Venize

Venize

Venise

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Venise

Venise dans la lagune
Venise dans la lagune

Administration
Nom italien Venezia
Pays Italie Italie
Région Flag of Veneto.png Vénétie 
Province Fichier:Provincia di Venezia-Stemma.png Venise 
Code ISTAT 027042
Code postal 30100
Préfixe tel. 041
Maire Massimo Cacciari (2005)
Site internet consulter
Culture et démographie
Population 268 993 hab. (01-01-2008)
Densité 653 hab./km²
Gentilé Vénitiens
Saint patron Saint Marc
Fête patronale 25 avril
Géographie
Coordonnées 45° 26′ 04″ Nord
       12° 20′ 20″ Est
/ 45.434333, 12.338888
Altitude 3 m
Superficie 412 km²
Code cadastral L736
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Venise (Venezsia en vénitien, Venezia en italien), la Cité des Doges ou la Sérénissime, est une ville du nord-est de l'Italie et capitale de la région de la Vénétie, dans la plaine du Pô. Fondée peu après 568, capitale pendant huit siècles (1001-1797) de l'un des plus prestigieux États européens: la République de Venise, la ville est célèbre pour ses canaux, sa place Saint-Marc, son palais des Doges ainsi que son carnaval. Venise comptait 268 993 habitants début 2008[1].

Venise et sa lagune sont inscrites au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Sommaire

Histoire

Articles détaillés : Histoire de Venise et Chronologie de Venise.


La région à l'extrémité nord-ouest de la mer Adriatique, où se jettent plusieurs fleuves issus des Alpes, est habitée dès l'Antiquité par des pêcheurs, mariniers et sauniers. Cette zone faisait partie de la région X créée par Auguste, cette région fut nommée ensuite Venetia du nom des Venètes, ancien peuple italique intégré dans la République romaine dès le IIe siècle av.JC ; Aquilée — sur la terre ferme — était le centre religieux et portuaire important.

Les invasions des Goths d'Alaric Ier et des Huns d'Attila poussent les populations locales à se réfugier dans les îles des marais situés le long de la mer Adriatique, près du delta du . Selon la légende qui sera développée ultérieurement par les Vénitiens pour démontrer l'ancienneté de leur cité et la lointaine origine de leur liberté, Venise aurait été fondée le 25 mars 421 dans les îlots du rivus altus, qui deviendra le Rialto.

En 452, un premier établissement est fondé par des réfugiés de Padoue et d'Aquilée. La région échut, par la suite, au royaume des Ostrogoths puis fut reconquise avec le reste de l'Italie par le général Bélisaire, devenant une province de l'Empire romain d'orient sous Justinien Ier.

La ville de Venise a été fondée vers la fin du VIe siècle par des habitants des régions voisines venus se réfugier en nombre dans les îles de la lagune formée par l'estuaire du après l'invasion de l'Italie du nord par les Lombards en 568. En effet, cette zone marécageuse, difficile d'accès pour des navires à quille, était restée sous la juridiction de l'exarchat de Ravenne, province de l'Empire romain d'Orient. Elle fut donc initialement un refuge de la civilisation romano-byzantine mais au fur et à mesure de son développement, son autonomie s'accrut pour aboutir à l'indépendance.

Profitant de l'antagonisme entre l'exarchat de Ravenne et les Lombards, les Vénitiens élargirent leur marge de manœuvre politique et se dotèrent d'un pouvoir local incarné par le premier duc ou « doge », Paolucio Anafesto (697-717), personnage aux confins de la légende et de l'histoire. La ville de Venise ne devint réellement indépendante qu'après le retrait des Byzantins de l'Adriatique, peu après l'an 1000, lors de l'émergence du royaume de Hongrie. La cité-État s'appuya dès lors sur la mer pour étendre son pouvoir.

