- Typhus
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Le typhus (du grec τῦφος typhos: stupeur, torpeur) est le nom donné à un groupe de maladies similaires, graves pour l'homme.
Il s'agit d'infections provoquées par les bactéries de la famille des Rickettsies. La Rickettsie sévit à l'état endémique chez les rongeurs qui lui servent d'hôte, y compris les souris et les rats, et est transmise aux humains par des acariens, des puces et des poux de corps. L'arthropode vecteur se développe plutôt là où les conditions d'hygiène sont déficientes, comme celles qu'on rencontre dans les prisons ou dans les camps de réfugiés, parmi les sans-abri ou, jusqu'au milieu du XXe siècle, dans les armées en campagne.
Les symptômes communs à toutes les formes du typhus sont une fièvre qui peut atteindre 39 °C des maux de tête et un état d'hébétude et de stupeur (typhos). Dans les pays tropicaux, le typhus est souvent confondu avec la dengue.
Sommaire
Types de typhus
Il y a trois types de typhus :
- le typhus à poux ou typhus européen ;
- la maladie de Brill-Zinsser ou typhus résurgent ;
- le typhus murin ou typhus tropical.
Typhus à poux ou typhus européen
Le typhus épidémique présent dans les pays tempérés est également appelé « fièvre pétéchiale », et «typhus à poux» ou encore « fièvre des prisons », « fièvre des hôpitaux », « fièvre des bateaux », « fièvre de la famine », parce qu'il se répand lorsque les conditions sanitaires sont mauvaises et que la population est très dense, comme dans les prisons et à bord des bateaux[1] .Il est ainsi nommé parce que la maladie survient souvent par épidémies, après des guerres et des catastrophes consécutives à des phénomènes naturels. L'agent causal est Rickettsia prowazeki transmis par le pou de corps (Pediculus humanus humanus )[2]. En s'alimentant sur un humain porteur du bacille, le pou s'infecte. R. prowazeki se multiplie dans l'intestin du pou et est excrété dans ses matières fécales. La maladie est alors transmise à un humain non infecté qui gratte les démangeaisons provoquées par les piqûres du pou et frotte les excréments sur les plaies. La période d'incubation est d'une à deux semaines. R. prowazeki peut rester en vie, conservant toute sa virulence, dans les excréments desséchés des poux, pendant plusieurs jours. Le typhus finira par tuer le pou, et le germe de la maladie demeurera infectieux pendant plusieurs semaines dans le cadavre du pou.
Les symptômes apparaissent rapidement, et ils sont parmi les plus sévères de tous ceux que l'on rencontre dans toutes les formes du typhus. On observe des maux de tête violents, une fièvre élevée en plateau, une toux, une éruption, de violentes douleurs musculaires, des frissons, une chute de la tension artérielle, un état stuporeux, une photophobie (sensibilité à la lumière), et un délire. L'éruption commence sur le thorax environ cinq jours après l'apparition de la fièvre, et s'étend au tronc et aux extrémités mais n'atteint pas les paumes et les plantes de pieds. Un symptôme commun à toutes les formes de typhus est la fièvre qui peut atteindre 39°C.
L'infection est traitée par des antibiotiques. Une perfusion intraveineuse et l'administration d'oxygène peuvent être nécessaires pour stabiliser l'état du patient. Le taux de mortalité est de 10 % à 60 %, mais est beaucoup plus faible si des antibiotiques comme la tétracycline sont administrés précocement. L'infection peut également être prévenue par la vaccination.
Le typhus épidémique frappe plus durement pendant les périodes de guerre, de disette et de privation. Par exemple, le typhus a tué plusieurs centaines de milliers de prisonniers dans les camp de concentrations de l'Allemagne nazie, pendant la Deuxième Guerre mondiale. Les conditions d'hygiène abominables imposées dans des camps comme Theresienstadt et Bergen-Belsen étaient telles que des maladies comme le typhus se sont largement propagées. A Auschwitz-Birkenau, en août 1942, les autorités du camp débordées par l'ampleur d'une épidémie de typhus exanthématique parmi les détenus et craignant d'être touchées à leur tour organisèrent une "sélection" qui aboutit au massacre de la moitié des détenus en une seule nuit, soit plus de 10.000 personnes. Un scénario possible pour le retour des épidémies de typhus à l'époque actuelle pourrait se dérouler dans des camps de réfugiés, pendant une famine dramatique, ou lors d'une catastrophe naturelle.
