- Augusta Suessionum
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Soissons - Wikipédia Soissons
Soissons
DétailAdministration Pays France Région Picardie Département Aisne Arrondissement Soissons (chef-lieu) Canton Soissons-Nord (chef-lieu)
Soissons-Sud (chef-lieu)Code Insee abr. 02722 Code postal 02200 Maire
Mandat en coursPatrick Day
2008-2014Intercommunalité Communauté d'agglomération du Soissonnais Démographie Population 28 442 hab. (2006) Densité 2 309 hab./km² Gentilé Soissonnais, Soissonnaise Géographie Coordonnées Altitudes mini. 38 m — maxi. 130 m Superficie 12,32 km² Soissons est une commune française, située dans le département de l'Aisne et la région Picardie, également appelée « cité du Vase ».
Les habitants sont les Soissonnais.
Sommaire
Géographie
Soissons est située dans le département de l'Aisne, dont elle constitue la seconde agglomération la plus peuplée (environ 40 000 habitants). Elle est située à 35 km de Laon, 60 km de Reims et 100 km de Paris.
Soissons est traversée par l'Aisne. La région environnante est appelée le Soissonnais.
Bien que située en Picardie, elle appartient plus d'un point de vue historique et culturel à l'Ile-de-France. L'influence de Paris est d'ailleurs importante.
Héraldique
Blasonnement des armes traditionnelles de la ville de Soissons :
« D’azur, à une fleur de lis d’argent, » avec pour devise : « Fidelis aduror amore. » (Fidèle, je brûle d’amour)
tel que rapporté par Malte-Brun, dans la France illustrée (1882).Histoire
La capitale des Suessiones
Soissons doit son nom aux Suessions (en lat. Suessiones), peuple belgo-gaulois mentionné par César dans la La Guerre des Gaules, comme très étroitement allié aux Rèmes (peuple ayant pour capitale Reims). Cependant, lors de la Guerre des Gaules, ils prirent la tête de la coalition des Belges, alors que les Rèmes se rangèrent du côté des Romains.
Leur oppidum principal (ils en possédaient 12 selon César) Noviodunum, dont la localisation est objet de discussion (Villeneuve-Saint-Germain ou Pommiers) fut délaissé, au profit d'une ville nouvelle : Augusta Suessionum (ce nom fut donné en l'honneur de l'empereur Auguste), fondée à l'emplacement de Soissons.
Bien que les Suessions aient combattu César, grâce à l'intercession des Rèmes, la cité était considérée comme libre par les Romains.
La ville antique est mal connue, malgré de très nombreuses découvertes signalées depuis l'Époque moderne. Un seul monument est localisé, le théâtre fouillé partiellement au XIXe siècle. L'extension de l'occupation reste encore à préciser, mais elle est évaluée à 130 hectares, ce qui est considérable pour la Gaule. Les découvertes archéologiques donnent l'image d'une ville prospère. Pour preuve, signalons les remarquables peintures murales trouvées à l'emplacement du Lycée Gérard de Nerval, au cœur du quartier du Château d'Albâtre (nom qui provient d'un ensemble monumental - peut-être des thermes- dont les vestiges ont frappé l'imagination des habitants).
Moyen Âge
À l’époque mérovingienne, la ville devient la première capitale du royaume des Francs après la victoire (en 486 après J.C.) de Clovis sur le général romain Syagrius. C’est l’époque du fameux épisode du vase de Soissons.
Soissons redevint capitale de la Neustrie sous le règne de Clotaire Ier et sa région fut le théâtre des affrontements opposant la Neustrie à l’Austrasie. En 752, Pépin le Bref y fut proclamé roi et sacré par saint Boniface. En 768, à la mort de Pépin le Bref, Carloman monte sur le trône du royaume Franc partagé avec son frère Charles (futur Charlemagne) qui est, quant à lui, proclamé à Noyon.
