Histoire de l'Occitanie

Histoire de l'Occitanie
L'Occitanie au sein des frontières étatiques contemporaines

L’Occitanie est l'aire culturelle et linguistique où l’occitan est parlé encore aujourd'hui[1],[2],[3].

L'occitan tire essentiellement son origine du latin apporté par les Romains et modifié par la persistance des substrats de populations autochtones pour devenir le bas-latin. Ce dernier connut ultérieurement une influence plus ou moins marquée des apports germaniques, en particulier wisigothiques[4], puis à nouveau une romanisation due à l'influence latiniste de clercs érudits. L'occitan est une langue romane autonome depuis le Xe siècle.

Article détaillé : Occitan.

La délimitation géographique de l'occitan la plus couramment acceptée, a été précisée entre 1876 - début des recherches sur les frontières linguistiques[5] - et le XXe siècle[6]. L'Occitanie couvre en gros un tiers sud de la France (appelé couramment Midi, incluant Monaco), les Vallées occitanes et Guardia Piemontese, en Italie, ainsi que le Val d'Aran, en Espagne. Les pays catalans en faisaient partie jusqu'à 1934, date où des intellectuels catalans ont proclamé solennellement que le catalan contemporain était une langue distincte de l’occitan[7].

Article détaillé : Occitanie.

Sommaire

Préhistoire

Discussion:Occitanie pendant l'époque préhistorique/Traduction

Paléolithique inférieur

Paléolithique moyen

Moustérien

Paléolithique supérieur

Châtelperronien

Aurignacien

Gravettien

Protomagdalénien

Solutréen

Badegoulien

Magdalénien

Protohistoire

Populations asianiques

Les Asianiques sont des peuples antiques originaires de l'Asie antérieure. Ils ont apporté avec eux les techniques de l’agriculture, de l’élevage et de la céramique.

Les Cardiaux

Origines et progression de la civilisation cardiale.
Date : VIe millénaire av. J.-C..
  • Les Cardiaux ont peuplé les côtes méditerranéennes et atlantiques.
    • Les Cardiaux franco-ibériques sont un sous-groupe de cardiaux qui se sont développés dans la péninsule ibérique, l'Occitanie et plus au nord jusqu'à la Loire.
      • → Les Thénaciens sont un sous-groupe de cardiaux franco-ibériques: lorsque des tribus de chasseurs-collecteurs mésolithiques de la région entre le Massif central et les Pyrénées (les Tardenoissiens et les Castelnoviens) ont été en contact avec les Cardiaux, ils ont créé la civilisation péri-cardiale de Roucadour. Puis ils ont été influencés et acculturés par les Cardiaux Montbolo venant du sud. Ils ont reculé dans le nord de l’Aquitaine devant les Mégalithiques ainsi que devant les Chasséens occidentaux de Bougon-Luxé.
        • Les Artenaciens descendent de Thénaciens mêlés de Chasséens du Quercy, ils vont repousser les Indo-européens de "Vienne-Charente", "Isle-dordogne" et "Seine-Oise-Marne". Puis les Indo-Européens Celtes venus de la région de Hollande vont descendre vers le sud et les soumettre.
          • Les Aquitains, non celtisés, sont considérés comme les descendants directs des Artenaciens.
      • → Les Chasséens sont des cardiaux franco-ibériques de Provence qui sont unis vers 3800 av.jc pour fonder la civilisation de Chassey.
        • Fuyant les invasions indo-européennes, les bourguignons de Marcilly (chasséens mêlés de rubannés de Rössen) se dirigent vers le sud pour s'intégrer aux Chasséens méridionaux.
          • Les Ligures sont les descendants des Chasséens méridionaux mêlés de Mégalithiques (peuples cardiaux venus des côtes atlantiques).

Les Ligures

Les Ligures (en grec Λιγυες, en latin Ligures < *Liguses) sont un peuple protohistorique d'Europe. D'après Plutarque, ils se nommaient eux-mêmes Ambrōnes, ce qui signifierait « peuple de l'eau ». Les Ligures sont localisés par les auteurs latins dans le sud des Alpes françaises et italiennes, ainsi que dans le nord-ouest des Apennins. Ils attestent également qu'ils auraient jadis occupé un territoire beaucoup plus grand : en Italie (Piémont, Toscane, Ombrie, Latium) et vers l'ouest (en Provence et dans le Languedoc, voire même dans la péninsule Ibérique). Leur territoire sera infiltré petit à petit par des Celtes venus du nord. Les échanges économiques ont favorisé une ibérisation de régions du sud . Des Grecs ioniens se sont installés sur la côte méditerranéenne. Les ligures seront par la suite dominés par des Italiques venus du nord de la péninsule italienne. Puis ils seront définitivement soumis par les Latins romains. Les Ligures, progressivement acculturés par ces différentes populations, disparaitront alors entièrement en tant que peuple.

Les Ibères

Répartition de certains peuples Ibéroaquitains (en noir) à ouest de l'Occitanie

Les Ibères, étaient les premiers peuples de la péninsule ibérique et de ses abords. Ils forment probablement un groupe de peuples préceltiques et non pas une famille de peuples ; en effet, il est difficile d'établir leur parenté.

Parmi les peuples ibères qui furent présents en Occitanie: on dénombre les Vascons, les Aquitains, les Ibéroligures ; plus tard, après les migrations des peuples celtes, on trouvera des Celtibères.

La civilisation ibérique originaire du sud de la péninsule, s’étendit vers la Catalogne et la côte méditerranéenne occitane (la future Septimanie), en une expansion rapide comme l’avait été son apparition.

