-Nicolas, alors que la cathédrale de San Sabino conserve un bien plus précieux, un rouleau de parchemin de l'Exultet. Réalisé entre les XIe et XIIIe siècles, l'Exultet atteint une longueur de 8,42 mètres, décorés avec de précieuses miniatures[74].
Il existe aussi :
- – une bibliothèque municipale (Biblioteca Comunale) ;
- – la bibliothèque Gaetano-Ricchetti (Biblioteca Gaetano Ricchetti) ;
- – la médiathèque du conseil régional Teca del Mediterraneo[75] ;
- – la bibliothèque régionale sportive du Coni ;
- – la bibliothèque de la fondation Gianfranco-Dioguardi.
Théâtres
Les Pouilles ont une organisation qui regroupe les théâtres de la région: 'Teatro Pubblico Pugliese'[76].
Les principaux théâtres de la ville sont le théâtre Petruzzelli, le théâtre Piccinni et le théâtre Margherita, devenu aujourd’hui un musée d'art contemporain.
Les deux premiers sont gérés par la «Fondation opéra symphonique Petruzzelli et théâtres de Bari»[77].
Les autres théâtres sont :
- Teatroteam
- Teatro Forma
- Teatro Abeliano
- Teatro-cinema Kursaal Santalucia
- Teatro Kismet OperA
- Teatro Duse
- Teatro-cinema Royal
- Teatro Purgatorio
- Piccolo Teatro
- Teatro dell'Anonima
- Casa di Pulcinella
- Teatro Barium
- Teatro Di Cagno.
Théâtre Petruzzelli
Article détaillé : Théâtre Petruzzelli.Le Teatro Petruzzelli est né de la nécessité d'obtenir un ajustement culturel pour une ville désireuse de s'élever au niveau des autres villes italiennes. Le théâtre municipal Piccinni, construit en 1854, ne répondait pas aux besoins de la ville désireuse d'améliorer la vie artistique et culturelle de la ville.
La municipalité a approuvé la proposition d'utiliser un espace ouvert déjà utilisé pour des représentations théâtrale de rue afin de construire un théâtre. Parmi les nombreuses projets, la municipalité a accepté celui de deux marchands de Bari, Antonio et Onofrio Petruzzelli, originaire de Trieste[72]. La projet est devenu réalité, en 1898, lorsque les travaux ont commencé.
La première représentation a eu lieu le soir du 14 février 1903 avec Les Huguenots de Giacomo Meyerbeer.
La nuit du 26 au 27 octobre 1991, le théâtre a été presque entièrement détruit par un incendie criminel. La dernier représentation a été la Norma de Vincenzo Bellini. Ironiquement, cette œuvre se termine par une scène d'incendie[78].
En 2008, les travaux de restauration du théâtre se sont terminés. Le 7 septembre 2009, les clés du théâtre ont été remises à la Fondazione Lirico Sinfonica Petruzzelli e teatri di Bari qui en assure la gestion[79].
Théâtre Piccinni
Article détaillé : Théâtre Piccinni.Le théâtre est le plus ancien théâtre de la ville de Bari. La structure peut contenir plus de huit cents spectateurs.
Le théâtre a été inauguré le 30 mai 1854 avec une performance de Gaetano Donizetti, Poliuto. Une année plus tard, en 1855, le théâtre a été rebaptisé Niccolò Vito Piccinni en l'hommage au célèbre musicien[36].
Auditorium Nino Rota
L'auditorium Nino Rota, actuellement en rénovation, est la salle de musique la plus importante et prestigieuse de la ville de Bari. Il est situé en via Cimmarrusti, près de via Brigata Bari, et accueille aussi des conférences que des événements.
La salle, construite dans les années soixante, à la demande de l'administration départementale, est dédiée au grand compositeur milanais Nino Rota. Elle est actuellement la propriété de l'Université de Bari et est, avec le théâtre Petruzzelli. Il est géré par la Fondazione Sinfonica Lirico Petruzzelli di Bari[80].
