Lambézellec

Lambézellec
Lambézellec
Image illustrative de l'article Lambézellec
L'église de Lambézellec au début du XXe siècle ; au premier plan, la fontaine.
Administration
Statut Ancienne commune
Date de fusion 28 avril 1945
Pays France
Région Bretagne
Département Finistère
Commune Brest
Géographie
Coordonnées 48° 24′ 42″ Nord
       4° 29′ 28″ Ouest
/ 48.411540, -4.490980

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Lambézellec est une ancienne commune du Finistère située au nord de Brest. Initialement paroisse de grande superficie, elle fut peu à peu grignotée par Brest avant de fusionner avec cette dernière le 28 avril 1945. Elle forme depuis cette date un quartier de la ville de Brest.

Sommaire

Histoire

Étymologie et origines

Lambézellec en breton signifie mot à mot "village de lépreux", ce serait donc selon cette hypothèse contestée un endroit où on isolait les cacous (Kakous), c'est-à-dire les malades de la lèpre[1]. Le docteur Zambacco, membre de l'Académie de médecine de Paris, affirma avoir encore identifié en 1897 des cas de lèpre à Rumengol ainsi qu'à Lambézellec. Suivant d'autres témoignages, il y en avait aussi dans les environs de Plouguerneau et de Lannilis. Ces cacous de Lambézellec fabriquaient des cordes et les cordiers restaient victimes de préjugés (« plus d'un agriculteur hésiterait à contracter alliance avec eux ») rappelant les discriminations dont ils étaient victimes au Moyen-Âge[2].

Mais une autre origine semble prévaloir : un oratoire consacré à sainte Tudona, sœur de saint Gouesnou, dans un lieu primitivement dénommé Ploe-Beluoc[3], consacré intialement à saint Beluoc (un saint totalement oublié), qui se serait transformé par la suite en Lan-Beluoc ; puis le nom de la paroisse a évolué au fil du temps : Lamboseloc vers 1330, Lambezelzeuc vers 1350, Lambeseleuc en 1420, Lambezelec en 1467, Lanbézellec en 1774[4].

Issue du démembrement de l'ancienne paroisse de l'Armorique primitive de Ploubavas (Ploebeves), la paroisse de Lambézellec était très vaste, englobant toute la rive gauche de la Penfeld faisant actuellement partie de la ville de Brest[5] et incluait donc "Brest-même", y compris le prieuré des Sept-Saints, qui dépendait de l'abbaye Saint-Mathieu de Fine-Terre et érigé en paroisse pendant le règne de Henri II ainsi que la trève de (Saint-Marc) qui lui est rattachée à partir de 1681.

L'église paroissiale avait comme patron au XVIe siècle saint Florent ; par la suite saint Laurent s'y substitua.

Antiquité

La voie romaine allant de Landerneau à la Pointe Saint-Mathieu traversait Lambézellec. Des urnes cinéraires ont été trouvées dans le bourg et des tuiles romaines découvertes à Prat-Podic et à Pen-ar-Cleuz[6].

Moyen Âge

La famille seigneuriale de Kernéau (Cornouaille en français) a pour berceau une seigneurie située dans la paroisse de Lambézellec. Elle se rattachait à la puissante maison des comtes de Cornouaille et est aujourd'hui éteinte[7].

Époque moderne

En 1631, « Richelieu fit creuser le port de Brest (...) ce qui donna beaucoup de consistance à cette ville qui, auparavant n'était qu'un bourg dépendant de la paroisse de Lambézellec »[8].

Au XVIIIe siècle, le territoire de la ville de Brest s'étend jusqu’aux fortifications aux dépens de Lambézellec. À la fin de ce siècle, Lambézellec abrite de nombreuses activités industrielles : tanneries, moulins à papier et à poudre, fabriques de chaux, brasseries, etc...

Pendant la Révolution française

Le cahier de doléances rédigé en 1789 par les paroissiens de Lambézellec écrit que, voisine de Brest, cette paroisse « est devenue pour ce motif le refuge général et forcé des pauvres q'on y compte au nombre de cinquante familles, les vageans [ = vagabonds] en grand nombre non compris, et qui par la suite est en proie aux vols et à tous les désastres qu'apporte la troupe suspecte des mendiants »[9].

En 1789, les quatre électeurs pour l'élection des députés du Tiers-État de la sénéchaussée de Brest aux États généraux représentant la paroisse de Lambézellec sont Yves Mailloux, Guillaume Le Cail, Guillaume Nicol et Félix Quentel[10].

Pierre Corbet, de Lambézellec, qui commandait un détachement de gardes nationaux brestois, est tué à Lesneven et plusieurs de ses soldats massacrés lors des émeutes des paysans du Léon contre la levée en masse en septembre 1793[11].

Henri Mocaër, recteur (curé) de Lambézellec, refusa de prêter le serment de fidélité à la Constitution civile du clergé et fut emprisonné à Brest dans la prison des Carmes. Il dut ensuite demeurer caché et est en 1798 qualifié de « prêtre insoumis », caché à Lambézellec. C'est probablement lui qui est évoqué dans un cantique en langue bretonne Cantig neves[12], dont voici un extrait en traduction française :

Écoutez, peuple de Lambézellec
Écoutez un ami prêcher
Encore une fois la vérité
Avant qu'il s'en aille loin de vous.
Vous dormez bien, sans aucun souci
Alors que vous êtes au milieu de l'hérésie
Vous êtes dans une joie extrême
Alors que vous êtes devenus schismatiques !
Vous êtes devenus hérétiques
C'est une chose assurée
Puisque vous avez renoncé à votre Credo
Trois fois malheur à vous, gens de mon pays !

Le XIXe siècle

Les amputations successives du territoire communal

Très vaste à l'origine et s'étendant jusqu'à la Rade de Brest, le territoire de Lambézellec a été grignoté progressivement par ses voisins et particulièrement par la ville de Brest. Déjà en 1686, Lambézellec perdit la paroisse des Sept-Saints englobée dans l'enceinte fortifiée de Brest.

Par la loi du 25 avril 1847, Brest annexe le territoire du fort Penfeld ainsi que d'autres situés à l'est de la Penfeld[13] comme les villages de l'Harteloire et de Lannoc-ar-Pape, la grève de Porstrein et le village du même nom.

Par la loi du 4 mai 1861, Brest annexe 172 hectares de la commune de Lambézellec[14] (dénommés pendant un temps « l’extension » ou « l'annexion » : son axe principal était l'ancien "Grand Chemin" qui prit le nom de "Rue de Paris", actuelle "Rue Jean-Jaurès" de Brest)[15] et comprenant par exemple l'actuelle Place de la Liberté[16], l’Octroi, les cimetières Saint-Martin et de Kerfautras, l'église Saint-Martin, l'actuel port de commerce, le quartier de la gare, le ravin du Moulin à poudre, etc..., pour s’étendre hors les murs et englober son nouveau port de commerce. En contrepartie, la commune de Brest doit participer au financement de la reconstruction de l'église de Lambézellec[17]. Les habitants de Lambézellec, en perdant leur façade maritime, perdent aussi le droit de couper le goémon sur les grèves, droit réservé aux habitants des communes littorales[18].

Par le décret du 24 mai 1865 une partie du territoire de la commune de Lambézellec comprenant le Bot, le Douric et Pen-ar-Creach est transférée à la commune de Saint-Marc ; en 1864, le Conseil général du Finistère avait donné un avis favorable « attendu qu'à la partie du nouveau bourg (à 92 mètres), on arrive sur le territoire de Lambézellec ». Ce transfert concerne 26 hectares et 200 habitants, tous favorables à ladite annexion[19]. La même année, le Conseil général du Finistère émet le vœu de la création d'un nouveau canton dont le siège serait fixé à Lambézellec[20], mais en 1874 la demande est renouvelée car elle n'a toujours pas été satisfaite[21].

Les autres faits marquants du XIXe siècle

La première école primaire publique de Lambézellec semble avoir ouvert en 1838 avant de s'installer en 1846 à l'emplacement de l'actuelle école Ferdinand Buisson, d'autres ouvrant ensuite à Bel-Air, à Kerinou (1879). Des écoles privées existent au Pilier-Rouge (Saint-Joseph) à partir de 1864, à la Croix-Rouge, à Bonne Nouvelle[22], au bourg (Saint-Laurent). L'école Saint-Laurent est construite en 1866 et sa gestion confiée à la Congrégation des Filles du Saint-Esprit[23]. Cette même congrégation gérait aussi l'école de Bonne-Nouvelle crée en 1879.

