- Plourin
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Plourin
Mairie de la ville située dans un ancien logis pris depuis le parvis.Administration Pays France Région Bretagne Département Finistère Arrondissement Brest Canton Ploudalmézeau Code commune 29208 Code postal 29830 Maire
Mandat en coursAntoine Corolleur
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Pays d'Iroise Site web Site de la commune Démographie Population 1 146 hab. (2008[1]) Densité 45 hab./km² Aire urbaine 43 267 hab. () Gentilé Plourinois, Plourinoise Géographie Coordonnées Altitudes mini. 25 m — maxi. 94 m Superficie 25,69 km2 Plourin, parfois appelée Plourin-Ploudalmézeau (Plourin-Gwitalmeze en breton), est une commune du département du Finistère (Pays de Léon), dans la région Bretagne, en France.
Sommaire
Géographie
Plourin s'étend sur 25,69 km² et compte 1146 habitants. C'est une commune rurale typique du Bas-Léon, avec son bourg rayonnant en étoile sur 3 axes. Plourin possède un patrimoine historique riche et assez bien préservé.
Histoire
Le nom de la commune viendrait des mots breton ploe, signifiant paroisse, et rin, désignant un lieu retiré ou une pointe. Le nom de la commune désignerait donc une paroisse retirée ou une paroisse sur une pointe.
Au XVIe siècle, Plourin faisait partie de la sénéchaussée de Brest et Saint-Renan [2].
Administration
Maires de Plourin Période Identité Étiquette Qualité 1989 Antoine Corolleur Divers Droite Conseiller général Démographie
Évolution démographique 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 1125 978 851 889 895 983 1208 Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes Lieux et monuments
- La mairie - (XVIIe-XVIIIe siècles) : ce logis renforcé d'une tour d'angle appartient aux Kergroadès jusqu'en 1701, date à laquelle ils en font don à la paroisse pour qu'elle le transforme en hôpital accueillant les pauvres et nécessiteux des environs. Celui-ci cesse son activité en 1952.
- La chapelle Saint-Roch (1649) : cette chapelle de plan rectangulaire est édifiée après une épidémie de peste qui frappe la région, et dédiée à saint Roch, invoqué, comme saint Sébastien, contre ce fléau. La chapelle est délibérément construite en dehors du bourg, afin que les éventuels porteurs de la maladie venus prier le saint thaumaturge soient isolés, et éviter ainsi la propagation.
- Stèle (âge du fer) : cette stèle située dans le bourg, déplacée à la suite de travaux de remembrement, était à l'origine couchée au lieu-dit Pen-ar-Prat. Elle y portait deux croix, dont celle qui la surmonte aujourd'hui. Les stèles hautes, le plus souvent de section quadrangulaire ou octogonale, sont les plus fréquentes dans la région.
- Bras reliquaire (XVIe siècle) de l’église Saint-Budoc. Archevêque de Dol, saint Budoc mourut à Dol, non sans avoir recommandé, à l'un de ses familiers, Ildut, de séparer, après sa mort, son bras droit de son corps et de le porter à Plourin.
- Menhir de Kergadiou : ce menhir est le plus haut de Bretagne après celui de Kerloas. À proximité, un second menhir est en position couchée. Une légende explique cette position peu commune en racontant qu'une dame des îles Britanniques aurait volé ce menhir à une sorcière qui, furieuse, aurait lancé un énorme bloc de pierre pour le pulvériser. Manquant son objectif de quelques dizaines de mètres, son projectile se serait fiché en terre, tel qu'on peut encore le voir aujourd'hui.
- Colonnes de justice (XVIIe-XXe siècles) : à l'origine situées dans un champ appelé le « champ des justices », ces quatre colonnes encadrent un gibet symbolisant le droit de justice lié à la seigneurie de Kergroadès. Les colonnes sont ensuite abattues et utilisées dans la construction d'un talus, avant d'être, en 1963, redécouvertes lors de l'arasement d'un talus.
- Le calvaire (1874) - Cimetière : Sculpteur : Yann Larc'hantec ; ce calvaire porte les armoiries de Mgr Nouvel, évêque de Quimper. Les niches abritent les statues de plusieurs saints, dont Corentin, Paul-Aurélien, Budoc et Ténénan. Deux autres statues de la Vierge et de saint Jean encadrent le crucifix. Le monument est restauré en 1905 par Donnart de Landerneau.
- Église Saint-Budoc : Cette église de style flamboyant est entièrement reconstruite selon des plans proches de ceux de l'église de Landunvez, conçus par le même architecte, Ernest Le Guerrannic. Elle comprend une nef de quatre traversées avec bas-côtés, éclairée de fenêtres hautes, et un chœur accosté de deux chapelles donnant sur le transept terminé par un chevet plat. L'intérieur est voûté sur croisées d'ogives. La tour comporte une galerie flamboyante, quatre clochetons d'angle et une flèche octogonale à crochets et à gâbles ajourés.
- Pietà (XVIIe siècle) Kersantite - Enclos - Église Saint-Budoc : cette descente de croix représente trois femmes et deux hommes, le visage couvert de larmes, soutenant le corps de Jésus-Christ. L'écu porte les armes de la maison de Kerizaouen, un léopard argenté sur fond noir, en alliance avec les armes d'une autre famille. Il atteste que cette pietà se trouvait autrefois dans la chapelle de Kerizaouen, disparue au XIXe siècle.
- Gisant (XIVe siècle) : cette pierre tombale est retrouvée, avec d'autres, lors de travaux de reconstruction de l'église primitive en 1854. Elle présente en ronde bosse les effigies couchées d'un homme et d'une femme, les mains jointes sur la poitrine. L'homme en armure, encadré d'une dague et d'une épée, pose ses pieds sur un lion, symbole de force. Aux pieds de la femme est représenté un autre animal, probablement un chien, symbole de la fidélité. D'après l'épitaphe gravée sur le côté de la pierre, il s'agit de Robert II, seigneur de Kergroadès, décédé en 1395, et de sa femme Bénone Carn. Cette pierre constituait la table d'un tombeau qui occupait probablement un enfeu de l'église.
Voir aussi
Notes et références
- Populations légales 2008 de la commune : Plourin sur le site de l'Insee
- 1544, Institut culturel de Bretagne, 1984. Jean Kerhervé, Anne-Françoise Pérès, Bernard Tanguy, Les biens de la Couronne dans la sénéchaussée de Brest et Saint-Renan, d'après le rentier de
Liens externes
Catégorie :- Commune du Finistère
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