Histoire de l'occitanie de 1900 à 1940

Histoire de l'occitanie de 1900 à 1940

Histoire de l'Occitanie de 1900 à 1940

Cet article est un panorama de l'Occitanie avant l'occupation allemande.

Sommaire

Le régionalisme

Le régionalisme français de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle a bénéficié, entre autres, de l'action de l'École française de géographie, créée par le languedocien Paul Vidal de la Blache (1845-1918), professeur à la Sorbonne de 1898 à 1909, fondateur de la revue Annales de géographie et auteur de États et nations de l'Europe autour de la France (1889), ouvrage qui a rencontré un écho favorable aussi bien en France qu'en Europe.

En 1898, Charles Maurras (1868-1952) publie L'Idée de décentralisation, un mélange de fédéralisme proudhonien, de corporatisme saint simonien et de positivisme à la Auguste Comte, où il défend la reconnaissance des cultures locales dans une monarchie fédérative fondée sur la liberté des provinces et municipalités. Avec Frédéric Amouretti (1863-1903), il fonde la Ligue de la patrie française et la revue Réveil de Provence qui expose ces idées. Mais en 1899 qui avait élaboré la théorie de l'arrelament régional qui permettait l'expansion de l'individu dans son|leur propre tableau|carré naturel partit à Paris, où il|elle connaîtrait au lorenès Maurice Barrès (1862-1923). Cette même année ils|elles fonderaient le journal L'Action Française, auquel on lui unirait beaucoup de felibres.

Le 1905 Maurras participerait aussi à la Ligue de Descentralisation, de carie royaliste et radical, que peu après se transformerait en la Federation Régionaliste Française (FRF), dirigée d'abord pour|par le même Maurras, pour Joan Carles-Brun (1870-1946), auteur de Le Régionalisme (1911) et de Qu'est-ce que le régionalisme (1936), et pour|par Jùli Rounjat (1864-1925), le fameux linguiste auteur d'une L'ourtogràfi prouvençalo (1908), tentative d'unification grammaticale occitane. Ce groupe appuya d'abord Action Française, mais la marche définitive de Maurras à Paris le priva d'un dirigeant avec un certain charisme.

La FRF recueille la tradition proudhoniana et du felibritge fédéral de Paris, et il|elle reçut le support aussi bien de Barrès que de J. Hennesy et J. Paul Boncour, juristes et philologues. Il|Elle essaya d'opérer comme groupe de pression et de promouvoir la présentation de projets de loi de la part de députés des différents partis en faveur d'une régionalisation administrative et federalitzant, ainsi comme créer un état d'esprit favorable à la restructuration territoriale. Le programme de 1901 était assez éclectique, il|elle proposait de créer des régions homogènes avec des compétences|concurrences administratives et économiques, comme dans les municipalités, décentraliser l'éducation et promouvoir les traditions locaux. Le programme était assez vague et son|leur efficacité politique ne put pas éviter les divergences entre des monarchistes et des républicains, entre fédéralistes et décentralisateurs, et par conséquent, il fut assez réduite.

La dernière opportunité perdue par les felibrencs en politique se produisit l'année 1907, quand la crise des vignerons du Llenguadoc les a menés à une révolte ouverte contre le gouvernement de Georges Clemenceau. Ses|Leurs têtes|caps dirigeantes furent le syndicaliste occitan Marcelin Albert et le maire socialiste de Narbona, Ferroul, qui il|elle les convoqua à Carcassona en occitan et là évoqua le chant de la croisade devant les manifestants. Ils|Elles reçurent le support de Pèire Devoluy (1862-1932), qui essaya de convaincre inutilement Frederic Mistral qu'il|elle leur ait donné la bénédiction, et pour|par le cardinal de Montpeller, Roverie de Cabrières (1830-1921), qui il|elle sympathisait avec les felibres. Ferroul arriva à supplier à genoux Mistral qui mettrait un en-tête au mouvement, mais celui-ci a refusé en rond en même temps qu'il|elle neutralisait les activités du felibre et il|elle sanctionnait l'hétérogénéité interne. Le mouvement a été détaché et très durement réprimé par Clemenceau, même si quelques-unes ont obtenu des améliorations revendiquées.

Évolution économique et sociale

Trois faits marquèrent l'évolution occitane dans cette première moitié de siècle : la guerre de 1914, l'école publique francesitzadora, et le défaut d'une structure économique propre.