L'autorisation d'un « dépôt de matières fécales et de poudrette, (...) et d'un dépôt de boues et fumiers provenant de la ville de Brest » au lieu-dit Kerascun n'est pas renouvelée par arrêté du Préfet du Finistère en date du 12 décembre 1857, confirmé par un arrêt du Conseil d'État en date du 15 janvier 1859[24].

Un décret impérial du 16 juillet 1863 autorise la fondation à Lambézellec d'un asile de vieillards tenu par les Petites-Sœurs-des-Pauvres[25].

En 1864, les deux foires annuelles de Lambézellec, qui se tenaient jusque-là les lundi qui précède la Quinquagésime et le lundi après le 10 août, sont désormais fixées le mardi qui précèdera le Mardi gras et le troisième mardi de septembre[26]. À la fin du XIXe siècle, Paul Joanne indique des foires le mardi de la Sexagésime et les troisièmes mardis d'avril, juin, août, octobre et décembre[27].

Pendant la majeure partie du XIXe siècle, Lambézellec était divisé en deux sections électorales, celle de Lambézellec (à dominante urbaine) et celle du Télégraphe[28] (à dominante rurale)[29].

Lambézellec est frappée tout au long du XIXe siècle par des épidémies de choléra parties de Brest : celle de 1832-1833 provoque 132 décès dans la commune (700 à Brest) ; celle de 1834-1835, 57 décès ; celle de 1849-1850 provoque 113 décès ; celles de 1854-1855 et de 1865-1866 un nombre inconnu de décès[30] ; celle de 1885-1886 provoque 12 décès[31]. Selon Henri Monod, la plupart des décès de Lambézellec dus au choléra se sont produits dans la partie de la commune agglomérée limitrophe de la ville de Brest (Kerinou en particulier), le bourg et les hameaux n'ayant été que peu concernés[32]. En septembre 1893, selon le Journal des débats 42 décès dus au choléra surviennent à Kérinou et l'épidémie gagne le village de Penfeld et le bourg de Lambézellec[33].

Un couvent de Carmélites de Saint-Joseph est implanté à Kerfautras entre 1862 et 1903. Les Petites sœurs des pauvres sont installées à Coat-ar-Guéven. Le dépôt de Poul-ar-Bachet « reçoit les mendiants condamnés du Finistère, les mendiants ayant au moins un an de séjour dans la commune, ceux des communes voisines ayant passé un traité pour l'admission de leurs mendiants »[34].

Un agriculteur de l'Hermitage en Lambézellec, Le Bian, se fit le promoteur de méthodes agricoles modernes et en particulier milita en faveur de la culture du panais fourrager[35].

Le 12 novembre 1867, un décret crée le commissariat de police de Lambézellec qui a compétence sur les communes de Lambézellec, Saint-Marc, Guilers, Gouesnou et Saint-Renan[36]. En 1873, une brigade à pied de gendarmerie s'installe à Lambézellec[37].

Un train sur le viaduc de Lambézellec en 1910 (photo)

Pour lutter contre l'alcoolisme, une surtaxe est perçue par la commune de Lambézellec à son octroi, elle était de 21 francs par hectolitre d'alcool pur vers 1870 mais à partir du 1er janvier 1876, la surtaxe est abaissée à dix-neuf francs par hectolitre d'alcool pur contenu dans les eaux-de-vie, esprits, liqueurs et fruits à l'eau-de-vie, et par hectolitre d'absinthe pour compenser l'augmentation de deux francs de la taxe principale perçue par le Conseil général[38].

Un service de desserte en eau potable par bornes-fontaines commence à être installé à partir de 1885. La première ligne télégraphique fut créée à Lambézellec en 1888.

À la fin du XIXe siècle, deux brasseries existent à Lambézellec, la Brasserie de Kerinou[39], créée en 1891 par Joseph Le Frapper, qui vend entre autres le "Bock-Kerinou" et la Brasserie de Lambézellec[40], fondée en 1837, qui vend le "Bock-Lambé" : elles fusionnèrent en 1925 et furent par la suite absorbées par le groupe "Brasserie de la Meuse".

La voie ferrée des Chemins de fer départementaux du Finistère allant de Brest à Ploudalmezeau via Lambézellec, Guilers, Saint-Renan et Plourin est déclarée d'utilité publique le 15 février 1891[41] ; un autre embranchement à partir de sa station du Rufa se dirigeant vers Plabennec et Lesneven. Lambézellec bénéficiait d'une gare, dénommée "La Villette-Lambézellec". Pour franchir la vallée encaissée du Spernot, la voie ferrée empruntait le viaduc de la Brasserie (le Pont d'la Brass) , construit par l'architecte Harel de la Noë, long de 100 mètres, supporté par 7 piles métalliques ajoutées et haut de 19,5 mètres. Depuis la dépose des rails dans la décennie 1970, c'est une voie réservée aux piétons et aux cyclistes[42].

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Le 29 juin 1898 est déclarée d'utilité publique l'établissement d'un réseau de tramway électrique géré par la "Compagnie des tramways électriques de Brest", comprenant deux lignes dont une part de la rue Inkermann à Lambézellec et va jusqu'à Saint-Pierre-Quilbignon et l'autre de Kérinou au port de commerce[43]. Cette dernière ligne est mise en service le 4 juin 1899, la première citée le 15 octobre 1899[44].

Une loi du 21 décembre 1903 autorise la commune de Lambézellec « à établir des taxes sur les voitures, chevaux, mules et mulets et sur les voitures automobiles »[45].

Description de Lambézellec à la fin du XIXe siècle

Lambézellec semble alors être une ville avec ses 10 084 habitants lors du recensement de 1891, mais seuls 1530 sont agglomérés au chef-lieu (la commune est donc considérée comme rurale), et la commune est en fait formée d'une addition de hameaux, certains modestes (Loscoat a alors 50 habitants, Bergot 53 habitants, Goyen 59 habitants, Kergoat 64 habitants, Kerigonan 72 habitants, Kerguérec 74 habitants, Sallé-Gallé 74 habitants, Stiffelou 77 habitants, Maison-Blanche 88 habitants, Lanrédec 98 habitants, Ruinades 99 habitants, Kerpontois 100 habitants, Spernot 100 habitants, Kerduff 130 habitants, Lascoat 131 habitants, Kerfautras 149 habitants, Kerambecan 150 habitants, Belair 177 habitants, Keranfurus 197 habitants, Kériven 263 habitants, Kérédern 290 habitants, La Digue 363 habitants, Kérélé 440 habitants, Chemin-Creux 534 habitants, Coat-ar-Guéven 980 habitants, etc...) alors que Kérinou a alors 4062 habitants[46].

En 1896, Lambézellec est ainsi décrite par Benjamin Girard :

« Située sur la rive gauche de la Penfeld, la populeuse commune de Lambézellec est traversée par la route nationale n°12, les routes départementales n°2 et n°10 et par le Chemin de grande communication n°26 allant de Brest à Ploudalmézeau. Le chef-lieu est un gros bourg qui a une population agglomérée de 1412 habitants et dont la place est ornée d'une jolie fontaine. Deux autres centres de population, beaucoup plus importants, se trouvent l'un à Kerinou, sur la route départementale n°10, l'autre au Télégraphe, sur la route nationale n°12. Ces deux agglomérations ne sont en réalité que les faubourgs de la ville de Brest. (...) À un kilomètre à l'est du bourg, et dans un vaste enclos entouré de murs, se trouve l'établissement de Pontanézen, qui appartient à la Marine, et peut au besoin servir de caserne ou d'hôpital. On y logerait facilement 2000 soldats ou 1200 malades. La buanderie de la Marine, située au fond de l'anse Saupin, sur (...) la Penfeld, se trouve également sur le territoire de Lambézellec[47]. »

À la même époque, Paul Joanne indique comme principales activités économiques les cultures maraîchères, la fabrication de chandelles, des corroiries, corderies, savonneries ainsi que des scieries mécaniques[27]. Quelques années plus tôt, Décembre-Alonnier écrit à propos de Lambézellec : « fabriques considérables de chapeaux vernis, ris de haubans; huileries, minoteries, exploitation de granit »[48]. En 1885, La Grande Encyclopédie indique comme activités économiques à Lambézellec « fonderie de fer, scieries, tanneries, brasserie, corderie, fabrique d'eaux gazeuses, de toiles cirées, de papier, savon, etc... ; briqueteries, marbreries, carrières, cultures maraîchères »[49].

