- Esch-Sur-Alzette
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Esch-sur-Alzette
Cet article concerne une ville du Luxembourg. Pour le canton du même nom, voir Canton d'Esch-sur-Alzette.Pour les articles homonymes, voir Esch (homonymie).Esch-sur-Alzette
(lb) Esch-Uelzecht
(de) Esch-an-der-AlzetteGéographie Pays Luxembourg District Luxembourg Canton Esch-sur-Alzette Superficie 14,35 km² Population Population 29.515 (2008) – Densité 1951 hab./km² Autres informations Altitude 279 m (mini) - 426 m (maxi) Gentilé Eschois(e) Bourgmestre Lydia Mutsch (POSL) Site web http://www.villeesch.lu/ Esch-sur-Alzette (luxembourgeois: Esch-Uelzecht) est, après Luxembourg, la seconde ville du Luxembourg avec 27 244 habitants.
Sommaire
Histoire
Esch-sur-Alzette est une ville cosmopolite au passé mouvementé. C'est une ancienne ville industrielle, ancien bastion de la sidérurgie.
Du Moyen Âge au XXe siècle.
C’est le 12 avril 1128, dans une bulle du Pape Honorius II qu’apparaît pour la première fois le nom de “Asch”, première appellation de ce qui n’allait pas tarder à devenir la Ville d’Esch-sur-Alzette. Le 16 mai 1328, Jean l’Aveugle (Jean 1er de Luxembourg, roi de Bohême, 1296-1346) lui confère le statut de “ville libre”.
Suivent de nombreuses incursions ennemies et d’importants incendies. En 1677, les fortifications de la ville sont détruites sur ordre de Louis XIV et pendant la Révolution française de juillet 1830, la ville redevient un simple village. Esch se relève de ses cendres pour devenir, par décret Grand-Ducal du 12 octobre 1841, chef-lieu du canton d’Esch.
Le XIXe siècle est une période faste pour le développement industriel de la “Métropole du Fer”. C’est en effet au milieu de ce siècle que commence l’exploitation minière à Esch, timidement, avec des exploitations à ciel ouvert. Cette exploitation minière finira par devenir le berceau de la ville que nous connaissons aujourd’hui.
Du XXe siècle à aujourd’hui.
Le 29 mai 1906, le Grand-Duc Guillaume confère pour la seconde fois le titre de ville à Esch-sur-Alzette.
Durant la Première Guerre mondiale, la ville devient le quartier général du prince héritier allemand, Kronprinz Guillaume de Prusse et est transformée en un gigantesque hôpital militaire. Pendant ces années, les usines sont à l’arrêt.
Le 11 mai 1940, face à l’avance des troupes allemandes, les habitants quittent la ville en direction de la France. Il faudra attendre le 10 septembre 1944 pour voir la disparition de l’armée d’occupation.
Si les deux décades qui font suite au 2e conflit mondial voient l’essor de la ville, les années 1970 correspondent au déclin progressif, mais inéluctable, de la sidérurgie. Une fois de plus, la ville doit lutter pour sa survie.
C’est à l’engagement et à la volonté des différents responsables politiques qui se sont succédé jusqu’à ce jour que l’on doit le renouveau d’Esch-sur-Alzette. Un défi permanent, sans cesse à l’agenda des collèges échevinaux, et qui verra son apogée avec le futur aménagement des friches industrielles .
Esch-sur-Alzette, une ville en mouvement
A la croisée des chemins nord-sud et est-ouest, la découverte du minerai de fer et le développement de l’industrie métallurgique au XXe siècle ont fait rapidement d’Esch-sur-Alzette une ville moderne et active, toujours en essor. Aujourd’hui, Esch-sur-Alzette offre à ses habitants et visiteurs toutes les facilités et prestations dignes d’une métropole dynamique et évolutive, au cœur d’une Europe en pleine mutation. Son souci constant est d’allier patrimoine historique et visions futuristes d’une ville ouverte aux nouveaux défis.
La Métropole du Fer fête son centenaire en 2006 et à cette occasion Esch-sur-Alzette s’est engagée dans un ensemble de grands projets urbains et plans d’avenir visant à développer de façon citoyenne et équitable sa qualité de vie, son économie et son rayonnement culturel et technologique.
Ce développement durable s’exprime à la fois à travers une refonte du centre-ville, pour adapter la ville et ses facilités à son expansion humaine, à travers le projet Belval-Ouest, complexe de ressources technologiques et scientifiques (pépinière d’entreprises, faculté des sciences), culturelles et historiques (salle de concert Rockhal, centre de documentation sur la culture industrielle, archives nationales, préservation du patrimoine des hauts-fourneaux) et enfin à travers le projet Nonnewisen, qui vise à intégrer une nouvelle façon de voir l’habitation moderne et citadine.