Venise n'eut pas de constitution propre. En effet la définition des attributions et le mécanisme des institutions gouvernementales relevaient à Venise du droit coutumier. Les organes de décision gouvernementaux formaient une pyramide dont l'Assemblée populaire était la base et le doge le sommet. Entre les deux siègeaient le Grand Conseil, les Quarante et le Sénat, puis le Conseil ducal. Cette organisation politique dont les traits se dessinent au XIIIème siècle se maintiendra jusqu'en 1797. [2]

Article détaillé : République de Venise.
Scala del Bovolo (Palais Contarini del Bovolo)
Photo de Carlo Naya

Le commerce du sel, puis le dynamisme commercial vers la Méditerranée orientale, entraîna une forte croissance de la ville. Après la 4e croisade, que Venise détourna sur Constantinople, la République s'empare des richesses de l'Empire byzantin et se constitue un empire maritime constitué par la plupart des îles grecques et dalmates. Elle le complète en conquérant la Dalmatie continentale, l'Istrie et un vaste domaine entre les Alpes et le , incluant les cités de Bergame, Brescia, Vérone, Padoue, Trévise et Udine. Elle entre en conflit avec Gênes, sa grande rivale en Italie du nord et en Méditerranée. L'apogée de cette lutte sera la quatrième guerre génoise, autrement nommée guerre de Chioggia. Venise sortit vainqueur du conflit, mais très épuisée. Le traité de Turin, en 1381, ne lui fut pas particulièrement avantageux: malgré sa victoire, Venise dut renoncer à des territoires et concéder certains droits à sa rivale. Elle perdait Trévise et la Dalmatie qui revenait au roi de Hongrie. Mais elle conservait ses institutions et ses principales colonies.

Au XIVe siècle, Venise était le plus important port de Méditerranée, surclassant son ancienne métropole Constantinople. Il lui fallut conquérir des terres sur la lagune pour étendre la surface urbaine de la cité. Son déclin commença avec la progression turque en Méditerranée (qui la priva progressivement de toutes ses terres grecques, à l'exception des Îles Ioniennes, et de ses accès aux débouchés de la Route de la Soie). Malgré la victoire sur les Turcs à Lépante en 1571, où les Vénitiens furent très engagés, la république de Venise perdit encore de son importance commerciale à cause du détournement du commerce européen vers les océans (découverte de l'Amérique).

Mais Venise avait maintenu son rayonnement culturel, en devenant la ville européenne la plus élégante et raffinée du XVIIIe siècle, avec une forte influence sur l'art, l'architecture et la littérature.

Redevenue politiquement un état italien parmi d'autres, Venise fut annexée par Napoléon Bonaparte le 12 mai 1797, durant la première coalition. L'invasion des Français mit un terme à près de 800 ans d'indépendance; en revanche, Napoléon fut perçu comme une sorte de libérateur par la population pauvre et juive de Venise, république aristocratique où le pouvoir et la plupart des richesses étaient monopolisés par quelques familles. Napoléon supprima les barrières du Ghetto ainsi que les restrictions de circulation imposées aux Juifs.

Article détaillé : Ghetto de Venise.

Entre 1797 et 1805 Napoléon, par le Traité de Campo-Formio, livra Venise et ses territoires aux Habsbourg en échange de la Belgique, puis il la leur reprit pour l'intégrer au royaume d'Italie dont il se fit couronner roi. À la fin de l'époque napoléonienne, ce royaume d'Italie fut intégré dans l'Empire d'Autriche de 1815 à 1866. La domination Autrichienne sur Venise et la Vénétie ne s'acheva que le 3 octobre 1866 après sa défaite de Sadowa contre l'alliance Prusso-Italienne. Venise est, au sein de l'Italie, un chef-lieu de province, devenu progressivement un des hauts-lieux du tourisme mondial.

Après la Première Guerre mondiale, l'Italie revendiqua à l'Autriche vaincue l'ensemble des territoires jadis vénitiens, mais se heurta aux revendications yougoslaves et n'obtînt au Traité de Rapallo que l'Istrie, la ville de Zara en Dalmatie et les îles de Veglia, Cherso et Lagosta. Le ressentiment développé à ce moment contribua au succès ultérieur de Mussolini. Après la Deuxième guerre mondiale, l'Italie perdit aussi ces possessions au profit de la Yougoslavie, ne conservant que Trieste qui ne fait pas partie des territoires jadis vénitiens, mais où les populations italophones expulsées de Yougoslavie se réfugièrent.

Venise au XVe siècle

Géographie

Article détaillé : Lagune de Venise.

