Villers-Cotterêts

Villers-Cotterêts
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49° 15′ 36″ N 3° 05′ 26″ E / 49.259963, 3.090591

Villers-Cotterêts
La statue d'Alexandre Dumas, natif de Villers-Cotterêts, installée sur la place centrale de la ville.
La statue d'Alexandre Dumas, natif de Villers-Cotterêts, installée sur la place centrale de la ville.
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Picardie
Département Aisne
Arrondissement Soissons
Canton Villers-Cotterêts (chef-lieu)
Code commune 02810
Code postal 02600
Maire
Mandat en cours
Jean-Claude Pruski
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes Villers-Cotterêts - Forêt de Retz
Site web Site officiel
Démographie
Population 10 168 hab. (2008[1])
Densité 244 hab./km²
Gentilé Cotterézien, Cotterézienne
Géographie
Coordonnées 49° 15′ 36″ Nord
       3° 05′ 26″ Est
/ 49.259963, 3.090591
Altitudes mini. 65 m — maxi. 226 m
Superficie 41,71 km2

Voir la carte physique

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Villers-Cotterêts [vilɛʁkɔtʁɛ][2] est une commune française, située au cœur de la forêt de Retz dans le département de l'Aisne (02) et la région Picardie.

Ses habitants sont les Cotteréziennes et Cotteréziens.

Sommaire

Géographie

Villers-Cotterêts est une ville située au sud du département de l'Aisne. La commune est dominée à l'est par la forêt domaniale de Retz.

Distance de Paris : 80 km au nord-est sur la RN2 direction Laon.

Toponymie

L'origine du nom Villers-Cotterêts serait villa sur la côte de Retz.

Histoire

Une simple clairière de l’immense forêt des Sylvanectes servait de lieu de rassemblement aux plus lointains ancêtres des Cotteréziens qui vivaient le plus souvent à l’abri des grands bois ; les historiens locaux ont pu démontrer que c’est le centre actuel de la ville.

La Fontaine de la Coquille, au coin de la rue Tronchet et de la rue Demoustier.
La cour intérieure du Château François Ier.
La chapelle du château.
Le Pavillon Henri II.
Le plafond richement sculpté d'un des escaliers du château.

Il faut attendre le VIe siècle pour qu’il soit fait mention d’une métairie « une villa » entourée de quelques chaumières attribuée par Clovis à l’un de ses lieutenants. En 632, Dagobert chasse dans la forêt ; il y possède un pied-à-terre puis une résidence royale (le palatium) et l’histoire de la ville se confond bien vite avec celle de son château, tout d’abord simple rendez-vous de chasse.

Au IXe siècle, le château c’est la Malemaison (mauvaise demeure) dont les seigneurs sont des brigands qui pillent et rançonnent les voyageurs osant s’aventurer en forêt. Propriété des seigneurs de Crépy, le château est agrandi et embelli en 1165 par Philippe d’Alsace, Comte de Flandre, époux d’Elisabeth, fille de Raoul V. En 1214, le Valois est réuni à la Couronne et la Malemaison devient propriété royale.

En 1284, Philippe III le Hardi concède le Valois à son fils cadet Charles, qui prend le titre de Comte de Valois (et sera à l’origine de la branche royale de Valois). Il fait alors rebâtir et orner le château avec une magnificence et un luxe dont parlèrent avec admiration tous les chroniqueurs du temps.

Les années passent, la Guerre de Cent Ans ravage le Valois et le Chastel de Villers-Cotterêts qui restera désert pendant de longues années. Après son accession au trône de France en 1498, Louis XII donne le Valois à son jeune cousin (et futur gendre) François d’Angoulême, à charge pour lui de rétablir le Chastel de Villers-Cotterêts. Mais François n’a pas encore cinq ans et ce n’est qu’en 1506 qu’il viendra pour la première fois chasser avec le Roi à Villers-Cotterêts.