Les Aquitains appelés aussi Ibéroaquitains occupaient la zone comprise entre les Pyrénées occidentales, la rive gauche de la Garonne et l'Atlantique. C'était donc l'espace triangulaire formé par la Gascogne.



Populations indo-européennes

Les Indo-Européens sont un ensemble de peuples d'Eurasie originaires de la steppe pontique ou d'Anatolie.

Aire occupée par la steppe pontique
Péninsule anatolienne.


Les Celtes

La zone verte suggère une extension probable des celtes autour de -1000. La zone orange montre la région de La Tène. La zone rouge indique les régions celtique autour de -400


Les Italiques

Histoire

Antiquité

Les marchands méditerranéens

Les Phéniciens
Les Étrusques
Les Grecs
Le monde grec antique, vers 550 avant Jésus-Christ



Les Romains

Naissance et fin de l'Empire romain

En 118 avant J.C., une première colonie romaine s'implante sur la côte méditerranéenne à l'époque de la République romaine. La Narbonnaise fut rapidement intégrée. L'empereur Auguste, en 22 av. J.-C, lui donne le statut de « province sénatoriale » pour souligner sa "romanité". Elle a aussi été appelée la Provincia (mot qui a donné « Provence »). L'Aquitaine, quant à elle, n'était pas encore considérée comme « province du peuple romain », c'était une province impériale qui fut conquise par Jules César, en 55 av. J.-C.

L'Empire romain à son apogée, vers l'an 120
Article détaillé : Gaule narbonnaise.

Haut Moyen Âge

Les premiers barbares

Itinéraires empruntés par les envahisseurs durant les Grandes invasions

.



Les Goths

Royaume des Wisigoths (en rose) et Empire romain occidental (violet) vers 450 après JC

Royaume wisigoth de Toulouse
Royaume des Wisigoths vers 500 après JC


Septimanie
Article détaillé : Septimanie.
Royaume des Wisigoths vers 700 après JC. La Septimanie se situe au Nord-Est

La Septimanie wisigothique est l’époque pendant laquelle la Septimanie a été gouvernée par des rois Wisigoths de 507 jusqu'à 720.

Le roi Geisalic (507-510) a maintenu la Septimanie avec l'aide du roi Ostrogoth Théodoric le Grand, mais fut finalement détrôné par son neveu Amalaric (510-531), qui du céder Narbonne aux Francs. Les rois suivants furent Theudis, Theudigisel, et Agila Ier et Athanagild de 531 à 567. Liuva Ier (567-573), duc de la Narbonnaise, associa au trône de la Septimanie son frère Léovigild. A sa mort, la Septimanie passa à son neveu Récarède Ier (573-601), qui gouvernait la région au nom de son père jusqu'à 586, date de son couronnement comme roi de toute l’Hispanie. En 585 il se converti au catholicisme et récupéra Carcassonne, mais en 588 il réprima une révolte en Septimanie. Les rois suivants de 601 à 621 furent Liuva II, Wittéric, Gundomar, Sisebuth et Récarède II. Le roi Sisenand (621-636) était le duc de la Septimanie durant le règne de Swinthila, et un autre roi, Tulga fut le comte de Razès. Le roi Wamba (672-680) a expulsé les Juifs de la Septimanie après avoir maté la rébellion du Duc Paul, qui s’était proclamé roi de la Septimanie et de la Tarraconaise (c’est la première et la seule souveraineté proclamée sur les territoires catalan et occitan). Après les règnes de Flavius Ervigius, Égica, et Wittiza (680-710), pendant lesquels commence le déclin du royaume wisigoth: Agila II (710-713), fils de Wittiza domine la Narbonnaise et la Tarraconaise. Il s’affronta à Rodéric, roi de Cordoue qui avait déposé son père. En 711, celui-ci pactisa avec le chef berbère Tariq ibn Ziyad, mais le général Moussa Ibn Noçaïr lui prendra ses possessions en 712. Puis, il adopta le nom de Romulus, abandonna la Septimanie et gouverna jusqu'en 719 sous le règne d’ Al-Hurr ibn Abd-ar-Rahman ath-Thaqafí le valiat en tant que chef de la communauté chrétienne. En 713 les nobles couronnèrent Ardo (713-720) comme roi des Wisigoths, mais il céda peu à peu l’Aragon, Valence (718) et le Roussillon (720). Il est mort en défendant Narbonne contre les Arabe. Les musulmans occupent aussi la Septimanie à sa mort.

L'occupation sarrasine de la Septimanie
Royaume wisigoth de 711 à 714

Les chroniques de Moissac et d'Aniane situent la conquête d’Arbuna (Narbonne) à la fin de 719 par Al-Samh ibn Malik al-Khawlani. Les défenseurs ont été exécutés et ceux qui ont été capturés ont été amenés en captivité à Al-Andalus. Une garnison arabe d’élite a été établie dans la ville sous les ordres d'Ibn Ammar. En 721, le wali assiège Toulouse. La ville est secourue par Eudes d'Aquitaine et Al-Samh ibn Malik al-Khawlani y laisse la vie.

Références
Marquisat de Gothie
Article détaillé : Marquisat de Gothie.