La ville connaît la prospérité aux XIIe siècle et XIIIe siècle qui ont laissé de nombreux édifices gothiques.
Temps modernes
Pendant les guerres de religion, la ville est prise par les protestants en 1567, ce qui occasionne des dégâts, en particulier aux édifices religieux[1].
Sous l'Ancien régime, Soissons est le chef-lieu d'un Gouvernement général : l'intendant siège dans l'Hôtel de l'intendance, actuel hôtel de ville.
Soissons perd cette fonction politique lors de la désignation du chef-lieu de département en 1791. Malgré la bataille menée par Louis Antoine de Saint-Just qui prend position pour Soissons, c'est la ville de Laon, plus centrale, qui est choisie.
Ville martyre de la Première Guerre mondiale
Soissons est l’une des villes martyres de la Première Guerre mondiale. D’abord prise à la fin août 1914 par l’armée allemande, elle est récupérée par les Français en septembre à l’issue de la bataille de la Marne. Le général Louis de Grandmaison, y meurt d’un éclat d’obus dans la tête. Le front se stabilise au nord de la ville, qui est amplement bombardée jusqu’en 1917. Henri Barbusse y écrit Le Feu. Pendant les mutineries de 1917, la ville voit défiler des soldats refusant de monter au front après la désastreuse offensive du Chemin des Dames. Soissons est prise encore une fois au printemps 1918 lors de l’offensive allemande, avant d’être définitivement libérée au cours de l’été.
Une statue dressée à l’effigie des soldats français tombés au combat en 1917 se trouve derrière l’église Saint-Pierre, à côté du palais de Justice de Soissons.
François Flameng, peintre officiel des armées pendant la Grande Guerre, a immortalisé ces événements dans des croquis et dessins qui furent publiés dans la revue: L'Illustration
Seconde guerre mondiale
Déportations
Au cours de l’Occupation durant la Seconde Guerre mondiale, la communauté juive de Soissons est déportée lors de deux grandes rafles : la première, le 17 juillet 1942, est opérée par la police soissonnaise, en même temps que la rafle du Vél d'Hiv, tandis que la Gestapo réalise la seconde le 4 janvier 1944[2].
La Résistance à Soissons
Après l’appel du 18 juin du général de Gaulle, des réseaux de résistance se mirent en place à Soissons, de juin à août 1940. Ce furent les résistants de la "première heure". Le réseau "Vérité Française" était affilié à celui de Paris (lui-même rattaché au réseau "Musée de l’Homme" ou "Boris Vildé").
Des structures pour aider et cacher les évadés furent mises en place (faux papiers, fausses cartes d’alimentation, filières pour Londres, etc.).
Mais les résistants furent trahis. Un jeune homme, belge de dix-huit ans, Jacques D. contacta Daniel Douay. Il se disait traqué et poursuivi (en réalité, il œuvrait pour la Gestapo). Pour se mettre à l’abri, il devint secrétaire du comte de Launoy, à Paris (réseau chapeautant celui de Soissons). Là, il réussit à trouver tous les renseignements voulus.
Le 25 novembre 1941, la Gestapo organisa des rafles à Paris, Blois et Soissons. Les résistants sont incarcérés à Fresnes. Torturés, ils ne parleront pas. Le 15 avril 1942 s’ouvre le premier procès d’un réseau de résistance. Le verdict tombe : condamnation à mort ! Le 23 octobre 1942, le commandant Coqueugniot, le Comte de Launay, Pierre Stumm de Paris, Daniel Douay, Jean Vogel, Émile Louys sont fusillés à la caserne Balard. Le 5 décembre 1942, dans la forteresse de Brandebourg, le capitaine Descamps est décapité ainsi que Maurice Moreau en 1943. D’autres Soissonnais périront en camp de concentration : Aimé Dufour, Gilbert Jordana, Eugène Delhaye, André Meurghe, Ludovic Pluche et Louis Leseigneur; ainsi que Roger Ambroise de Berzy-le-Sec. La ville de Soissons a voulu honorer ce réseau en donnant son nom à une rue [3].