Monté sur le trône en 1515, François Ier va faire renaître le duché de Valois qui surpassera son ancienne splendeur. Le Roi aime la chasse et le chroniqueur nous dit que « Françoys s’estudia pour le plaisir de la Chasse à faire recoustrer, rebastir et accommoder le Château de Villers-Cotterêts » (Bergeron – Le Valois Royal)

De 1530 à 1535, le Roi lui-même veille à la rapidité des travaux. A cette époque, Villers-Cotterêts n’est encore qu’un village dont la population s’est accrue, pendant la Guerre de Cent Ans, des réfugiés de Crépy, Pierrefonds et Vivières. On peut dire sans crainte que la ville actuelle doit son origine à François Ier, car les fréquents voyages de ce roi, avec toute sa suite, amenèrent une foule de marchands, d’aubergistes et d’artisans qui s’établirent près du château dans des maisons élevées le long de la route, et il fallut bien loger et nourrir les ouvriers nombreux, occupés à la construction de l’édifice.

En 1535, le château est terminé.

Des réunions fastueuses y sont organisées, des fêtes littéraires, avec Rabelais et Clément Marot.

En août 1539, François Ier y signera une ordonnance restée célèbre sous le nom « d’ordonnance de Villers-Cotterêts ». Ordonnance générale pour la police et la justice, elle comporte 192 articles. Les articles 50 à 54 ordonnent aux curés de tenir registres des baptêmes et des décès et peuvent être considérés comme les prémices de l’état civil.

Mais ce sont surtout les articles 110 et 111 qui ont fait la célébrité de l’Ordonnance de Villers-Cotterêts en imposant la rédaction des actes officiels et notariés en français et non plus en latin.

Henri II succède à son père en 1547 et fait entreprendre au château d’importants travaux dirigés par Philibert Delorme. Des fêtes splendides et galantes marquent l’inauguration des restaurations et nouvelles constructions. Diane de Poitiers, la maîtresse du roi, y maintient la « Petite bande des Dames de la Cour » et c’est à cette époque que l’on situe l'origine du fameux dicton « s’amuser comme à Villers-Cotterêts ».

Les Rois et Princes de France feront de fréquents séjours à Villers-Cotterêts, mais le château, mal entretenu, et finalement délaissé, sera, une fois encore, la proie de pillards en 1636, pendant la « Guerre des Mécontents » qui ravage le Valois.

En 1661, Louis XIV donne le duché de Valois en apanage à son frère unique, Philippe de France, duc d’Orléans. Dès lors, la cité va revivre. De grands travaux sont effectués au château, et le parc est aménagé sous la direction de Le Nôtre.

Dans le même temps, la ville se développe ; il s’y crée un hôpital de charité, et un collège. La création du Bailliage de Villers-Cotterêts, en 1703 donnera encore plus d’importance à la cité, lieu de commerce très fréquenté, ayant un siège de maîtrise des Eaux et Forêts.

1789: La Révolution marque la fin de l’apanage des Orléans et de la gloire du château. Manquant de peu d’être vendu comme bien national, il sera, en 1806, transformé en dépôt de mendicité pour le département de la Seine, avant de devenir Maison de retraite dépendant de l’Assistance Publique puis de la ville de Paris.

La suite de l’histoire de la ville est en parallèle avec celle des guerres qui l’épargnèrent rarement. Dès 1815, des combats furent livrés à proximité. La ville fut occupée de longs mois en 1870-71.

La façade du Musée Alexandre Dumas.

La guerre de 1914-1918 a marqué toute la région, ainsi qu’en attestent de nombreux monuments commémoratifs. C’est de la forêt de Villers-Cotterêts que partit l’offensive victorieuse du 18 juillet 1918, marquant la fin d’un cauchemar qui avait duré plus de quatre années. De 1940 à 1945, plus de la moitié des maisons furent touchées. La petite ville a vu passer de nombreux personnages historiques. Elle s’enorgueillit d’être le lieu de naissance du poète Demoustier (1760) et surtout du plus populaire romancier du XIXe siècle, Alexandre Dumas, (1802), l’illustre auteur des «Trois Mousquetaires»[3].


