- Coupe De France De Football
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Coupe de France de football
Coupe de France Création 1917 Organisateur(s) Fédération française de football Catégorie Coupe nationale Lieu France Participants 7246 (2008-2009) Statut des participants professionnels, semi-pros
et amateursTenant du titre En Avant de Guingamp Pour la compétition à venir, voir :
Coupe de France de football 2009-2010Pour la compétition en cours, voir :
Coupe de France de football 2008-2009modifier La Coupe de France de football est une épreuve ouverte aux clubs amateurs et professionnels, soit plus de 6000 des 20 000 clubs français. Cette configuration, associée à un tirage au sort intégral, ainsi qu'à une inversion en cas d'écart important entre les deux équipes tirées au sort, permet chaque année d'enregistrer de nombreuses « surprises » signées par des clubs amateurs. Cette compétition est organisée par la Fédération française de football (FFF). En 2007-2008, 6734 clubs y participent. Chaque année, le vainqueur de la Coupe de France est directement qualifié pour la Ligue Europa (depuis 2009 - avant Coupe UEFA) la saison suivante (sauf en cas de qualification pour la Ligue des Champions comme l'Olympique lyonnais en 2008).
Sommaire
Histoire
La Coupe de France est créée le 15 janvier 1917 par le « Comité français interfédéral » (CFI), ancêtre de la FFF. C'est le secrétaire général Henri Delaunay qui donne l'impulsion décisive à cette création. À l'image de l'Union sacrée, alors de mise durant la Première Guerre mondiale, cette compétition est ouverte à tous. Cette ouverture fait une partie du charme de l'épreuve qui rassemble 48 clubs à sa première édition, plus de 100 en 1919, plus de 1 000 en 1948, plus de 6 000 aujourd'hui. De fait, les exigences pour participer à l'épreuve sont minimalistes : être licencié à la fédération, payer les droits d'inscriptions de l'épreuve, et disposer d'un terrain homologué. C'est ce dernier point qui pose problème aux deux tiers des clubs français, d'où le nombre d'inscrits de 6 000 et non de 20 000 clubs. Les « grands » clubs tentèrent, dès les années 1920, de limiter l'accès à l'épreuve à une élite élargie sur le modèle anglais, mais la fédération resta inflexible. L'inflation du nombre d'inscrits obligea l'organisation à mettre en place des tours préliminaires avant les trente-deuxièmes de finale. Un premier tour préliminaire est ajouté lors de l'édition 1919-20, puis un deuxième en 1920-21. En 2008, il y a 8 tours préliminaires avant les trente-deuxièmes de finale, et même un tour préliminaire supplémentaire dans certaines ligues (Paris notamment) qui se dispute généralement un mois avant la finale de l'édition précédente.
Les rencontres opposant les professionnels et les amateurs produisent régulièrement des surprises mettant alors en lumière un petit club, surnommé « Petit Poucet » ou « Cendrillon » de la Coupe de France. Lorsque cette situation se présente, on parle souvent de la « magie de la coupe » pour qualifier le fait que des équipes de divisions inférieures parviennent sur un match à mettre en difficulté des équipes théoriquement supérieures.
Ainsi, le 4 février 1957, le club algérien du SCU El Biar élimine le Stade de Reims, finaliste de la précédente Coupe des clubs champions européens. D'autres formations amateurs ont éliminé des équipes professionnelles, parmi lesquelles Villenave (1957), US Quevilly des années 1920 aux années 1960, ainsi que l'AS Évry (en DHR, vainqueur du SC Toulon club de D1 1-0 en 1986) et l'US Sanary dans les années 1980. Plus récemment, signalons le parcours du Nîmes Olympique en 1996 et surtout celui de Calais (club de CFA) en 2000, qui sont parvenus jusqu'en finale, face à l'AJ Auxerre et au FC Nantes (défaite de Nîmes et Calais, 2 buts à 1 dans les deux cas). En 2007, le club de CFA du FC Montceau Bourgogne atteint les demi-finales, perdant contre le FC Sochaux-Montbéliard (futur vainqueur) 2-0 après prolongation. Lors de l'édition 2007-2008, l'équipe de CFA 2 de l'USJA Carquefou parvient jusqu'en quart de finale, après avoir éliminé une équipe de Ligue 2 en 32e de finale (le FC Gueugnon), puis deux équipes de Ligue 1 en 16e et 8e de finale (l'AS Nancy Lorraine et l'Olympique de Marseille), avant de s'incliner en quart de finale (1-0) face au Paris Saint-Germain. Seuls Le Havre AC (en 1959) et l'En Avant de Guingamp (en 2009) ont gagné la Coupe en étant pensionnaire d'une division inférieure.