Voir aussi : Royaume Wisigoth

Les Burgondes

Le royaume burgonde dans la deuxième moitié du Ve siècle

Le royaume burgonde fut l'État formé par le peuple germanique des Burgondes (appelés ultérieurement Bourguignons) dans le bassin du Rhône: à l'Est et au Sud-Est de la France moderne et dans l'Ouest de la Suisse. Cet État s'appela Provence à sa fondation bien que la Provence maritime n'en fît pas parti. Le mot provenant de la «province» romaine (Narbonnaise puis Viennoise). Par conséquent, le nom correct est royaume burgonde (ou royaume des Burgondes) ou, parfois, premier royaume de Bourgogne pour le distinguer du second royaume (le royaume Franc de Bourgogne ou royaume mérovingien de Bourgogne) et des royaumes suivants (royaume de Bourgogne Transjurane et le royaume de Provence).
La Province romaine a été divisé en trois domaines: soit entre les Wisigoths, les Burgondes au nord jusqu’à la Durance et aux Ostrogoths au-delà de l’Isère. Après la défaite et la mort du chef burgonde Gondicaire (411-436) à Worms par la faute d'Attila, son successeur, Gondioc (435-463), a dirigé le peuple sous la forme de foedus et a obtenu du romain Aetius la Sapaudia (Savoie), avec comme capitale Genève. Peu à peu, le royaume continuera à s’agrandir en suivant les cours de la Saône et du Rhône, avec comme territoire le Dauphiné et la Provence du Nord, dominant ainsi l’Occitanie orientale. Son frère, Chilpéric Ier de Bourgogne (463-476/480), a du affronter les wisigoths pour préserver le royaume. Son successeur, Gondebaud (476-516) a résisté à Clovis (allié à son frère Godégisèle) et a attaqué l'Italie. Il a également compilé les lex Burgundionum. Sigismond (516-523) s’est converti au christianisme en l’an 500 et fut canonisé plus tard. Allié avec les Francs, il a arraché l'Auvergne aux Wisigoths. Son successeur Godomar III (523-532) bat les Francs en 524 à Vézeronce, mais il est finalement vaincu à Autun en 532. Puis il fut renversé et le royaume fut occupé par les Francs.

Voir aussi: Burgondes

Références
  • (ca) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en catalan intitulé « Regne Burgundi de Provença » (voir la liste des auteurs)
  • Aureli Argemí i Roca i Ricard de Vargas Golarons «Dossier Occitània» Altres Nacions núm 2 1981
  • BALDIT, Joan-Pèire (1982) Occitània, trad. de Jordi Bolòs i Maria Dolors Duran, Edicions La Magrana, Col•lecció Alliberament, 14 Barcelona
  • Robèrt Lafont (1969) Per una teoria de la nació, Edicions 62, Col•lecció a l'Abast, 72 Barcelona.
  • Felip Gardy; Pèire Lagarda; Henri Giordan "Gli Occitani" a Minoranze núm. 11-12, 3r-4rt trimestre 1978, Milà

Les Francs saliens (époque mérovingienne)


L'expansion des Francs du Ve siècle jusqu'en 768.

Le royaume des Francs et le royaume d'Aquitaine en 628.


Les Vascons

Carte du duché de Gascogne (rouge) durant Eudes «le Grand» (710-740), quand il était en union personnelle avec le duché d'Aquitaine.
Article détaillé : Vascons.
Article connexe : Vasconie.

Les vascons étaient un peuple antique, celtisé et ibérisé, originaire du sud des Pyrénées (Province romaine Tarraconaise - Région actuelle de la Navarre). Une part des vascons vont émigrer en Aquitaine, au nord des Pyrénées dans les années 507 à 587. En 582 une partie de leur pays (inclus Pampelune) fut occupée par les wisigoths, l'émigration est devenue plus intense. De par leur nombre et leur puissance, les vascons ont unifié la région en créant le duché de Gascogne.



Les Francs austrasiens (époque carolingienne)

L'empire franc, de 481 à 814


Les Arabo-berbères

Les royaumes chrétiens face à l'empire almohade en 1210, période d'al-Andalus dite de la conquête almohade.

En 711 des troupes berbéro-musulmanes venus d'Afrique du Nord[8] commandées par Tariq ibn Ziyad conquièrent la péninsule ibérique et le royaume wisigoth s’effondre. La Septimanie, partie la plus septentrionale du royaume et correspondant actuellement aux départements des Pyrénées-Orientales, de l’Aude, de l’Hérault et du Gard, est conquise peu après. En 719 la ville de Narbonne devient Arbûna, le siège d'un wâli pendant quarante ans, capitale d'une des cinq provinces d'al-Andalus, aux côtés de Cordoue, Tolède, Mérida et Saragosse. Les musulmans laissèrent aux anciens habitants, chrétiens et juifs, la liberté de professer leur religion moyennant tribu[9]. Une fois Narbonne conquise et érigée en base opérationnelle, les musulmans cherchèrent à étendre leurs conquêtes et notamment à prendre Toulouse mais le gouverneur Al-Samh ibn Malik al-Khawlani est vaincu par Eudes de Gascogne, duc d'Aquitaine en 721 lors de la bataille de Toulouse. La dynastie carolingienne qui dirige depuis peu le royaume des Francs réagit et Charles Martel arrête la progression musulmane en 732 lors de la bataille de Poitiers. En 759, Narbonne fut reprise par Pépin le Bref après un siège de sept ans, les Sarrasins y étant soutenus par les derniers goths locaux, islamisés[10] hostiles à la conquête franque[11]. Pépin le Bref acheva la conquête de la Septimanie et l’Islam reflua progressivement de Gaule pour s’implanter durablement dans la péninsule Ibérique avec le puissant émirat de Cordoue. Son fils Charlemagne fait la conquête de la Catalogne en 801 mais cette reconquête ne met pas un terme à la présence musulmane en Gaule. Jusqu’au début du XIe siècle le Languedoc et la Provence subissent des raids par terre et par mer. Les musulmans essaieront de reprendre Narbonne en 793, 841 puis en 1020 mais échoueront à chaque fois. L'établissement musulman du Fraxinet dans le massif des Maures se maintiendra pendant un siècle jusqu’en 972.

