- Carvin
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Carvin
Hotel de ville de Carvin
Détail
DétailAdministration Pays France Région Nord-Pas-de-Calais Département Pas-de-Calais Arrondissement Lens Canton Carvin (chef-lieu) Code commune 62215 Code postal 62220 Maire
Mandat en coursPhilippe Kemel
2008-2014Intercommunalité Communauté d'agglomération d'Hénin-Carvin Site web http://www.carvin.fr/ Démographie Population 17 430 hab. (2008[1]) Densité 829 hab./km² Aire urbaine 552 694 hab. () Gentilé Carvinoises, Carvinois Géographie Coordonnées Altitudes mini. 17 m — maxi. 42 m Superficie 21,03 km2 Carvin (de Caer-Vent, « ville de marchés », mot d'origine germanique, autrefois Carvin-en-Carembault) est une commune française, située dans le département du Pas-de-Calais et la région Nord-Pas-de-Calais. Elle fait partie de la communauté d'agglomération d'Hénin-Carvin et du SCOT de Lens-Liévin et d'Hénin-Carvin.
Ses habitants sont appelés les Carvinois et les Carvinoises.
Sommaire
Géographie
Superficie 2 103 ha, dont 1500 d'espaces naturels.
Situation
Carvin est au cœur d'un triangle géographique délimité par les villes de Douai, Lille et Lens, historiquement aux confins du Haut-Artois. La ville est le chef-lieu d'un territoire à cheval sur la Flandre et l'Artois : le Carembault.
Carvin fait partie du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, une situation qui marque son histoire et son urbanisation. La commune adhère à l'Association des communes minières de France (ACOM France).
Le site, sur les bords de la Deûle, est à l'origine un vaste marécage dont l'assèchement progressif permettra une riche exploitation agricole. Le seul relief notable est une butte sur laquelle sera bâti le château d'Épinoy, au Sud-Est de l'actuelle commune. Cette butte est aujourd'hui indécelable. En revanche, des reliefs artificiels sont apparus aux XIXe siècle et XXe siècle avec les terrils de la Compagnie des mines de Carvin, dont le plus élevé est celui de la fosse n°4.
Le territoire de la commune est étendu, mais densément urbanisé uniquement en son centre avec une excroissance à l'Est. L'histoire de l'urbanisation est celle de la jonction des deux pôles (Carvin au Nord, Épinoy au Sud), puis de l'apparition d'un troisième à l'Est (appelé par extension « Fosse 4 ») avec l'exploitation minière. Les caractéristiques d'une urbanisation plus lâche, le long des axes de sortie de la ville (notamment vers le nord) ne sont apparues qu'à la fin du XXe siècle.
Carvin est situé à l'extrémité Est du département du Pas-de-Calais. S'étant de tous temps trouvée sur la route des invasions, la ville a été traversée à partir du XXe siècle par un intense trafic routier, celui de Lille à Arras et à Paris, qui provoqua une certaine forme de congestion dans les années 1940 et 1950. Le problème fut résolu par la construction de l'autoroute du Nord, aujourd'hui autoroute A1 (Paris-Lille), dont le premier tronçon, mis en service en 1954, reliait Lille à Carvin.
Géologie et hydrologie
Au XIXe siècle, la richesse de son sol en houille en a fait une ville de l'ouest du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. Carvin est sur les bords du canal de la Deûle.
Climat
Carvin se situe en climat océanique tempéré[2].
Valeurs moyennes Températures l'hiver 1 °C à 6 °C Températures l'été 10 °C à 22 °C avec moins de quatre journées chaudes à plus de 30 °C Novembre à mai 60 jours avec gelées matinales Précipitations annuelles 650 mm Ensoleillement annuel 1 600 heures Vent 60 jours à plus de 16 m/s (vent sensible) Données du dernier tiers du XXe siècle de la station Lille-Lesquin Relevé météorologique de la ville de Carvin mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Température minimale moyenne (°C) 1 1 4 5 9 12 14 14 11 8 4 3 - Température maximale moyenne (°C) 6 7 10 14 18 20 23 23 20 15 9 6 - Précipitations (mm) 44,5 35,2 37,8 36,1 37,8 44,2 53,3 44,3 43,6 43,7 48,9 49,9 519,3 Source : [3]Tableau comparatif des données météorologiques de Carvin et de quelques villes françaises[3] Ville Ensoleillement
(h/an)Pluie
(mm/an)Neige
(j/an)Orage
(j/an)Brouillard
(j/an)Moyenne nationale 1 973 770 14 22 40 Carvin 1 600 650 12 18 42 Paris 1 630 642 15 19 13 Nice 2 668 767 1 31 1 Strasbourg 1 633 610 30 29 65 Brest 1 492 1 109 9 11 74 Accès et transports
Carvin est desservi par :
- l’autoroute A1, (sortie 18 : Carvin par l'ancienne route nationale 17, devenue route départementale 917).
- la route nationale 17 (km 197) ancienne N 25 désormais D917 ;
- la D919
- la D954 venant de Libercourt
- l’aéroport de Lille - Lesquin, qui se trouve à une vingtaine de kilomètres au nord-est ;
- la gare de Libercourt, à l’origine sur le territoire de Carvin ;
- le Réseau du syndicat mixte des transports Artois-Gohelle Tadao, dont l’un des pôles de correspondance se trouve place Jean-Jaurès (lignes 51, 55, 56, 57 et 72) ;
- le réseau Proxibus, qui s’adresse aux personnes à mobilité réduite.