Ces résultats « agacent » les clubs professionnels, d'autant que les règlements sur les lieux des matchs évoluent. À l'origine, les matchs de Coupe de France se jouaient sur terrain neutre avec match à rejouer en cas d'égalité. C'est la règle jusqu'en 1968, et l'introduction des matchs en aller-retour sur le modèle de la Coupe d'Europe. Les trente-deuxièmes de finale se jouent toujours sur terrain neutre, mais à partir des seizièmes de finales, on joue en aller-retour, formule moins propice aux surprises. Paradoxalement, trois clubs amateurs parviennent à se hisser en quarts de finale lors de l'édition 1968-1969, une première depuis l'instauration du professionnalisme en 1932. Une nouvelle réforme a lieu en 1989 avec l'abandon de la formule en aller-retour, ce qui permet d'alléger le calendrier. On joue alors les matchs sur le terrain du club tiré au sort le premier lors du tirage. Afin de protéger les clubs hiérarchiquement plus faibles, on joue systématiquement sur le terrain d'un club se situant à deux niveaux ou plus en dessous de son adversaire. On assiste alors logiquement à une multiplication des surprises. En réaction, la Ligue se dote d'une coupe : la Coupe de la Ligue, réservée aux seuls clubs professionnels. Ces derniers participent toujours à la Coupe de France, beaucoup moins dotée que sa concurrente mais beaucoup plus prestigieuse.
Jusqu'en 1967, en cas d'égalité il n'y avait ni prolongations ni tirs aux buts, les matchs étaient rejoués voire tirés au sort après trois matchs nuls. Cette règle du tirage au sort après trois matchs nuls avait été instaurée en 1964 suite au marathon qui opposa Agde et les Pierrots de Strasbourg : quatre matchs pour départager ces deux formations. Le 10 mai 1967, après trois matchs nuls en demi-finales, Lyon et Angoulême ont été départagés à la pièce pour accéder en finale. Lyon remporte le pile ou face. Avec l'instauration de la formule en aller-retour, un match d'appui est instauré pour départager deux formations à égalité. Dès les seizièmes de finale de l'édition 1968-69, le cas se présente avec les oppositions Évreux - Bollène et Saint-Germain-La Ciotat. Les séries de tirs au but sont introduites en 1970. En trente-deuxièmes de finale de l'édition 1970-71, le Red Star et le RC Strasbourg se qualifient aux tirs au but à l'issue du match à rejouer. La règle du match à rejouer en cas d'égalité reste en application jusqu'en 1975 mais ne concerne plus que les trente-deuxièmes de finale, car les autres tours se jouent en aller-retour.
