- Estrees-Saint-Denis
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Estrées-Saint-Denis
Estrées-Saint-Denis Pays France Région Picardie Département Oise Arrondissement Arrondissement de Compiègne Canton Canton d'Estrées-Saint-Denis Code Insee 60223 Code postal 60190 Maire
Mandat en coursCharles Pouplin
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de la Plaine d'Estrées Latitude
LongitudeAltitude 69 m (mini) – 118 m (maxi) Superficie 8,08 km² Population sans
doubles comptes3 542 hab.
(1999)Densité 438 hab./km² Estrées-Saint-Denis est une commune française, située dans le département de l'Oise et la région Picardie.
Ses habitants sont les dionysiens.
Sommaire
Géographie
Estrées-St-Denis est un gros bourg du plateau picard, situé dans le département de l'Oise (60) en Picardie, à 15 km à l'ouest de Compiègne, à 45km à l'est de Beauvais et à 75 km au nord de Paris
La commune est située sur la RN 17 (désormais RD 1017), et est aisément accessible par la sortie 10 de l'autoroute A1.
Elle dispose d'une gare sur la ligne d'Amiens à Compiègne.
Communes voisines
La commune est bordée par :
Héraldique
Devise : Labor omnia vincit improbus (un travail opiniâtre vient à bout de tout).
Histoire
Articles détaillés : Voies romaines en Gaule et Première Guerre mondiale.Au Moyen-Age, on appelait Strata, les lieux habités près des voies romaines.
Le chemin ou voie romaine (sans doute pas une grande voie) était le 10e embranchement de la grande voie romaine Rome-Boulogne et passait par Augustomagus (Senlis) et Pont-Sainte-Maxence.
On l'appelait " via ad Pontes " (chemin de Pont). De cette origine Strata on a fait Estrata, puis Estrée, Estrez, Estrées.
L'Abbé Suger en 1123 puis Philippe-Auguste en 1220 donnèrent à l'abbaye de Saint-Denis les droits de dîme et de défrichage, et celui de construire une ferme dont dépendaient les terres et la cure[1]
Durant la Révolution, Estrées-Saint-Denis fut rebaptisé Estrées-Franciade[2],[3]
Le XIXe siècle : La commune fut dévastée par les Cosaques en 1815, lors des Cent-Jours[1].
Une des premières sucrerie y fut installée en 1828, afin d'y traiter la betterave cultivée à proximité[1].
Durant et après la Guerre franco-allemande de 1870, les prussiens ont séjourné une année et soumis le pays à de fortes réquisitions. Un soldat allemand fut enterré dans le cimetière[2].
Le bourg put se développer grâce à la création de la Gare d'Estrées-Saint-Denis, ouverte en 1880 sur la la ligne Compiègne - Clermont. Cette gare devint petit à petit le centre d'une petite étoile ferroviaire, lorsque furent ouvertes les lignes d'Estrées à Verberie en 1882 et d'Estrées à Longueau (et donc Amiens) en 1883. En 1891 ouvrit la voie ferrée d'intérêt local Estrées-Saint-Denis - Froissy[2].
Première Guerre mondiale: Durant la guerre 14-18 un hôpital militaire fut installé à Estrées-Saint-Denis. Lors de l'offensive allemande de 1918, les camions militaires français, transportant hommes et matériels empruntaient la Route de Flandre (RN 17) entre Estrées-Saint-Denis et Roye sur 4 files, 2 montantes et 2 descendantes, afin de tenter de colmater le front entre les armées anglaises et françaises.
Cette même année, le 23 juin, un obus allemand démolit une partie du chœur de l'église. Fortement endommagé par les bombardements, la ville dut être évacué et reçut la croix de guerre.
Administration
Liste des maires successifs[4] Période Identité Parti Qualité mars 2001 à ce jour Charles Pouplin SE 1973 2001 Charles Dottin 1965 1973 Abel Didelet 1947 1965 Gabriel Marteau 1945 1947 Louis Biencourt 1929 1944 Marcel Belloy 1928 1929 Diogène Bouliong 1921 1928 Léon Mouren 1908 1921 Théodose Boullenger 1901 1908 Léon Wiart 1900 1900 Louis Lefèvre 1896 1900 Théophile Havy Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[5])1962 1968 1975 1982 1990 1999 1660 1678 2488 3486 3501 3542 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
Le seul édifice ancien de la commune est l'église, et encore pas en totalité puisque le bas-côté droit date de 1867. La partie la plus ancienne de l'église fut construite au XIe siècle. Une partie de la façade, une porte latérale et une corniche de la nef sont romanes. Le chœur et la nef sont gothiques. La porte principale était précédée d'un porche. Bombardée pendant la Première Guerre mondiale, l'église a été restaurée en 1928[1],[2].
Personnalités liées à la commune
- L'écrivain André Maurois a raillé en termes plaisants l'histoire locale, faite de retournements d'alliance incessants, dans Les silences du colonel Bramble.
Jumelage
La commune est jumelée avec Teisnacht (Allemagne) (Basse-Bavière)
Notes et références
- ↑ a , b , c et d Page de la commune sur le Quid. Consulté le 15 juin 2008
- ↑ a , b , c et d Site officiel de la Commune. Consulté le 15 juin 2008
- ↑ À la même époque, la ville de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) fut également renommée Franciade
- ↑ Site officiel de la Mairie : Tableau des maires depuis 1900. Consulté le 15 juin 2008
- ↑ Estrées-Saint-Denis sur le site de l'Insee
Voir aussi
- Communes de l'Oise
- Gare d'Estrées-Saint-Denis
- Ligne Estrées-Saint-Denis - Froissy - Crèvecœur-le-Grand
Liens externes
- Portail de l’Oise
- Portail de la Picardie
Catégorie : Commune de l'Oise
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