Maladie de Brill-Zinsser, ou typhus résurgent
La maladie de Brill-Zinsser ou typhus résurgent est une forme atténuée du typhus épidémique, également due à la bactérie Rickettsia prowazeki, et qui se déclare chez un malade infecté, après une longue période de latence. Il s'agit en fait d'une rechute provoquée par la présence de rickettsies demeurées quiescentes dans l'organisme des malades, notamment dans les ganglions lymphatiques: la situation est analogue à celle de la varicelle et du zona. Ce type de résurgence peut également se produire chez les patients immunodéprimés.
Typhus murin ou typhus tropical
- Synonyme
typhus endémique; typhus mexicain; typhus nautique; typhus du Nouveau Monde; typhus urbain; typhus à puces; typhus tropical.
Le typhus murin est provoqué par la bactérie Rickettsia mooseri, et se développe dans les pays tropicaux et subtropicaux. Il est transmis par la puce du rat, la Xenopsylla cheopsis[3], ou plus rarement, par Rickettsia felis transmis par les puces des chats et des opossums. Les symptômes sont, entre autres, les suivants: maux de tête, fièvre, frissons, douleurs articulaires, nausées, vomissements et toux.
Le diagnostic différentiel est fait grâce à un test sérologique.
Le typhus endémique est facile à traiter par les antibiotiques[3]. La plupart des personnes atteintes en guérissent sans séquelles, mais les personnes âgées, lourdement handicapées ou les patients présentant un système immunitaire déficient peuvent en mourir.
Symptômes généraux
Après une période d'incubation, on voit apparaître les premiers signes, suivis d'une phase de rémission, puis d'une phase d'intoxication.
L'incubation, période comprise entre la contamination (contact avec la bactérie) et l'apparition des premiers symptômes de la maladie, dure entre trois et six jours.
Les premiers signes sont:
- Une fièvre importante et soudaine, de 39 à 40 °C, accompagnée de frissons
- Des myalgies, douleurs musculaires
- Des céphalées, maux de tête
- Une agitation, et parfois un délire
- Des nausées
- Des douleurs abdominales
- Une accélération du pouls
- Une congestion du visage, qui apparaît rouge (on parle de «fièvre rouge»)
- Des conjonctives et une langue rouge
- Un écoulement nasal rouge
- Une soif intense s'accompagnant d'un dessèchement de la langue
- Une fatigue intense est également présente
La phase de rémission s'accompagne d'une diminution de la température en 24 à 48 heures.
La phase d'intoxication se caractérise par une remontée de la température pouvant dépasser 40°C. À ce moment-là apparaissent:
- Une adynamie et une confusion: malade amorphe, avec troubles de la conscience
- Des vomissements de couleur noire
- Un ictère, jaunisse, s'intensifiant progressivement
- Une diminution, voire absence totale de la quantité des urines
- Un taux anormalement élevé de protéines dans les urines
- Une hémorragie des gencives
- Des pétéchies, petites taches cutanées rouge-violacé, dues à une infiltration du sang sous la peau
- Un épistaxis: saignement de nez.
Diagnostic et traitement
Le diagnostic de certitude peut être obtenu par des tests sérologiques. Le traitement est souvent effectué avec de la tétracycline ou d'autres antibiotiques similaires.
Vaccin
La première étape cruciale du développement du vaccin a été la découverte par Charles Nicolle, en 1909, que les poux étaient le vecteur du typhus épidémique. Cette avancée a permis d'isoler les bactéries responsables de la maladie, et de mettre au point un vaccin; le prix Nobel de médecine et de physiologie lui a été attribué, en 1928, pour ses travaux. Nicolle a expérimenté un vaccin, mais n'a pas réussi à en fabriquer un qui soit utilisable à une grande échelle[4] .
Henrique da Rocha Lima avait prouvé, en 1916, que la bactérie Rickettsia prowazeki était l'agent responsable du typhus. Il l'a baptisée d'après les noms de H.T. Ricketts, et de Stanislaus von Prowazek, deux zoologistes décédés d'un contact trop proche avec la maladie, en étudiant une épidémie de typhus dans un camp de prisonniers, en 1915. Une fois ces faits cruciaux établis, Rudolf Weigl pouvait élaborer, en 1930, une méthode de production d'un vaccin, pratique et efficace, utilisant le broyat des intestins de poux infectés. Il était, cependant, très dangereux à produire, car il présentait un risque élevé de contamination pour les scientifiques qui travaillaient à sa fabrication.