Traditionnellement, les finales de la Coupe de France se disputent à Paris ou dans sa banlieue (Colombes). Depuis 1918, sept enceintes parisiennes ont accueilli au moins une finale : Stade de la rue Olivier-de-Serres, Parc des Princes (dans ses trois configurations), Stade Bergeyre, Stade Pershing, Stade Olympique Yves-du-Manoir de Colombes, Stade de Paris de Saint-Ouen et Stade de France de Saint-Denis. Là aussi, le principe du match à rejouer en cas d'égalité resta longtemps la règle. La première finale disputée sans possibilité de match à rejoué fut celle de 1982 en raison de la tenue de la Coupe du monde quelques jours plus tard. Cette finale ne délivra pas de vainqueur après 120 minutes de jeu, et une série de tirs au but désigna le vainqueur. À titre exceptionnel, les demi-finales de l'édition 1982 avaient même été jouées sur un seul match et sur terrain neutre afin d'alléger le calendrier. Dès la saison suivante, la coupe retrouva sa formule normale avec possibilité matchs aller-retour en demi-finales et possibilité de match à rejouer en finale, mais la décision s'y fit en 90 minutes. La possibilité de finale à rejouer est définitivement abandonnée en 1986 et les éditions 1988, 1997, 2001 et 2007 s'achèvent par des séries de tirs au but.
Le président de la République remet traditionnellement le trophée au capitaine vainqueur. C'est Gaston Doumergue qui inaugure cette tradition le 8 mai 1927, que tous les présidents s'attacheront à suivre.
Créé pendant la Grande Guerre, le trophée porte le nom d'un des nombreux footballeurs tombés au champ d'honneur : Charles Simon. La coupe en jeu est conservée une année par le club vainqueur, puis elle revient à la Fédération pour une petite restauration, avant d'être remise en jeu. La Coupe fut volée une fois au début des années 1980, mais elle fut rapidement retrouvée.
Trois joueurs ont gagné cinq Coupes de France : Marceau Sommerlynck (1946, 1947, 1948, 1953 et 1955), Dominique Bathenay (1974, 1975, 1977, 1982 et 1983) et Alain Roche (1986, 1987, 1993, 1995 et 1998).
La Coupe de France assure aujourd'hui à son vainqueur une qualification directe pour l'édition suivante de la Ligue Europa. Si le vainqueur est déjà qualifié pour la Ligue des champions de l'UEFA, le finaliste bénéficie du report de la place. Un temps évoquée avec l'élection de Michel Platini à la tête de l'UEFA, l'option d'autoriser les vainqueurs des coupes nationales à intégrer la Ligue des Champions formulée au cours de l'année 2007 a été abandonnée.
Traditionnellement la finale de la Coupe Gambardella, qui est l'équivalent de la Coupe de France pour les 18 ans, se joue en lever de rideau de la finale de celle-ci.
Le remplacement d'un joueur est autorisé depuis l'édition 1967-1968.
Le président actuel de la Commission de la Coupe de France est Jean Djorkaeff, ancien capitaine de l'équipe de France et père de Youri.
Déroulement de la compétition
La compétition est répartie en treize tours plus une finale, où, chaque division entre une à une[1]. Les clubs évoluant en District ou dans une ligue régionale entrent lors du premier ou deuxième tour. Les équipes de CFA2 entrent en compétition au troisième tour ; celles de CFA au quatrième ; celles de National au cinquième ; celles de Ligue 2 et des DOM-TOM (1 représentant pour chaque DOM-TOM : Guadeloupe, Guyane, Martinique, Mayotte, Nouvelle-Calédonie, Réunion, Saint-Pierre-et-Miquelon et Tahiti) au septième ; et la Ligue 1 ainsi que les finalistes de l'édition précédente, s'ils ne prennent pas part au Championnat de France de Ligue 1 au neuvième, soit les trente-deuxièmes de finale.
Les inversions de match comparée au tirage au sort ont lieu dès le 7e tour seulement s'il y a deux niveaux d'écarts entre les deux clubs, ce qui permet à la plus petite équipe de recevoir les équipes évoluant dans de meilleurs divisions.
Pour les trente-deuxièmes de finale, les équipes encore en lice sont réparties en groupes, puis à compter des seizièmes de finales le tirage au sort devient intégral.