Urbanisme et environnement
Les quartiers
- Centre-ville, autour de la place Jean-Jaurès (appelée communément Grand-Place) et de la rue Édouard-Plachez (appelée communément rue du Centre)
- République Saint Martin
- Épinoy, nom d’un ancien village, autour de la rue Florent-Évrard (autrefois Grand-rue d'Épinoy)
- La fosse 4, nom donné par extension aux quartiers miniers de l'Est de la ville dit "Numéro 4" en direction de Libercourt
- Cité des Plantigeons, cité minière faisant partie du quartier fosse 4
- Cité de Buqueux, cité minière faisant partie du quartier fosse 4
- Cité du Tiers, cité minière faisant partie du quartier fosse 4
- Cité du marais, cité minière faisant partie du quartier fosse 4
- Lotissement du Tilloy, d'urbanisation récente et faisant partie du quartier fosse 4
- Le quartier Nord, autour de l'église Saint-Martin en direction de Camphin-en-Carembault
- Obled-Pollet, autour de l’ancienne gare
- Cité notre Dame dite "la Capelette"
- Hameau de la Frete
- Quartier Montaigne, d’urbanisation récente, autour de l’avenue du même nom
- Vieux Château, rappelant l’emplacement du château d’Épinoy en direction d’Oignies
- Quartier des oiseaux et résidence Concorde, d’urbanisation récente
- Hameau Sainte-Barbe, autour de l'ancienne fosse 1 en direction d’Annœulin
- Cité Saint-Jean, cité minière en direction de Courrières
- Cité Saint-Paul, cité minière en direction de Lens
- Hameau Magenta, en direction de Provin
- La ZAC des églissières, d'urbanisation récente
Logement
Catégories et types de logements[4] Types en 2007 % en 1999 % Ensemble 7 097 100 % 5 125 100 % Résidences principales 6 706 94,50 % 4 859 94,40 % Résidence secondaires 9 0,1 % 57 0,90 % Logements vacants 382 5,40 % 319 4,89 % Maisons 5 759 81,20 % 5445 81;60 % Appartements 1 331 18,80 % 1 054 15,80 % Résidences principales selon statut de l'occupant[4] Types en 2007 % Nombre de personnes Ancienneté moyenne
dans les locauxen 1999 % Ensemble 6 706 100 % 17 300 17 6 296 100 % Propriétaires 3 611 53,90 % 9 303 22 3 187 35,30 % Locataires 2 695 40,20 % 7 115 10 2 544 40,40 % dont locataire HLM 1 563 23,30 % 4 216 10 1 359 21,60 % Logés gratuitement 400 6 % 881 27 565 9,0 % Superficie et population
La commune de Carvin a une superficie de 21,03 km2 et une population de 17 430 habitants en 2008, ce qui la classe[5] :
Rang Superficie Population Densité France 7448e 547e 1088e Région Nord-Pas-de-Calais 51e 36e 147e Pas-de-Calais 19e 10e 59e La flore
Flore rencontrée aux alentours de Carvin[6] : Buplèvre à feuilles rondes ; Cinéraire des champs ; Pirole a style court ; Lysimaque des bois ; Maianthéme à deux feuilles ; Ails des ours ; Pissenlit ; Ortie
Espaces verts
Ville fleurie : 1 fleur attribuée en 2010 par le Conseil des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[7].
- Le Tour de l'Horloge
- Étang Wacheux
- Parc de l'Hôtel de ville
- Terril de la fosse 13
- Sentier de randonnée pédestre du chemin de Buqueux (6,5 km, soit 2 heures)
- Terril de la fosse 4
- La gare d'eau de Carvin-Oignies
Histoire
D'importantes fouilles ont révélé en 2008 l'ancienneté du peuplement local qui remonte au néolithique[8]. Ce peuplement est lié à l'existence de la vaste dépression humide située au large de l'ancien château d'Épinoy. Les recherches en cours permettront d'en savoir davantage dès que les archéologues de l'INRAP remettront leurs conclusions définitives qui concerneront aussi le peuplement à l'époque gallo-romaine.
Du plus loin que l'histoire puisse remonter, Carvin fait partie intégrante du Carembaut, territoire résultant du démembrement du royaume franc devenu par la suite un des quatre « quartiers » de la châtellenie de Lille.
Au début du XIIe siècle, Épinoy est donné comme la terre natale de saint Druon. À l'autre bout de la ville actuelle, l'église du bourg est vouée à saint Martin. La ville actuelle est pour l'essentiel formée à partir de ces deux sous-ensembles, celui d'Épinoy où se trouvait aussi le château du seigneur et celui de Carvin où s'élevaient les halles et la maison des échevins, centre administratif de la seigneurie.
La seigneurie d'Épinoy (De Spineto) fut successivement possession de la famille d'Antoing, puis de la maison de Melun et enfin de celle des Rohan. Le seigneur d'Épinoy fut fait chevalier de l'ordre de la Toison d'or. Il devint comte puis prince. Le château disparut et au XVIIe siècle les successeurs des seigneurs d'Épinoy firent partie des grands du royaume.
