- Vacances a Venise
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Vacances à Venise
Vacances à Venise Titre original Summertime Réalisation David Lean Acteurs principaux Katharine Hepburn
Rossano BrazziScénario H.E. Bates
David Lean
Donald Ogden Stewart
d'après Arthur LaurentsGenre Comédie dramatique Pays d’origine Royaume-Uni Vacances à Venise (Summertime) est un film américano-britannique de David Lean, sorti en 1955.
Sommaire
Synopsis
Jane, alerte quadragénaire américaine, mais toujours célibataire, arrive à Venise pour y passer ses vacances. Le romantisme de la ville lui fait davantage ressentir le poids de sa solitude jusqu’à ce que l’amour mette sur son chemin un séduisant antiquaire vénitien. Mais il y a un hic, le bel italien est marié…
Fiche technique
- Titre : Vacances à Venise
- Titre original : Summertime
- Réalisation : David Lean
- Scénario : H.E. Bates, David Lean et Donald Ogden Stewart d'après la pièce The Time of the Cuckoo d’Arthur Laurents
- Musique : Alessandro Cicognini
- Musique additionnelle : extrait de l’opéra la La Pie voleuse (La gazza ladra) de Gioacchino Rossini
- Photographie : Jack Hildyard
- Son : Peter Handford
- Décors : Vincent Korda
- Montage : Peter Taylor
- Pays d'origine : États-Unis, Royaume-Uni
- Langues de tournage : anglais, italien
- Début du tournage : juillet 1954 à Venise
- Producteurs : David Lean, Ilya Lopert
- Sociétés de production : London Film Productions et Lopert Films
- Distributeur d’origine : United Artists
- Format : couleur par Technicolor — 1.37:1 — son monophonique — 35 mm
- Genre : comédie dramatique
- Durée : 99 minutes
- Dates de sortie :
- 21 juin 1955 aux États-Unis
- 7 novembre 1955 au Royaume-Uni
Distribution
- Katharine Hepburn (V.F:Jacqueline Porel) : Jane Hudson
- Rossano Brazzi : Renato de Rossi
- Isa Miranda : Signora Fiorini
- Darren McGavin : Eddie Yaeger
- Mari Aldon : Phyl Yaeger
- Jane Rose : Mme McIlhenny
- MacDonald Parke : Mr McIlhenny
- Jeremy Spenser : Vito de Rossi
- Gaetano Autiero : Mauro
- Virginia Simeon : Giovanna
Autour du film
- Pour filmer la scène où Jane, l’héroïne, tombe accidentellement dans un canal, David Lean ne voulait pas de trucage. Finalement, après discussions, l’eau fut filtrée et assainie et Katherine Hepburn tourna sans doublure et contracta ainsi une conjonctivite chronique pour le restant de ses jours.[1]
- Katherine Hepburn[2] : « Travailler pour David Lean était formidable. Il était assez primaire — simple — vrai. Il racontait une histoire. Une tranche de vie compréhensible. Avec tous les détails. Il photographiait ce qu’il voyait avec son âme. Un don extraordinaire qu’il avait. J’avais l’impression qu’il intégrait littéralement Venise. Qu’il se l’appropriait. Il avait un grand talent de photographe. Une pensée descriptive. L’histoire était contenue dans les plans. David Lean était capable d’une sorte de super-concentration. J’ai été profondément marquée et impressionnée, et il est l’un des réalisateurs les plus intéressants avec qui j’ai eu l’occasion de travailler. […] Il tenait à obtenir de chaque acteur le jeu qu’il attendait exactement, et qui correspondait à son espèce de vision intérieure. D’où l’aspect monolithique de ses films. Il peint un tableau, le sien. »
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- (en) Monthly Film Bulletin, n° 262
- (en) Sight and Sound, automne 1955, p. 88
Lien externe
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