Les 5 niveaux en Coupe de France sont :
- Niveau 1 : Ligue 1
- Niveau 2 : Ligue 2 et National
- Niveau 3 : CFA et CFA 2
- Niveau 4 : DH et DSR
- Niveau 5 : Autres divisions
Les matchs se jouent en un aller simple à élimination directe où une équipe est éliminée lorsqu'elle perd un match. En cas d'égalité a l'issue du temps réglementaire (deux fois quarante-cinq minutes), le match se poursuit avec une prolongation de deux fois quinze minutes. Si l'égalité persiste, une séance de tirs au but a lieu.
Palmarès
Tableau d'honneur
Les clubs victorieux : Rang Club Nombre de titres Dernier titre Nombre de finales perdues Dernière défaite en finale 1 Olympique de Marseille 10 1989 8 2007 2 Paris Saint-Germain 7 2006 3 2008 3 AS Saint-Étienne 6 1977 3 1982 4 Lille OSC 5 1955 3 1949 - AS Monaco 5 1991 3 1989 - RC Paris 5 1949 3 1990 7 Red Star 5 1942 1 1946 8 Olympique lyonnais 4 2008 3 1976 9 AJ Auxerre 4 2005 1 1979 10 FC Girondins de Bordeaux 3 1987 6 1969 11 FC Nantes 3 2000 5 1993 12 RC Strasbourg 3 2001 3 1995 13 OGC Nice 3 1997 1 1978 14 FC Sète 2 1934 4 1942 15 FC Sochaux-Montbéliard 2 2007 3 1988 - CS Sedan 2 1961 3 2005 - Stade Rennais FC 2 1971 3 2009 18 Montpellier HSC 2 1990 2 1994 19 FC Metz 2 1988 1 1938 - Stade de Reims 2 1958 1 1977 21 CASG Paris 2 1925 0 22 Olympique de Paris (Ex-Olympique de Pantin) 1 1918 2 1921 - SC Bastia 1 1981 2 2002 24 CA Paris 1 1920 1 1928 - Le Havre AC 1 1959 1 1920 - En Avant de Guingamp 1 2009 1 1997 27 AS Cannes 1 1932 0 - Club Français 1 1931 0 - Excelsior Athlétic Club de Roubaix 1 1933 0 - Association Sportive Nancy-Lorraine 1 1978 0 - Équipe fédérale Nancy-Lorraine 1 1944 0 - FC Lorient 1 2002 0 - Toulouse FC (1937) 1 1957 0 Finales
Résultat des finales : Statistiques
- Plus grand nombre de victoires pour un club en finale : 10 Olympique de Marseille
- Plus grand nombre de victoires pour une agglomération en finale : 22 Paris
- Plus grand nombre de victoires pour une région en finale : 22 Île-de-France, 19 Provence-Alpes-Côte d'Azur, 10 Rhône-Alpes, 6 Nord-Pas-de-Calais, 4 Bretagne et Champagne-Ardenne
- Plus grand nombre de victoires consécutives pour un club : 3 Red Star de 1921 à 1923 et LOSC de 1946 à 1948
- Plus grand nombre de victoires consécutives pour une agglomération : 6 Paris de 1918 à 1923
- Plus grand nombre de participations pour un club à une finale : 18 Olympique de Marseille
- Plus grand nombre de défaites pour un club en finale : 8 Olympique de Marseille
- Plus grand nombre de défaites consécutives pour un club : 2 FC Sète (1923,1924), RC Roubaix (1932,1933), FC Girondins de Bordeaux (1968,1969), AS Saint-Étienne (1981,1982) et Olympique de Marseille (1986,1987) et (2006,2007)
- Plus grand nombre de finales consécutives (gagnées et perdues) pour un club : 5 LOSC de 1945 à 1949
- Plus grand nombre de finales consécutives (gagnées et perdues) pour une agglomération : 6 Paris de 1918 à 1923
- Finales opposant 2 clubs de la même agglomération : 4 (Paris en 1919,1921,1928) et (Roubaix en 1933).