À l'époque de Louis XIV, le rattachement de la châtellenie et principauté d'Épinoy à la France s'accompagna de changements profonds. Comme le reste de la région, Carvin bénéficia de la fin de siècles de conflits, permettant le développement de l’agriculture et du commerce. Il s'ensuivit une urbanisation de la ville qui réunit les deux bourgs traversés par une nouvelle chaussée qui la relia à Lille.
Carvin rédigea des cahiers de doléances en vue des États généraux de 1789. Puis l’administration révolutionnaire fit de Carvin le chef-lieu d'un canton, regroupant alors dix communes, au sein de l'arrondissement de Béthune.
L’histoire de ce bourg marchand, situé sur la route entre Arras, Lille et Tournai, a été ensuite marquée par l'exploitation minière, démarrée au milieu du XIXe siècle et achevée en 1975. L'une des plus petites compagnies minières concessionnaires de l'exploitation du sous-sol avait son siège à Carvin même, tandis que les compagnies voisines des mines d'Ostricourt et de Courrières s'étaient vu concéder à leur périphérie l'exploitation du restant du sous-sol de la commune. Un album de 33 photographies caractéristiques des différents postes de travail aux Mines de Carvin en 1902 qui ont été prises par l'ingénieur Corriol est visible au Centre historique minier de Lewarde.
La mémoire locale récente est aussi riche d'une culture de guerre propre aux civils des régions envahies. Pendant la Première Guerre mondiale, d'octobre 1914 à octobre 1918, Carvin se trouve en région occupée. Située à l'arrière du front d'Artois, c'est une ville de garnison et de soutien à l'effort de guerre allemand où cohabitent civils et militaires. Les corps d'un peu plus de six mille soldats reposent dans un des plus grands cimetières allemands du Nord-Pas-de-Calais. La commune reçut la croix de guerre 1914-1918 le 25 septembre 1920, en reconnaissance de toutes les souffrances endurées.
En mai 1940, lors de l'invasion du Nord de la France, tout le secteur dont Carvin constitue la ville-centre est le théâtre d'une importante bataille de retardement qui permet au gros des troupes françaises et anglaises encerclées de gagner la poche de Dunkerque. Dès que les alliés se furent dérobés, les troupes de la Wehrmacht se livrèrent à des représailles féroces sur les populations des cités minières de la fosse 4, tout comme à Courrières et Oignies. À la suite de la grande grève des mineurs de mai et juin 1941 qui se répandit dans tout le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, de nombreux mineurs communistes pour la plupart furent arrêtés et fournirent un contingent important d'otages exécutés à Arras.
Pendant l'Occupation, l'Allemagne cherche à exploiter au mieux les ressources de l'exploitation minière, une tâche compliquée par la Résistance, dans une ville où la majorité des mineurs sont acquis depuis les années 1920 au Parti communiste. Carvin est libéré le 2 septembre 1944.
En 1946, à la nationalisation, les fosses et installations minières sont regroupées au sein du groupe d'Oignies. L'exploitation charbonnière et le développement du chemin de fer ont modifié la géographie de la commune, faisant naître notamment le quartier des cités de la fosse 4, à l'est de la ville, en démarquant aussi un peu plus le hameau de Libercourt. La gare de Libercourt se retrouva placée sur la ligne du chemin de fer du Nord qui relie Lens à Lille, tandis que la ville de Carvin, dotée elle aussi d'une gare en centre-ville, se trouvait sur le barreau ferroviaire reliant Hénin-Liétard à Don, avec ramification vers les gares d'eau des mines d'Ostricourt et de Meurchin. Ce barreau servit jusqu'en 1950 au transport de voyageurs, puis jusque dans les années 1990 à l'industrie. Son exploitation s'étant arrêtée, les voies furent démantelées.
En 1947, Carvin perd près d'un tiers de son territoire avec la séparation de la commune de Libercourt Garguetelle, qui avait réclamé son indépendance.
La ville a perdu la majeure partie de son industrie dans les années 1970 à 1990 : les mines, dont l'exploitation s'arrête en 1975, et les construction mécaniques (CMC, groupe Poclain). La circulation ferroviaire s'est également arrêtée, les voies ferrées étant démantelées dans les années 1990. C'est aujourd'hui une commune de services et résidentielle, proche de la capitale régionale, Lille.
Article de fond : Histoire du Nord-Pas-de-Calais
Héraldique
Les armes de la ville se blasonnent ainsi :
D’azur aux sept besants d’or ordonnés au chef du même.
Les armes carvinoises sont composées de l’écu et de son ornement, qui, réunis, forment le blason. L’écu carvinois, « d’azur à sept besants d’or et au chef de même », représente également les armes de la maison de Melun, dont le fief a longtemps été la Terre d’Épinoy. L’ornement de l’écu a, lui, une histoire qui s’est forgée principalement au XVIe siècle :
- au XVIe siècle, Épinoy est une seigneurie rattachée à l’Empire (allemand) par les liens féodo-vassaliques ;
- en 1541, Hugues, fils de François de Melun (seigneur d’Épinoy), voit sa terre élevée au rang de principauté impériale par l’empereur Charles Quint. Hugues est alors fait chevalier de la Toison d’or, et, par privilège spécial, reçoit le droit de « coucher ses armes sous une tente ».