Venise occupe une situation géographique exceptionnelle, dans une lagune de la mer Adriatique. Les Vénitiens établirent leur ville en enfonçant des pieux en chêne et en aulne dans le sol sablonneux. Sur ces fondations, ils bâtirent des maisons et des palais et entamèrent un combat contre le mouvement continuel des marées.

Les principales autres îles de la lagune sont : le Lido, Murano, Burano, Torcello. Sans oublier : San Michele (l'île cimetière de la ville), San Erasmo, Mazzorbo, Le Vignole, Certosa, San Francesco del Deserto, San Giacomo in Paludo, San Servolo, San Lazzaro degli Armeni, Giudecca.

La ville est parcourue par 177 canaux (dont le plus important est le Grand Canal), 400 ponts et s'étend sur 118 îles situées entre l'embouchure de l'Adige (au sud) et du Piave (au nord). Le centre historique est entièrement piétonnier, les canaux faisant fonction de route, et les divers bateaux sont l'unique moyen de transport avec la marche à pied. Venise est une ville contre nature, constatait déjà Chateaubriand.

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Climat

Le climat de Venise, comme celui de la plaine du Pô, est marqué par des hivers assez froids, qui peuvent être rigoureux, et par des étés très moites. Les précipitations, minimales en hiver, tombent en été sous forme de pluies orageuses, ainsi qu'en automne.(climat méditerranéen)

Relevé météorologique de Venise
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température moyenne (°C) 2 4 8 12 17 21 23 23 19 13 8 4 13
Précipitations (mm) 60 58 55 72 73 70 62 87 59 72 100 49 817
Ce tableau est sujet à caution car il ne cite pas ses sources.

Transports

La situation géographique de Venise au milieu de la lagune, fait que l'essentiel du transport de personnes et de marchandises se fait par voie d'eau. C'est pourquoi, la cité demeure au XXIe siècle la seule ville de taille importante à être libre d'automobiles et de camions, malgré les aménagements importants.

Le transport individuel traditionnel est la gondole vénitienne, bien qu'elle ne soit quasiment plus utilisée que par les touristes ou pour des occasions particulières (cérémonies, mariages et enterrements). Son coût est en effet prohibitif. D'ailleurs, il n'en reste que 425 en 2009.
Les Vénitiens utilisent surtout des bateaux-autobus, appelés vaporetti, qui desservent les différentes îles en sillonnant les principaux canaux, ainsi que les traghetti, des gondoles à deux rameurs pour piétons qui assurent la traversée du Grand Canal à quelques endroits dépourvus de pont.
À cela s'ajoute toutes sortes d'embarcations privées tel que les canots à moteur.

La navigation maritime et lagunaire restera le seul moyen de transport existant à Venise jusqu'à la construction au XIXe siècle d'un pont ferroviaire, le Pont des Lagunes. Inauguré en 1846, il permit de relier gare de Venezia Santa Lucia, construite en 1860, au reste du continent. La gare devint un terminus des trains de nuit, amenant au cœur de la cité, à deux pas du grand canal, les voyageurs venant des capitales européennes.

Sous le régime fasciste, une liaison routière, le Pont de la Liberté (Ponte della Libertà), inauguré en 1933, fut également établie, menant à un grand parking sur l'île artificielle de Tronchetto en périphérie nord.

Venise est également desservie par l'aéroport de Venise - Marco Polo, en l'honneur de cet ancien et célèbre citoyen vénitien. L'aéroport est situé sur le continent et a été reconstruit à l'intérieur des terres, de sorte que les visiteurs doivent prendre le bus puis un bateau-taxi ou un bateau-bus pour se rendre dans la ville.