Cinémas
Bari est siège du Cinéport ouvert par l'Apulia Film Commission[81], une organisation qui s'occupe de développer l'industrie cinématographique et favoriser les productions.
Depuis 2010, la ville accueille le Bif&st - Bari International Film & Tv Festival[82].
Cinémas d’art et essai
Dans les Pouilles existe un circuit de cinémas d'essai: 'D'Autore'[83], géré par Apulia Film Commission. Le cinémas situés à Bari sont:
- Cinema ABC
- Il Piccolo Cinema
- Cinema So.cra.te, à Castellana Grotte
- Casa delle Arti, à Conversano
- Multisala Alfieri, à Corato
- Metropolis Multicinema, à Mola di Bari
- Cineteatro Odeon, à Molfetta
- Multisala Vignola, à Polignano a Mare
- Pixel Multicinema, à Santeramo in Colle
- Piccolo Garzia, à Terlizzi
Multiplexes
- Multisala Galleria
- Showville, aussi théâtre et salle de concert
- Space Cinema, à Casamassima
Associations culturelles
Association Polyphonique de Bari «Biagio Grimaldi»
L'association a été fondée le 8 décembre 1926 avec l'intitulé «Académie Polyphonique de Bari» par le musicien barese Grimaldi Biagio (1897-1986), qui était l'âme intellectuelle de cette entreprise, assisté par l'organiste Donato Marrone.
L'association créée rapidement un répertoire remarquable de polyphonie sacrée et profane. Les concerts ont connu une large diffusion par l'intermédiaire de Radio Bari et de Radio Italiana. À la mort de son fondateur, l'Académie a pris son nom. Elle dispose d'archives historiques et musicales, qui en 1998 ont été reconnues d'« un intérêt historique important » par le Ministère de la Culture[84].
Bari dans les arts et la culture
Bari dans la littérature, la musique et la peinture
Bari au cinéma
Bari a été choisi comme toile de fond dans certains films italiens et étrangers :
- Idillio Infranto, Nello Mauri (1931)
- L'atleta di cristallo, Enzo Fiermonte (1946)
- Il grido della terra, Duilio Coletti (1948)
- Polvere di stelle, Alberto Sordi (1973)
- La legge violenta della squadra anticrimine, Stelvio Massi (1976)
- Il nero muove, Gianni Serra (1977)
- Quello strano desiderio, Enzo Milioni (1977)
- Maschio femmina fiore frutto, Ruggero Miti (1979)
- La vedova del trullo, Franco Bottari (1979)
- La dottoressa preferisce i marinai, Michele Massimo Tarantini (1981)
- Giselle, Herbert Ross (1987)
- Il giovane Toscanini, Franco Zeffirelli (1988)
- 12 registi per 12 città, Lina Wertmuller (1989)
- La sposa di San Paolo, Gabriella Rosaleva (1989)
- La Riffa, Francesco Laudadio (1991)
- Fratelli coltelli, Maurizio Ponzi (1997)
- Fuori di me, Gianni Zanasi (1999)
- LaCapaGira, Alessandro Piva (1999)
- 77 Hotel Dajti, Carmine Fornari (2000)
- Mio cognato, Alessandro Piva (2003)
- Sotto gli occhi di tutti, Nello Correale (2003)
- Bell'epoker, Nico Cirasola (2004)
- L'Ariamara, Mino Barbarese (2005)
- Nicola lì dove sorge il sole, Vito Giuss Potenza (2006)
- Ad occhi chiusi, Alberto Sironi (2007)
- Testimone inconsapevole, Alberto Sironi (2007)
- Il passato è una terra straniera, Daniele Vicari (2008)
- Cado dalle Nubi, Checco Zalone (2009)
Patrimoine enogastronomique
La cuisine de Bari est basée sur les trois principaux produits agricoles des Pouilles: le blé, l'huile et le vin. Sa cuisine s'est enrichie de légumes et de fruits abondamment produit dans la région. Le blé permet la réalisation d'un pain typique des Pouilles et de la pasta faites à la maison: orecchiette, appelées aussi recchietelle ou strascinate, cavatelli appelés aussi mignuicchi, lagane, troccoli ou fettucine, fusilli[85].