À cette même date, 3 "salles d'asile" (écoles maternelles) à direction laïque existaient alors à Lambézellec (au bourg, à Kerinou et rue de Sébastopol) et 5 privées ( à Keraloche, rue des Jardins, rue de Bohars, rue Kerinou et rue de Paris). Le double patronage Saint-Laurent( pour les garçons et pour les filles) catholique est créé en 1899 (il prendra en 1919 le nom d' "Étoile Saint-Laurent")[23]. Les Sœurs du Saint-Esprit, installée à Kernouès, visitaient les malades[50].

En 1892, le village de Kérinou est décrit par Albert Clouard comme un « vaste amas de guinguettes et de caboulots hantés des Brestois le dimanche »[51].

L'hôpital, puis la caserne, de Pontanézen au XIXe siècle et le camp américain entre 1917 et 1920

En l'an XI de la République, des Noirs venus des colonies des Antilles, y compris Saint-Domingue, étaient entassés sous le Consulat dans le dépôt de Pontanézen. Le préfet maritime de Brest reçoit l'ordre de les trier : « Ceux d'entre ces noirs qui seront reconnus en possession d'un métier manuel utile à la marine seront conservés à Brest et employés aux travaux du port. il s'en trouva une centaine dans ce cas. Les autres devaient soit être versés dans les "Chasseurs africains", soit envoyés aux bagnes de Corse et de l'Île d'Elbe »[52].

Charles Pellarin, qui fut médecin à Pontanézen à partir de 1824 et, par intermittence, à plusieurs reprises jusqu'en 1831, décrit ainsi les bâtiments de Pontanézen construits par Antoine Choquet de Lindu pour remplacer l'hôpital incendié en 1776, qui servirent tour à tour d'hôpital et de caserne :

« Élevées en 1779 et 1780 (...), les constructions de Pontanézen datent de l'époque où l'escadre du comte d'Orvilliers, après le glorieux combat d'Ouessant,(...) était rentrée à Brest, rapportant sur les cadres sept mille hommes en proie au scorbut et à une fièvre maligne (probablement le typhus). Elles avaient été de nouveau utilisées comme hôpital après la funeste bataille du 13 prairial an II, illustrée par le magnanime sacrifice des marins du Vengeur (...). Broussais fut [alors] employé à Pontanézen comme chirurgien de troisième classe[53]. (...) Quoi qu'il en soit, depuis les temps de la guerre d'Amérique et ceux de la République française, les bâtiments de Pontanézen n'avaient plus renfermé de services hospitaliers. Ils seraient presque uniquement à recevoir à son arrivée la "chaîne", en d'autres termes les grands convois de forçats dirigés périodiquement vers le bagne. (..) Au lieu d'être conduits immédiatement au bagne, le personnel de la chaîne était d'abord dirigé sur l'établissement de Pontanézen et là, on procédait au nettoyage, à l'examen minutieux des nouveaux forçats, tant sous le rapport des moyens d'évasion qu'ils pouvaient cacher que sous le rapport de leur état sanitaire. Ce dernier point était confié à un chirurgien de marine qui séparait les hommes atteints de la gale ou de quelque maladie contagieuse, afin de les traiter avant qu'ils ne fussent admis dans les salles du bagne avec les autres condamnés. C'était donc une chose qui ne s'était pas vue depuis longtemps que l'ouverture de services de malades à Pontanézen, comme cela eut lieu en novembre 1824[54]. »

Le même auteur décrit dans la suite du même ouvrage le traitement de la syphilis avec le chlorure d'argent, l'utilisation de l'opium pour atténuer les douleurs des malades, etc...

Le 12 novembre 1832, le chirurgien de marine Pierre Brunet, né à Nantes le 12 avril 1770, mourut à Brest en soignant les cholériques à l'hôpital de Pontanézen[55].

En 1870, la caserne de Pontanézen servit de lieu de rassemblement pour les marins et les volontaires désireux d'aller combattre les Prussiens pendant la guerre de 1870.

Jules Girieud, né en 1863, décrit la vie quotidienne en 1884 à la caserne de Pontanézen, les séances d'entrainement à Kerraudren (Kéraudren), la poudrière de Bordenave dans une nouvelle intitulée Scènes de la vie de caserne[56] ; il narre aussi de nombreuses anecdotes sur la vie militaire de l'époque, l'argot alors utilisé, etc...

Placard publicitaire annoçant la mise en vente de stocks américains (journal Ouest-Éclair du 9 mars 1920)

Les conditions d'hébergement étaient précaires. La revue "L'Armée coloniale" décrit ainsi la caserne de Pontanézen en 1891 : « À la caserne de Pontanézen, qui est située à deux kilomètres de la ville en pleine campagne, (...) il y a toujours un grand nombre de malades (...) et dans la dernière épidémie (de fièvre typhoïde)[57] c'est là que la plupart des cas ont été constatés »[58]. Les bâtiments en dur de la caserne sont en très mauvais état : « Le casernement est déplorable, les chambres sont humides, les hommes y sont entassés. Sous les fondations s'étale une nappe d'eau qu'alimente les pluies presque incessantes. Et c'est cette eau que débitent les fontaines où boivent nos soldats. D'autre part, les fosses d'aisance situées dans le voisinage empoisonnent par leurs infiltrations ce liquide déjà malsain où les microbes naissent et se développent à miracle »[59]. Dans un autre article, la même revue écrit: « Pontanézen est absolument inhabitable (...). il n'y a qu'une seule solution possible, d'où dépend la vie de nos soldats, c'est la démolition de la caserne de Pontanézen. (...) Les bureaux de la Marine opposent leur veto,(...) il n'y a pas d'argent »[60]. En septembre 1891, le sixième régiment de marine est contraint d'évacuer la caserne de Pontanézen en raison de la situation sanitaire des troupes. « On peut facilement se rendre compte de ce qu'est un pareil campement. Il sera bientôt inhabitable. Les tentes (...) sont en mauvais état. Bien entendu, nos braves marsouins n'ont pas de lit de fer : un matelas et une paillasse reposent sur une couche de paille, que l'on ne change que tous les quinze jours. Souvent, quand il pleut,literie et paillasse sont trempées d'eau. on fait la cuisine et on mange en plein air (...) »[61].

En 1911, Pontanézen est qualifiée de « garnison peu appréciée »[62]. En 1914 encore, une épidémie de méningite cérébro-spinale frappe Brest et particulièrement la caserne de Pontanézen, qui abrite alors le 6ème régiment d'infanterie coloniale[63].

Entre 1917 et 1919, un camp militaire américain de transit (ouvert le 12 novembre 1917) et surnommé Ponty par les soldats américains) s'est implanté dans la caserne, organisé pour recevoir 60 000 hommes (il aurait atteint un remplissage maximal de 110 000 hommes si l'on en croit S. Castel[64]), s'étendant alors largement à proximité sur le champ de manœuvre de la caserne (en gros à l'emplacement de l'actuelle prison de l'Hermitage)[65]. Une grande cérémonie est organisée le 13 avril 1919 à l'occasion du départ de la 42ème division d'infanterie américaine qui quitte alors Pontanézen et la France pour regagner les États-Unis[66]. Le camp ferme en décembre 1919 et la vente des stocks américains fin 1919 et en 1920, assurée par des militaires américains d'origine chinoise, attira de nombreux acheteurs de toute la France[67] et des fortunes se firent alors. Des pillages eurent également lieu au moment de la liquidation des stocks américains en 1920[68].

L'actuel "quartier Buquet" abrite désormais au même emplacement un escadron de gendarmes mobiles.

Le XXe siècle

Les querelles entre "laïques" et "cléricaux" à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle à Lambézellec

Le 23 août 1878, l'école privée de Lambézellec tenue depuis 1864 par des Frères de la Doctrine Chrétienne, est fermée sur ordre du gouvernement et en fonction d'un arrêté préfectoral substituant l'enseignement laïque à l'enseignement congréganiste, mais les sept Frères présents obtiennent finalement le droit de continuer à demeurer dans les locaux dont le sous-préfet de Brest et la municipalité de Lambézellec avaient tenté dans un premier temps de les expulser[69]. La commune de Lambézellec est même condamnée en 1882 à leur payer des dommages et intérêts[70]. L'école communale de Lambézellec est alors qualifiée de « première école laïcisée de France »[71]. À la même date, les Frères des Écoles chrétiennes sont expulsés de l'école Saint-Joseph du Pilier-Rouge.

Le 19 septembre 1902, une manifestation laïque assez violente se produit devant le couvent des Sœurs du Carmel Saint-Joseph, les manifestants jettent des pierres, brisent la porte d'entrée du couvent ainsi que des vitraux. Tout en chantant la Carmagnole, ils jettent aussi des pierres contre le presbytère de l'église Saint-Martin[72].