Économie

« Venise qui se meurt, Venise appuyée à la mer

la douce obsession de ses derniers jours tristes, Venise la vend aux touristes
qui cherchent au milieu des gens l'Europe ou l'Orient

qui regardent se lever le soir la fumée ou la rage de Porto Marghera. »

— Francesco Guccini, Venise

Pendant un millénaire, Venise a été une ville de marchands et ses institutions ont été rédigées à leur profit. Le commerce a contribué à sa puissance et sa puissance était associée à la mer. Après la décadence du XIXe siècle, la ville a vu se développer au cours du XXe siècle les industries du tourisme et de la chimie. Le secteur dominant de l’économie vénitienne est celui des services (tourisme, transports, activité financière et immobilière) : 44% des entreprises et 40% de emploi. Le deuxième secteur d’activité est le commerce (28% des entreprises et 20% de l’emploi), suivent les entreprises du bâtiment (14% des entreprises et 10% de l’emploi). Cette dernière activité est en régression depuis les dernières décennies. (données 2001)[3] En 2007, Venise a accueilli 21 millions de touristes. En mai 2008, lors d'un week-end férié, 80 000 touristes se sont abattus sur la ville. Le tourisme génère un chiffre d'affaires d'environ 1,5 milliards d'euros par an. Un montant sans doute sous-estimé car de multiples transactions sont effectuées au noir.

L'avenir de Venise

Les bâtiments de Venise sont construits sur des piliers de bois (voir ci-dessous). Ils sont exposés à la menace de marées, notamment entre l'automne et le début du printemps. La ville est périodiquement inondée. C'est ce que les Vénitiens appellent acqua alta.

Ce phénomène a toujours existé, mais s'est largement amplifié ces dernières décennies sous l'influence conjuguée de plusieurs causes relatives au climat et à l'activité humaine :

  • la montée générale du niveau des mers (eustatisme) ;
  • l'affaissement du sol (subsidence) : d'importants puits ont été creusés au XXe siècle pour pomper dans la nappe phréatique, ce qui a fragilisé les terrains déjà instables ;
  • les perturbations dans l'hydrographie : la modernisation du port a entraîné le creusement de canaux profonds pour permettre le passage de gros navires. La mer s'engouffre ainsi beaucoup plus facilement dans la lagune. Outre le phénomène des acque alta (les inondations vénitiennes), l'autre impact est la modification du système écologique, la disparition de la biodiversité marine.
  • enfin, depuis la chute de la République (en 1797), l'habitude (en fait une obligation que faisait respecter la Magistrature des Eaux qui existe encore en tant qu'institution chargée de surveiller tout ce qui a trait à l'eau) pour les vénitiens, de nettoyer les canaux pour les désenvaser et les vider s'est perdue ce qui a réduit la profondeur de ces canaux du centre historique. Depuis quelques années, la municipalité fait procéder de nouveau à ce curage qui permet d'ores et déjà de contribuer à la baisse du niveau des eaux dans certains quartiers, les canaux retrouvant leur pleine capacité sont mieux à même de contribuer à la diffusion des eaux.
  • Venise sous les inondations de l'acqua alta

Les conséquences sont importantes dans la vie quotidienne des habitants, qui doivent abandonner les niveaux inférieurs des maisons et emprunter des systèmes de passerelles pour se déplacer. Mais les conséquences les plus importantes sont la détérioration inexorable des monuments historiques et de l'habitat due à la montée des eaux et l'apport qui s'en suit de produits nocifs à la pierre et à la brique.

On ne sait pas mesurer avec précision l'affaissement de Venise, et son évolution est un sujet de controverse. La dernière initiative, initiée par un consortium d'industriels italiens, consiste à poser 79 portes mobiles dans les trois passes de la lagune pour protéger la ville. Ces portes, en temps normal, seraient remplies d'eau et lors des marées supérieures à un mètre, elles évacueraient cette eau en faisant pénétrer de l'air, ce qui aura pour conséquence de dresser les portes. Ainsi la lagune sera séparée de la mer par une véritable barrière.

Le projet, nommé MOSE (Module expérimental électromagnétique) a démarré en 2003 et les travaux doivent se poursuivre jusqu'en 2011. Il déploiera 4 barrages mobiles comprenant 78 vannes. Quand les marées particulièrement hautes risqueront de provoquer des inondations, les vannes, levées, empêcheront l'eau de mer de se déverser dans la lagune. Il suscite aujourd'hui de nombreuses polémiques notamment au vu de son coût pharaonique et du doute de plus en plus répandu parmi les scientifiques et les spécialistes des marées sur l'efficacité effective de ce système qui ne serait réellement utile que pour les très grandes marées.