Au final, l’écu « d’azur à sept besants d’or et au chef de même » est donc « abrité sous un manteau de pourpre doublé d’hermine, brodé et frangé d’or, surmonté de la couronne princière. »
La croix de guerre 1914-1918 présente sous le blason a été obtenue par Carvin le 28 septembre 1920 pour « citation à l’ordre des armées au cours de la campagne de 1914-18 contre l’Allemagne et ses alliés ».
Le blason de Illies est tres ressemblant ainsi que celui de Wingles.
Administration
Liste des maires
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité 2001-2014 Philippe Kemel PS Conseiller régional 1985-2001 Odette Dauchet PCF Conseillère générale (1979-2004) - Vice-Présidente du Conseil général 1977-1985 Joseph Legrand PCF Député (1973-1986) - Conseiller général (1973-1979) [9] 1948-1977 Alfred Peugnet PS Député 1946-1948 Alfred Henri ... 1945-1945 Albert Havez PS Syndicaliste mineur 1942-1943 Henri Dupond ... 1941-1941 Simon Verrier ... 1937-1940 Constant Cochez ... 1919-1935 Marcel Paget ... 1908-1918 Henri Sougey radical-socialiste 1904-1908 Gustave Daubresse ... Docteur 1896-1900 Marcel Schneider ... 1892-1896 Louis Bruge ... 1887-1892 Charles-Eugène Baggio ... Auteur de Les Monarchies, les républiques et le mouvement social en France[10]. Conseiller général [11], Donateur pour l'observatoire du Pic du Midi de Bigorre 1878-1881 Léandre Robert ... 1875-1878 Jean-Baptiste Carlier ... 1874-1875 Romain Ringot ... 1870-1874 Émile Dubois ... 1859-1865 Charles-Eugène Baggio ... Maire nomme par Napoléon III 1845-1855 Auguste Choquet ... 1832-1843 Charles-Louis Baggio ... 1821-1826 Antoine Lestienne ... 1816-1820 Fernand Deligne ... 1805-1815 Jean-Baptiste Beaucourt ... 1798-1805 Yves Lefin ... 1797-1798 François Desquiens ... 1795-1797 Laurent Depoutre ... 1792-1795 Charles Menu ... 1791-1792 Henri Frémeaux ... 1791-1791 Charles Menu ... 1790-1791 Louis Morelle ... Les données antérieures ne sont pas encore connues. Élections législatives
La ville est située, depuis les élections législatives de 1988, dans la onzième circonscription du Pas-de-Calais, qui forme un arc le long de la frontière avec le département du Nord et descend vers l'ouest de l'agglomération de Lens, avec des villes aussi éloignées que Nœux-les-Mines ou Fleurbaix.
De 1958 à 1981, Carvin était dans la quatorzième circonscription, qui correspondait à peu près à l'actuelle communauté d'agglomération d'Hénin-Carvin.
Jumelages
La ville de Carvin est jumelée avec deux villes européennes.
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Carvin depuis 1793.
La baisse de la population après 1947 correspond à la séparation d'avec Libercourt.
D’après le recensement Insee de 2007, Carvin compte 17 485 habitants (soit une diminution de 2 % par rapport à 1999). La commune occupe le 518e rang au niveau national, alors qu'elle était au 497e en 1999.
258 petits Carvinois sont nés en l'an 2000.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18,4 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,8 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,2 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 47,8 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,8 %, 15 à 29 ans = 22,8 %, 30 à 44 ans = 18,8 %, 45 à 59 ans = 21,9 %, plus de 60 ans = 15,8 %) ;
- 52,2 % de femmes (0 à 14 ans = 18,6 %, 15 à 29 ans = 21,2 %, 30 à 44 ans = 18,5 %, 45 à 59 ans = 20,8 %, plus de 60 ans = 20,8 %).
Économie
L'économie de la ville est traditionnellement tournée vers l'agriculture, dépeinte sur des vitraux de l'hôtel de ville, et le commerce, avec des marchés renommés (sur les actuelles places Jean-Jaurès et Jules-Guesde). L'agriculture (pommes de terre, betteraves, endives, céréales) garde une place importante sur le territoire de la commune, avec plusieurs fermes en activité et une coopérative agricole (UNÉAL) située à Carvin Saint-Paul [17] .
Pendant un siècle et demi, s'y ajoute l'exploitation minière, la ville étant située au centre du territoire Houillères du Nord-Pas-de-Calais. La Compagnie des mines de Carvin est l'une des plus petites de la région. Cette activité minière est également représentée sur un vitrail de l'hôtel de ville, qui a pour atlantes deux mineurs de fond.
Parmi les industries qui se sont implantées à Carvin, on relève l'agro-alimentaire (vinaigrerie), les constructions mécaniques (engins de chantier avec les Constructions mécaniques carvinoises puis Poclain, le sondage du sol[18], machines agricoles avec Sulky Burel) et les matériaux de construction (Bonna Sabla).