Une méthode plus sûre et plus adaptée à la production de masse, utilisant des œufs embryonnés a été développée par Herald R. Cox, en 1938[5]. Ce vaccin a été largement utilisé depuis 1943.
Histoire
Avant la découverte d'un vaccin, pendant la Deuxième Guerre mondiale, le typhus était une maladie dévastatrice pour les humains, et a été responsable d'un certain nombre d'épidémies au cours de l'histoire[6]. Ces épidémies tendent à suivre les guerres, les famines et d'autres circonstances ayant comme conséquence des déplacements de populations.
Pendant la deuxième année de la guerre du Péloponnèse, en 430 avant JC, la Cité-État d'Athènes, dans la Grèce antique, a été frappée par une épidémie dévastatrice, connue sous le nom de peste d'Athènes, qui a tué, entre autres, Périclès et ses deux fils les plus âgés. La peste, autre manifestation du typhus, est réapparue deux fois encore, en 429 avant J.-C., et pendant l'hiver 427-426 avant J.-C. Le typhus épidémique est l'une des causes les plus probables de cette épidémie, selon les médecins et historiens qui l'ont étudiée[7],[8].
La première description du typhus a été probablement faite en 1083, dans un couvent près de Salerne, en Italie[9]. En 1546, Girolamo Fracastoro, un médecin florentin, a décrit le typhus dans son célèbre traité sur les virus et la contagion, De Contagione et Contagiosis Morbis[10].
La première description fiable de cette maladie parut pendant le siège espagnol de la ville maure de Grenade, en 1489. Cette chronique contient la description d'une fièvre, et de taches rouges sur les bras, le dos et le thorax, d'une évolution vers le délire, de la gangrène, des plaies, de la puanteur et de la décomposition des chairs. Pendant le siège, les Espagnols ont perdu trois mille hommes au combat, mais ils ont eu à en compter dix-sept mille supplémentaires, morts du typhus.
La première preuve indubitable de la présence du typhus en Europe est révélée par des études paléomicrobiologiques de biologie moléculaire sur des squelettes de 1710 à Douai : le génotypage de Rickettsia prowazekii montre qu'il s'agit de la même bactérie qui a touché ensuite régulièrement l'Espagne, confortant l'hypothèse selon laquelle le typhus a été importé en Europe par les conquistadors espagnols au début du XVIe siècle[11].
Le typhus était également répandu dans les prisons, où toutes les conditions de prolifération des poux étaient réunies; il y était connu sous le nom de fièvre des geôles ou de fièvre des prisons. La fièvre des geôles se déclarait souvent quand des prisonniers étaient entassés dans des cellules obscures et crasseuses. L'emprisonnement jusqu'à la prochaine session du tribunal était souvent synonyme de sentence de mort. La maladie était tellement contagieuse que les prisonniers comparaissant devant la cour contaminaient parfois les membres du tribunal eux-mêmes. Après les assises tenues à Oxford en 1577, et passées à la postérité sous le nom d'assises noires, plus de trois cents personnes périrent du typhus, et parmi elles Sir Robert Bell le chancelier de l'Échiquier. L'épidémie qui a suivi, entre 1557 à 1559, a tué environ dix pour cent de la population anglaise. Pendant la session de la cour d'assises qui s'est tenue à Taunton, en 1730, le typhus a causé à la mort du chancelier de l'Échiquier, ainsi que du shérif, du sergent, et de plusieurs centaines d'autres personnes. Dans le même temps où étaient prononcées 241 peines capitales, il mourait davantage de prisonniers de la « fièvre des prisons », qu'au cours de toutes les exécutions publiques perpétrées par la totalité des bourreaux du royaume. En 1759, les autorités anglaises estimaient qu'un quart des prisonniers mouraient, chaque année, de la fièvre des geôles[12]. À Londres, le typhus se déclarait souvent parmi les détenus de la prison de Newgate, et se répandait ensuite fréquemment parmi la population de la cité.