On prépare également:
- calzoni, farcis aux oignons grillés, anchois, câpres et olives,
- panzerotti frits, farcis aux tomates et à la mozzarella,
- focaccia alla barese, fougasse plus mince que celle de Gênes,
- pettole frites, appelées popizze,
- sgagliozze, qui sont des tranches de polenta frits préparés dans les rues de la ville vieille,
- taralli et friselle.
Les condiments les plus utilisés sont l'huile et l'ail. Les soupes de légumes ou faites avec du pain, pois chiches, haricots entiers ou concassés, choux, céleris, chardons et fenouils sont aussi des spécialités.
Les plats à base de viande sont principalement composés d'agneaux (comme les rouleaux de viande appelés à Bari ghimridd), de porcs (capocolli, des saucisses diverses principalement assaisonnées au piment), de lapins et de gibiers.
Le vivaneaux aux olives, brème de mer à la San Nicola, anchois et petits poulpes en casserole.
Parmi les desserts traditionnels de Bari il y a les paste reali et les castagnelle, les cartellate avec le vin cotto.
Parmi les vins, de la province de Bari, on trouve le Castel del Monte, le Moscato di Trani, les blancs d'Alberobello et de Locorotondo, l’Aleatico et le Sangiovese.
Médias
Presse écrite
Bari est le siège de plusieurs journaux :
- La Repubblica, a une édition pour Bari ;
- le Corriere del Mezzogiorno, éditions apulienne du Corriere della Sera ;
- City Bari ;
- Leggo Bari ;
- E Polis Bari.
La ville est aussi le siège de plusieurs journaux régionaux :
- La Gazzetta del Mezzogiorno ;
- Barisera ;
- Quotidiano Puglia.
Radios
- Radio Norba
- Radiobari
- Radio Luogo Comune
- Radio Puglia
Télévisions
- RAI (siège régional apulien)
- Telenorba, la plus importante télévision locale privée en Italie[86]
- Antenna Sud
- Telebari
- Telepuglia
- Teleregione Color
- RTG Puglia
- Delta Tv
Personnalités
- Dino Abbrescia
- Gianni Alemanno
- Emanuele Arciuli
- Argiro
- Marco Armani
- Francesco Attolico
- Lino Banfi
- Ettore Bassi
- Marco Bellotti
- Pape Benoît XIII
- Gino Boccasile
- Giuseppe Caldarola
- Luciano Canfora
- Vincenzo Cantatore
- Gianrico Carofiglio
- Franco Casavola
- Franco Cassano
- Antonio Cassano
- Dino Cassio
- Gianni Ciardo
- Nico Cirasola
- Salvatore Cognetti de Martiis
- Francesco Colasuonno
- Nicola Conte
- Riccardo Cucciolla
- Gennaro de Gemmis
- Nicola de Gemmis
- Vincenzo de Romita
- Niccolò dell'Arca
- Maria Diana
- Araldo di Crollalanza
- Michele Emiliano
- Enzo Fiermonte
- Raffaele Gervasio
- Rino Formica
- Franco Giordano
- Alfredo Giovine
- Bianca Guaccero
- Matteo Renato Imbriani
- Giovanni Laterza
- Gaetano Latilla
- Vito Lattanzio
- Felice Laudadio
- Francesco Laudadio
- Michele Lobaccaro
- Giuliana Lojodice
- Pietro Lombardi
- Francesco Malcom
- Guido Marzulli
- Antonio Matarrese
- Melo da Bari
- Maurizio Micheli
- Michele Mirabella
- Domenico Modugno
- Andrea Mongelli
- Raffaele Nigro
- Mario Nuzzolese
- Joe Orlando
- Roberto Ottaviano
- Anna Oxa
- Gaetano Partipilo
- Pino Pascali
- Armando Perotti
- Niccolò Vito Piccinni
- Donatella Pinto
- Pino Pisicchio
- Alessandro Piva
- Gianluca Pozzi
- Domenico Procacci
- Oronzo Pugliese
- Sergio Rubini
- Damiano Russo
- Gaetano Salvemini
- Chiara Samugheo
- Luigi Santarella
- Paolo Sassanelli
- Lunetta Savino
- Mariolina De Fano
- Riccardo Scamarcio
- Nicola Scardicchio
- Santa Scorese
- Bona Sforza
- Emilio Solfrizzi
- Antonio Stornaiolo
- Giuseppe Tatarella
- Domenico Triggiani
- Pape Urbain VI
- Nichi Vendola
- Gianni Verdesca
- Nicola Vernola
Héraldique
« Parti d'argent et rouge estampillée d'une couronne de ville »[87]
Le blason remonte au temps des croisades: l'argent qui est blanc dans l'héraldique symbolise la foi pure et blanche, et le rouge représente le sang versé pour sa défense[27].