Les Scandinaves: Normands et Vikings

Moyen Âge

Préambule

Suite à la dislocation de l'Empire de Charlemagne, on assiste à l'émergence de dynasties comtales[12] avides de se pousser au premier plan. L'Occitanie n'a jamais connu d'unité étatique, cependant plusieurs familles régnantes se sont affrontées ou soutenues dans le but d'une unification[13],[14]. Les familles les plus puissantes furent celles d'Aquitaine, de Toulouse, de Provence et de la Catalogne.

En plus des rapports de forces entre ces familles, l'Occitanie était partagée entre différentes mouvances. À l'Est, la Provence fut rattachée au royaume de Bourgogne puis au Saint-Empire romain germanique. À l'Ouest, la Gascogne a jouit d'une totale indépendance avec des ducs autonomes. Tandis que les comtés occitans de Poitiers à Barcelone et de Bordeaux à la Provence (voir carte de la mosaïque des comtés occitans autour de l'an Mil) faisaient virtuellement[15] allégeance au Regnum Francorum, futur royaume de France[16].

Le royaume des Francs sous Hugues Capet (987)
Le royaume de Bourgogne au sein du Saint-Empire romain germanique vers l'an mil


La croisade des Albigeois

Article détaillé : croisade des Albigeois.

La croisade des Albigeois fut le point de départ d'une série d'annexions à la France de la plupart des provinces et royaumes occitans.

Carte d'Occitanie où s'est déroulée la croisade des Albigeois, en 1209, avant le début de la croisade des barons.
- Couronne d'Aragon et ses vassaux (jaune-orange)
- Comté de Toulouse et ses vassaux (vert)
- Autres appartenances (rose)
Carte d'Occitanie où s'est déroulée la croisade des Albigeois, à la date de la bataille de Muret en 1213 (en espagnol).
- Couronne d'Aragon et ses vassaux: Béarn, Comminges, Gévaudan et Provence (jaune)
- Protectorat de Pierre II d'Aragon: comtés de Toulouse et de Foix (rouge)
- Anciens domaines de la Maison Trencavel attribués à Simon de Montfort (bleu)
- Autres appartenances (blanc)


La guerre de Cent ans

1154 : Les prémices du conflit.
- La France contrôlée par le pouvoir royal (capétiens), en bleu au nord;
- L'Aquitaine, contrôlée par l'empire Plantagenêt, en rose;
- Le Toulousain, contrôlé par le Comte de Toulouse, en bleu au sud;
- Les autres régions d'Occitanie ne sont pas associées à la France (notamment: Saint Empire romain germanique)

;

1330 (au début de la guerre de cent ans)     Territoires anglais en 1330     Royaume de France      possessions des Plantagenets en 1180


1365 : Après les traités de Brétigny et de Guérande, l'Occitanie est divisée:
- Territoires contrôlés par Édouard III d'Angleterre (Angleterre en rouge)
- Territoires cédés par la France à l'Angleterre par le traité de Brétigny (Angleterre en rose pâle)
- Territoires contrôlés par Jean II le Bon (France en bleu)
- Territoires contrôlés par Charles IV de Luxembourg (Saint Empire romain germanique en vert)
1422


Époque moderne

L'Occitanie du XIVe au XVIIe siècle

La France en 1477

Traites

Carte des Traites de 1732

Depuis le milieu du XVIIe siècle à la fin du XVIIIe siècle, les territoires occitans rattachés à la France sont divisés entre des provinces réputées étrangères qui forment des zones douanières et fiscales autonomes, et des provinces à l'instar de l'étranger effectif qui forment des zones franches. Contrairement aux provinces des Cinq Grosses Fermes, la perception des droits levés dans les provinces n'est pas soumise au droit du Roi.

  • Les "provinces réputées étrangères" ont été annexées anciennement, mais elles ne font pas partie du domaine privé du roi comme les "provinces des 5 grosses fermes". Les droits sur les échanges hors de la province sont élevés et limitent le commerce: Dauphiné, Guyenne (plusieurs régions), Languedoc (plusieurs régions), Provence, Roussillon, le Royaume de Navarre (Béarn).
  • Les "provinces à l'instar de l'étranger effectif" sont des territoires récemment acquis, fermés du côté français. Le commerce est libre avec l'étranger, mais non avec le reste du royaume: Province du Labourd (Bayonne et zone gasconne charnègue), Comtat venaissin, Marseille.

En 1664 une tentative d'unification douanière échoue suite à l'opposition des provinces "réputées étrangères". Mais le tarif national de 1667 leur est finalement imposé sur plus du 2/5ème des marchandises. À la veille de la Révolution de 1789, presque tous les droits de traite et autres droits indirects sont affermés par bail de six ans à une compagnie de financiers (la Ferme Générale).

Époque contemporaine

L’Occitanie pendant la Révolution française

Carte des régions françaises en 1789


Le félibrige

Article détaillé : félibrige.
Réunion du Félibrige en 1854


Le régionalisme occitan (1870-1890)

Article détaillé : régionalisme occitan.

L'Occitanie 1900-1940

Article détaillé : Occitanie 1900-1940.