Des épidémies se sont produites partout en Europe, du XVIe siècle au XIXe siècle, et pendant la Première révolution anglaise, la guerre de Trente Ans et les guerres napoléoniennes. Pendant la retraite de Russie de Napoléon Ier en 1812, on a dénombré davantage de soldats français morts du typhus que tués par l'armée russe. Une épidémie importante s'est produite en Irlande entre 1816 et 1819, et encore une à la fin de 1830, et une autre épidémie majeure de typhus s'est produite pendant la Grande famine en Irlande, entre 1846 et 1849. Le typhus irlandais s'est répandu en Angleterre, où il a parfois été appelé «la fièvre irlandaise», à cause de sa virulence. Il a tué des personnes de toutes les classes sociales, les poux étant endémiques et omniprésents, et il a frappé particulièrement durement les classes sociales inférieures, dites «pouilleuses».
En Amérique, une épidémie de typhus a tué le fils de Franklin Pierce, à Concord, au New Hampshire, en 1843, et frappé à Philadelphie en 1837. Plusieurs épidémies se ont eu lieu à Baltimore au Maryland, à Memphis, au Tennessee, et à Washington DC entre 1865 et 1873. Le typhus fut également un tueur redoutable pendant la guerre de sécession aux États-Unis, bien que la fièvre typhoïde ait été la première cause de « fièvre des camps », durant la guerre civile américaine.
Pendant la Première Guerre mondiale, le typhus a causé la mort de trois millions de personnes en Russie et davantage encore en Pologne et en Roumanie. Des zones sanitaires anti-poux ont été établies pour les troupes sur le front occidental, mais la maladie a ravagé les armées du front oriental, avec plus de 150 000 morts dans la seule Serbie. La mortalité atteignait généralement de dix à quarante pour cent des malades infectés, et la maladie exposait à un risque de décès important ceux qui s'occupaient des malades. Certains historiens affirment que la maladie peut servir de modèle d'arme biologique. Entre 1918 et 1922, le typhus a causé au moins trois millions de décès parmi 20 à 30 millions de malades. En Russie, après la Première Guerre mondiale, pendant la guerre civile entre les Armées blanches et l'Armée rouge, le typhus a tué trois millions de personnes, en grande partie des civils. Seule l'utilisation à grande échelle du DDT, nouvellement découvert, a permis d'éviter des épidémies encore plus dévastatrices, dans le chaos de l'après-guerre en Europe. Ce produit a été utilisé massivement pour tuer les poux sur des millions de réfugiés et de personnes déplacées.
Pendant la Deuxième Guerre mondiale, le typhus a frappé l'armée allemande, quand elle a envahi la Russie en 1941[5]. En 1942 et 1943, le typhus a frappé particulièrement sévèrement l'Afrique du Nord française, l'Égypte et l'Iran[13]. Les épidémies de typhus ont tué des détenus dans les camps de concentration de l'Allemagne nazie[5]. Des centaines de milliers de prisonniers détenus dans des conditions effroyables dans les camps de concentration nazis tels le camp de concentration de Theresienstadt et de Bergen-Belsen sont également morts du typhus pendant la Deuxième Guerre mondiale[5], et parmi eux, Anne Frank et sa sœur Margot. En janvier 1945, des cas de typhus se déclarèrent parmi des prisonniers soviétiques, libérés par les armées alliées, et cantonnés au camp de la Courtine, dans la Creuse; l'intervention rapide du Médecin-Chef de son hôpital, le Docteur André Delevoy, permit d'enrayer l'épidémie, et lui valut un témoignage de remerciement de la part de l'Institut Rockfeller de New York, et de l'armée soviétique.
Depuis le développement du vaccin, les épidémies se produisent uniquement en Europe de l'Est, au Moyen-Orient et dans certaines parties d'Afrique ou d'Amérique du sud.
Autres rickettsioses
Le typhus de brousse
La fièvre fluviale du Japon, également appelée «typhus à chiques» ou typhus des broussailles, est provoquée par Orientia tsutsugamushi et transmise par les aoûtats, qu'on trouve dans les zones forestières à végétation dense. Les symptômes présentés sont de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires, de la toux, et des troubles gastro-intestinaux. De nombreuses souches plus virulentes d'Orientia tsutsugamushi peuvent provoquer des hémorragies et une coagulation intravasculaire disséminée.