D'une part, le 1897 un Languedocien de Muret, Clément Ader (1841-1925) a fabriqué le premier avion à Tolosa de Llenguadoc. Déjà en 1866 il|elle en avait créé un prototype, l'Éole, en moteur à vapeur, qui se lèverait pour la première fois en 1890. Le 14 octobre 1897 il a été prouvé au champ de Satory (Versalles) et il|elle a roulé 60 mètres, il|elle parcourut 150 plus en vols courts et 300 plus en plein air. Une certaine dispute sur la paternité de l'invention avec les frères a entretenu Wright, qui l'enregistrèrent avant. Quand même, ce fut le précurseur de l'aviació en Europe, et cela facilita qu'entre 1914 et 1918 le jeune entrepreneur tolosà Laticoère y ait construit des avions militaires, en même temps qu'avec Didier Saurat l'Aeropostale fonderait à Tolosa des années plus tard, première entreprise de transport aérien avec Sudamèrica via Barcelone, Alicante, Casablanca et Dakar.

D'autre part, la Guerre du 1914-1918 non seuls il|elle a enrôlé à des files la fleur et crème de la jeunesse occitane (comme la des de la jeunesse bretonne et course, amenées|menées à première fine comme chair|viande de canon|tube, et que le 1917 un fort mouvement de désertions massives provoquerait) mais aussi, surtout le charbon du Massif Central, suça les recours|ressources naturels du pays. En 1916 Charbonneries de Barjac, à Gard, se fonderait près d'Alès, afin de renforcer l'exploitation de charbon. Mais après 1920 commencerait la descente. La porcelaine de Llemotges, qui utilisait 8.000 travailleurs en 1920, la moitié en utilisera seulement en 1938. Endemés, les deux principaux bancs locaux occitans, la Banque Castelnau de Montpeller et la Banque Gaidan de Nimes, emporteront le capital à Paris, en commençant ainsi la décapitalisation régionale, qui à la longue provoquera le défaut d'inversions|investissements propres. Quand même, en 1924 il|elle se fonderait à Tolosa l'Office Nationale Industriel de l'Azote, secteur chimique étatique, qui depuis alors il sera le seul|seule chose que, parfois, investira au pays.

D'autre part, en 1936 on établit 36.000 Italiens|italien à Gers et à Olt et à Garonne, gens qui n'apprendront pas occitan et accéléreront à la longue le processus|procès de substitution linguistique.

À la fois, les politiciens occitans étaient déjà pleinement intégrés dans la politique française, et de ses|leurs origines occitanes ils|elles en ont fait un simple aspect folklorique. Celui-ci fut le cas de Theòphile Delcassè (1882-1936) de Pàmies, ministre d'affaires extérieures le 1914-1915, de marine le 1911-1913, et de colonies|eaux de cologne le 1893-1895 ; du Limousin Marie-François Sadi-Carnot (1837-1894), président de la république de 1887 à 1894 ; du Provençal|provençal Gaston Doumergue (1863-1937) du Parti Radicale et président de la république de 1924 à 1936 ; de l'aussi provençal Edouard Daladier (1884-1970), radical-socialista chef du gouvernement en 1934 et 1938-1940 et ministre de guerre en 1932 et le 1936-1937 et d'œuvres|travaux publiques le 1930-1931, de triste souvenir pour être le signataire français du Pacte de Munic de 1938, et qui en 1943 a été déporté en Allemagne par les occupants nazis ; et le marin gascon Jean-François Darlan (1881-1942) amiral en 1929 et aucun de la flotte française en 1939, qui le 1941-42 fut vice-président du Gouvernement de Vichy jusqu'à ce qu'il|elle partit à Alger et il|elle devint|mit de la part des alliés jusqu'à ce qu'il a été assassiné.

Quant à la culture occitane en Français|français, dans ces années il|elle eut comme des maximums exposant au Provençal|provençal Jean Giono (1895-1970), auteur de la Trilogie de Pan (1926-1930) où il|elle chante au sous-développement occitan sans donner, cependant, les noms|prénoms des responsables, en un Français|français plein de provençalismes, et il|elle en loue les vertus du monde rural contre le machinisme et le monde urbain. Le directeur de cinéma provençal en est aussi remarquable Marcèu Panhol (1895-1974), avec des évocations de mœurs de Marselha de la trilogie de films Fanny (1932), Marius (1931) et César (1937), mais qu'un cinéma national ne réussit pas dans la tentative de créer, bien qu'il|elle soit en Français|français, puisque autres directeurs, comme le languedocien Louis Feuillade (1874-1925) auteur de films comme Les vampires (1915), La vie telle qu'elle est (1911-1913) et Fantômas (1913-1914), ou le Gascon|gascon Louis Delluc (1890-1924), auteur des films Fièvre (1921), L'inoundation (1924) ou Le femme de nulle partie (1922), ils|elles ont fait sa|leur production à Paris. D'autres auteurs en Français|français de grand renom seraient les poètes provençals René Char (1907-1988), avec les livres Seull de meurent (1945), Les matinaux (1950) et Lettera affectueuse (1953), et Paul Valèry (1871-1945), considéré comme grande gloire des lettres françaises, auteur des poèmes Le cimetière marin (1920), La jeune parque (1917) et Variété (1924-1944), dialogue d'aspect socràtic. Après la guerre en mettrait en évidence le nimenc Jean Marie Le Clézio (1940), défenseur, cependant, des langues minoritaires, et auteur de Le processus|procès verbal (1963), Le fièvre (1965), Le déluge (1966) et le livre depuis des fruits (1969).