Le bouclier est accompagné d'une branche d'olive (à gauche) et de chêne vert (à droite) croisé sous la pointe de l'écu et attachées avec un ruban de verdure, d'argent (blanc) et rouge.
Économie
Ville historiquement orientée vers le commerce, elle est depuis toujours un point névralgique du secteur de l'économie et des échanges politico-culturels avec l'est européen. Bari est le siège du Trans-European Networks[88].
Antique ville maritime, Bari a toujours eu une forte vocation commerciale ce qui en a fait - grâce à sa position géographique privilégier - un important centre commercial, aujourd'hui le deuxième du sud de l'Italie. La richesse des commerçants à permis l'aménagement de l'imposant bâtiment de la Chambre de commerce qui se situe dans le théâtre Petruzzelli et de nombreux édifices historiques du centre-ville de Murat[25].
En 2003, le chômage se situait à moins de 11 %, un chiffre nettement inférieur à celui du Mezzogiorno[89].
Agriculture
L'agriculture est développée: vignobles, oliveraies et vergers d'amandiers sont les principales cultures qui ont fait surgir des moulins à huiles, des établissements vinicoles et des conserveries. Le commerce des produits agricoles est très actif, encouragé par la spécialisation des cultures (tomates, artichauts, concombres, raisins, poires, cerises et figues), résultat d'une forte demande à l'exportation. Le commerce du poisson est bien développé.
Industrie
L'industrie a toujours été une force motrice et se développe dans la cadre de l'industrie alimentaire, chimique, pétrochimique, textile, du bois, et surtout mécanique. Les sociétés de mécaniques sont Magneti Marelli, Bosch Siemens Hausgeräte et Getrag, Bari accueille la plus grande implantation industrielle allemande de l'Italie[90]. À la fin des années 1980, dans le centre Elasis, le système à injection à rampe commune a été développé dont les droits pour l'industrialisation ont été vendus en 1994 par Fiat à Bosch.
La zone industrielle s'est progressivement déplacé à l'extérieur de la ville, et aujourd'hui elle se trouve entre les villes de Bari et de Modugno, avec des ramifications dans les villes de Palo del Colle et de Bitonto. La saturation de la zone a également facilité, dans la dernière décennie, la croissance du secteur industriel de Molfetta.
Commerce
En 1987, la saturation du centre-ville a incité un homme d'affaires local, Giuseppe Degennaro, à construire près de la ville un centre intégré de gestion et de commerce de gros: le Baricentro qui se trouve à la périphérie de la ville de Casamassima et est un des plus grands centres de commerce en Europe[91].
Les secteur des services est plutôt dynamique, avec des sociétés comme Getronics, EDS, IBM et Olivetti[54].
La Foire du Levante a une fonction importante dans l'augmentation des activités commerciales[54].