Les fièvres boutonneuses
En Europe, il existe un certain nombre de maladies provoquées par Rickettsia conorii et qu'on regroupe sous le terme de fièvre boutonneuse méditerranéenne.
Sur le continent américain il existe une rickettsiose provoquée par Rickettsia rickettsii et connue sous le nom de fièvre pourprée des montagnes Rocheuses.
Fièvre typhoïde
La fièvre typhoïde est une maladie tout à fait différente, provoquée par divers types de salmonelles, et ne doit pas être confondue avec le typhus en dépit de leurs noms proches.
Références culturelles
- (1847) Dans Jane Eyre le roman de Charlotte Brontë, une épidémie de typhus éclate à l'école de Jane à Lowood, aggravant les conditions sanitaires déplorables des filles qui y vivaient.
- (1890) Dans How the Other Half Lives de Jacob Riis, les effets du typhus et de la variole sur «Jewtown» sont décrits.
- (C. 1974) Dans La Petite Maison dans la prairie (série TV), on montre une épidémie de typhus tuant plusieurs personnes à Walnut Grove. Elle a été provoquée par une farine de maïs bon marché, que des résidents avaient achetée pour éviter le coût élevé de la production du moulin du pays. La farine de maïs avait été infestée par des rats.
- (1978) O'Brian, Patrick. L'île de la désolation Fiction présentant une épidémie de typhus - Au cours d'une navigation à bord du léopard une épidémie de «fièvre des prisons» frappe l'équipage.
- (1994-1995) Dr Quinn, femme médecin - Saison 2, épisode 13 "Le cadeau empoisonné": près de Colorado Spring, la réserve indienne reçoit des couvertures de l'armée. Celles-ci sont infestées de poux et propagent le typhus.
Références
- Diseases P-T at sedgleymanor.com. Consulté le 2007-07-17
- (en) Michael W. Gray, « Rickettsia, typhus and the mitochondrial connection », dans Nature, vol. 396, 12 novembre 1998, p. 109-110 [texte intégral, lien DOI].
- Information on Murine Typhus (Fleaborne Typhus) or Endemic Typhus Texas Department of State Health Services (2005).
- Ludwik Gross, « How Charles Nicolle of the Pasteur Institute discovered that epidemic typhus is transmitted by lice: reminiscences from my years at the Pasteur Institute in Paris », dans Proc. Natl. Acad. Sci., vol. 93, 1996, p. 10539-10540 [texte intégral [PDF]].
- Nuernberg Military Tribunal, Volume I, p. 508-511
- (en) Hans Zinsser, Rats, Lice and History : A Chronicle of Pestilence and Plagues, New York, Black Dog & Leventhal Publishers, 1996 (réimpr. 1963) (1re éd. 1935) (ISBN 1-884822-47-9).
- University of Maryland, Dr. David Durack, consulting professor of medicine at Duke University notes: « Epidemic typhus fever is the best explanation. It hits hardest in times of war and privation, it has about twenty percent mortality, it kills the victim after about seven days, and it sometimes causes a striking complication: gangrene of the tips of the fingers and toes. The Plague of Athens had all these features. » see also: http://www.umm.edu/news/releases/athens.html At a January 1999 medical conference at the
- (en) A. W. Gomme, A. Andrewes (dir.) et K. J. Dover (dir.), An Historical Commentary on Thucydides, vol. 5, t. VIII, Oxford University Press, 1981 (ISBN 0-19-814198-X).
- Maintenace of human-fed live lice in the laboratory and production of Weigl's exanthematous typhus vaccine by Waclaw Szybalski (1999)
- Fracastoro, Girolama, De Contagione et Contagiosis Morbis (1546).
- (en) Tung Tung Nguyen-Hieu et coll, « Evidence of a Louse-Borne Outbreak Involving Typhus in Douai, 1710-1712 during the War of Spanish Succession », dans PLoS One, 27 octobre 2010 [lien DOI]
- (en) Ralph D. Smith, « Comment, Criminal Law -- Arrest -- The Right to Resist Unlawful Arrest », dans NAT. RESOURCES J., vol. 7, no 16, 1967, p. 122 (citant John Howard, The State of Prisons 6-7 (1929)) (Howard's observations are from 1773 to 1775).
- Internal Medicine in World War II, Volume II, Chapter 7 Zarafonetis, Chris J. D.
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