Les querelles entre "laïques" et "cléricaux" s'exacerbent dans les premières années du XXe siècle dans le contexte de la politique du gouvernement Émile Combes qui mène une politique anticléricale dont le point d'orgue sera en 1905 la Loi de séparation des Églises et de l'État, comme l'illustre ce récit des incidents graves survenus à Lambézellec en 1903 à l'occasion de la procession de la Fête-Dieu, d'abord interdite par un arrêté municipal que le maire de Lambézellec, Sevré, dut annuler devant l'émotion suscitée[73], l'annulation du dit-arrêté provoquant la colère des militants franc-maçons et de la Libre-pensée. Le journal Ouest-Éclair du 22 juin 1903, qui titre : "Troubles graves à Lambézellec" en fait le récit (partial) suivant[74] :

«  (...). Le rendez-vous des Apaches[75] était fixé à une heure et demie Place de la Liberté ; à l'heure dite, une centaine de membres du syndicat des ouvriers du port, en tête desquels étaient les éternels meneurs, tristes esprits qui n'avaient jadis que le mot de tolérance à la bouche, et qui aujourd'hui ne pensent plus qu'à satisfaire leur haine basse de ce qu'il y a de plus sacré en supprimant la liberté d'autrui dans son expression la plus traditionnelle et la plus pacifique ! Et voilà donc le sieur Vibert, groupant ses troupes près du restaurant de la Glacière, qui les harangue et les exhorte à marcher sur Lambézellec conspuer la calotte au passage de la procession. À bas la calotte !répondent d'un assentiment unanime les pauvres gens ainsi gavés de tirades ineptes. (...) La colonne hurlante, vociférante, s'ébranle par la rue de Kérinou au chant de la Carmagnole pour se rendre à Lambézellec. (...) À 2 heures,, la masse hurlante se heurte sur la Place du bourg au service d'ordre (...) composé des 4 gardes de Lambézellec, de deux brigades de gendarmerie à pied, d'une brigade de Lambézellec et d'une de Plabennec. Les anarchistes font le tour de l'église et s'arrêtent devant la sacristie (...); ils houspillent un prêtre. Devant la porte principale de l'église se tenaient cent paysans armés de bâtons que retenaient deux vicaires. Une première altercation se produit alors, et nos exquis apaches commencent à jeter des pierres sur les paysans. (...) Bientôt les cloches sonnent à toute volée annonçant la sortie de la procession. (...) Mais pendant que commençait à se dérouler le noble et paisible cortège, la misérable bande des fauteurs de désordre était allée se placer au milieu de la route devant la tête de la procession qui, bientôt, ne put plus avancer. M. le capitaine Paris donne ses ordres. La compagnie qu'il commande arrive, parlemente, déblaie une première fois le passage. (...) La Carmagnole, le Ça Ira se mêlent aux chants liturgiques. Et, au passage, les draps fleuris de roses, les draperies de couleurs dont les habitants avaient drapé leurs maisons sont violemment tirées, arrachées avec des cris d'hommes ivres, foulées aux pieds ou déchirées [ainsi que] les grandes guirlandes de gaze tendues à travers la grande route. (...) Les prêtres renoncent à pénétrer jusqu'au reposoir. (...) À l'entrée du bourg, quand arrive le cortège de retour, plusieurs milliers de catholiques crient : Vive la procession !. Celle-ci s'avance toujours en ordre, les hommes entourant et suivant le Saint-Sacrement. (...) Au moment où, pour permettre l'entrée du dais dans l'église, les hommes qui montaient la garde autour avaient été obligés de rester un peu en arrière, [les Apaches] se ruèrent sur le dais comme une bande de fauves avec l'intention évidente de s'emparer de l'ostensoir. (...) La bagarre éclate, terrible, les poings se lèvent, les coups pleuvent drus comme grêle au milieu des cris et de l'affolement des femmes. Dans la bousculade, M. L'abbé Guenveur est renversé et dépouillé de ses vêtements sacerdotaux, l'ostensoir roule à terre et un Apache s'en empare (...) mais M. l'abbé Crosson se jette d'un bond sur le coquin et lui arrache l'ostensoir. (...) On compte seize blessés. (...)[76]. »

Deux arrêtés municipaux du maire de Lambézellec (la municipalité est alors socialiste) en date respectivement du 12 août 1903 et du 28 septembre 1903[77] interdisent, le premier la procession traditionnelle du 15 août, le second toute procession sur la voie publique. Ces arrêtés sont cassés par un arrêt du Conseil d'État en date du 14 février 1936 sur une requête de l'abbé Chapalain, alors curé-doyen de Lambézellec[78]. En 1908, le Conseil municipal supprime cette interdiction « considérant que ce serait aller à l'encontre de la liberté que de maintenir dette interdiction, que rien ne justifie aujourd'hui »[79].

La congrégation des Filles de la Croix avait implanté en 1875 une école pour filles au Pilier-Rouge, alors commune de Lambézellec[80]. En 1902, 16 sœurs issues de cet établissement, proscrites, partent dans une Mission en Amérique que possède cette congrégation religieuse, accompagnées à la gare de Brest par une foule de fidèles[81] estimée par le journal Le Figaro à 3000 personnes[82]. En 1903, l'établissement du Pilier-Rouge comptait 155 élèves externes, 3 demi-pensionnaires et 65 internes[83] lors de sa fermeture en vertu de la loi sur les congrégations. Le 24 décembre 1913, le tribunal de Brest condamne 16 religieuses de l'Ordre du Saint-Esprit qui, à Kérinou et Lambézellec, « continuaient à assurer le fonctionnement d'écoles légalement fermées »[84].

Lambézellec n'échappe pas non plus à la querelle des inventaires : le 12 février 1906, « l'inventaire de l'église de Lambézellec s'est effectué sans incidents, au milieu d'une foule hostile qui chantait le Miserere et le Parce Domine ; le curé et le Conseil de fabrique ont protesté »[85].

Le Grand séminaire de l'Évêché de Quimper est installé en 1907 dans l'ancien couvent des Carmélites, rue Kerfautras à Lambézellec sous le nom de « École supérieure de Philosophie et de Théologie »[86].

Kérinou à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle

S. Castel décrit ainsi la progression de l'urbanisation de Kérinou ( qui atteint 5 000 habitants vers 1900) dans les dernières décennies du XIXe siècle[87] :

« [Les] faubourgs se développèrent surtout après la guerre de 1870. Entre Lambézellec et Brest, le bourg de Kérinou existait déjà, mais c'est durant les trente dernières années du XXe siècle que, peu à peu, les lacunes se comblèrent entre Kérinou et Lambézellec, formant ainsi la rue Jean-Jaurès (en fait il s'agit de l'actuelle rue Robespierre). Cette rue est surtout peuplée d'ouvriers de l'Arsenal dont quelques-uns ont été attirés par la proximité de l'Arrière-Garde[88]. »

Kérinou est alors mal relié à Brest, en raison des difficultés de la côte de Kérinou « qui présente les plus grands dangers et les plus grandes difficultés à la circulation »[89] sur le chemin départemental n°10 venant de Saint-Renan, qui passe par la vallée du Moulin-à-Poudre pour rejoindre Brest, mais les travaux sont maintes fois repoussés dans le courant de la décennie 1860 en raison de leur coût, mais sont quand même achevés en 1873.

Les inondations à Kérinou sont chroniques en raison de la topographie des lieux, un vallon encaissé. Le journal La Croix en signale une le 26 août 1898[90] écrivant « les dégâts sont grands, et l'on craint pour la solidité de plusieurs maisons, les eaux ont atteint 1,50 m à 1,80 m de hauteur » et le journal Ouest-Éclair du 9 juin 1904 en décrit une autre : « Plusieurs inondations ont eu lieu à Kérinou lundi soir à la suite des pluies qui sont tombées avec une violence extraordinaire. L'eau a atteint dans plusieurs maisons une hauteur de 1,50 mètre »[91]. Ces inondations se poursuivent de nos jours (par exemple celles de mai 2008 et du 31 août 2008)[92], aggravées par l'urbanisation du bassin-versant du ruisseau local, en dépit d'importants travaux réalisés ces dernières années pour les éviter (par exemple la construction de bassins de rétention d'eau comme celui réalisé en 2001 rue Choiseul). De nouvelles inondations graves se sont produites le 24 octobre 2011 en raison des pluies record survenues : près de 105 mm d'eau en 24 heures, ce qui n'était jamais encore survenu depuis que des relevés existent en 1945[93].