Le projet Belval-Ouest, un projet pilote pour tout le Grand-Duché de Luxembourg
Hier, aujourd’hui et demain
L’histoire du Luxembourg et tout spécialement celle du Minett, la région sud, est indissociable de l’histoire de la sidérurgie. Synonyme de croissance et de bien-être, la production d’acier a ici marqué d’une empreinte profonde les paysages, les villes et la population. Son développement, dès le début du siècle dernier, a permis au Grand Duché de s’installer dans la modernité et jouer un rôle de tout premier ordre dans l’ensemble des grandes économies européennes. Tout au long de cette aventure industrielle, comme à l’heure actuelle, le site de Belval a toujours incarné le dynamisme par ses volumes de production mais aussi par ses capacités d’innovation et son aptitude à intégrer les évolutions techniques. La transition en douceur de la production vers la filière électrique dès 1994 et l’arrêt des hauts-fourneaux en sont les exemples les plus récents et les plus symptomatiques. À l’image de la capacité d’anticipation et de cohésion qu’offre le pays, cette évolution technique rendue nécessaire par l’évolution économique a donné le signal d’un nouveau départ pour le sud et sa population.
A travers ses différents quartiers, le projet offre de nombreuses solutions de flexibilité et la diversité nécessaire qui permettront à terme d’accueillir plus de 5.000 habitants et plus de 20.000 occupants ou utilisateurs quotidiens. Le nouvel ensemble urbain porte sur une surface développée de près de 1,3 millions de m2 sur 69 hectares constructibles. Une proportion importante (30% des surfaces) est réservée aux espaces verts et places publiques.
Les conditions de sa mise en œuvre lui confèrent, un fort potentiel de développement grâce notamment :
- au respect des idées directrices formulées dès l’origine par les initiateurs du projet
- à une insertion harmonieuse dans le tissu urbain des communes de Esch sur Alzette (deuxième ville du pays – 27.000 habitants) et de Sanem
- au soutien actif de l’État à travers un important programme de décentralisation de fonctions administratives et la mise en œuvre d’une politique d’enseignement supérieur ambitieuse développée dans le contexte de la création de l’Université du Luxembourg.
Administration
Le bourgmestre de Esch-sur-Alzette est, depuis avril 2000, Lydia Mutsch qui est également député au parlement luxembourgeois depuis octobre 1989.
Esch-sur-Alzette est jumelée avec Liège (Belgique), Lille (France), Cologne (Allemagne), Rotterdam (Pays-Bas) et Turin (Italie).
Géographie
Culture
L'exposition "100 Escher": le long d'un sentier de promenade reliant les 5 pavillons à thèmes au Parc du Centenaire. Cette exposition reprend les photos qui ont été réalisées par le photographe Raymond Reuter dans le cadre de la réalisation du Calendrier du Centenaire. Il s'agit d'une étude sociologique faite durant l'an 2005 sur la population eschoise, représentants jeunes et moins jeunes, luxembourgeois et immigrés, femmes et hommes,…
Chaque année s'y déroule la Fête de la Résistance à la Kulturfabrik, un ancien abattoir devenu centre culturel, organisée par les Amis du Monde diplomatique et Attac Luxembourg. Cet événement s'organise autour de débats, conférences, films et concerts.
Un nouveau centre culturel à vocation musicale vient de voir le jour, la Rockhal.
Économie
- Train à Laminés Marchands (TLM)
- Arcelor Mittal
- Train à Fil
Jumelages
- Bethnal Green (Londres) (Royaume-Uni)
- Coimbra (Portugal) depuis 2004
- Cologne (Allemagne)
- Liège (Belgique)
- Lille (France)
- Mödling (Autriche)
- Offenbach am Main (Allemagne)
- Puteaux (France) depuis 1956
- Rotterdam (Pays-Bas)
- Saint-Gilles (Bruxelles) (Belgique)
- Turin (Italie)
- Velletri (Italie)
- Zemun (Serbie)
Sport
La ville est célèbre pour son club de football, la Jeunesse d'Esch, 27 fois champion du Luxembourg.
Elle est la ville natale du plus grand footballeur luxembourgeois de tous les temps, Louis Pilot, qui débuta sa carrière dans l'autre club de la cité minière, le Fola.
Esch-sur-Alzette a accuelli l'arrivée de la deuxième étape du Tour de France 2006.
Liens externes
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