La seconde guerre mondiale

En novembre 1942, l'Occitanie française est divisée entre zone libre, zone occupée par l'Allemagne, zone militaire littorale et zone occupée par l'Italie.


L'Occitanie jusqu'aux années 70

Article détaillé : Occitanie jusqu'aux années 70.

L'Occitanie et la régionalisation de 1981

Occitanie et Religions

Les religions ont profondément marqué l'identité occitane[réf. nécessaire].

Le christianisme a mis énormément de temps à s'implanter en Gascogne. Toutefois l'implantation fut si profonde que l'on y passa d'une structure familiale matriarcale à une structure de type « paternaliste souple ».[réf. nécessaire] Par la suite, des alliés « bons chrétiens » venus du Nord (les Francs saliens) furent sollicités pour expulser les hérétiques (Arianisme) Wisigoth d'Aquitaine.

L'Occitanie été un lieu de refuge et de développement pour des croyances en conflit avec le catholicisme romain :

  • Catharisme: la lutte contre le catharisme a marqué un tournant de l'histoire de la région par l'annexion du Languedoc. On pense que des crypto-cathares se sont réfugiés en Lombardie et en Catalogne.[précision nécessaire]
  • église vaudoise: Au Moyen Âge une colonie s'est réfugiée dans le sud de l'Italie, dans ce pays émigrèrent des groupes de personnes de religion vaudoise descendus des vallées Chisone, Pellice et Haute Susa (Piémont). Dans les vallées occitanes d’Italie les premiers documents en langue d’oc furent les textes religieux vaudois en 1400, aujourd’hui conservés dans d’importantes bibliothèques. Le fait est que les Vaudois furent un des premiers mouvements hérétiques du Moyen Âge. Ils s’inspirèrent du précepte Jésus Christ “se dépouiller de tous ses biens pour les donner aux pauvres”.
    Depuis le début ils furent persécutés par l’Église. Malgré cela le mouvement vaudois se répandit de la Provence au Languedoc et même sur le versant alpin italien. Dans le Piémont italien, elle se développa plus qu’ailleurs et en 1532 l’Église vaudoise adhéra à la Réforme protestante de Calvin et Luther.

Aujourd’hui l’Église vaudoise a son centre à Torre Pellice, La Tor en occitan. Ici, en feuilletant l’annuaire téléphonique, on trouvera des noms de famille occitans, français ou allemands, signe de rapports antiques avec l’Europe protestante.

  • Judaïsme: Bayonne est devenu le plus grand centre français de réfugiés juifs séfarades (Espagne, Portugal). Le Comtat Venaissin a vu se développer une écriture de l'occitan avec des lettres hébraïques: le shuadit, dit judéo-provençal, langue aujourd'hui disparue depuis 1970.
  • Antitrinitarisme L'antitrinitarisme est une doctrine religieuse qui s'oppose à la Trinité divine. Elle est tour à tour appelée unitarisme, simplicité divine et arianisme. Elle est commune aux juifs, aux musulmans et à quelques mouvements chrétiens.
  • L'Islam n'a pas réussi à s'implanter dans la région de la marche narbonnaise un temps sous le contrôle des musulmans d' Al Andalus.

Par la suite, le protestantisme s'est fortement implanté dans certaines régions. À une époque où la religion catholique et l'État français ne faisaient qu'un. Le choix de certains seigneurs de développer le calvinisme fut peut-être une affirmation d'hostilité à la France du nord (Béarn notamment). Paradoxalement, la bible réformée étant écrite en français. Cette langue connut un certain intérêt de la part des protestants.

Historique des rattachements territoriaux actuels

Ces rattachements se déroulèrent principalement par la voie d'alliances ou par la voie militaire; parfois par l'échange ou l'achat de territoires (Provence, Menton et Roquebrune), le retrait pour trahison[réf. nécessaire], le partage entre grandes puissances (Escartons italiens) ou par la manifestation d'une volonté plus ou moins réelle d'adhésion du Peuple (Nice, Escartons français, Comtat Venaissin, ...). D'autres territoires, principalement des villes, revendiquaient l'indépendance partielle en vertu d'attributs de souveraineté reconnus: Lectoure, Marseille, Arles[17]. Ils ont été annexés de manière arbitraire lors de la départementalisation de la France. Certaines provinces ont gagné leur indépendance (Andorre, Monaco).

Les dates mentionnées sont les derniers évènements historiques ayant abouti à la situation territoriale actuelle.

Dates de rattachement final des provinces occitano-romanes aux pays actuels.