Pendant la première guerre mondiale, l'hôpital temporaire n° 11 ouvre dans les locaux de l'école Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle à Kérinou et l'hôpital temporaire n°5 s'installe dans les locaux de l'école des Frères de Kérinou[94], accueillant de nombreux soldats blessés ou malades ; par exemple dès le 1er novembre 1914 un train chargé de 415 soldats arrive à Brest, et ceux-ci sont répartis entre les différents hôpitaux de la ville, y compris ces hôpitaux temporaires[95].

D'une guerre mondiale à l'autre

Brest : le Monument aux morts de Lambézellec


Le 26 mai 1904, le maire de Lambézellec réquisitionne le 6e régiment colonial pour protéger les boulangeries attaquées par les ouvriers boulangers en grève, appuyés par les dockers de Brest.« Dans la banlieue de Brest, à Saint-Pierre-Quilbignon notamment, à Saint-Marc et à Lambézellec, des boulangeries ont été pillées »[96]

En 1913 commence l'électrification de Lambézellec.

En 1917-1918, les Américains, qui ont fait du port de Brest une tête de pont pour leur effort de guerre, installent à Pontanézen un vaste camp militaire.

En mai 1918, le maire de Lambézellec prend un arrêté anti-tabac : « Tout adolescent de moins de 16 ans rencontré dans les rues en train de fumer sera appréhendé et fouillé ; son tabac sera confisqué et ses parents seront rendus responsables devant le tribunal de simple police. Le même arrêté interdit aux femmes, non l'achat, mais l'usage du tabac dans les lieux publics »[97].

En 1932 est créé le Patronage laïque de Lambézellec, mais des clubs sportifs avaient été créés plus tôt : dès 1906, on trouve trace de la Jeunesse Sportive Kérinéenne et de l' Association Sportive de Lambézellec[98]

Le 18 septembre 1934, le cinéma Family de Kérinou est détruit par un incendie[99].

Pendant la deuxième guerre mondiale, l'école de Bonne-Nouvelle, dont le bâtiment principal a été reconstruit en 1935[100], connaît une période noire de son histoire. Dès juin 1940, date de l'arrivée des troupes allemandes à Brest, elles occupent l'école. Mais surtout, à partir du mois de juillet, la Gestapo investit les lieux et y resta jusqu'en 1944. Beaucoup de résistants y furent torturés. L'école subit également les bombardements du Siège et sera très endommagée. Elle fut à nouveau occupée en septembre et octobre 1944 mais par une division américaine, cette fois, affectée au déminage de la ville. La classe recommença chaotiquement en 1945, l'école devint un collège, puis un lycée privé qui ferma dans les premières années du XXIe siècle et les bâtiments furent démolis pour laisser place à des immeubles d'habitation.

En 1944, Auguste Kervern, maire de Lambézellec, installe son poste de commandement dans un refuge de la défense passive en béton situé dans le bois de l'ancienne brasserie ; 1500 lambézellecois environ n'ont pas obéi à l'ordre d'évacuation et sont restés vivre dans leur commune, trouvant refuge lors des bombardements et des combats (jusqu'à la fin des combats le 9 septembre 1944), soit dans la campagne avoisinante, soit dans le bois de la Brasserie où 49 d'entre eux trouvèrent la mort[101].

Plusieurs habitants de Lambézellec ont été déportés, parmi eux :

  • Louis Brenner, né le 21 juin 1896 à Saint-Cadou en Sizun, mais domicilié rue Anatole-France à Lambézellec, peintre, fut arrêté une première fois le 3 juillet 1941 en raison de ses opinions politiques (communiste), libéré et arrêté une seconde fois le 21 septembre 1941, transféré au camp de Royallieu près de Compiègne d'où il est déporté au camp de concentration d'Auschwitz où il meurt, probablement gazé, le 19 septembre 1942[102].

La fin de l'indépendance communale

Dès décembre 1905, le Conseil municipal de Brest avait voté une motion en faveur de l'annexion de Lambézellec, qualifiée de « plus grande commune rurale de France »[103], mais qui n'avait pas été suivie d'effet. L'indépendance communale de Lambézellec prend fin par l'ordonnance du 27 avril 1945 avec la création du "Grand Brest", Brest absorbant les trois communes voisines : Lambézellec, Saint-Marc et Saint-Pierre-Quilbignon afin de faciliter sa reconstruction. Lambézellec a conservé sa mairie-annexe.

Démographie

En 1921, la "Revue générale d'administration" écrit : « La commune rurale la plus peuplée de France est (...) Lambézellec qui, sur un total de 19300 habitants, n'en a que 1495 agglomérés »[104]. Déjà en 1903 la même revue écrivait que la section de Kérinou avait alors 4823 habitants et celle du Pilier-Rouge 690 habitants[105].

Évolution démographique de Lambézellec jusqu'à sa fusion en 1944 avec Brest, Saint-Pierre-Quilbignon et Saint-Marc[106]:
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876
5381 6092 6019 6701 7739 8163 9548 10131 11031 12549 9237[107] 12216 11635 12379
1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 2008
12502 15641 16084 16416 19187 19916 19317 18827 16968 16761 19227

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1800 1808 Alegot    
1808 1826 Jean Bouët   négociant, armateur
1826 1830 Pierre Tartu   Suspendu le 22 septembre 1830
1830 1839 Jean Bouët   négociant, armateur
1839 1844 Augustin Dupuy   Démissionne en février 1844
1844 1846 Pérès, puis Nicol   Tous deux maires intérimaires
1846 1848 Jean-Marie-Alexandre Bouët   poète, journaliste, écrivain, fils de Jean Bouët
1848 1851 Désiré Faque    
1851 1860 Jean-Julien Cumin    
1860 1862 Eugène Lejeune    
1862 1876 Athanase Michel-Morand    
1876 1878 Jean-Antoine Simon    
1878 1884 Louis Bernard    
1884 1886 Jean-Antoine Simon    
1888 1892 Frédéric Hautin    
1892 1896 Jean-Antoine Simon    
1896 1898 Joseph Lejeune    
1898 1904 Sevré   Municipalité socialiste
1904 1908 Antoine Simon    
1908 1912 Alain Le Fur   Municipalité socialiste
1912 1919 Jean-Auguste Cloarec    
1919 1921 Joseph Kerbastard   Municipalité socialiste
1921 1941 Michel Hervé   Municipalité socialiste
1921 1941 Yves Montfort   Maire intérimaire
1942 1944 Auguste Kervern   Maire nommé
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Monuments et sites

  • Monuments et sites religieux :
    • L'église paroissiale de Lambézellec est dédiée à saint Laurent. L'ancienne église de Lambézellec avait possédé un groupe de statuettes en bois d'une hauteur moyenne de 65 cm représentant un certain nombre de personnages de la Nativité et de l'Adoration des Bergers et des Mages représentés sous les traits de paysans et de paysannes de Lambézellec dans leur costume du temps de la Restauration, entreposés ensuite dans l'ancien musée d'art et de religion de Brest désormais disparu[108]. L'église actuelle a été achevée en 1865, construite par l'architecte Joseph Bigot; son clocher fut détruit par un obus américain pendant la deuxième guerre mondiale et reconstruit ensuite en 1951-1952 et vient d'être restauré en 2009[109].
    • La chapelle Sainte-Anne de Kerinou existait dès 1519. Son pardon se tenait le 2e dimanche de septembre[110]. Située rue Robespierre, de style néogothique, elle est désormais désaffectée[111].
    • D'autres chapelles ont disparu : celle de Saint-Guénolé sur les bords de la Penfeld, celle de Notre-Dame-du-Calvaire, celle de Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle (restaurée en 1826, démolie vers 1970).
    • L'église Saint-Joseph du Pilier-Rouge est construite au début du XXe siècle, la paroisse étant crée le 26 juin 1907.
    • Une église moderne est située sur la place centrale de Kerinou.
  • Monuments et sites civils :
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Chanson traditionnelle

  • La célèbre chanson La complainte de Jean Quéméneur, de Henri Ansquer, évoque Lambézellec :
(...) Sa mère était une Kermarec
Vous savez bien d'Lambézellec
Une grosse sentant du bec
Qui n'eut pas d'chance
Avec Jean, son premier mari
Bon garçon, mais faible d'esprit
Qui dans son grenier se pendit
À Recouvrance (...)