Août 1944 : libération de Soissons
Le 23 août 1944, vers minuit, des maquisards du groupe « Aurèle » commandés par Lucien Berger sont guidés par Madame Delhaye et Madame Douay (dont les maris, résistants du « Réseau Vérité Française » ont été fusillés) vers des caches d’armes. Un arsenal de fusils, mitrailleuses, grenades, un mortier et un char démontés (de quoi équiper mille hommes) ont été mis en lieu sûr dès juillet 1940 par les résistants « de la première heure » (entre autres, le capitaine Descamps, Messieurs Meurghe, Moreau, Vogel tous arrêtés en 1941 et exécutés) dans l’usine Zieckel où M. Delhaye était ingénieur, au cimetière de la ville, dans des carrières, etc. Les armes sont chargées sur des tombereaux recouverts de fumier. Deux agriculteurs de la région se chargent de les faire entrer dans la ville pour les mener à Pasly. Arrivés place de la République, ils sont interpellés par une patrouille allemande. Heureusement, après vérification des papiers d’identité, ils les laissent passer. Quelques jours après, Soissons sera libérée.
À la Libération, la résistance joue un grand rôle et « Roberte » (nom de résistance de Raymonde Fiolet) est maire de Soissons durant quelques mois [4].
Économie
L’industrie est, surtout depuis ces dernières années, en perte de vitesse (les plus grandes entreprises de la ville telles que BSL et AR Carton ont dû fermer entre 2002 et 2003). Les services y sont prédominants. Des parcs industriels tentent d’y être installés, ainsi qu’une politique de défiscalisation (les entreprises de moins d’un an d’existence ne payent pas d’impôts locaux), mais ces mesures ne semblent pas remporter le succès attendu.
Depuis 2004, Soissons se concentre avant tout sur les activités du secteur tertiaire, grâce à la création du Plateau route de Paris et du parc Gouraud, réhabilitation de l’ancienne caserne militaire.
L’économie est aussi assez orientée vers l’agriculture (la betterave à sucre principalement).
À la suite des travaux du Comité de Développement économique du Soissonnais, le CIADT du 18 mai 2000 valide la création et le financement d’un centre de ressource en logiciel libre à Soissons. L’association Soissons Informatique Libre est créée en janvier 2001 pour porter le projet. Le Pays Soissonnais, créé en mai 2005, inscrit lui aussi le Logiciel Libre comme identité du territoire. Soissons est aussi la ville des Trophées du Libre et bientôt du Festival du Libre.
Soissons possède un centre consulaire de la Chambre de commerce et d'industrie de l'Aisne au 2 rue Quinette.
Vie culturelle
Chaque année la ville de Soissons est le lieu de nombreuses manifestations :
- la journée des fleurs et des saveurs en avril,
- le festival V.O en Soissonnais en mai,
- la fête de la Saint-Jean en juin,
- le feu d'artifice du 13 juillet,
- le trophées Clovis Karting en août,
- le Soissons en Sc'Aisne en septembre (anciennement fête du haricot et fête de la rivière),
- la foire Saint-Martin en novembre.
La ville possède un centre culturel où de nombreux spectacles et concerts ont lieu chaque année.