Tourisme
Bari se trouve dans une position stratégique pour visiter certains des plus beaux endroits des Pouilles : à 30 km de la cathédrale de Trani, à 20 km du château de Barletta, à 40 km de la forêt Mercadante, de la ville d'art de Conversano et de Polignano a Mare, à 50 km des grottes de Castellana et à 70 km des trulli d'Alberobello. Les villes majeures de la région, Foggia, Tarente, Brindisi, Lecce, sont facilement accessibles grâce à la position centrale de la capitale[3].
Le tourisme à Bari a augmenté au cours de ces dernières années en raison du fait que la ville est devenue un important port de croisières, par la rénovation de l'aéroport qui a connu, ces dernières années, une forte croissance de son trafic, par la restauration de la vieille ville et du bord de mer, par l'aménagement de plages (plage Pane e Pomodoro, plage Torre Quetta) et de pistes cyclables à l'ouest, jusqu'à Mola di Bari[92].
Pour approfondir
Bibliographie
Ouvrages francophones
- Clara Berrendonner, Mireille Cébeillac-Gervasoni, Laurent Lamoine, Le quotidien municipal dans l'Occident romain, Presses univ. Blaise Pascal, 2009, (ISBN 9782845163850)
- Anne-Marie Enescu, Italie du Sud, Petit Futé, 2009, (ISBN 9782746924079), pages 341-343
- Françoise Lenoir, Les Pouilles, vous connaissez ?, Adda, 2009, (ISBN 9788880827917)
- Jean-Paul Labourdette, Dominique Auzias, Pouilles 2009, Petit Futé, 2009, (ISBN 9782746924932)
- Pierre Cabanese, Histoire de l'Adriatique, Seuil, 2008, (ISBN 9782020282352)
- Dominique Auzias, Jean-Paul Labourdette, Pouille Calabre Basilicate, Petit Futé, 2006, (ISBN 9782746915466), pages 342-355
- Italie du Sud - Rome, Sardaigne, Michelin, 2008, ISBN 978-2-06-713032-6, pages 243-246
- Jean-Claude Klotchkoff, Italie, Éditions Marcus, 2008, (ISBN 9782713102301),page 80
- Iris Cardone Trono, Frédéric II de Souabe. «L'étonnement du monde», Adda, 2007, (ISBN 9788880827115)
- Alain Mesplier, Pierre Bloc-Duraffour, Le Tourisme dans le monde, Éditions Bréal, 2005, (ISBN 9782749505497), pages 187-190
- Nicola Sbis, Les pouilles à votre table - Les recettes de la tradition, Adda, 2005, (ISBN 9788880825821)
- Colette Vallat, Autres vues d'Italie: lectures géographiques d'un territoire, Harmattan, 2004, (ISBN 9782747548861)
- Jean Flori, Les croisades: origines, réalisations, institutions, déviations, Editions Jean-paul Gisserot, 2001, (ISBN 9782877475426)
- André Pieyre de Mandiargues, Dominique Fernandez, Voyages dans les Pouilles - Sur les pas de Paul Bourget, Adda, 1997, (ISBN 9788880822660)
- Bruno Teissier, Géopolitique de l'Italie, Éditions Complexe, 1996, (ISBN 9782870276211)
- Juliette Bessis, La Méditerranée fasciste: l'Italie mussolinienne et la Tunisie, KARTHALA Editions, 1981, (ISBN 9782865370276)