Dates Territoire Blason Évènement survenu Pays de rattachement
1137
(date importante mais non définitive)
Aquitaine
Armes Guyenne - Aquitaine.gif
Les domaines d'Aliénor d'Aquitaine sont apportés au domaine royal français par son mariage le 25 juillet 1137 avec le futur roi de France Louis VII. Ce mariage permit au domaine royal français de presque tripler. Puis, suite à leur divorce, elle retire sa dot au roi de France: soit la Guyenne, la Gascogne, le Poitou, le Limousin, l’Angoumois, la Saintonge et le Périgord; voir ci-après à la date 1472. (non définitif)
Drapeau de la France France
1152
(date importante mais non définitive)
Aquitaine
Armes Guyenne - Aquitaine.gif
Aliénor d'Aquitaine, épouse le comte d'Anjou et duc de Normandie: Henri Plantagenêt. Le duché d'Aquitaine et le comté de Poitiers sont apportés en dot, renversant ainsi le rapport des forces entre les souverains Capétiens et Plantagenêts. Ce remariage avec le futur roi d'Angleterre Henri II est le prélude de la Guerre de Cent ans; voir ci-après à la date 1472. (non définitif)
Drapeau de l'Angleterre Angleterre
1226 Bas-Languedoc
Armoiries fascé gueules et hermine.svg
Les vicomtés de Carcassonne, d'Albi et de Béziers sont annexés au domaine royal français suite à la croisade des albigeois. Drapeau de la France France
1271 Haut-Languedoc (Toulousain)
Blason Languedoc.svg
Incorporation au domaine royal par Philippe III de France de l'héritage de son oncle Alphonse de Poitiers qui avait acquis le comté de Toulouse en se mariant avec Jeanne, la fille du comte Raymond VII de Toulouse. Drapeau de la France France
1271 Haut-Languedoc (Rouergue)
Blason Rouergue.svg
Le comté de Rouergue, qui ne doit pas être confondu avec le Comté de Rodez, appartenait aux comtes de Toulouse. Drapeau de la France France
1271 Velay
Blason département fr Haute-Loire.svg
Idem ci-dessus Drapeau de la France France
1271 Périgord méridional
Blason département fr Dordogne.svg
Idem ci-dessus Drapeau de la France France
1271/1477 Vivarais
Blason département fr Ardèche.svg
Les évêques de Viviers souverains du Vivarais reconnaissaient le Roi d'Arles (Bourgogne) et les Empereurs du Saint-Empire romain germanique. Mais en 1271, Philippe Le Hardi intègre le Bas-Vivarais; puis en 1308, c'est Philippe Le Bel qui augmente ses possessions, et finalement, sous Charles V, tout le pays est administré par un Bailly Royal du Vivarais et du Valentinois. Drapeau de la France France
1308/1527 Marche
Blason Boubon-La Marche.svg
. Drapeau de la France France
1325 Bazadais
Flag of None.svg
. Drapeau de la France France
1371 Limousin oriental
Blason région fr Limousin.svg
. Drapeau de la France France
1371 Saintonge
Blason Saintonge.svg
. Drapeau de la France France
1371 Aunis
Blason province fr Aunis.svg
. Drapeau de la France France
1416 Poitou
Poitou Arms.png
. Drapeau de la France France
1445 Agenois
Flag of None.svg
. Drapeau de la France France
1472 Guyenne et Gascogne anglaise
(Bordeaux, Chalosse et Labourd)
Blason de l'Aquitaine et de la Guyenne.svg
L'armée française l'emporte sur les Anglo-Aquitains à la bataille de Castillon et met fin à la Guerre de Cent Ans (1337- 1453). Louis XI donne le duché en apanage à son frère Charles de Valois en 1469. Il revient définitivement à la couronne française à la mort de celui-ci. Drapeau de la France France
1472 Quercy
Blason département fr Lot.svg
Idem ci-dessus Drapeau de la France France
1477 Carladès
Blason carlat 15.png
Confiscation pour trahison par Louis XI à Jacques d'Armagnac, vicomte de Carlat Drapeau de la France France
1487 Provence
Blason province fr Provence.svg
En 1481, Charles V d'Anjou a vendu ses droits sur la Provence au roi de France Louis XI, lequel la rattachera au domaine royal en 1483. Mais ce n'est qu'en 1487 que les États généraux votèrent l'annexion à la France. Drapeau de la France France
1515 Angoumois
Ecu losangé d'or et de gueules.svg
. Drapeau de la France France
1516 Aragon
Aragon Arms-crown.svg
En 1469 Isabelle de Castille et Ferdinand II d'Aragon se marient créant ainsi l'union entre les couronnes de Castille et d'Aragon. À la mort de Ferdinand d'Aragon, en 1516, son petit-fils, Charles Quint prend la couronne de Castille et d’Aragon et devient ainsi le premier vrai roi d'Espagne. Drapeau de l'Espagne Espagne
1516 Catalogne
Escudo de Cataluña.svg
Idem ci-dessus. Drapeau de l'Espagne Espagne
1516 Val d'Aran
Flag of Val d'Aran.png
Idem ci-dessus. En 1174, les autorités de la vallée se mettent sous la protection d'Alphonse Ier roi d'Aragon et de Navarre. Le traité de Sant Andreu de Barabés met la vallée sous la protection catalane. La région, intégrée à la couronne d'Aragon, connaitra par la suite l'histoire commune à l'Aragon et à la Catalogne. Drapeau de l'Espagne Espagne
1516 Valence
Escudo de Valencia.svg
Idem ci-dessus. Drapeau de l'Espagne Espagne
1531 Bourbonnais
Flag of Bourbonnais.svg
Le duché de Bourbonnais est rattaché à la Couronne de France, suite à la défection du connétable de Bourbon, Charles III de Bourbon. Drapeau de la France France
1540 Comminges
Armoiries Comminges.svg
. Drapeau de la France France
1560 Dauphiné
Blason province fr Dauphine.svg
. Drapeau de la France France
1589 Comté de Rodez
Blason Rouergue.svg
Le comté a été apporté par le mariage de Jeanne d'Albret, comtesse de Rodez, avec Antoine de Bourbon, et mère du futur roi Henri III' Drapeau de la France France
1607 Gascogne
(Albret)
Armoiries Albret moderne.svg
Le duché d'Albret fut uni à la couronne de France suite à l'accession au trône d'Henri III de Navarre (Henri IV), Drapeau de la France France
1607 Foix
Blason de Foix-Béarn.svg
Idem ci-dessus Drapeau de la France France
1607 Gascogne (Armagnac)
Blason comte fr Armagnac.svg
Idem ci-dessus Drapeau de la France France