La Vinaigrerie de Carvin créé en 1848 par Jules Duquesne etait à l’origine une amidonnerie .Elle est implantée au cœur de la commune sur une emprise de 20 000 m .Elle produit 24 millions de bouteilles chaque année reparties a 55 % de vinaigre cristal, 25 % de vinaigre de vin et 20 % de vinaigre coloré. La vinaigrerie de Carvin représente environ 30 % de la production française en vinaigre courant, avec 120 000 hectolitres à 10°.
Carvin a vu plus récemment l'implantation d'entreprises de logistique, attirées par sa situation géographique et ses disponibilités foncières.
En revanche, son commerce en centre-ville a eu tendance à décliner à partir des années 1980, concurrencé par les vastes zones commerciales en périphérie.
En mars 2010,l’union des commerçants de la ville (ACTIV) met en ligne sur le réseau internet, une galerie marchande numérique afin de redynamiser les boutiques urbaines (projet porté par la ville de Carvin).
Chambre de commerce et d'industrie Artois.
Zone d'activités
- Zone industrielle du Mont-Solau à l'ouest
- Parc d'activités du Château au sud-est
Emploi
Répartition de l'emploi en 2007[19] Agriculture Industrie Construction Commerce, transports, services divers Administration publique, enseignement, santé, action sociale Carvin 1,2 % 9,4 % 7,7 % 50,0 % 28,8 % Moyenne nationale 3,1 % 14,6 % 6,8 % 45,0 % 30,5 % Fiscalité
L'imposition des ménages et des entreprises à Carvin en 2009[20] Taxe part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale Taxe d'habitation (TH) 16,52 % 2,85 % 10,22 % 0,00 % Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 31,66 % 5,68 % 12,66 % 3,83 % Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 93,92 % 18,11 % 36,21 % 13,0 % Taxe professionnelle (TP) 0,00 % 23,75 % 10,80 % 3,81 % Lieux et monuments
Église Saint-Martin (tour Melun)
L'église Saint-Martin et sa tour érigée en 1702, dont le style baroque tardif, d'inspiration espagnole, est rare dans la région et totalement unique dans l'arrondissement de Lens, est le principal monument de la ville. Des pierres tombales des membres de la famille Robespierre sont insérées dans le dallage de l'église. En octobre 1793, Claude Chappe installa sur la plateforme au sommet de la tour un relais de son télégraphe reliant Paris à Lille.
L’église possède un grand orgue, construit en 1847 par François-Joseph Carlier, restauré et reharmonisé par le facteur d’orgue Michel Garnier en 1989. Il est l'un des instruments les plus renommés de la région.
L’ensemble a été classé monument historique par arrêté du 13 juin 1921[21],[22].
Article détaillé : Église Saint-Martin .Eglise Saint-Druon
Chapelle du puits Saint-Druon
Bâtie au XIXe siècle au milieu d'un champ à Épinoy, près de l'église Saint-Druon, elle a été rénovée dans les années 2000[23].
Monument aux morts
Le monument aux morts de 1914-1918[24], inauguré en 1922 à l'un des carrefours les plus importants de la ville (rue de la Gare et rue du Centre), porte la mention « La ville de Carvin à ses enfants morts pour la France ». Signé du sculpteur Laouet à Roubaix[25], , il représente un soldat désarmé qui avance le poitrail. Y sont gravés les noms de 271 soldats morts pour la France, ce qui ne représente qu'une partie des souffrances endurées par une ville occupée par l'ennemi.
Carré militaire français.
Cimetière militaire allemand
Ce cimetière de la Première Guerre mondiale, situé rue Victor-Hugo et accolé au cimetière civil, fut conçu par l'occupant allemand dès 1914. Y reposent 6 113 soldats allemands, dont 26 inconnus, et trois russes prisonniers de guerre[26].
Article détaillé : Cimetière militaire allemand de Carvin .Le Nid (œuvre d'art)
Œuvre d'art créée (par André Lavrat sculpteur originaire de Saran) située au giratoire Lens Courrieres[27].
André Lavrat a aussi réalisé Daphné et deux œuvres monumentales au collège Jean-Jacques-Rousseau ainsi qu'une fresque murale intitulée Le Tourbillon des pensées.
Tribunal d’instance
Le tribunal d'instance, situé à côté de l'église Saint-Martin, est une survivance de la justice qu'opéraient les échevins en Épinoy. Installé dans un bâtiment du XVIIe siècle, il est compétent sur l'ensemble de la communauté d'agglomération d'Hénin-Carvin. Le tribunal de Carvin relevait de la Cour d'appel de Douai. Le 12 octobre 2007, la garde des Sceaux Rachida Dati a annoncé sa suppression dans le cadre de la réforme de la carte judiciaire.
Hôtel de ville
Le château Deligne, l'un des bâtiments les plus imposants de la ville, est racheté en 1930 par la Ville, à l'étroit dans ses locaux près de l'église Saint-Martin[28]. Il devint le siège de la mairie, inaugurée le 22 juillet 1934 par Marcel Paget.
La commission régionale du patrimoine et des sites a proposé en 2009 sa protection au titre des monuments historiques [29], ce qui fut obtenu en 2010[30].
