- Fleurbaix
-
Fleurbaix
DétailAdministration Pays France Région Nord-Pas-de-Calais Département Pas-de-Calais Arrondissement Béthune Canton Laventie Code commune 62338 Code postal 62840 Maire
Mandat en coursMichel Dupont
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes Flandre Lys Démographie Population 2 674 hab. (2006) Densité 208 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 16 m — maxi. 20 m Superficie 12,86 km2 Fleurbaix est une commune française, située dans le département du Pas-de-Calais et la région Nord-Pas-de-Calais. Fleurbaix, dont le nom provient du flamand beke/beek ("ruisseau"), est située en Flandre française.
Sommaire
Géographie
Elle est située sur la rivière la Becque du Biez à 20 kilomètres environ à l'ouest de Lille.
Véritable enclave dans le département du Nord, la commune est entourée de sept villes : cinq du département du Nord (Erquinghem-Lys, Bois-Grenier, Le Maisnil, Fromelles et Aubers) et deux du Pas-de-Calais (Sailly-sur-la-Lys et Laventie).
Communes limitrophes
Histoire
La vallée de la Lys a probablement connu un occupation préhistorique active.
Fleurbaix a fait partie d'une région appartenant à l'origine aux 17 provinces des Pays Bas espagnols, dite pays de Lalloeu, regroupant 4 communes: La Ventie (Laventie), Sailly (Sailly-sur-la-Lys) et La Gorgue, outre Fleurbaix.
C'est une région huguenote d'où partirent des habitants pour s'installer aux Amériques, en Afrique du sud, en Allemagne,en Hollande,en Angleterre... Le Pays de Lalloeu était rattaché au Comté de Flandre et au Pays d'Artois[1],[2].Elle a été touchée par de nombreuses guerres et invasions.
Première Guerre mondiale : La commune a été - comme celle de Laventie et beaucoup d'autres dans cette région - particulièrement marquée par les violents combats du front-Ouest. Le village est longtemps resté aux mains des Britanniques avant de tomber aux mains des soldats allemands (qui le 9 avril 1918 en ont repoussé le 12e Suffolks) avant d'être libéré en septembre 1918.
Les séquelles de 4 ans de guerre ont nécessité - après l'armistice - un long travail de déminage puis de reconstruction.
Le déminage s'est fait sous l'autorité des Anglais à partir de 1919 alors que les habitants commençaient à rentrer dans le village dévasté, et qu'une pandémie de grippe espagnole faisait de nombreux morts dans le monde (plus de morts que 4 ans de guerre). La commune a été classée en zone rouge, ce qui signifie que l'agriculture y a été interdite avant récupération des obus et des cadavres éparpillés aux alentours. La restauration des sols agricoles dans les années 1920 a été l'occasion d'un premier recul des herbages et des zones humides au profit d'une simplification des paysages.
De cette époque, il reste plusieurs lieux de mémoire ;
- Le cimetière militaire de la rue David (Rue David Military Cemetery) qui abrite environ 900 corps (britanniques et australiens essentiellement). Il est situé rue David, au lieu-dit le Petit Pont. Ce cimetière a été créé par le 2e Royal Scots Fusiliers en décembre 1914 et fermé en décembre 1917. On y a ensuite ramené les restes de soldats venant de petits cimetières des environs, par exemple tués dans les batailles d'Aubers ou de Fromelles, dont ceux du 1st Middlesex d'octobre 1914, et ceux des 5e Australian et 61e (South Midland) divisions de juillet 1916).
- cimetière de la rue du bois. Rue du Bois (Military Cemetery) qui abrite 832 corps, créé en novembre 1914 et fermé en décembre 1916 pour être rouvert en janvier et octobre 1918. On y a ramené après la guerre les restes d'autres cimetières militaires des environs.
- cimetière de la rue Pétillon (Rue Pétillon Military Cemetery), créé en décembre 1914 et fermé en septembre 1918, qui abrite 1 486 corps, à environ 3 kilomètres au sud de la commune, au sud de la route Petillon - La Boutillerie[3] .
- Le Trou Aid Post Cemetery , qui abrite 351 corps, rue Pétillon, au lieu-dit le Trou. Il a été créé en octobre 1914 et utilisé jusqu'en juillet 1915. On y a compté 123 tombes à la fin de la guerre, mais on y a ensuite ramené les reste de soldats retrouvés aux alentours (les dépouilles d'environ 350 personnes y reposent aujourd'hui, essentiellement des dépouilles de soldats tués lors des batailles de Le Maisnil (21 octobre 1914), la bataille du pont d'Aubers (9 mai 1915), la bataille de Loos (25 septembre 1915) et durant l'attaque de Fromelles (19-20 juillet 1916).
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité Bernard Gombert Maurice Huchette 1977 mars 2001 Louis Courdent mars 2001 mars 2008 Brigitte Bout UMP Sénatrice depuis 2004 mars 2008 Michel Dupont Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Fleurbaix depuis 1793. D’après le recensement Insee de 2007, Fleurbaix compte 2 682 habitants (soit une augmentation de 8 % par rapport à 1999). La commune occupe le 3 752e rang au niveau national, alors qu'elle était au 3 753e en 1999.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18,3 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,8 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,9 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 49,1 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,4 %, 15 à 29 ans = 17,2 %, 30 à 44 ans = 18,6 %, 45 à 59 ans = 26 %, plus de 60 ans = 17,8 %) ;
- 50,9 % de femmes (0 à 14 ans = 20,4 %, 15 à 29 ans = 16,1 %, 30 à 44 ans = 20,1 %, 45 à 59 ans = 24,6 %, plus de 60 ans = 18,8 %).
Héraldique
Les armes de la ville se blasonnent ainsi :
écartelé au 1) d’or à la croix ancrée de gueules, au 2) d’argent au cerisier terrassé de sinople, fruité de gueules au 3) d’argent fretté de quatorze pièces et sable, au quatrième d’azur au joyel d’argent
Lieux et monuments
- L'église Notre-Dame du Joyel, construite en 1929, est l'œuvre de l'architecte Louis Marie Cordonnier.
- Chartreuse de la Boutillerie fondée par Jean le Vasseur décédé le 16 avril 1644
Sports
Le Stade Maurice Huchette (capacité maximale : 1000 spectateurs debout; main courante) est le principal équipement sportif de la Commune qui compte également un bicross de standing national (qui a accueilli dans les années 90 des compétitions européennes de jeunes), trois courts de tennis publics et une salle des sports (depuis 1991).
L'équipe de l'US Fleurbaix (jaune et noir) évolue à domicile au Stade Maurice Huchette. Le site Internet du club est : http://www.usfleurbaix.fr/.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Notes et références
- Voir le livre du Chanoine Depoter: Le Pays de Lalloeu histoire mœurs et institutions les éditions des Beffrois 1910
- L'histoire du pays de Lalloeu en 10 leçons par Christian Defebvre Agrégé d'histoire-géographie Christian Defebvre ,
- page sur les cimetières militaires du Commonwealth en France
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 16 août 2010
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 16 août 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 16 août 2010
- Évolution et structure de la population à Fleurbaix en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 16 août 2010
- Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 16 août 2010
Liens externes
Catégories :- Commune du Pas-de-Calais
- Ville décorée de la Croix de guerre 1914-1918
Wikimedia Foundation. 2010.