Personnalités liées à la commune

  • La famille Bouët[112] a marqué l'histoire de la commune :
    • Jean Bouët, né en 1767 à Démouville (dans le département actuel du Calvados), négociant, armateur, maire de Lambézellec dans le premier tiers du XIXe siècle, décédé à Lambézellec le 3 décembre 1838.
      • Jean-Marie-Alexandre Bouët, né à Brest le 23 novembre 1798, poète, négociant, journaliste, lauréat de l'Académie française en 1822 pour son ouvrage La restauration des lettres et des arts en France sous François Ier, fonda les journaux et revues Finistère en 1830, Brestois en 1832, Armoricain en 1833, Revue bretonne en 1844, à l'existence plus ou moins éphémère. Il fut le fondateur du premier service de vapeurs en Rade de Brest vers 1847, consul des Pays-Bas à Brest, et président de la Société de secours mutuels de Lambézellec. Maire de Lambézellec, conseiller d'arrondissement, conseiller général, membre de l' Association bretonne, il décéda à Brest le 6 septembre 1857[113]. Il fut l'auteur de maints ouvrages dont Breiz Izel ou la vie des bretons de l'Armorique.
      • Adolphe-Charles-Émile Bouët, né à Brest le 5 décembre 1802, capitaine de vaisseau en 1848, devint contre-amiral le 9 juillet 1860, commandant la division navale du Pacifique sur le vaisseau Bayard. Grand officier de la Légion d'honneur.
      • Auguste Bouët, né à Brest le 11 mai 1806, capitaine au long-cours , collabora aussi à la Revue bretonne, décédé en août 1858
      • Louis-Édouard Bouët, né à Brest le 24 avril 1908, devenu par adoption comte Édouard Bouët-Willaumez et décédé à Maisons-Laffitte le 9 septembre 1871 joua un rôle important dans de nombreuses expéditions coloniales françaises des 2e et 3e quarts du XIXe siècle, devint gouverneur du Sénégal en 1843, amiral, préfet maritime de Cherbourg puis de Toulon, sénateur (nommé) à partir de 1865. Grand Croix de la Légion d'honneur. La rue principale de Libreville (Gabon) porte son nom.

Par ailleurs :

  • René du Louët fut évêque de Cornouaille entre 1640 et 1668. Né à Loperhet en 1584, il était le fils de Jean du Louët, seigneur de Coetjunval en Ploudaniel, de Keranhoat en Loperhet et maints autres lieux dont Quijac en Lambézellec[115].
  • Laurent François Legendre, né le 26 avril 1741 au Petit-Gorréquer en Lannilis, avocat au Parlement de Bretagne, fut député du tiers-état aux États généraux pour la sénéchaussée de Brest et siégea silencieusement dans la majorité réformiste. Il fut un des réacteurs assidus du Bulletin de la correspondances des députés du tiers-état de la sénéchaussée de Brest qui parut trois fois par semaine pendant l'Assemblée constituante. Il décéda à Lambézellec le 30 juin 1802[116].
  • Charles Guépratte, né le 5 décembre 1777 à Nancy et décédé le 24 octobre 1857 à Lambézellec, savant hydrographe et astronome. Il entre à l'École polytechnique en 1795. En 1810, il devient directeur de l'observatoire de Brest, et de 1812 à 1815, professe sur le vaisseau Tourville. Il est l'auteur de nombreux ouvrages dont Traité élémentaire et complet d'arithmétique (1809), Problèmes d'astronomie nautique et de navigation, Instructions sur le planisphère céleste (1826), Vade-mecum du marin (1852), etc[117].
  • Hippolyte Violeau, né à Brest le 13 juin 1818 et mort à Lambézellec le 24 avril 1892, est un homme de lettres français, auteur de contes, de poésies édifiantes et d'études littéraires bretonnes.
  • Jean Chevillotte, fabricant de chandelles, puis armateur fut adjoint au maire de Lambézellec entre 1826 et 1842. Il est le père de Jean Charles Chevillotte.
  • Pierre-Louis Colet, dit Duseigneur, né le 10 mars 1806 à Lambézellec, pharmacien, se consacra vite à la littérature, collaborant à l' Armoricain, membre de l' Association bretonne, publiant divers ouvrages dont Géographie du département du Finistère, Étude sur la Ligue en Bretagne, et des poèmes dont Les Ducs Bretons, poème historique en 14 chants, etc[118].
  • Eugène Thépot, né le 26 mai 1895 à Lambézellec, ajusteur aux Chantiers normands du Havre, délégué syndical, militant communiste, combat l'occupant nazi au sein de l'Organisation spéciale et est arrêté en juillet 1941 au Havre et emprisonné à la prison Bonne-Nouvelle de Rouen, puis transféré au camp allemand de Royallieu près de Compiègne, déporté le 6 juillet 1942 au camp d'Auschwitz où il décède le 8 août 1942[119].

Livres et revues

Lambézellec est évoqué dans de nombreux ouvrages.Par exemple :

  • Hippolye Violeau : Histoires de chez nous : Arsène Michelin, 1865[120].
  • L' association "Mémoire de Lambézellec"[121] a publié Lambézellec, l'album du siècle, éditions Le Télégramme. Ce livre contient de nombreuses photos anciennes sur Lambézellec.
  • Yvon Tranvouez, Le chanoine Chapalain à Lambézellec (1932-1956), éditions de la Cité, 1989 (récit de l'action de ce curé de Lambézellec, formé avant 1914 dans le catholicisme social, ayant des sympathies pour le mouvement du Sillon dans une paroisse mi-rurale mi-urbaine, encore marquée par l'hostilité entre la tradition ouvrière, socialiste et anticléricale brestoise et la tradition chrétienne du Léon, mais dont les mentalités ont évolué dans le courant du XXe siècle).
  • Journal de Lambé, revue locale du bourg de Lambézellec[122].
  • Keriniouzes, revue locale du quartier de Kérinou.

Enseignement

Brest : la cité scolaire de Kérichen et les tours de Pontanézen
Brest : le groupe scolaire privé de la Croix-Rouge et l'église de Lambézellec

Le quartier de Lambézellec possède de nombreux établissements d'enseignement :

  • Des écoles maternelles et primaires :
    • Écoles publiques :
      • École Ferdinand Buisson (au bourg de Lambézellec)
      • École Jean Rostand
      • École de Kérichen
      • École de Kérinou[123], réouverte dans de nouveaux locaux en 2008
      • École Paul Dukas
    • Écoles privées :
      • Groupe scolaire de la Croix-Rouge
      • École Saint-Laurent
      • École Ange Gardien
  • Des collèges :
    • Collège de Kérichen
    • Collège de Pen-ar-C'hleuz
    • Collège de la Croix-Rouge
  • Des lycées (les trois premiers cités font partie de la cité scolaire de Kérichen):
    • Lycée de Kérichen[124] (public)
    • Lycée Vauban[125] (public)
    • Lycée Jules Lesven (public)
    • Lycée de la Croix-Rouge (privé)
  • Des établissements d'enseignement supérieur
    • Classes préparatoires :
      • Lycée de Kérichen
      • Lycée Vauban
      • Lycée de la Croix-Rouge
    • Des grandes écoles :
      • ENSTA Bretagne (anciennement ENSIETA) (École Normale Supérieure aux techniques de l'Armement)[126].
      • ISEN Brest (Institut supérieur de l'électronique et du numérique)
      • IDPCES Brest, institut privé ( Préparation aux concours médicaux, paramédicaux et sociaux et préparation au BTS Economie sociale et familiale (ESF).
      • ELYTIS Brest (Formation aux carrières de l'Administration des Entreprises, de la Banque, du Commerce, de l'Immobilier et du Tourisme), privé

Sport

Football

  • Le PL Lambézellec, créé en 1932, comprend environ 200 licenciés. Les séniors A ont déjà été jusqu'en Division d'Honneur. Lors de la saison 2007-2008 et 2010-2011, le PLL a été jusqu'au 3e tour de la Coupe de France de football.
La yole Fraternité lors de "Brest 2008"

Équipements sportifs

  • Le Stade Robert Arnault, qui comprend 1800 places, dont 350 assises. Le type de surface est du gazon naturel. Il n'y a pas d'éclairage.

Vieux gréement

  • La yole Fraternité (dite aussi "yole de Bantry") est une réplique du plus ancien bateau français conservé, une annexe de La Résolue capturée le 21 décembre 1796 par une milice locale au large de Bantry [Irlande] et conservée depuis dans un musée) construite initialement par le club d'aviron Karen de Bohars et restaurée depuis et utilisée par le Patronage laïque de Lambézellec[127].

Divers

Le groupe de rock breton Matmatah a rendu hommage à Lambézellec dans une chanson qui figure sur leur album La Ouache (1998) intitulée Lambé An Dro.