Brasserie Moderne
Cette brasserie, fondée en 1908 par M. Eloi Vincent Imbrassé rue Florent-Évrard, est l’un des témoignages de cette activité dans la région. Elle produisait une bière brune. Elle subit des transformations suite à la Première Guerre mondiale. En 1927 c'est M. Georges Labisse qui en devient le propriétaire. Avant 1939 la brasserie est reprise et dirigée par M. Godin, qui la cède ensuite à M. Albert Hennart. En 1927 l'usine produisait de la bière de fermentation haute ; en 1946 la production s'élevait à 30 000 hectolitres de bière de fermentation haute et mixte[31].
La production de biere cesse vers 1961. Dans les années 1980 la brasserie est transformée en logement et certaines parties sont détruites.
Elle a été classée monument historique[21].
Personnalités liées à la commune
Religion
- Saint Druon, ermite du XIIe siècle, serait né à Épinoy.
Politique
- Alexandre Guillaume de Melun, prince d'Épinoy[32].
- Louis II de Melun, petit-fils du précédent, prince d'Épinoy, duc de Joyeuse.
- Maximilien de Robespierre, troisième du nom, homme politique et révolutionnaire français né à Arras est issu d'une lignée dont les ancêtres se sont succédé au XVIIe et au XVIIIe siècle aux postes de responsables administratifs de la Principauté et Chatellenie d'Épinoy dont le siège était le bourg de Carvin. Son grand-père Maximilien était né à Carvin, qu'il quitta pour fonder la branche arrageoise de la famille. Les trois générations d'avocats qui se succéderont à Arras, se transmettant de père en fils le prénom de Maximilien, continueront d'entretenir des liens avec les membres de leur famille de Carvin dont les pierres tombales sont insérées aujourd'hui encore dans le dallage de l'église Saint-Martin. En juin 1783, juste après sa remarquable intervention plaidant victorieusement la cause du paratonnerre contre l'obscurantisme local, Maximilien s'en vint séjourner à Carvin pour la Pentecôte. Il y rédigea une lettre rendant compte de ses quelques jours parmi ses cousins et amis. Méconnue, cette lettre est révélatrice de ce qu'était Robespierre avant la Révolution : un jeune homme de son temps, enjoué et sociable, bien inséré au sein de la bourgeoisie.
- César Baggio, adjoint au maire de Lille, né à Carvin.
- Auguste Havez, syndicaliste, homme politique et résistant, né à Carvin.
- Hermeline Malherbe-Laurent, femme politique, présidente du conseil général des Pyrénées-Orientales depuis 2010, née à Carvin.
Militaire
- Martin Jean François de Carrion de Loscondes commandant de la garde nationale de Carvin.
- Maurice Lorfeuvre, ingénieur militaire, a fait une partie de sa carrière aux mines de Carvin.
Art et littérature
- Louis Aragon était à Carvin lors de l'invasion allemande en mai 1940. Il raconte cette expérience dans Les Communistes et Henri Matisse. Une école primaire de la ville porte son nom.
- Jo Manix (Joëlle Guillevic), auteur de bande dessinée née à Carvin.
Sports
- Jacques Dimont, né à Carvin, fut champion olympique d'escrime aux Jeux de Mexico en 1968.
- Jacques Secrétin, né à Carvin en 1949, est l'un des plus grands pongistes français, auteur de Je suis un enfant de la balle (éditions Jacob-Duvernet).
- Louis Dugauguez, footballeur, a joué à Carvin, et est resté célèbre grâce au stade qui porte son nom à Sedan.
- Albert Eloy, footballeur qui a joué à Carvin.
- Pawel Kryske, footballeur né à Carvin.
- Edmond Plewa, footballeur né à Carvin.
- Maik Walter (dit Marius), footballeur international français né à Carvin.
- Mikaël Devogelaere, champion d'Europe de billard formé à Carvin.
- Cédric Berthelin, né à Courrières en 1976 et résidant à Carvin toute sa jeunesse, commençant le football à l'US Ruch Carvin.
Vivre à Carvin
Marchés
- Le marché hebdomadaire, le samedi matin sur la place Jean-Jaurès, est l'héritier des marchés qui se tiennent à Carvin dès le Moyen Âge.
- La Foire à la ferraille a lieu le jeudi de l'Ascension.
- La Braderie de Carvin se tient à la mi-septembre.
Manifestations culturelles et festivités
- Salon du livre Tiot Loupiot en février[33].
- Printemps des poètes en mars.
- Semi-Marathon en mars.
- Ducasse (fête foraine) de la la semaine pascale place Jean-Jaurès.
- Salon Kinder à Pâques.
- Concert de printemps en mai.
- Contest roller : championnat Sunride Tour indoor au skate park troisième dimanche de juillet ;
- Festival des arts de la rue et du cirque Les Éclectiques, septième édition en juillet 2011[34] ;
- Convention de jonglerie de Carvin, qui fait office chaque année depuis 1999 de convention régionale durant la troisième semaine du mois de juillet. Pour sa sixième organisation, la ville a accueilli en 2004 la convention européenne de jonglerie avec une affluence record de 4 500 personnes. En 2008, la convention de Carvin a inauguré la première convention nationale de jonglerie française[35].
- Fête du basket-ball, le dernier week-end d'août [36].
- M2 et Opus 13: Cirque en avril: M2 est un Spectacle organisé en coréalisation avec : Culture Commune, la Ville de Harnes, le Centre Culturel J.Prévert, Scène Nationale du Bassin Minier du PasdeCalais, la Ville de Montigny-en-Gohelle, Le Centre Eiffel/Ville de Carvin.