Héraldique

Armes de Villers-Cotterêts

Les armes deVillers-Cotterêts se blasonnent ainsi : "D'azur à la salamandre d'argent dans sa patience de gueules, la tête contournée vomissant une flamme du même, surmontée d'une lettre F capitale couronnée et accostée de deux lettres H capitales, le tout d'or."

La salamandre était l'emblème de François Ier. Plusieurs sources diffèrent quant à l’origine de la salamandre comme symbole dudit Roi[4] : Une tradition voudrait que François ait reçu cet emblème de son précepteur, Artus de Boisy, qui avait observé dans son élève, « un tempérament plein de feu, capable de toutes les vertus, qu’il fallait tantôt aviver, tantôt amortir ». Mais c’est oublier qu’on trouve déjà une salamandre dans l’emblème du comte Jean d’Angoulême, frère cadet de Charles d’Orléans, et qu’un manuscrit exécuté pour Louise de Savoie en 1504, porte lui aussi une salamandre. La thèse selon laquelle l’animal fut apporté à François Ier par Léonard de Vinci est une version romancée.

La salamandre, symbolise généralement le pouvoir sur le feu, donc sur les hommes et sur le monde. La devise Nutrisco & extinguo (« Je m’en nourris et je l’éteins »), qui il accompagne parfois cet emblème, prend tout son sens lorsqu’on se réfère au pouvoir sur le feu. On la retrouve sur énormément de plafonds et de murs du château de Chambord et de celui de Fontainebleau, et sur les armes de la ville du Havre et sur celles de Vitry-le-François ainsi que sur le logo du département de Loir-et-Cher. Cet animal un peu magique est censé éteindre les mauvais feux et attiser les bons.

Article détaillé : Salamandre (créature fantastique).

Politique et administration

Tendances politiques

L'Hôtel de Ville de Villers-Cotterêts.

élections municipales :

Villers-Cotterêts, lors des élections municipales de 2008, a vu s'affronter quatre listes :

  • liste soutenue par le Front national, dont la tête de liste était Franck Briffaut
  • liste soutenue par le Mouvement démocrate, dont la tête de liste était Renaud Belliere
  • liste soutenue par le Parti socialiste et divers partis de gauche, dont la tête de liste était Jean-Claude Pruski
  • liste Divers Droite, dont la tête de liste était Jean-Claude Gervais.

Ces listes ayant toutes réalisées plus de 10% au premier tour… :

  • liste FN : 19%
  • liste MoDem : 22%
  • liste d'Union de la Gauche : 30%
  • liste Divers Droite : 30%

… se sont toutes maintenues au second avec les reports de voix que cela a pu produire :

  • liste FN : 13%
  • liste MoDem : 18%
  • liste d'Union de la Gauche : 36%
  • liste Divers Droite : 34%

Au final, on observe une répartition générale de l'électorat, avec un MoDem et un FN, plus fort qu'au niveau national ; et une gauche et une droite qui réalisent globalement des scores à peu près identiques ; se neutralisant et offrant ainsi des résultats relativement proches[5].

Administration municipale

Les maires de Villers-Cotterêts

Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
1855 1867 Jean François Léon Senart[6] ... ...
1882 1884 Jean François Léon Senart ... ...
1919 1929 Henri Mouflier ... Médecin
1954 1989 Charles Baur UDF-PSD ...
1989 mars 2001 Georges Bouaziz PS Médecin
mars 2001 mars 2008 Renaud Bellière UDF puis MoDem Architecte
mars 2008   Jean-Claude Pruski[7] PS Journaliste
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Démographie

Évolution démographique

D’après le recensement Insee de 2007, Villers-Cotterêts compte 10 090 habitants (soit une augmentation de 3 % par rapport à 1999). La commune occupe le 918e rang au niveau national, alors qu'elle était au 905e en 1999, et le 7e au niveau départemental sur 816 communes.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Villers-Cotterêts depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint 2006 avec 10 128 habitants.

Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 2 400 2 327 2 273 2 543 2 688 2 692 3 481 3 465 3 602
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 2 609 2 764 3 396 3 119 3 206 3 811 3 790 4 582 4 772
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 4 981 5 381 5 654 4 208 4 610 4 612 5 070 3 607 3 917
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
Population 5 489 6 313 8 949 8 380 8 867 9 834 10 128 10 090 10 168[8]
Notes, sources, ... Sources : base Cassini de l'EHESS pour les nombres retenus jusqu'en 1962[9], base Insee à partir de 1968 (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)[10],[11]

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18,4 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (21,2 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,8 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 49,2 % d’hommes (0 à 14 ans = 21,7 %, 15 à 29 ans = 21,4 %, 30 à 44 ans = 22,2 %, 45 à 59 ans = 18,9 %, plus de 60 ans = 15,7 %) ;
  • 50,8 % de femmes (0 à 14 ans = 19,6 %, 15 à 29 ans = 20 %, 30 à 44 ans = 21,3 %, 45 à 59 ans = 18,1 %, plus de 60 ans = 20,9 %).
Pyramide des âges à Villers-Cotterêts en 2007 en pourcentage[12]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,4 
90  ans ou +
0,7 
4,4 
75 à 89 ans
7,8 
10,9 
60 à 74 ans
12,4 
18,9 
45 à 59 ans
18,1 
22,2 
30 à 44 ans
21,3 
21,4 
15 à 29 ans
20,0 
21,7 
0 à 14 ans
19,6 
Pyramide des âges du département de l'Aisne en 2007 en pourcentage[13]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,3 
90  ans ou +
0,9 
6,0 
75 à 89 ans
9,6 
12,2 
60 à 74 ans
13,3 
21,8 
45 à 59 ans
20,6 
20,4 
30 à 44 ans
19,7 
18,7 
15 à 29 ans
17,2 
20,7 
0 à 14 ans
18,6 


Jumelages

Célébrités natives de Villers-Cotterêts

Monuments

L'enceinte fortifiée du Château de Noüe.
François 1er fit construire à partir de 1532, un nouveau château sur l'emplacement d'un précédent (XIIIe siècle ?). Ce château où François 1er signa probablement l'ordonnance généralisant l'usage du français, passa à la famille d'Orléans qui à la fin du XIXe siècle en fit don à la ville de Paris.
Le Pavillon Henri II.
  • Le Pavillon Henri II. Édifié à la fin du XVIe siècle, agrandi et redécoré par le Duc d'Orléans (1756-1760), Alexandre Dumas a écrit : « La maison de Monsieur Deviolaine était un palais très apprécié par moi… » avant qu'en août 1843, le Roi Louis-Philippe rachète le bâtiment.
  • Église Saint-Nicolas
À l'intérieur de l'édifice, la base de la chaire représente Saint Pierre en atlante.
L'Église Saint-Nicolas, accolée à la mairie.

Notes et références

  1. Populations légales 2008 de la commune : Villers-Cotterêts sur le site de l'Insee
  2. Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Peeters, Louvain-la-Neuve, 1994, p. 104.
  3. http://www.mairie-villerscotterets.fr/page.php?id=210
  4. Marie Holban : De la guivre des Visconti à la salamandre de François Ier. Extrait de la revue Archilevor, III, Bucarest.
  5. http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/MN2008/002/002810.html
  6. Jean François Léon Senart (né et mort à Villers-Cotterêts, né le 21 novembre 1817 et mort le 24 mai 1894), notaire, il fut maire de cette ville de 1855 à 1867 et de 1882 à 1884.Nécrologie
  7. Site du ministère de l'Intérieur consulté le 28 septembre 2008
  8. [PDF] Recensement de la population de l'Aisne au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 2 janvier 2011
  9. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 3 novembre 2010
  10. Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 3 novembre 2010
  11. Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 3 novembre 2010
  12. Évolution et structure de la population à Villers-Cotterêts en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 3 novembre 2010
  13. Résultats du recensement de la population de l'Aisne en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 3 novembre 2010

Voir aussi

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