1607 Périgord
Blason département fr Dordogne.svg
Idem ci-dessus Drapeau de la France France
1607 Limousin occidental
Blason région fr Limousin.svg
Idem ci-dessus Drapeau de la France France
1610 Auvergne
Auvergne flag.svg
. Drapeau de la France France
1620 Basse-Navarre (Béarn)
Béarn flag.svg
En 1614, les États généraux décident pour rétablir la liberté du culte catholique, d’incorporer de façon définitive le Béarn à la France. Le juriste Jean-Paul Lescun fut nommé pour apporter les arguments prouvant la très ancienne indépendance du Béarn qui était toujours reconnue jusque là de facto par les souverains français, anglais et espagnols. Le 25 juin 1617, Louis XIII, par un édit de mainlevée ordonne la restitution des biens du clergé confisqués et impose le libre exercice du culte catholique. La majorité protestante des États du Béarn repoussa ces dispositions. Louis XIII de France prit la tête de l’armée et occupa Pau puis Navarrenx. Le Béarn fut annexé à la couronne de France par l'Édit d'octobre 1620. Les États se soumirent, cependant sans jamais signer les textes imposés par le roi. Drapeau de la France France
1620 Bigorre
Blason département fr Hautes-Pyrénées.svg
Idem ci-dessus Drapeau de la France France
1659 Catalogne (Roussillon et Cerdagne septentrionale)
Aragon Arms.svg
Au traité des Pyrénées, Louis XIV conclut avec le roi d'Espagne un partage de la Catalogne. Drapeau de la France France
1713 Principauté d'Orange
Blason ville fr Orange (Vaucluse).svg
Louis XIV occupe plusieurs fois le territoire de la principauté. Une dernière occupation, à partir de 1702 mène à la reconnaissance définitive de l’acquisition au traité d'Utrecht. Drapeau de la France France
1783 Baléares
Escudo de las Islas Baleares.svg
. Drapeau de l'Espagne Espagne
1713/1790 République des Escartons
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Lors du traité d'Utrecht en 1713, les grandes puissances déterminent la frontière entre la France et la Savoie selon des critères géographiques. Les Escartons à l'Est des Alpes sont intégrés à la Savoie, sans que la souveraineté de ce territoire ne soit prise en compte. Ils seront par la suite intégrés à l'Italie. Les Escartons à l'Ouest des Alpes reçoivent en 1789 des révolutionnaires français. Ceux-ci leur expliquent que les Escartons étaient des précurseurs républicains et qu'ils devaient donc intégrer la France. La population se laisse convaincre en 1790. Drapeau de l'Italie Italie
Drapeau de la France France
1790 Principauté souveraine de Bidache
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Le 4 janvier 1790, Bidache, charge un notable, Louis Perret, « d'aller à Paris voir le duc de Gramont pour savoir si la souveraineté de Bidache doit rester dans l'état». Le 16 avril 1790 la ville appris son rattachement à la France en écoutant la lecture des lettres patentes du Roi au sujet de la division du Royaume en départements. Drapeau de la France France
1791 Comtat Venaissin
Armoiries Comtat Venaissin.png
Le 12 septembre 1791, l’Assemblée nationale constituante vota la réunion du Comtat Venaissin au royaume de France, à la suite d'un référendum soumis aux habitants. Drapeau de la France France
1793 État d'Avignon
Blason ville fr Avignon (Vaucluse).svg
Le 12 septembre 1791, l’Assemblée nationale constituante vota l’annexion d’Avignon. En 1793 les armées révolutionnaires rentrent en Avignon. Le pape Pie VI, sous la menace d'invasion des autres États de l'Église par les armées françaises menées par le général Bonaparte, signe le traité de Tolentino, le 19 février 1797. Drapeau de la France France
1802 Minorque
Bandera de Menorca.svg
Minorque était britannique en 1798, pendant les Guerres de la Révolution française, mais a été finalement et de manière permanente cédée à l'Espagne par le Traité d'Amiens en 1802. Drapeau de l'Espagne Espagne
1860 Nice
Comte de Nice flag.svg
Napoléon III et Victor-Emmanuel II signent le traité de Turin, qui prévoit l'annexion de Nice à la France en échange d'une aide de Napoléon III contre les Autrichiens et d'une assistance à Victor-Emmanuel II dans son désir d'unifier l'Italie. Drapeau de la France France
1860 Piémont
(Vallées occitanes)
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Idem ci-dessus Drapeau de l'Italie Italie
1861 État des villes libres de Menton et Roquebrune
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En 1860 la Chambre des députés et le Sénat sarde ratifient le traité de Turin. Le gouvernement de Napoléon III paya un dédommagement d’un montant de 4 millions de francs au prince Charles III de Monaco pour le préjudice territorial causé à la principauté. Le 2 février 1861 la principauté de Monaco abandonne ses droits sur Menton et Roquebrune. Drapeau de la France France
Indépendant Andorre
Coat of arms of Andorra.svg
En 1278, un traité instaure la souveraineté partagée de la principauté d'Andorre entre l’évêque d'Urgell, en Catalogne et le comte de Foix. Le titre de ce dernier fut transmis aux rois du royaume de Navarre puis aux rois de France, jusqu’au président de la République française. En 1993, la première constitution de l'Andorre a été adoptée par référendum. Celle-ci consacre de fait l'indépendance du pays et son entrée à l'ONU la même année. Andorre Andorre
Indépendant Monaco
Flag of None.svg
L’indépendance de Monaco fut souvent menacée par la France. En 1962, une crise entre ces pays aboutit à une nouvelle constitution monégasque renforçant sa souveraineté. En 1991, Monaco entre à l’ONU. En 2003, un nouveau traité franco-monégasque permet à la Principauté de bénéficier d’un allègement de la tutelle politique de la France. Elle est admise, en 2004, au Conseil de l’Europe, avec la bénédiction française[18]. Monaco Monaco