- Salon de l'écologie citoyenne (salle Montaigne) le troisième week-end d'octobre [37].
- Salon animalier et exposition avicole en octobre, salle Pascal Avenue Montaigne.
- Concours de voltige en salle d'aéromodélisme en novembre.
Folklore
Le géant Métisségalée, baptisé le 14 juillet 2010 est à la fois homme et femme, blanc et noir, jeune et vieux (comme le montre sa canne). Sa taille est de 4,20 m. Il a été conçu et fabriqué par une trentaine de jeunes de 13 à 17 ans, les mercredi et samedi de décembre 2009 au 7 juillet 2010, au sein du centre d'animation jeunesse.
Gastronomie
- Le Carolo, pâtisserie créée en 1962 à Carvin par Michel Delattre, est une meringue aux amandes garnie d’une crème pralinée. D’abord apprenti dans les Ardennes, c’est à Charleville-Mézières qu’il imaginera cette pâtisserie.
- Le Carvinois est un gâteau aux framboises et au chocolat, qui prend la forme d'un écusson rappelant les armes de la ville.
- La Garvinoise, bière de garde, est de fermentation haute, généralement ambrée, moelleuse et caramélisée.
Santé
- Forum Santé (salle Pascal avenue Montaigne) troisième samedi de septembre.
Carvin est doté d’un centre hospitalier[38] de 150 lits, spécialisé en gériatrie et alcoologie[39] et d'un Collège national d'audioprothèse [40]
Enseignement
Écoles maternelles
- École Georges-Brassens
- École d'Épinoy (garderie)
- École Jacques Prévert (garderie)
- École Apollinaire (garderie)
- École La Bruyère (garderie)
- École Jean de la Fontaine (garderie)
- École Joseph-Bara (garderie)
- École La Volière
Écoles élémentaires
- École Jules-Verne (garderie)
- École Louis-Aragon (Cyber-centre)
- École Anne-Frank
- École Montaigne (garderie)
- École Joseph-Bara (Cyber-centre)
- École Apollinaire (Cyber-centre)
- École Sacré-Cœur
Collèges
- Collège Jean-Jacques-Rousseau
- Collège de Vinci
- Collège Saint-Druon
Lycée
- Lycée Diderot
Culture
- Le Centre culturel municipal Jean-Effel accueille des expositions (histoire, arts) et des activités culturelles (peinture, musique, sculpture, théâtre, cinématographie et arts audio-visuels, cirque, etc.), et est doté d'une bibliothèque. Le centre Effel propose à ses adhérents un panel d'activités arts plastiques, expression corporelle, accompagnement de projets culturels) et une programmation variée.
- La ville est dotée de trois cyber-centres intégrés au sein d'écoles primaires (Apollinaire, Aragon et Bara).
Équipements sportifs
- Salle Deschauwer, rue Saint Paul
- Salle et stade des Plantigeons, contour de Buqueux
- Salle Dauchez, rue de la Façade a la cite Saint Jean ou l'on peut voir la sculpture La Conversation (1989) de Silviane Léger.
- Salle Rabelais, avenue Montaigne
- Salle Pascal, avenue Montaigne
- Salle Copernic, contour de Buqueux
- Salle et stade Cordier, rue d'Annoeullin
- Complexe Sportif Régional, route de Meurchin ou l'on peut pratiquer l'Escalade en salle car il y a un mur d'escalade (SAE) d'une longueur de 30 m , 11m de haut
une surface totale de 696 m² , il comporte 3800 prises , 18 macro-volumes , 30 couloirs en façade , 1 grotte , 1 via ferrata et une salle d'initiation .Cette structure peut accueillir environ 100 utilisateurs en simultané .
Ce mur a été inauguré le 19 novembre 2011 .
Un Skatepark
- Stand municipal de tir sportif , impasse Pascal .
Sports
Associations sportives de Carvin- Association sportive Olympique basket carvinois (ASOBC)
- Association sportive Carvin Espoir (ASCE)
Billard :
- Billard club carvinois
Boxe :
- Boxing club carvinois
- Carvin Boxe
Cyclisme :
- Vélo club carvinois
- BAZ cyclotourisme
Football :
- Union sportive Ruch Carvin
- Football club Dynamo Carvin Fosse 4
- Football Loisir Épinoy (UFOLEP)
- Football club Carvin Saint-Jean
- Les copains d'abord
- Lions de Carvin
- Intrépide carvinoise (créé en 1907)
- Les Sokols
- Gym Music
- Gymnastique d'Entretien Adultes
- Association Caméléon
Judo :
- Judo club carvinois
Karaté :
- Shokotan Carvin karaté
Handball :
- Association sportive handball carvinois (ASHBC)
- La Pétanque du 4
Plongee
- Centre de plongée
- Rugby Ovalie club de Carvin
- Vibration Street
Tennis :
- Tennis club de Carvin
- Avenir du tennis de table carvinois
- ALSTC
- Les Archers de Carvin
- Yoseikan Budo carvinois
- En 1999, Carvin a accueilli la première coupe du monde de Yoseikan Budo, art martial d'origine japonaise. Seul un petit nombre de nations étaient toutefois représentées.