Administration
Liste des maires d’Ancien RégimeListe des maires jusqu’à 1790 Période Identité Parti Qualité 1787 1790 Louis Godard de Clamecy Liste des maires de la Révolution française à la LibérationListe des maires de 1790 à 1944 Période Identité Parti Qualité 1790 1790 Charles Gouillar 1790 1791 François Pierre Lelièvre 1791 1792 Jean-François Lampon 1792 1793 Louis Pioche 1793 1793 Sébastien Butel 1793 1794 Damas Vielle 1794 1795 Jacques François Guynot 1795 1797 Antoine Letellier-Laurendeau 1797 1800 Sébastien Butel 1800 1800 Claude Dutour de Noirfosse 1800 1805 Jacques de Chastenet de Puységur 1805 1814 Parfait Desèvre 1814 1815 Antoine Letellier-Capitain 1815 1815 Parfait Desèvre 1815 1815 Joachim Joveneau 1815 1815 Damas Vielle 1815 1816 Parfait Desèvre 1816 1817 Noël Daras 1817 1821 André L'Escarbotte de Beaufort 1821 1828 Henri de La Noue 1828 1830 Alain Gehier 1830 1832 Augustin Deviolaine 1832 1847 Théodore Quinette 1847 1848 Paul Deviolaine 1848 1851 Pépin Petit-Didier 1851 1852 Barthélémy Périn 1852 1853 Charles Brocquard de Bussières 1853 1870 Paul Deviolaine 1870 1878 Henri Salleron 1878 1881 Étienne Choron député 1881 1882 Charles Dumont 1882 1882 Henri Salleron 1882 1892 Léon Caillez 1892 1894 Jules Vitrant 1894 1898 Victor Letellier 1898 1914 Victor Becker 1898 1898 Léon Chênebenoit 1914 1917 Georges Muzart 1917 1919 D. Debout 1919 1942 Fernand Marcquigny 1942 1944 Georges Muzart Liste des maires depuis 1944 Période Identité Parti Qualité 1944 1945 Raymonde Fiolet PCF 1945 1965 Louis Roy RPF Sénateur 1965 1977 Jean Guerland Radical 1977 1995 Bernard Lefranc PS Député 1995 2000 Emmanuelle Bouquillon UDF-PSD Députée mars 2000 novembre 2001[5] Claude Parisot RPR novembre 2001 mars 2008 Édith Errasti UMP Conseillère Régionale mars 2008 Patrick Day[6] PS Conseiller Général Évolution démographique
Personnages célèbres
- Liste des comtes de Soissons
- Sainte Radegonde (520-587), fille du roi de Thuringe dont le père fut assassiné par l’oncle et ce dernier par Clotaire, roi de Soissons. Clotaire subjugué par la beauté de Radegonde la tint captive dans la région. Il avait décidé de l’épouser. Elle s’enfuit et fut reprise et conduite à Soissons où elle dut épouser Clotaire, veuf de la reine Ingonde. Désespérée, Radegonde se consacra aux pauvres de Soissons. Ce fut l’évêque saint Médard, qui, en 555, réussit à convaincre son barbare de mari de la laisser embrasser le diaconat. Radegonde fonda l’abbaye de Sainte-Croix située près de Poitiers. Elle y vécut en simple nonne, admirée de ses semblables. Le portail de l’église de Missy-sur-Aisne raconte à sa manière la légende de sainte Radegonde.
- Gauthier de Coincy, né à Coincy en 1178, mort à Soissons en 1236. Un des tout premiers et des plus grands poètes de la langue française ("Miracles de Notre-Dame")
- Quinquet (1708-1770), pharmacien. Inventeur de la lampe « à double courant d’air », dite lampe à la Quinquet.
- Armand Marie Jacques de Chastenet de Puységur (1751-1825), connu pour ses travaux sur le magnétisme animal, fut maire de Soissons sous le Premier Empire, de 1800 à 1805.
- Alexandre Gonsse de Rougeville (1761-1814), dit le chevalier de Maison-Rouge, s’y maria et y résida quelque temps.
- Nicolas Quinette (1762-1821), notaire, député à l’Assemblée législative puis à la Convention où il vota la mort de Louis XVI ; membre du Conseil des Cinq-Cents ; ministre de l’Intérieur (1799); conseiller d’État et membre du gouvernement provisoire (1815). La Restauration l’exila comme régicide.
- Amédée Piette (1808-1883), écrivain.
- Jean Dours (1809-1877), évêque de Soissons.