- Ferdinand Chalandon, Histoire De la Premiere Croisade Jusqu'à l'election de Godefroi De Bouillon, Ayer Publishing, 1972, (ISBN 9780833705150)
- Eugène Marin, Saint Nicolas, évêque de Myre (Nicolaus von Myra), 1917
- L. F., La Fête de Saint-Nicolas, Ad Mame et Cie, 1853
- Jean-Charles-Léonard Simonde de Sismondi, Henri Nicolle, Histoire des Républiques italiennes du Moyen Âge, Volume 1, Chez H. Nicolle, 1809
Ouvrages en italien
- Ente provinciale per il turismo di Bari, Bari: Itinerari turistici, Laterza e Polo, Bari, 1940
- Vito Masellis, Storia di Bari dalle origini ai nostri giorni, Italstampa, Bari, 1966
- Città e paesi d'Italia, volume IV, Istituto geografico De Agostini, Novara, 1968
- Guida d'Italia - Puglia, Touring Club Italiano, 1978
- Nino Lavermicocca, Conoscere la città: Bari: guide alle case ed alle chiese della città vecchia, Edipuglia, Bari, 1981
- Giuseppe Grande, 2 dicembre 1943: bombe tedesche sul porto di Bari, Albertelli Ed. Speciali Storia Militare n.176, (ISSN 1122-5289)
- Marcello Petrignani, Bari il borgo murattiano, Dedalo, 1981, (ISBN 88-220-0606-2)
- Giorgio Saponaro, Bari segreta, Adda, 1981, (ISBN 88-8082-096-6)
- Vito A. Melchiorre, Bari nel tempo, Adda, Bari, 1982, (ISBN 88-8082-040-0)
- Giosuè Musca, L'emirato di Bari (847-871), Dedalo, 1992, (ISBN 88-220-6138-1)
- Antonio Rossano, 1943: «Qui radio Bari», Dedalo, 1993, (ISBN 88-220-6147-0)
- Dino Borri, Francesco Tateo, Gioia Bertelli, Pina D'Elia Belli, Storia di Bari, Laterza, Bari, 1994
- Luciana Bozzo, Bari, città frontiera. La transizione oltre il margine, Progedit, 2003, (ISBN 88-88550-29-1)
- Alfredo Giovine, Il dialetto di Bari. Guida alla grammatica, Laterza Giuseppe Edizioni, 2005, (ISBN 88-8231-361-1)
- Nino Lavermicocca, Bari. Le Chiese della città vecchia, Adda, 2005, (ISBN 88-8082-611-5)
- Nino Lavermicocca, Bari bizantina. 1071-1156 il declino, Edizioni di Pagina, 2006, (ISBN 88-7470-029-6)
- G. Di Benedetto, Gli archivi di Stato di Terra di Bari (Bari, Trani, Barletta), Grafisystem, 2007, (ISBN 88-89979-05-4)
- Francesco Colantuono, I dialetti di Terra di Bari. Storia, fonematica e folklore, Levante, 2007, (ISBN 88-7949-366-3)
- Francesca Radina, M. Rosaria Depalo, Bari sotto la città. Luoghi della memoria, Adda, 2008, (ISBN 88-8082-714-6)
- Ernesto Bosna, Storia dell'Università di Bari, Bari, 1994
- Pietro Mazzeo, Storia di Bari dalle origini alla conquista normanna (1071), Adriatica Editrice, Bari, 2008
Ouvrages anglophones
- David G. Chandler, The Campaigns of Napoleon, Volume 1, Simon and Schuster, 1973, (ISBN 9780025236608)
Articles connexes
- Liste des villes italiennes de plus de 25 000 habitants
- Liste des grandes villes d'Italie classées par leur nombre d’habitants
Liens externes
Notes et références
- (it) Popolazione residente e bilancio demografico sur le site de l'ISTAT.