Notes et références

  1. Démétrius Alexandre Zambaco Pacha, "Anthologie. La Lèpre à travers les siècles et les contrées", Masson, Paris, 1914, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57242146/f212.image.r=Gouesnou.langFR
  2. Journal Le Petit Parisien n°7663 du 20 octobre 1897, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k518339t/f1.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  3. Émile Grimaud, "Topologie des paroisses du Léon", Revue de Bretagne, de Vendée et d'Anjou, volumes 43 à 44, Nantes, 1810, consultable http://books.google.fr/books?id=OGtNAAAAMAAJ&pg=RA1-PA277&lpg=RA1-PA277&dq=saint+Beluoc&source=bl&ots=iydO6Uld-V&sig=Q_NzpKDgMvvEVWFbzgMvP-kpXt4&hl=fr&ei=2PWDTsCpHcWXhQfSn8H2DA&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=3&ved=0CCsQ6AEwAg#v=onepage&q=saint%20Beluoc&f=false
  4. http://memoirelambezellec.free.fr/ou.html
  5. La partie de la rive droite de la Penfeld faisant partie de la ville de Brest actuellement formait la paroisse de Saint-Pierre-Quilbignon, qui comprenait Recouvrance
  6. Benjamin Girard, "La Bretagne maritime", C. Thèse, Rochefort, 1896, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5744832r/f273.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  7. Gustave Chaix d'Est-Ange, "Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle", 1903-1929, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6116498p/f372.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  8. "Recherches sur la Bretagne", cité par François-Joseph-Ferdinand de Mauny, "Appel à l'honneur national. Des Colonies dans le présent et l'avenir", F. Locquin, Paris, 1839, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57905494/f117.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  9. Cahier de doléances de Lambézellec, sénéchaussée de Brest, article 19, cité dans "La Révolution française : revue historique" n° de juillet 1904, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k116323t/f47.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  10. Jules Madival et Étienne Laurent, "Archives parlementaires de 1787 à 1860 ; 2-7. États généraux ; Cahiers des sénéchaussées et bailliages", série 1, tome 2, P. Dupont, Paris, 1879, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k495172/f469.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  11. Abbé Kerbiriou, "La vie et l'organisation du clergé paroissial dans le Léon à la veille de la Révolution", Bulletin diocésain d'histoire et d'archéologie, Kerangal, Quimper, 1924, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5729760q/f398.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  12. Henri Pérennès, "Poésies et chansons populaires bretonnes", Annales de Bretagne, 1935, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1153361/f410.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  13. J.B. Duvierger, "Collection complète des lois, décrets, ordonnances, réglements, et avis du Conseil d'État", A. Guyot et Scribe, Paris, 1847, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54928336/f124.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  14. Considérant que le territoire de la ville de Brest est trop peu spacieux pour sa population, aujourd'hui de 629 habitants par ha, (...) contre 309 à Paris, que ce territoire est entièrement occupé par des maisons et que l'augmentation annuelle de la population oblige à exhausser toutes les constructions habitables, ce qui prive les voies publiques d'espace, d'air et de soleil, et place par conséquent la ville dans de mauvaises conditions d'hygiène et de salubrité (Délibération du Conseil municipal de Brest, 1857, retranscrite dans "Gazette de l'Industrie et du Commerce" du 20 février 1864, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5822884j/f5.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR)
  15. S. Castel, "Brest, étude de géographie urbaine", Annales de Bretagne, 1932-1933, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1153348/f612.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  16. Elle s'appelait à l'époque la Place du Roi de Rome
  17. J.B. Duvierger, "Collection complète des lois, décrets, ordonnances, réglements, et avis du Conseil d'État", A. Guyot et Scribe, Paris, 1861, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5490719z/f190.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  18. Limon, "Usages et règlements locaux en vigueur dans le département du Finistère", Imprimerie de Lion, Quimper, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5688569v/f374.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  19. Rapports et délibérations du Conseil général du Finistère, 1864, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5564488t/f252.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  20. Rapports et délibérations du Conseil général du Finistère, 1864, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5564488t/f251.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  21. Rapports et délibérations du Conseil général du Finistère, 1864, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55647045/f252.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  22. http://www.wiki-brest.net/index.php/Lamb%C3%A9zellec#L.27.C3.A9cole_de_Bonne_Nouvelle
  23. a et b http://www.wiki-brest.net/index.php/Lamb%C3%A9zellec#L.27.C3.A9cole_Saint-Laurent
  24. Recueil des arrêts du Conseil d'État, 1859, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5619679z/f32.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  25. Bulletin des lois de la République française, juillet 1863, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k486149g/f239.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  26. Rapports et délibérations du Conseil général du Finistère, 1864, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5564488t/f264.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  27. a et b Paul Joanne, "Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies", tome IV, Hachette, Paris, 1890, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k73392f/f34.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  28. Correspond à l'actuel quartier brestois du Pilier-Rouge
  29. Rapports et délibérations du Conseil général du Finistère, août 1880, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5562053m/f311.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  30. Lors de ces deux épidémies, les décès de Lambézellec sont comptabilisés avec ceux de Brest
  31. Henri Monod, "Le choléra : histoire d'une épidémie, Finistère 1885-1886", Imprimerie administrative, Melun, 1892, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5578605r/f58.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  32. Henri Monod, "Le choléra : histoire d'une épidémie, Finistère 1885-1886", Imprimerie administrative, Melun, 1892, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5578605r/f181.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  33. Journal des débats politiques et littéraires n° du 14 septembre 1893, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4665505/f4.image.r=K%C3%A9rinou.langFR
  34. Hippolyte-Ferréol Rivière, "Pandectes françaises : nouveau répertoire de doctrine, de législation et de jurisprudence", tome 23, 1886-1909, Chevalier-Marescq, Paris, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5744580s/f731.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  35. Auguste Chauvigné, Annales de la Société d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres d'Indre-et-Loire, Tours, 1878, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5727979w/f195.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  36. Bulletin des lois de la République française, juillet 1867, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k486159t/f18.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  37. Rapports et délibérations du Conseil général du Finistère, 1873, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5565206k/f18.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  38. La Tempérance, 1876, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54073643/f202.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  39. http://memoirelambezellec.free.fr/brasserieKerinou.html
  40. http://memoirelambezellec.free.fr/brasserieLambe.html
  41. J.B. Duvierger, "Collection complète des lois, décrets, ordonnances, réglements, et avis du Conseil d'État", A. Guyot et Scribe, Paris, 1861, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54923307/f30.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  42. http://www.wiki-brest.net/index.php/Le_pont_de_la_brasserie
  43. "Le Journal des transports : revue internationale des chemins de fer et de la navigation", n° du 25 juin 1898, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5476101h/f4.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  44. Journal des mines et de la métallurgie, n° du 2 septembre 1900, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6123265z/f4.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  45. Bulletin des lois de la République française, janvier 1904, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2152824/f579.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  46. Adolphe-Laurent Joanne, "Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies", Hachette, Paris, 1890-1905, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k733913.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR, http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k73392f/f89.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR, http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k73390r/f590.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR, etc...
  47. Benjamin Girard, "La Bretagne maritime", C. Tghèse, Rochefort, 1896, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5744832r/f273.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  48. Décembre-Alonnier, "Dictionnaire populaire illustré d'histoire, de géographie, de biographie, de technologie, de mythologie, d'antiquités, des beaux-arts et de littérature", tome 2, Paris, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5735133s/f645.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  49. Camille Dreyfus, "La grande encyclopédie : inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts", tome 21, H. Lamirault, Paris, 1885, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k24656m/f834.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  50. La France charitable et prévoyante : tableaux des œuvres et institutions des départements, E. Plon, Nourrit (Paris), 1896, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5802221d/f620.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  51. Albert Clouard, "Tro-Breiz (Tour de Bretagne)", Fischbacher, Paris, 1892, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5784310j/f263.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  52. Jean Destrem, "Les déportations du Consulat et de l'Empire", Jeanmaire, Paris, 1895, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5433962x/f296.image.r=Pontan%C3%A9zen.langFR
  53. Broussais fut nommé le 11 messidor an III (30 juin 1795 chirurgien de troisième classe au service de l'hôpital de Pontanézen, où il se distingua par son zèle et son ardeur, avant d'embarquer sur la frégate La Renommée