D'autre part, la géographie humaine régionale fondée pour Louis Vidal de la Blache a eu des continuateurs occitans, comme le tolosà Jean Brunhes (1869-1930), auteur de la Geographie humaine de la France (1926-1930), et le Limousin Pierre Deffontaines (1894-1878), membre de l'Institut d'Études Catalanes.

Situation politique aux années vingt

En ce qui concerne le régionalisme, en conséquence de la réorganisation territoriale menée à bien après la Guerre en 1918, de la force prendrait à nouveau les doctrines du régionalisme économique, en faveur de la restructuration étatique en régions économiques homogènes afin d'éviter la bureaucratisation et d'améliorer l'efficacité administrative. Mais toutes les réponses dans ce sens échouèrent.

Le FRF, dirigé depuis 1901 par Lois-Xavier de Ricard, maintiendrait assez d'activité pendant la période 1922-1926 grâce l'influence qui exerça entre d'autres parlementaires Jean Hennesy, radical modéré qui en 1919 cela présenta une proposition de loi qu'il|elle aspirait à une régionalisation plus profonde, mais échoua aussi. En 1926 le gouvernement radical se proposa de mettre en pratique un processus|procès de décentralisation, mais plus tard le freina pour|par le surgissement de partis nationalistes périphériques, et la force de ceux à Alsàcia. Paul Boncour, fédéraliste convaincu, ministre d'affaires extérieures et de guerre fut en 1933, et il|elle ne présenta non plus alors aucune initiative dans ce sens. Pour sa part, le SFIO (socialistes) maintenait une position jacobinista, et seulement le PCF maintenait une certaine compréhension au problème. De cette manière, entre 1900 et 1914 on présenta beaucoup de projets de loi, aussi bien que nombreuses sympathies individuelles, mais sans aucun résultat pratique. La création à Tolosa de l'Institut de les Llengües s'obtiendrait seulement en 1913 Méridionales, avec la bibliothèque la plus riche en langue d'oc.

En 1930 il se formerait une nouvelle tendance fédéraliste non conformiste, avec les revues Esprit (1932) d'Emmanuel Mounier (1905-1950) de Grenoble, créateur du personnalisme, et L'Ordre Nouveau (1933), idéologiquement hétérogène (avec le chrétien Mounier, Alexandre Marc, Denis de Rougemont (1906-1985), Suisse de Neuchâtel et fédéraliste pan-européen, R. Dandieu i Raymond Aron (1905-1983), parisien libéral) que, refus au capitalisme, libéralisme et socialisme, se caractérise par le personnalisme en faveur de l'autonomie de l'individu et sa|leur libre association en sphères ascendantes qu'ils|elles garantissaient la liberté, et qu'il|elle envisageait|contemplait le fédéralisme territorial et de corporations économiques comme un frein à la dictature et à l'uniformité.

Ainsi, ils|elles reformulèrent le régionalisme maurrasià en faveur d'une indéfinie l'Europe des Patries, formée par des unités déterminées pour|par|à cause de des critères ethniques. Par rapport à ce groupe un groupe dissident du FRF de 1921 mis un en-tête par Eugene Poitevin se montrerait, avec la revue Le Federaliste (1921-1938), où y collaboreraient des nationalistes bretons, occitans, basques et alsaciens, en même temps qu'il|elle prêtait de l'attention à la politique de nationalités de la Société de Nations.

D'autre part, dans le terrain linguistique, la scolarisation progressive et répressive contre les langues minoritaires provoqua la honte du patuès, en même temps qu'il|elle cassa la courroie traditionnelle de transmission linguistique, fait aggravé par le fait que les gens immigrés qui s'établissaient au pays, majoritairement il|elle n'apprenait plus occitan.