- Francesco Saverio Abbrescia
- Anne-Marie Enescu, Italie du Sud, Petit Futé, 2009 (ISBN 9782746924079)
- ANCI - Metropoles italiens. Consulté le 27 janvier 2011
- Église orthodoxe en Italie. Consulté le 27 janvier 2011
- Réseaux Trans-Européens. Consulté le 27 janvier 2011
- (it) Marcello Petrignani, Bari il borgo murattiano, Dedalo, 1981 (ISBN 88-220-0606-2)
- Colette Vallat, Autres vues d'Italie: lectures géographiques d'un territoire, Harmattan, 2004 (ISBN 9782747548861)
- (it) Classement sismique des villes italiennes (Protection Civile). Consulté le 27 janvier 2011
- Climat des villes italiennes. Consulté le 27 janvier 2011
- Le climat à Bari. Consulté le 27 janvier 2011
- (it) Programme de la grande capacité italienne. Consulté le 27 janvier 2011
- (it) Trafic du port de Bari. Consulté le 27 janvier 2011
- Croissance de l’aéroport de Bari. Consulté le 27 janvier 2011
- (it) Interport de Bari. Consulté le 27 janvier 2011
- Metropolitaine de Bari. Consulté le 27 janvier 2011
- Ouverture de la FM2. Consulté le 27 janvier 2011
- Metropolitaine de Bari. Consulté le 27 janvier 2011
- (it) Activation de la metro de Bari. Consulté le 27 janvier 2011
- (it) Metro de Bari. Consulté le 27 janvier 2011
- AMTAB. Consulté le 27 janvier 2011
- Trolleybus à Bari. Consulté le 27 janvier 2011
- Classement Legambiente. Consulté le 27 janvier 2011
- (it) Bari in bici. Consulté le 27 janvier 2011
- (it) Vito Masellis, Storia di Bari dalle origini ai nostri giorni, Bari, Italstampa, 1966 (ISBN 88-220-0606-2)
- (it) Pietro Mazzeo, Storia di Bari dalle origini alla conquista normanna (1071), Adriatica Editrice, 2008
- (it) Bannière de Bari. Consulté le 27 janvier 2011
- (it) Jean-Charles-Léonard Simonde de Sismondi et Henri Nicolle, Histoire des Républiques italiennes du Moyen Âge, Chez H. Nicolle, 1809
- Saint Nicolas, évêque de Myre (Nicolaus von Myra), 270-341, Eugène Marin, 1917
- Jean Flori, Les croisades: origines, réalisations, institutions, déviations, Éditions Jean-Paul Gisserot, 2001 (ISBN 9782877475426)
- Ferdinand Chalandon, Histoire De la Première Croisade Jusqu'à l'élection de Godefroi De Bouillon, Ayer Publishing, 1972 (ISBN 9780833705150)
- (it) Iris Cardone Trono, Frederic II de Souabe : «L'étonnement du monde», Adda, 2007 (ISBN 9788880827115)
- (en) David Chandler, The Campaigns of Napoleon, Simon and Schuster, 1973 (ISBN 9780025236608)
- Juliette Bessis, La Méditerranée fasciste : l'Italie mussolinienne et la Tunisie, KARTHALA Editions, 1981 (ISBN 9782865370276)
- (it) Giuseppe Grande, 2 dicembre 1943: bombe tedesche sul porto di Bari, Albertelli (ISBN 1122-5289)
- Vito A. Melchiorre, Bari nel tempo, Adda, Bari, 1982
- (it) Le navire Vlora, La Gazzetta del Mezzogiorno, 8 août 2006
- (it) Jumelage Bari-Banja Luka. Consulté le 27 janvier 2011
- (it) Jumelage Bari-Bologne. Consulté le 27 janvier 2011
- (it) Consulats à Bari. Consulté le 27 janvier 2011
- (it) Citoyens étrangers selon Demo ISTAT 2007. Consulté le 27 janvier 2011
- (it) Alfredo Giovine, Il dialetto di Bari : Guida alla grammatica, Laterza G. Edizioni, 2005 (ISBN 88-8231-361-1)
- Conservatorio di Bari. Consulté le 27 janvier 2011
- Accademia di Belle Arti di Bari. Consulté le 27 janvier 2011
- [http:www.uniba.it Università di Bari]. Consulté le 27 janvier 2011
- [http:www.poliba.it Politecnico di Bari]. Consulté le 27 janvier 2011
- [http:www.lum.it LUM Bari]. Consulté le 27 janvier 2011
- (it) Consortium des universités méditerranéennes. Consulté le 27 janvier 2011
- Polyclinique de Bari. Consulté le 27 janvier 2011
- Hopital Di Venere. Consulté le 27 janvier 2011
- Hopital San Paolo. Consulté le 27 janvier 2011
- Città e paesi d'Italia, volume IV, Istituto geografico De Agostini, Novara, 1968
- Réfugiés albanais à Bari, La Repubblica, 1991
- Bruno Teissier, Géopolitique de l'Italie, Éditions Complexe, 1996, page 134
- Bari et l'orthodoxie. Consulté le 27 janvier 2011
- Dominique Auzias, Jean-Paul Labourdette, « Pouille Calabre Basilicate », Petit Futé, 2006.