Monuments & lieux réputés

Techniques de construction

Les îlots de la lagune de Venise, composés de matériaux de remblais et alluvionnaires ne permettaient pas de construction traditionnelle car le sol humide et instable ne pouvait supporter le poids des bâtiments. La solution a été l'utilisation de pilotis, permettant la construction au-dessus de l’eau. La technique consiste à enfoncer ceux-ci dans le sol afin de leur faire porter une plate-forme constituée de madriers en chêne et en mélèze solidement attachés les uns aux autres, consolidant et nivelant le terrain. Ainsi par exemple, afin d’ériger la Basilique Santa Maria della salute, les Vénitiens utilisèrent 1 006 657 pilotis de 4 mètres de long, en chêne, aulne et mélèze.

Les contraintes liées à une construction sur l’eau avec des pilotis comme fondations font que les palais sont conçus à l’inverse des règles traditionnelles de l’architecture. En effet si dans les palais terrestres, l'usage veut que l’on commence par les fondations sur lesquelles on pose l’infrastructure destinée à supporter le poids de l’ensemble architectural, à Venise la méthode est totalement inversée : on pose d’abord une grande « boîte » sur des portiques afin de transmettre la charge directement aux pilotis des fondations par un système d'arcs et de voûtes appropriés.

Églises

Article détaillé : Liste des églises de Venise.

Dans Venise il y a près de 84 églises pratiquement intactes et voici les plus connues.

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Îles de la lagune

Presses-papiers en verre produits à Murano

Musées

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Palais

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Places et Campo

Ponts

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Divers

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Culture

Festivals et événements

  • La Biennale de Venise : festival d'art contemporain, toutes les années impaires, en automne. Pendant les années paires a lieu la Biennale d'Architecture de Venise. À la même période de l'année, tous les ans, se produit la Mostra, célèbre festival cinématographique.
  • Le carnaval de Venise: célèbre carnaval connu dans le monde entier mais cependant beaucoup moins impressonnant qu'à l'époque de Vivaldi.
  • La Festa di San Marco : fête du saint patron de Venise (25 avril)
  • La Festa del Redentore : célébration de la fin de la peste de 1576
  • La Sensa : cérémonie rituelle du mariage entre Venise et la mer
  • Su e zo per i ponti : course organisée dans les rues de Venise
  • Le Marathon de Venise : marathon organisé depuis 1986 le 11 octobre
  • La Vogalonga: course maritime, où des bateaux de rameurs doivent faire le trajet (aller et retour) du bassin de Saint Marc à Burano le plus rapidement possible.
  • les Regatta delle Befane (régates de l'Épiphanie): Des hommes déguisés en femmes se livrent à une course sur le Grand Canal, en gondoles ou sur d'autres bateaux, le matin du 6 janvier
  • Les Regate Storiche ou régates historiques: compétition maritime, où seules des gondoles à deux rames sont autorisées à participer; en préambule, un défilé de répliques d'embarcations du XVIe siècle est organisé. Elles sont organisées le 1er dimanche de septembre.

Artistes fascinés par Venise

  • Ils sont des milliers, connus ou inconnus. Parmi eux les Guallino — Patrick Guallino et Anne Poiré — ont souvent travaillé sur ce thème, qu'il s'agisse de sculptures ou de toiles. Ces œuvres sont exposées dans le monde entier. On peut citer aussi Roger de Montebello qui peint et vit à Venise et expose dans le monde entier. Henri Landier a également consacré nombre de ses œuvres à Venise.
  • Le peintre Georgio de Chirico s'est inspiré des lieux désolés de la Giudecca pour certains tableaux.
  • Le couturier Mariano Fortuny, connu au XIXe siècle pour ses drapés de soie a toujours son Palais à Venise.
  • Le peintre Zoran Music a vécu à Venise de 1947 jusqu'à sa mort en 2005. Sa veuve, Ida Barbarigo-Music, peintre elle-même y habite toujours.
  • Le peintre et décorateur (auprès de Jean Vilar et du TNP) Leon Gischia a vécu à Venise, près de l'Accademia de 1962 jusqu'à sa mort en 1991.