Notes et références
- Populations légales 2008 de la commune : Carvin sur le site de l'Insee
- meteo59-62
- Climat de Carvin et sa région, Site de Météo-France. Consulté le 27/03/2010
- Fiche INSEE sur Carin
- Annuaire des maires
- statistique et administratif du département du Pas-de-calais - par Benoît Caffin - imprimé chez Brissy,595 petite-Place à Arras - 1846 - numérisé par Google Books
- www.cnvvf.fr Palmares 2010 des villes et villages fleuris.
- Site de l'INRAP.
- Centenaire de la naissance de Joseph Legrand
- Les Monarchies, les républiques et le mouvement social en France
- [1] Houry, Almanach national:annuaire officiel de la République française,Berger-Levrault, 1836
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 13 août 2010
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 13 août 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 13 août 2010
- Évolution et structure de la population à Carvin en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 13 août 2010
- Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 13 août 2010
- http://www.lavoixeco.com/actualite/Secteurs_activites/Agriculture_et_Peche/2008/08/08/article_la-cooperative-agricole-lieu-destockage.shtml
- Meurisse au Centre des archives du monde du travail a Roubaix
- [2] Répartition des actifs par secteur économique selon le RP INSEE 2007,
- (fr) Impots locaux à Carvin, taxes.com
- Bases de données Ministère de la culture
- Ministere de la culture
- Page de l'association L'Ermitage Saint-Druon sur le site de la mairie de Carvin
- Monument aux morts de Carvin sur le site Mémoires de pierre
- Memorial
- Page sur le cimetière de Carvin sur le site allemand Gräbersuche online
- Œuvre d'art
- La Voix du Nord du 22 juillet 2010
- La Voix du Nord du 30 juillet 2009
- Hôtel de ville, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Logo de la Brasserie Moderne sur le site d'un collectionneur d'étiquettes de bière.
- COntrat de mariage
- Tiot Loupiot/
- Mairie de Carvin — « Les Éclectiques »
- Le cirque du bout du monde — Convention de jonglerie de Carvin].
- ASCE Basket
- Chlorophylle/
- Page du Centre hospitalier sur le site de la mairie de Carvin
- Page sur la collaboration entre les hôpitaux de Carvin et Seclin sur un site du ministère de la Santé
- Site du Collège national d'audioprothèse
Annexes
Articles connexes
- Communes du Pas-de-Calais
- Compagnie des mines de Carvin
- Compagnie des mines d'Ostricourt
- Compagnie des mines de Meurchin
- Liste des voies de Carvin
Liens externes
Bibliographie
- La Reconstitution des Régions libérées du Pas-de-Calais, situation au 1er janvier 1927, Hénin-Liétard et Carvin, imprimerie Plouvier et Chartreux, 1927.
- Pierre Heliot, Notice sur l'église de Carvin , Imprimerie nationale, 1942.
- Henri Couvreur, La Tour de Carvin.
- Henri Couvreur, Le Haut Moyen Âge en Artois : les puits de Carvin, 1965.
- Henri Couvreur, Les Puits de Carvin. Moyen Âge, Étude de la faune, études des restes osseux, KPMA.
- Plouvier, Plouvier 1867-1967, imprimeurs À Carvin. Cent ans de collaboration et de sympathie
- Louis Dancoisne, Le Canton de Carvin.
- Régine Lefebvre et Raymond Bernard, Carvin et son canton sous la Révolution, 1789-1799, 1989.
- Georges Foulon, La Motte féodale de Carvin .
- Régine Lefebvre, Comptes de la communauté de Carvin et d’Épinoy en 1617, Bulletin de la Société de recherche et d’histoire d’Hénin-Carvin, 1984, no 9.
- Jacques Krier, Carvin à livres ouverts, nouvelle, poèmes, photographies, reproductions de peintures avec TEC/CRIAC et les écoliers et collégiens de Carvin, édition Le temps des cerises, Pantin, 1998 (ISBN 2-84109-088-4).
- Laurence Cuvelier, La Reconstruction de l'habitat urbain à Carvin après la Première Guerre mondiale, mémoire de maîtrise, université d'Artois, 1999.
- Raymond Bernard et André Tavernier, Carvin : contribution à l'histoire d'une concession minière.
- Jean-Pierre Lemoine, Carvin , édition Alan Sutton, collection Mémoire en images, 2008.
- Jean-Marie Minot et Léon Simon (Société de recherches historiques de Carvin), Les Mines de Carvin au sein du groupe d'Oignies.
- Société de recherches historiques de Carvin, Regards sur Mai 1940, Mémoires de Carvin et du Carembault (deux tomes). ISSN 0398-2-661
- Relais, Mines de Carvin octobre 1902, nº86, octobre 1976.
- IGN, Carte géologique du BRGM Carvin (Echelle :1:50 000 Référence : G0020 Édition : 001).
- Lucien Wasselin, « Élégie pour Carvin », Faites entrer l'infini (revue de la Société des amis de Louis Aragon et Elsa Triolet), no 36 (décembre 2003).
- Paul Daudin Clavaud, Carvin, à travers cent rues, places et lieux-dits.
- Alain Georges Leduc, Et nous voilà ce soir, édition l'Atelier des Brisants ISBN 2-84623-065-x.
- Bulletin de la commune Carvin la nouvelle
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