- Finales opposant 2 clubs de la même région : 11 (Champagne-Ardennes en 1956), (Île-de-France en 1919,1921,1928), (Languedoc-Roussillon en 1929), (Nord-Pas-de-Calais en 1933,1948), (Provence-Alpes-Côte d'Azur en 1954,1989,1991) et (Bretagne en 2009)
- Plus grand nombre de victoires pour un joueur : Dominique Bathenay, Alain Roche, Marceau Sommerlinck (5)
- Plus grand nombre de victoires pour un entraîneur (depuis 1946) : André Cheuva et Guy Roux (4)
- Victoire la plus large en finale : 5-0 (AS Saint-Étienne - FC Nantes en 1970)
- Plus grand nombre de buts marqués en finale : 9 (Toulouse FC - Angers SCO, 6-3 en 1957)
- But le plus rapide en finale : 29 secondes par Roger Vandooren pour LOSC lors de la finale LOSC - RC Strasbourg (2-0) en 1947.
- Vainqueur n'ayant encaissé aucun but durant tout son parcours : Paris SG (1993).
- Meilleur buteur sur une finale : 3 buts pour Éric Pécout (FC Nantes, 1979) et Jean-Pierre Papin (Olympique de Marseille, 1989)
- Record d'affluence lors d'une finale : 2009 (80 056 spectateurs pour Stade rennais - En Avant de Guingamp)
- Plus petite affluence lors d'une finale : 2 000 en 1918
- Nombre de clubs de D2 ayant disputé une finale : 11
- Nombre de clubs de D2 ayant remporté la Coupe de France : 2 (Le Havre AC, 1959 et EA Guingamp, 2009)
- Plus "petit club" avoir atteint une finale : Calais RUFC, 2000 (Championnat de France amateur (4e division))
- Vainqueur relégué en D2 la même saison : AS Saint-Étienne (1962), OGC Nice (1997), RC Strasbourg (2001), FC Lorient (2002).
- Plus grand nombre de clubs participants à la coupe de France : 7 246 en 2009
- Plus petit nombre de clubs participants à la coupe de France : 48 en 1918
- Vainqueur sans avoir rencontré une seule équipe de D1 : FC Metz (1988)
- Nombre de finales avec prolongation : 15 (1919, 1924, 1930, 1938, 1960, 1979, 1982, 1984, 1986, 1988, 1990, 1997, 2001, 2007, 2008)
- Nombre de finales avec séance de tirs au but : 5 (1982, 1988, 1997, 2001, 2007)
- Nombre de finales rejouées après un premier match nul : 5 (1925, 1943, 1959, 1963, 1965)
- L'arbitre ayant arbitré le plus de fois une finale : Michel Vautrot 5 (1979, 1982, 1983, 1984, 1987)
- Équipes ayant réalisé le doublé Championnat/Coupe de France : FC Sète (1934), RC Paris (1936), LOSC (1946), OGC Nice (1952), Stade de Reims (1958), AS Monaco (1963), AS Saint-Étienne (1968, 1970, 1974, 1975), Olympique de Marseille (1972, 1989), FC Girondins de Bordeaux (1987), AJ Auxerre (1996), Olympique lyonnais (2008).
- Équipe ayant réalisé le doublé Coupe de France/Coupe de la Ligue : Paris SG (1995 et 1998)
Notes et références
Bibliographie
- coll., Coupe de France, la folle épopée, Paris, L'Équipe, 2007
- Jean-Michel Cazal, Pierre Cazal et Michel Oreggia, La Coupe de France de football, Paris, FFF, 1993 +livret 1992-1995, publié en 1995
- Hubert Beaudet, L'aventure fantastique de la Coupe de France de football, Paris, Carrère, 1989
- JP Oudot, La Coupe de France, Genève, Famot, 1979
- coll., La Coupe, 50 ans, Paris, L'Équipe, 1967
- coll., Cinquantenaire de la Coupe de France de football (1917-1967), Paris, Amphora, 1967
- coll., Le livre d'or de la Coupe de France de football (1917-1936), Saint-Brieuc, Louis Aubert, 1936
Sources
- (fr) Chiffres de la Coupe de France sur le site de la FFF
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