Artistes et artisans de Venise

Principaux peintres vénitiens

Âge héroïque - les renaissants
Âge d'or - période classique
Fin de l'âge classique
De l'âge baroque à la peinture moderne

Principaux musiciens vénitiens

  • Gabrieli Giovanni Venise 1557 - Venise 12 août 1643
  • Monteverdi Claudio Crémone 1567 - Venise 1643
  • Caldara Antonio Venise 1670 - Vienne 28 décembre 1736
  • Albinoni Tomaso Giovani Venise 8 juin 1671 - Venise 17 janvier 1751
  • Vivaldi Antonio Lucio Venise 4 mars 1678 - Vienne 28 juillet 1741

Divers

Venise et la littérature

  • Le marchand de Venise, de Shakespeare où l'on trouve le célèbre personnage de Shylock
  • Les pierres de Venise, de John Ruskin, (édition originale en anglais, 1853), Hermann, 1986 (ISBN 978-2705659509 et ISBN 978-2705669508)
  • Venise en hiver, d'Emmanuel Roblès
  • Au-delà du fleuve et sous les arbres, d'Ernest Hemingway
  • Voir Venise et crever, de James Hadley Chase, Éditions Carré Noir (Gallimard, 1954)
  • Carnet Vénitien, de Liliana Magrini, Éditions Gallimard, 1956
  • Le Désir et la poursuite du Tout, de Frederick Rolfe -Baron Corvo-, Éditions Gallimard (du Monde entier), 1963
  • Description de San Marco, de Michel Butor, Éditions Gallimard, 1963
  • Un jeune homme de Venise, de Claude-Michel Cluny, Éditions Folio (Denoël, 1966)
  • Ceux qui prennent le large, de Patricia Highsmith, Éditions le Livre de poche, 1968
  • Venises de Paul Morand, Éditions Gallimard, 1971
  • Mort à Venise, de Thomas Mann.film en1971
  • Pourquoi pas Venise, de Michèle Manceaux, Éditions du Seuil, 1981
  • Les Confidences vénitiennes, de Josane Duranteau, Éditions Stock, 1981
  • Le Retour de Casanova, d'Arthur Schnitzler, Éditions Le Sorbier, 1981
  • L'Altana ou la vie vénitienne de Henri de Régnier, Éditions Mercure de France, 1986
  • Le Salon des Anges de Marie Chaix, Éditions du Seuil, 1982
  • L'Amant sans domicile fixe, de Fruttero et Lucentini, Collections Points -Seuil, 1988
  • La Dogaresse, de Henri Sacchi, Le Seuil, 1994
  • De Venise à Venise: Dorsoduro, de P.M Pasinetti, Éditions Liana Levi, 1984
  • Sophie BASCH, Paris-Venise, 1887-1932. La "Folie vénitienne" dans le roman français de Paul Bourget à Maurice Dekobra. Honoré Champion, 2000. rel. 978-2-7453-0217-5
  • Le sang de Venise, de Maud Tabachnik, Éditions J'ai Lu, 2003
  • Ginette HERRY, Goldoni à Venise. La Passion du poète. PRIX FLAIANO DE LA CRITIQUE ÉTRANGÈRE 2003. Honoré Champion, 2001. br. 978-2-7453-0265-6.
  • Seule Venise, de Claudie Gallay, Éditions du Rouergue, 2004
  • Venise est le cadre d'une série de romans policiers de Donna Leon, dont le personnage principal est le commissaire Guido Brunetti.
  • La bulle de Tiepolo, de Philippe Delerm, Éditions Gallimard, 2005
  • Les Romans de Venise,Gonzague Saint Bris- éditions du Rocher, 2007

Divers

  • Venise de Frédérick Tristan, collection Des Villes, Éditions du Champ Vallon, 1984
  • Venise. L'île des morts, de Baptiste-Marrey, Éditions Le Temps qu'il fait, 1984
  • Venise n'est pas trop loin, de Christian Bruel et Anne Bozellec, Éditions Gallimard, collection le sourire qui mord, 1986
  • Vienne, Trieste, Venise, ou Gens de Vienne et fantômes de Venise se retrouvent un soir à Trieste pour fêter la fin du monde, par Jean-Marc Terrasse et Régis Franc, Éditions Autrement
  • Le Goût de Venise, Collectif, Éditions du Mercure de France, collection petit mercure, 1997
  • Corto Maltese: Fable de Venise, de Hugo Pratt, Éditions Castermann, 2001
  • Sylvio Hermann De Franceschi, Raison d'État et raison d'Église La France et l'Interdit vénitien (1606-1607) : aspects diplomatiques et doctrinaux. Honoré Champion, 2009. ISBN 978-2-7453-1820-6.

