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Montbolo
Montboló
Entrée du villageAdministration Pays France Région Languedoc-Roussillon Département Pyrénées-Orientales Arrondissement Céret Canton Arles-sur-Tech Code commune 66113 Code postal 66110 Maire
Mandat en coursLucien Julia
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Haut Vallespir Démographie Population 189 hab. (2008) Densité 8,6 hab./km² Gentilé Bolomontains, Bolomontaines Géographie Coordonnées Altitudes mini. 240 m — maxi. 1323 m Superficie 21,98 km2 Montbolo est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Orientales et la région Languedoc-Roussillon. Ses habitants sont appelés les Bolomontains.
Sommaire
Géographie
Montbolo est situé sur le versant sud du massif des Aspres en Vallespir, à environ trois kilomètres au nord d'Amélie-les-Bains et dix kilomètres au sud de Taulis par la route.
Le village n'est pas desservi par le réseau de bus du conseil général.
Histoire
Le site de Montbolo est occupé depuis la Préhistoire, comme l'attestent entre autres la grotte de la Balma (mot catalan désignant une caverne) qui conserve des vestiges remontant au Néolithique, fortuitement découverts en 1969. Ils comprennent notamment un nombre important de fragments de céramique, des fragments osseux et des restes de peintures rupestres[1].
Le village lui-même est mentionné pour la première fois en 941 dans un document émanent du seigneur de Camélas[2] (ou 967 selon l'Abbé Cazes), et l'église est fondée quelques années après. Elle est mentionnée pour la première fois en 993[3]. La seigneurie devient ensuite la propriété de plusieurs familles successives.
Montbolo prospère du XVIIe siècle au XIXe siècle, comme l'atteste la forte augmentation de la population pendant ces années. La commune est ensuite touchée par l’exode rural. En effet, en raison du relief accidenté, le village ne possède aucune terre cultivable et exploitait donc les forêts du massif[2].
Toponymie
En catalan, le nom de la commune est Montboló.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2001 en cours Lucien Julia Population et société
Démographie
Évolution démographique
(Source : Insee[4],[5])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 139 124 92 105 133 145 192 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Enseignement
Santé
Personnalités liées à la commune
Économie
Lieux et monuments
L'église Saint-André a été élevée au XIIe siècle, puis fortifiée quelques années après. Ses murs gouttereaux ont alors été surélevés afin d'y construire un chemin de ronde, et deux tours barlongues ont été construites sur les murs est et ouest.
L'édifice se rapproche de l'église d'Espira-de-l'Agly : forme rectangulaire (environ 30 mètres sur 10 mètres), et deux absides jumelles ménagées dans l'épaisseur du mur oriental. Des niches ont de plus été construites dans l'épaisseur des murs latéraux (deux au nord et deux au sud). L'église a été inscrite au répertoire des monuments historiques le 29 mars 1993[6].
L'intérieur a été remanié à l'époque baroque : une tribune a été établie à l'ouest (elle porte la date de 1627), et des retables ont pris place dans les niches et dans le chœur, obstruant alors les absides. En 1900 une restauration a été entreprise, visant à rendre à l'édifice son aspect d'origine (les retables ont cependant été conservés, et le maître-autel n'a pas été déplacé - une plaque encastrée dans la tribune atteste de ces travaux). Assez récemment, le portail méridional a été malencontreusement restauré en marbre blanc, faisant disparaître plusieurs éléments du portail d'origine[7],[8].
Plusieurs objets meubles dont, plusieurs retables, ont été classés comme monuments historiques :
- la cloche en bronze datant du troisième quart du xve siècle[9].
- le retable, les gradins d'autel, et les statues du maître-autel[10].
- le retable, le tableau de saint Jean-Baptiste[11], probablement l'œuvre du peintre roussillonais Guerra en 1702.
- la Vierge et l'Enfant assise, scupture en bois du xiie siècle[12].
- un ciboire en argent du Modèle:Xviie s ou Modèle:Xviiie siècle sans couvercle, revêtu du poinçon de Perpignan[13].
- un calice en argent du xviie siècle[14].
- une croix de procession, en argent, œuvre composite, limite Modèle:Xve s - Modèle:Xvie siècle, xviiie siècle[15].
Personnalités liées à la commune
Notes et références
- Abbé Albert Cazes, Amélie-les-Bains-Palaldà, p. 33
- Montbolo » sur http://jeantosti.com. Consulté le 31 octobre 2007 Jean Tosti, «
- Abbé Albert Cazes, Amélie-les-Bains-Palaldà, p. 23
- Montbolo sur le site de l'Insee
- Historique des populations par commune depuis le recensement de 1962 (fichier Excel), mis à jour en 2010, consulté le 21 juillet 2010 Insee,
- Notice no PA00125502, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Marcel Durliat, Roussillon Roman, p. 32
- Géraldine Mallet, Églises romanes oubliées du Roussillon, p. 286-287
- Notice no PM66000514, sur la base Palissy, ministère de la Culture
- Notice no PM66000515, sur la base Palissy, ministère de la Culture.
- Notice no PM66000516, sur la base Palissy, ministère de la Culture.
- Notice no PM66000513, sur la base Palissy, ministère de la Culture.
- Notice no PM66001098, sur la base Palissy, ministère de la Culture
- Notice no PM66001097, sur la base Palissy, ministère de la Culture
- Notice no PM66001096, sur la base Palissy, ministère de la Culture.
Annexes
Bibliographie
- Abbé Albert Cazes, Amélie-les-Bains-Palaldà, Guide Touristique Conflent, 1975
- Marcel Durliat, Roussillon Roman, Zodiaque, coll. « La Nuit des Temps » (no 7), 1986, p. 32.
- Géraldine Mallet, Églises romanes oubliées du Roussillon, Les Presses du Languedoc, 2003, p. 286-287
Liens internes
Liens externes
- Montbolo sur le site de l'Office de Tourisme d'Amélie-les-Bains
- Montbolo sur le site de l'Institut géographique national
- Montbolo - Site Officiel de la Commune de Montbolo
Catégories :- Commune des Pyrénées-Orientales
- Arrondissement de Céret
- Aspres
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