Notes et références de l'article

  1. Robert Lafont (1971, 1977, 1987), Clefs pour l'Occitanie, Paris : Seghers, 1987 : ISBN 2-232-11190-3.
  2. Histoire d'Occitanie sous la direction d'André Armengaud et Robert Lafont. Paris : Hachette, 1979 ISBN 2-01-006039-3
  3. Robèrt Lafont (2003). Petita istòria europèa d'Occitània, Canet : El Trabucaire ISBN 2-912966-73-6
  4. “a number of terms of Germanic origin can be observed to occupy only the Peninsula and southern France … These borrowings were taken from the Gothic language of the tribe (the Visigoths) … the earliest loans from Gothic are to be found not only in Occitan…” Ralph John Penny, A history of the Spanish language, p 263 § 4.5 Germanic borrowings, Cambridge University Press, 2002. Édition: 2, illustrée, révisée. ISBN 0-521-01184-1, ISBN 978-0-521-01184-6, en ligne
  5. Notamment Charles de Tourtoulon, & Octavien Bringuier, Étude sur la limite géographique de la langue d’oc et de la langue d’oïl (avec une carte), 1876, Paris: Imprimerie Nationale [rééd. 2004, Masseret-Meuzac: Institut d’Estudis Occitans de Lemosin/Lo Chamin de Sent Jaume].
  6. Ouvrages de Bec, Ronjat, Tuaillon en bibliographie dans l'article occitan
  7. dans le manifeste Desviacions en els conceptes de llengua i de pàtria Manifest, maig del 1934
  8. "C'est avec les montagnards frustes d'Afrique du Nord, les Berbères, que l'Islam a conquis l'Espagne", Fernand Braudel, Grammaire des civilisations (1963), éd. Flammarion, 2008, p. 104
  9. Philippe Sénac, « Présence musulmane en Languedoc » in Islam et chrétiens du Midi, Cahier de Fanjeaux, n°18, 2000, p.50-51
  10. Léonce Auzias, L'Aquitaine carolingienne, 778-987, Princi Negue, 2003, p.85
  11. "la tradition occitane tend à regretter que les Arabes, hautement civilisés, aient dû laisser leur place à des Germains qui n'étaient alors encore que des sauvages !", Marc Ferro, Des grandes invasions à l'an mille, , Plon, 2007, p. 91-92
  12. Carte de la mosaïque des comtés occitans autour de l'an Mil p.484 Les sociétés de l'an mil: un monde entre deux âges, Pierre Bonnassie, Éditeur De Boeck Université, 2001, ISBN 2-8041-3479-2, ISBN 978-2-8041-3479-2
  13. les Guillaume (D'aquitaine) ne négligent pas pour autant le monde toulousain qui s'étend aux portes de l'Aquitaine orientale. Ils réuniraient bien ce territoire à leur domaines s'il n'existait une autre dynastie,... celle des comtes de Toulouse. Histoire des Aquitains, p. 82-83, Antoine Lebègue, Editions du Sud-Ouest
  14. "Au début du XIIIe siècle, avant la Croisade contre les Albigeois (1208-1249), le Comte de Toulouse (Raymond VI) avait construit un embryon d’Etat en Occitanie, Etat qui aurait très bien pu se structurer davantage encore et faire naître une grande construction politique (entre celle des rois Capétiens, au nord, et celles des rois ibériques, au Sud de la « France », notamment d’Aragon)." Article "Chronique historique" paru dans Le Monde, Jean-Luc Lamouché, Professeur d'Histoire
  15. "Mais cette allégeance est toute virtuelle. De l'avènement de Hugues Capet (987) à celui de Louis VII (1137), l'audience des Capétiens en pays d'oc est nulle......" Les sociétés de l'an mil: un monde entre deux âges, Pierre Bonnassie, Éditeur De Boeck Université, 2001, ISBN 2-8041-3479-2, ISBN 978-2-8041-3479-2
  16. L'espace occitan en l'an 1000 p.485 et suivantes Les sociétés de l'an mil: un monde entre deux âges, Pierre Bonnassie, Éditeur De Boeck Université, 2001, ISBN 2-8041-3479-2, ISBN 978-2-8041-3479-2
  17. Délibération des artisans d'Arles du 15 février 1789, reçue par-devant notaire, on lit: "La ville d'Arles, étant restée jusques à présent un État uni à un autre, n'a pas cessé, comme le restant de la province, d'être un vrai principal, annexé à un autre principal."
  18. Les Alpes-Maritimes et la crise franco-monégasque de 1962 par Jean-Rémy Bezias, publié par le Centre de la Méditerranée moderne et contemporaine.

Voir aussi

Bibliographie

  • J.-C. Chevallier, "Le baron de Tourtoulon et la constitution d'une géographie linguistique" (polémique avec Gaston Paris), in De François Raynouard à Auguste Brun. La contribution des Méridionaux aux premières études de linguistique romane, Aix-en-Provence, Brignoles, Université de Montpellier 3 Paul-Valéry, MontpellierCat INIST

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