  54. Charles Pellarin, "Souvenirs anecdotiques : médecine navale, saint-simonisme, chouannerie", Librairie des sciences sociales, Paris, 1868, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k204630c/f38.image.r=Pontan%C3%A9zen.langFR
  55. René Kerviler, "Répertoire général de bio-bibliographie bretonne. Livre premier, Les bretons", J. Plihon et L. Hervé, Rennes, 1886, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58176362/f77.image.r=Pontan%C3%A9zen.langFR
  56. Jules Girieud, "Scènes de la vie de caserne", in "Contes & nouvelles : premiers essais", E. Deshays, Rouen, 1897, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5711058g/f154.image.r=Pontan%C3%A9zen.langFR
  57. 870 malades sont recensés à l'hôpital maritime de Brest en mars 1891 selon la revue "l'Armée coloniale : revue indépendante hebdomadaire, n° du 21 mars 1891, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5736653k/f12.image.r=Pontan%C3%A9zen.langFR
  58. L'Armée coloniale : revue indépendante hebdomadaire, n° du 4 avril 1891, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5736665s/f8.image.r=Pontan%C3%A9zen.langFR
  59. L'Armée coloniale : revue indépendante hebdomadaire, n° du 14 février 1891, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5736605h/f16.image.r=Pontan%C3%A9zen.langFR
  60. L'Armée coloniale : revue indépendante hebdomadaire, n° du 18 juillet 1891, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5736716n/f7.image.r=Pontan%C3%A9zen.langFR
  61. L'Armée coloniale : revue indépendante hebdomadaire, n° du 10 septembre 1891, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57367335/f7.image.r=Pontan%C3%A9zen.langFR, l'article citant le journal Le Figaro du 7 septembre 1891
  62. Revue politique et parlementaire, Paris, janvier 1911, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k14130b/f50.image.r=Pontan%C3%A9zen.langFR
  63. Journal Ouest-Éclair n°5496 du 12 janvier 1914, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k643868k/f5.image.r=Pontan%C3%A9zen.langFR
  64. S. Castel, "Brest, étude de géographie urbaine", Annales de Bretagne, 1932, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1153348/f618.image.r=Pontan%C3%A9zen.langFR
  65. http://memoirelambezellec.free.fr/cartefete.html
  66. Journal Ouest-Éclair n°7193 du 14 avril 1919, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k645785c/f3.image.r=Pontan%C3%A9zen.langFR
  67. Parmi eux un certain Guillaume Seznec
  68. Jounal Ouest-Éclair n°7330 du 10 février 1920, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k646086v/f3.image.r=Pontan%C3%A9zen.langFR
  69. "L'affaire de Lambézellec", Annales catholiques. Revue religieuse hebdomadaire de la France et de l'Église, 5 octobre 1878, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57157569/f88
  70. Annales catholiques. Revue religieuse hebdomadaire de la France et de l'Église, 19 août 1882, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5719425z/f40.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  71. Journal La Croix n°3541 du 20 novembre 1894, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215891z.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  72. Journal La Croix n°5965 du 21 septembre 1902, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k219824s/f2.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  73. Journal Ouest-Éclair n°1402 du 21 juin 1903, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k640010h/f2.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  74. Voir aussi le journal La Croix n°6196 du 23 juin 1903, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k220056v/f3.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  75. En fait des militants des groupes socialistes et révolutionnaires brestois ; le qualificatif d'"Apache" attribué aux manifestants laïques est infamant; il trouve son origine dans un célèbre gang de voyous parisiens dénommés "Apaches" à cette époque
  76. Journal Ouest-Éclair n°1403 du 22 juin 1903, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k640011w/f1.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  77. Journal Ouest-Éclair n°1505 du 3 octobre 1903, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k640114b/f4.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  78. Recueil des arrêts du Conseil d'État, 1936, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57498270/f212.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  79. Journal La Croix n°7746 du 28 juin 1908, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k257102k/f1.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  80. Cette congrégation possédait deux autres établissements dans le Finistère à Quimper et à Saint-Renan
  81. Journal La Croix n°5924 du 3 août 1902, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2197835/f2.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  82. Journal Le Figaro n°203 du 22 juillet 1902, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2859417/f3.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  83. Bulletin des Congrégations, 1903, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5756350v/f10.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  84. Revue catholique des institutions et du droit, mars 1914, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55054716/f91.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  85. Journal La Presse n°5007 du 13 février 1906, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k603655h/f1.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  86. Le Recrutement sacerdotal, juin 1909, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6143131c/f69.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  87. S. Castel, "Brest, étude de géographie urbaine", Annales de Bretagne, 1932-1933, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1153348/f617.image.r=Saint-Marc.langFR
  88. La Porte de l'Arrière-Garde est l'une des portes d'entrée de l'Arsenal de Brest
  89. Rapports et délibérations du Conseil général du Finistère, 1865, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5564449q/f241.image.r=K%C3%A9rinou.langFR
  90. Journal La Croix n4711 du 28 août 1898, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k218029x/f4.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  91. Journal Ouest-Éclair n°1755 du 9 juin 1904, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k640364p/f1.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  92. http://www.brest.maville.com/actu/actudet_-Inondations-a-Kerinou-le-ras-le-bol-_loc-695974_actu.Htm
  93. Journal "Le Télégramme de Brest et de l'Ouest" du 25 octobre 2011
  94. Journal Ouest-Éclair n°5583 du 24 novembre 1914, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4926885/f3.image.r=K%C3%A9rinou.langFR et n°5603 du 14 décembre 1914, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k492708q/f3.image.r=K%C3%A9rinou.langFR
  95. Journal Ouest-Éclair n°5562 du 3 novembre 1914, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4926673/f3.image.r=K%C3%A9rinou.langFR
  96. Journal La Presse n°4382 du 29 mai 1904, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k550983w/f1.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR et n°4383 du 30 mai 1904
  97. Journal Ouest-Éclair n°5777 du 19 mai 1918, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k645455d/f2.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  98. http://www.wiki-brest.net/images/f/f5/La_naissance_des_premiers_clubs.pdf
  99. Journal Ouest-Éclair n°13832 du 20 septembre 1934, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6597727/f4.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  100. http://www.wiki-brest.net/index.php/Mod%C3%A9lisation_de_l'architecture_de_l'%C3%A9cole_Bonne_Nouvelle
  101. "Journal de Lambé" n°18, octobre 2011
  102. http://www.memoire-vive.net/spip.php?article1075
  103. Journal La Croix n°6968 du 19 décembre 1905, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k256327h/f3.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  104. Revue générale d'administration, janvier 1921, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5409278d/f560.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  105. Revue générale d'administration, janvier 1903, http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5474088g/f233.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  106. http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/fiche.php?select_resultat=18443
  107. La diminution de population constatée par rapport au recensement précédent s'explique par l'annexion d'une partie du territoire communal par la commune de Brest
  108. A. De Lorme, "Musée d'art et de religion de Brest", Bulletin de la Société académique de Brest, 1905, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2076819/f185.image.r=Lamb%C3%A9zellec
  109. "la restauration du beffroi église de Lambé" http://www.wiki-brest.net/index.php/R%C3%A9fection_du_beffroi_%C3%A9glise_de_Lamb%C3%A9
  110. Société archéologique du Finistère, "Bulletin de la Société archéologique du Finistère", 1904, http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207669n/f83
  111. http://unclindoeildebretagne.over-blog.com/article-25745711.html
  112. Gustave Chaix d'Est-Ange, "Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle", tome VI, 1907, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1119990/f66.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  113. René Kerviler, "Répertoire général de bio-bibliographie bretonne", tome 5, 1886, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58160002/f83.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  114. René Kerviler, "Répertoire général de bio-bibliographie bretonne", tome 5, 1886, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58160002/f85.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  115. Albert Le Grand, "Les vies des saints de la Bretagne Armorique", J. Salaun, Quimper, 1901, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5038760/f992.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  116. Adolphe Robert, Edgar Bourloton et Gaston Cougny, "Dictionnaire des parlementaires français... : depuis le 1er mai 1789 jusqu'au 1er mai 1889", tome IV, Bourloton, Paris, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k837081/f64.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  117. Pierre Larousse, "Grand dictionnaire universel du XIXe siècle : français, historique, géographique, mythologique, bibliographique", tome 8, 1866, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k205360r/f1590.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  118. René Kerviler, "Répertoire général de bio-bibliographie bretonne", tome 26, 1886-1908, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6116498p/f372.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  119. http://www.memoire-vive.net/spip.php?article259
  120. C. Dillet, Paris, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5607594d/f16.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR
  121. http://memoirelambezellec.free.fr/
  122. http://www.wiki-brest.net/index.php/Portail:Journal_de_Lamb%C3%A9
  123. http://www.wiki-brest.net/index.php/Groupe_Scolaire_de_K%C3%A9rinou
  124. http://www.lycee-kerichen.org/
  125. http://www.lycee-vauban-brest.ac-rennes.fr/
  126. http://www.ensta-bretagne.fr/
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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Lambézellec de Wikipédia en français (auteurs)

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