L'occitanisme dans les années 20

En ce qui concerne le felibritge, enfermé|fermé en un esthéticisme de salon ou un folklorisme localiste malgré les efforts des capolié Devoluy et Bernard, avec les revues Prouvènço (1905-1906) et Vivo Prouvènço (1907-1914), il|elle bousculera les plus jeunes à la recherche de nouvelles possibilités alternatives.

La première bataille sera pour|par une langue unifiée à niveau écrit, puisque tous les secteurs progressistes s'opposèrent au rodanenc utilisé par les felibres. Déjà en 1895 le p. Josèp Ros publicain une Grammaire Limousina où la plus proche|prochaine possible proposait que la langue unifiée ait été à celle utilisée par les anciens|antiques troubadours. Dans le numéro 9 de la revue Mount Segur de 1889, le jeune grammairien languedocien Antonin Perbosc (1861-1944), ami de Jaurès et influencé pour|par le parnasianisme, il|elle proposa les thèses d'unification linguistique dans le même sens. Avec cette idée, le même Perbosc et son|leur ami Prosper Estieu (1860-1939) ils|elles fonderaient en 1904 l'École Occitane, bien qu'il|elle n'entrerait pas en fonctionnement jusqu'à 1919, et jusqu'à 1920 il|elle ne publierait pas la première esquisse de grammaire occitane unifiée, basée sur la langue des troubadours, mais seulement avec de la projection à Tolosa et au Llenguadoc. À la fois, on devait affronter, d'une part, avec le mistralisme à outrance des Provençaux Devoluy et Suly-Andrièu Peyre, et avec la Gascone|gascon Escolo Gaston Febus, qu'il|elle avait, des idées propres sur la grammaire.

Pendant cette période on fonda aussi nombreuses revues, comme je Le Fends (1909-1911), pour|par Filadelfa de Gerda, Estieu et Bernard ; La Regalido (1909), Lou Secret (1918) et Marsyas (1921) de Suli-Andrièu Peyre, endemés des nouvelles, Gai|Gay Savoir et en Tant que Nous. Quant au mouvement occitanista, le poids|peso du ruralité, du traditionalisme et du conservatisme révélèrent aussi aux Jeux Floraux de Tolosa. Cette désarticulation interne de l'occitanisme et l'étanchement dans la politique culturelle durerait jusqu'aux années 1930.

Pendant la première guerre mondiale, le mouvement occitanista était encore concentré dans l'activité folklòrico-literària, sans parvenir à un étendard linguistique moderne et sans définitions politiques spécifiques, et le localisme régional des divers groupes faisait|rendait difficile le surgissement d'une conciència de nationalité partagée au-delà des dialectes régionaux. À Marseille, par exemple, il|elle continuait encore la tradition du Felibre Roig, organe du Régionalisme Méditerranéen lié aux ambiances laïques de l'enseignement et dans les moyens syndicalistes et socialistes, exprimées en 1917 à la revue Le Feu.

Il|Elle tient en 1923, pour sa part, on fonde à Tolosa la Societat d'Estudis Occitans (SEO) avec Valeri Bernard, Josèp Anglada (1868-1930), philologue et auteur des troubadors, et du grammairien Loïs Alibert (1884-1959), comme à des présidents et secrétaire général respectivement. Ils|Elles reçurent le suprot de l'Escòla Occitana, dirigée alors pour|par le p. Josèp Salvat, et ont été influencés pour l'IEC. Ils|Elles essayèrent de donner un nouveau statut scientifique à la langue occitane, et d'à la fois unifier les dialectes en un standart étymologique tout en suivant le modèle de l'IEC et de surpasser ainsi la graphie mistralenca, basée sur le Provençal|provençal et déjà réformée par Perbosc i Estieu en 1899. Depuis 1928 ils|elles recevraient le support de l'impresor catalan Josep Carbonell i Ferrer et du Bureau de Relations Méridionaux de la Generalitat de Catalunya, grâce laquelle elles ont été publiées la Grammaire occitane deuxièmes les parlars lengadocians (1935) d'Alibert, qui servira de base pour dépurer le reste des dialectes occitans et faire une langue littéraire communauté, ainsi comme La legenda d'Esclarmonda de Valeri Bernard et de Los saints Evangelis de Juli Cubaines, traduction de la Bible. Les felibres essayeraient de lui opposer comme alternance la Grammaire istorique depuis des parlers prouvençaux modernes de Juli Rounjat, mais sans succès.