- Jean Charles Maurice Grémion (1817-1883), officier
- Geneviève Mnich (1942- ), actrice
- Aurore Clément (1945- ), actrice
- Charles Philippe Ronsin, né le 1er décembre 1751 à Soissons, mort le 24 mars 1794 à Paris, est un révolutionnaire et un général français.
- Jonathan Brison, né le 7 février 1982 à Soissons, est un footballeur professionnel évoluant à l'AS Nancy Lorraine.
Monuments et lieux touristiques
Soissons est classée ville d’art et d’histoire.
- L’abbaye de Saint-Jean-des-Vignes
- La cathédrale Saint-Gervais-et-Saint-Protais
- Le CEPMR - Centre d’étude des peintures murales romaines (CNRS)
- L’abbaye Saint-Léger
- L’ancienne abbaye Saint-Médard
- Le square Saint-Pierre
- L’Arsenal : expositions d’art contemporain
- L’hôtel de ville
- Le cynodrome (course de lévriers)
Ville fleurie : 3 fleurs attribuée en 2007 par le Conseil des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[10].
Spécialités et particularités
La spécialité culinaire du Soissonnais est le haricot de Soissons, haricot blanc cultivé dans l’Aisne depuis le XVIIe siècle. L’on trouve également des friandises en forme de haricot ayant également l’appellation de « haricot de Soissons». Ce haricot entre aussi dans la fabrication de cosmétiques (fards).
Vie militaire
Unité militaire ayant été en garnison à Soissons :
- 67e régiment d’infanterie, (avant) 1906 - 1914; 1939 - 1940 et 1966 - 1993 (dissolution définitive)
Un Comité de soldats clandestin y fut actif à la fin des années 1970[11].
Jumelages
- Villes :
- Diocèses :
- Lyons Club :
- Freudenstadt (Allemagne)
- Waterlooville (en) (Royaume-Uni)
- Modave (Belgique)
- Table Ronde :
Notes et références
- ↑ cf. Le journal de Dom l'Epaulart sur la prise de Soissons par les Huguenots, copie manuscrite, Bibliothèque Municipale, Soissons.
- ↑ Dominique Natanson, La Mémoire juive en Soissonnais, Éd. Mémoires, 1992.
- ↑ Le contenu de la section « La Résistance à Soissons » reproduit tout ou partie de celui de la page vallee-de-l-aisne.com, à l’initiative de son auteur, Nicole Rommechon-Douay, cf. ticket OTRS #2007112610018935.
- ↑ Le contenu de la section « Août 1944 : libération de Soissons » reproduit celui de la page vallee-de-l-aisne.com, à l’initiative de son auteur, Nicole Rommechon-Douay, cf. ticket OTRS #2007112610018935.
- ↑ Mort en fonctions
- ↑ Conseil général de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
- ↑ Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)
- ↑ INSEE : Population depuis le recensement de 1962
- ↑ Recensement de 2006 des communes de l'Aisne
- ↑ « Le palmarès des villes et villages fleuris », dans Le Courrier picard édition de l'Oise, 5 juillet 2008
- ↑ Soissons Rouge n°23, Publication de la LCR, Archives Départementales
Voir aussi
Liens internes
- Liste des évêques de Soissons
- Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale
- Reconstruction après la Seconde Guerre mondiale
Liens externes
- Site officiel
- Nomades, Compagnie de théâtre professionelle
- Soissons sur le site de l’Insee
- Les communes les plus proches de Soissons
- Soissons sur Viamichelin
Bibliographie
- Bernard Ancien
- Soissons, Éd. Colmar.
- Soissons gallo-romain (musée de Soissons)
- Abbaye Saint-Jean-des-Vignes
- Geneviève Cordonnier, Soissons, son histoire illustrée à travers ses rues, places, monuments et ses habitants
- Dominique Natanson, La Mémoire juive en Soissonnais, Éd. Mémoires, 1992.
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