Littérature et Guides à propos de Venise

  • Giulio Lorenzetti: Venice and its Lagoon (en anglais) Edizioni Lint Trieste, 1975
  • Jean Marabini: Venise, Éditions du Seuil, collection petite planète, 1978
  • Philippe Braunstein et Robert Delort: Venise, portrait historique d'une cité, Éditions du Seuil, collection points - histoire, 1971
  • René Guerdan: la Sérénissime, Histoire de la République de Venise, Éditions Fayard, 1971
  • Collection « Autrement » : Venise, un voyage intime, ouvrage collectif sous la direction de Brice Matthieussent et Edwige Lambert
  • Riccardo Calimani et Eliezer Wiesel : Histoire du ghetto de Venise, Éditions Tallandier, 2008
Affiche touristique des années 1920
  • Frederic C. Lane, Venise, une République maritime, John Hopkins University Press, 1973, Flammarion, 1985 (ISBN 2-08-081184-3)
  • Élisabeth Crouzet-Pavan :
    • Venise : une invention de la ville, XIIIe-XVe siècle, Seyssel, Champ Vallon, 1997
    • Venise triomphante : les horizons d'un mythe, Paris, Albin Michel, 1999
  • Jean-Claude Hocquet :
    • Le sel et la fortune de Venise (2 vol., Presses Lille III, 1978-1979)
    • Venise au Moyen Âge, Éditions Les Belles Lettres, 2003
    • Venise et la mer : XIIe-XVIIIe siècle, Éditions Fayard, 2006
  • Jean-Michel Brèque, Venise, coll. « Culture Guides », Éditions PUF/CLIO, 2007 (ISBN 978-2130558194)
  • Florence Brieu-Galaup, Venise, un refuge romantique (1830-1848), Éditions L'harmattan, 2007,(ISBN 978-2-296-03829-5)
  • Pierre Daru, Histoire de la République de Venise (2 vol., Coll. Bouquins, Robert Laffond, 2004) (ISBN 2-221-91361-2)
  • Alain Buisine, Dictionnaire amoureux et savant des couleurs de Venise, Éditions Zulma, 1998 (ISBN 978-2843040412)
  • Philippe Sollers, Dictionnaire amoureux de Venise, Éditions Plon, 2004 (ISBN 978-2259197199)
  • Alvise Zorzi: Une Cité, une République: Venise, Éditions Fernand Nathan, 1980
  • Michël Levey: La Peinture à Venise au XVIIIe siècle, Éditions Julliard, collection Histoire de l'art, 1964

Venise au cinéma

Les autres « Venise »

Plusieurs villes du nord de l'Europe, revendiquent le nom de « Venise du Nord » eu égard à leurs canaux :

En Chine, Suzhou, est la Venise d'Asie, malheureusement de plus en plus défigurée par le modernisme ambiant. Venise est jumelée avec Suzhou.

Venise fascine

  • À Las Vegas, un complexe de casinos, de boutiques et de restaurants, The Venetian, copie la place Saint-Marc et le palais des doges
  • Le parc d'attraction Legoland au Danemark possède une réduction de Venise réalisée comme tous les autres monuments du parc en briquettes lego !

Administration

le territoire de la commune de Venise comprend plusieurs municipalités distinctes :

Le Maire de Venise n'est pas élu par la seule partie dite historique de Venise, mais par l'ensemble des municipalités du territoire, qui pèsent nettement plus en termes de population que les habitants du centre historique de Venise. Venise fut longtemps un fief du PCI, le Parti Communiste Italien, dont Massimo Cacciari était membre. À la mort d'Enrico Berlinguer, il s'éloigna du parti, devenant proche de Romano Prodi.