En 1920 la Liga sera aussi formée par la Lenga d'Oc à l'Escòla, avec Joan Bozet, Antonin Perbosc et J. Bonafòs, universitaires qui critiquent la francesització à outrance. Le 1928 Bozet essaya de réformer le gascon conformément aux critères de Perbosc, ce qui l'obligera à tourner avec Palay i Camelat, traditionalistes.

En 1923, endemés, la revue Oc du Gascon|gascon Ismael Girard apparaît (1898-1976) et du médecin Camil Soula (1888-1963), plus tard membre de l'IEC, appelés Groupe de Tolosa. D'esprit ouvert, modernité et liberté de critique, une des plus importantes publications en occitan, influencée jusqu'à 1939 pour l'IEC, et plus tard, quand la direction en assuma Fèlis Castanh (1920) pour|à cause de le communisme, l'a fait. Soula a visité Barcelone en 1920 et en revenant fonderait la Liga Occitana, Déodat de Severac (1872-1921) présidée par Antonin Perbosc et le musicien, rattaché à des artistes catalans. Peu après, en mars 1923, cela se constituerait le Comité d'Action depuis Revendications Nationales du Midi, du composé pour|par|à cause de plusieurs personnalités occitanes et du felibres de différentes tendances, qui feraient un Appel... à la nation occitane, pour la première fois avec un nationalisme occitan doctrinalement défini et montrant une certaine admiration vers l'Irlande, aussi bien qu'une stratégie fédéraliste et une conception du monde sociale populiste. Mais il s'est dissous quelques mois après pour emprunter pas|passage à la Ligue pour la Patrie Méridionale-Federation des Pays d'Oc, qui intégrait aussi des personnalités de différents points de l'Occitanie. Depuis alors, Oc deviendrait tribune des catalanistes émigrés d'État Catalan.


Le 1925 Jòrdi Rebol (1901- ?) il|elle fonda à Marseille l'Action Sociale te Felibrienne Lo Calen (Le foyer), avec le chroniqueur communiste A. Conio et l'industriel Paul Ricard, afin d'éduquer à la jeunesse en occitan : ils|elles organisent des cours d'occitan et des voyages d'études. Politiquement, on aligna avec les socialistes et avec les catalanistes de gauches (depuis 1923 on avait ravivé une nouvelle sorte d'amitié occitano-catalana), sosbretot avec le Centre Catalan de Marseille, fondé en 1931. La Catalogne fut l'exemple à continuer, et peu après les revues L'Araire furent fondées (1931-1933) et l'Occitanie (1934-1939), dirigées par Carles Campròs (1908-1995), qui en 1935 l'opuscule a publié Pour|Par le champ occitan où il|elle développa une théorie de la nation occitane, avec une stratégie populiste qui rejette|refuse la lutte de classes et appel à l'émancipation coopérative et réformiste du paysan et de l'artesanat vers un fédéralisme intérieur pour|par la France, mais un fédéralisme pas du tout capitaliste. En 1935 le Parti Fédéraliste Provençal (PFP) formerait, qui fera campagne aux élections par|dans le Front Populaire et définira la Provence comme minorité nationale. Mais ils|elles obtiendront seulement la participation en quelques actes protocolaires de la Mairie de Marseille.

Pour sa part, un autre noyau d'universitaires, à Montpeller, en 1928 essayerait de promouvoir des attitudes en faveur de la langue, et cela se constituerait comme à Nou Lengadoc (1929-1934), qu'il|elle ferait tâche de propagande culturelle et publicitaire, mais une idéologie avait de la force confondue et il|elle ne tourna pas avec les felibres, en même temps que c'étaient plus de languedociens qu'occitan, et politiquement ils étaient neutres. Sa|Leur tête|cap, Joan Lesaffre, s'inspirait du fédéralisme de Brun et l'autoritarisme de Maurras, mais depuis 1933 fut tournée vers le catalanisme. En 1933 il|elle laisserait le groupe et Nou Lengadoc s'attacherait au pan-catalanisme occitanista de la revue Occitanie, qui avait des groupes à Marseille, à Tolosa et à Barcelone. Quand même, les contacts ne prospérèrent pas, surtout dû à la grande distance depuis le point de vue organisationnel des deux nationalismes, aussi pour|par la guerre civile espagnole, que j'interrompis les contacts, et à cause du fait que les catalanistes, mieux organisés, ne se voulaient pas soumettre à un vague panoccitanisme.

Références

  • (ca) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en catalan intitulé « Occitània 1900-1940 ».
Ce document provient de « Histoire de l%27Occitanie de 1900 %C3%A0 1940 ».

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Histoire de l'occitanie de 1900 à 1940 de Wikipédia en français (auteurs)

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