- La Fête de Saint-Nicolas, L. F., Ad Mame et Cie, 1853
- Vladimir Poutine a visité Bari en mars 2007, et s’est rendu à la basilique de Saint-Nicolas. À cet égard, le président russe
- Fiera del Levante. Consulté le 27 janvier 2011
- (it) Dates sur la Foire du Levant. Consulté le 27 janvier 2011
- Foire du Levant, lien cassé le 21 janvier 2011.
- Plan de la Foire du Levant. Consulté le 27 janvier 2011
- Nino Lavermicocca, Conoscere la città: Bari: guide alle case ed alle chiese della città vecchia, Edipuglia, Bari
- Voyages dans les Pouilles - Sur les pas de Paul Bourget, d'André Pieyre de Mandiargues et de Dominique Fernandez, Adda, 1997
- [www.laterza.it Laterza]. Consulté le 27 janvier 2011
- Museo Archeologico Provinciale. Consulté le 27 janvier 2011
- Museo di Zoologia. Consulté le 27 janvier 2011
- Museo di Scienze della Terra. Consulté le 27 janvier 2011
- Museo Raccolta di Fisica. Consulté le 27 janvier 2011
- Italie du Sud - Rome, Sardaigne, Michelin, 2008
- Jean-Paul Labourdette, Dominique Auzias, Pouilles 2009, Petit Futé, 2009
- Françoise Lenoir, Les Pouilles, vous connaissez?, Adda, 2009
- Polo Bibliotecario di Bari. Consulté le 27 janvier 2011
- Exultet de Bari. Consulté le 27 janvier 2011
- Teca del Mediterraneo. Consulté le 27 janvier 2011
- (it) Teatro Pubblico Pugliese. Consulté le 27 janvier 2011
- (it) Fondation opéra symphonique Petruzzelli et théâtres de Bari. Consulté le 27 janvier 2011
- (it) Incendie du Petruzzelli, La Repubblica, 2006
- (it) Inauguration du Petruzzelli, La Repubblica, 2009
- (it) Auditorium Nino Rota. Consulté le 27 janvier 2011
- (it) Apulia Film Commission. Consulté le 27 janvier 2011
- (it) Bif&st - Bari International Film & Tv Festival. Consulté le 27 janvier 2011
- (it) D'Autore. Consulté le 27 janvier 2011
- Polifonica Biagio Grimaldi. Consulté le 27 janvier 2011
- Nicola Sbis, Les pouilles à votre table - Les recettes de la tradition, Adda, 2005
- (it) Telenorba. Consulté le 27 janvier 2011
- (it) Bannière de Bari. Consulté le 27 janvier 2011
- Réseaux Trans-Européens. Consulté le 27 janvier 2011
- Dates du chômage à Bari. Consulté le 27 janvier 2011
- (it) La renaissance de Bari capitale de la Méditerranée, La Repubblica, 2009
- Il Baricentro. Consulté le 27 janvier 2010
- Turismo Puglia
Sources
- (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Bari » (voir la liste des auteurs)
Catégories :- Commune de la région Pouilles
- Commune de la province de Bari
- Ville italienne de plus de 100 000 habitants
- Chef-lieu d'une province italienne
- Ville portuaire d'Italie
- Province de Bari
- Bari
Wikimedia Foundation. 2010.