Massimo Cacciari a été élu Maire (sindaco) de Venise de 1993 à 2000 avec le soutien de Prodi. On parle alors de lui comme futur Président du parti de l'Olivier. En vue des élections régionales de 2000, Cacciari réalise que, dans une région traditionnellement modérée, la gauche doit séduire une partie de l'électorat de la défunte Démocratie chrétienne italienne et fait quelques pas significatifs en ce sens. Il échoue cependant à séduire l'électorat autonomiste. Après sa défaite aux élections de 2000 au poste de gouverneur de Vénétie, il voit diminuer ses chances de devenir un leader politique d'envergure nationale. Député européen, conseiller régional de Vénétie, il est réélu maire de Venise en 2005 sous l'étiquette du parti La Margherita (affilié à l'union de L'Olivier).

Liste des maires (sindaci) successifs
Période Identité Parti Qualité
avril 2005 Massimo Cacciari L'Olivier -
Toutes les données ne nous sont pas encore connues.

Quartiers

Article détaillé : Sestiere (Venise).

Depuis 1171 la cité des doges comporte 6 quartiers appelés sestiere : Cannaregio, Castello, Dorsoduro, San Marco, San Polo et Santa Croce, auxquels s'ajoutent l'île de la Giudecca, Murano, Pellestrina et le Lido. Les autres îles importantes (Burano, Torcello, San Erasmo) comme les localités de la terre ferme (Mestre, Marghera, Favaro Veneto, Zelarino et Chirignago) font partie du territoire de la Commune de Venise.

Superficie

L'ensemble des territoires de la Commune représente une superficie totale de 41 317 hectares dont 25 302 sont recouverts par les eaux lagunaires. Les localités de la terre ferme occupent une superficie de 13 028 hectares, le Centre historique mesure à peu près 800 hectares et les principales îles, environ 2 186 hectares.

Communes limitrophes

Campagna Lupia, Cavallino-Treporti, Chioggia, Jesolo, Marcon, Martellago, Mira, Mogliano Veneto (Trévise), Musile di Piave, Quarto d'Altino, Scorzè, Spinea.

Population

Au 31 décembre 2007, la population totale de la commune de Venise est de 268 993 habitants (autant que le centre historique au XVIIIe siècle qui est aujourd'hui compté dans ce que l'on appelle la Venise insulaire (Venise plus les îles de Burano, Murano, Torcello, Sant' Erasmo et la Giudecca) et compte 69 656 habitants. Sans les îles de Burano, Torcello et Murano, la population du centre historique (dont la Giudecca et Sacca Fisola) est au 31 décembre 2007 de 60 755 habitants.

La Venise dite littorale (Lido, Pellestrina) compte 21 688 habitants La municipalité de Mestre compte 88 178 habitants La municipalité de Favaro compte 23 488 habitants La municipalité de Marghera compte 28 301 habitants Les municipalités de Chirignago - Zelarino comptent 37 682 habitants

L'avenir et la sauvegarde de Venise passent par le maintien des populations dans leur habitat d'origine et des activités artisanales, commerciales et administratives qui permettent à la population de vivre. Contrairement aux idées reçues, le tourisme n'enrichit pas la ville et il contribue, par sa massification et sa pendularité, à chasser les habitants du centre historique. L'actuelle municipalité s'emploie à renverser cette situation en favorisant l'accès au logement pour les plus défavorisés et en veillant au maintien des activités traditionnelles, des commerces, des écoles et des entreprises du tertiaire qui ont leur siège dans le centre historique.

Mais dans le même temps les hôtels ont été autorisés à ouvrir des chambres dans des appartements situés dans des maisons voisines et le nombre d'appartements loués en tant que locations de vacances à la semaine, ne cesse de monter sans que la municipalité intervienne. D'où une flambée des prix de l'immobilier et des jeunes vénitiens qui n'ont d'autre choix que d'aller habiter en terre ferme, n'étant plus capables d'acheter dans le centre historique.

Évolution démographique

Habitants recensés


Jumelages

Accords de coopération :

Références

  1. Estimation ISTAT.
  2. Frédéric C. LANE, Venise , une république maritime
  3. [1] Chambre du Commerce, Industrie, Artisanat et Agriculture de Venise
  4. Niveau des mers : Venise destinée à disparaître d'ici quelques décennies, Climat CO2
  5. SETE : Le site de l'Office de Tourisme
  6. http://www.ville-brantome.fr

Liens internes

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