- Charles Ceccaldi-Raynaud
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Charles Ceccaldi-Raynaud Nicolas Sarkozy, Joëlle et Charles Ceccaldi-Raynaud en 2005.Parlementaire français Date de naissance 25 juin 1925 Mandat Député : 1993 - 1995
Sénateur : 1995 - 2004Circonscription • sixième circonscription des Hauts-de-Seine
• Hauts-de-SeineGroupe parlementaire RPR, UMP Ve République modifier Charles Ceccaldi-Raynaud, né le 25 juin 1925 à Bastia, est un avocat et homme politique français[1].
Il fut maire de Puteaux de 1969 à 2004, député de 1993 à 1995, puis sénateur des Hauts-de-Seine de 1995 à 2004. Il est conseiller général honoraire des Hauts-de-Seine. Secrétaire général de la SFIO dans les Hauts-de-Seine, puis secrétaire général du RPR dans le même département, il est une figure marquante des Hauts-de-Seine, ayant hissé la ville de Puteaux au rang de ville la plus riche de France.
Sommaire
Biographie
Jeunesse
Charles Ceccaldi-Raynaud est le fils de Joseph Ceccaldi mort à la guerre et de Marie Pieri, directrice d'école[1]. Raynaud est le nom de son beau-père, Louis Raynaud qui l'adopta à sa majorité.
Il fait ses études au lycée d'Oujda puis à l'Institut des études marocaines à Rabat[1]. Après avoir obtenu son baccalauréat à Fès, il s'inscrit à la faculté de droit d'Alger[2].
Il fait ses premiers pas en politique en 1950, à l'âge de 25 ans, en adhérant à la SFIO d'Alger. Inscrit depuis peu, Ceccaldi-Raynaud demande à être désigné comme candidat à l'élection de l'Assemblée algérienne, ce qu'on lui refuse[2].
En présentant une thèse sur « Corporatisme et Socialisme », il obtient son doctorat en droit. Avocat stagiaire (inscrit au barreau de Paris), il prête serment le 9 novembre 1949. En 1951, il abandonne le barreau pour devenir commissaire de police.
En 1954, Charles Ceccaldi-Raynaud quitte son poste de commissaire de police pour entrer au Gouvernement général de l'Algérie, où il est nommé « chef du service de la réglementation »[1]. Il continue, en dépit du déclenchement de ce qui va devenir la guerre d'Algérie, la préparation de sa prise de contrôle sur la fédération de la SFIO d'Alger[réf. nécessaire]. Il est ensuite promu administrateur des services civils en 1957[1].
Carrière politique
Il arrive en région parisienne à la fin des années 1950 à Bondy où il est élu conseiller municipal en 1959[1].
En 1965, il quitte Bondy pour Puteaux où il est élu au conseil municipal sur la liste du maire socialiste sortant, Georges Dardel, qui le nomme 4e adjoint. Il est par ailleurs secrétaire de la fédération de la SFIO des Hauts-de-Seine[réf. nécessaire]. Georges Dardel, malade, lui cède son fauteuil de maire en 1969. L'année suivante, une fois rétabli, l'ancien maire demande à Charles Ceccaldi-Raynaud de lui laisser reprendre le poste de maire, mais celui-ci refuse[réf. nécessaire].
Lors des élections municipales de 1971, Charles Ceccaldi-Raynaud n'obtient pas l'investiture du Parti socialiste, accordée à la liste Dardel. Il reçoit néanmoins le soutien d'Achille Peretti, maire UDR de Neuilly-sur-Seine. Dans un premier temps, il rejoint le Parti de la démocratie socialiste puis le Mouvement démocrate socialiste de France, qui regroupent des socialistes s'opposant à l'alliance entre le PS et le PCF. Alors que la droite ne présente pas de liste et après une campagne violente lors de laquelle un colleur d'affiches socialiste est abattu par des hommes de son équipe (voir Affaire de la fusillade de Puteaux), Charles Ceccaldi-Raynaud l'emporte. Sa gestion de la ville de Puteaux et notamment son clientélisme (chose qu'il revendique[3]) lui vaut régulièrement les critiques de l'opposition.
En 1987, Charles Ceccaldi-Raynaud s'inscrit de nouveau au barreau de Paris[1]. Il est nommé président du conseil d'administration de l'Établissement public pour l'aménagement de la région de la Défense le 18 décembre 1987[4], puis le 9 décembre 1988[5], poste qu'il quitte le 21 avril 1989[6] ; il est de nouveau nommé à ce poste de façon continue depuis le 3 juin 1993[7] jusqu'au 18 décembre 1998[8].
Au moment des élections législatives de 1993, Charles Ceccaldi-Raynaud est le suppléant de Nicolas Sarkozy dans la sixième circonscription des Hauts-de-Seine. Ce dernier étant élu et nommé ministre du gouvernement Édouard Balladur, il devient député le 2 mai 1993. Deux ans plus tard, Nicolas Sarkozy quitte ses fonctions ministérielles et manifeste sa volonté de redevenir député. Charles Ceccaldi-Raynaud démissionne le 17 juillet 1995, et conquiert un siège de sénateur lors des élections sénatoriales de septembre.
Contraint de se faire hospitaliser, Charles Ceccaldi-Raynaud abandonne son mandat de maire de Puteaux à sa fille, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, en avril 2004. Ne se représentant pas aux sénatoriales de 2004, il demeure adjoint au maire, conseiller général des Hauts-de-Seine et président de l'Office HLM de Puteaux. En 2005, il souhaite reprendre le siège de maire à sa fille, mais celle-ci refuse de démissionner. À l'occasion de l'élection municipale de 2008, il présente une liste dissidente face à celle de sa fille, qui l'emporte largement au second tour[9]. Charles Ceccaldi-Raynaud ne peut siéger au conseil municipal en raison d'une règle interdisant que trois membres d'une même famille y siègent (Vincent Franchi, le fils de Joëlle Cecaldi-Raynaud, est en effet conseiller municipal) : c'est Marie-Sophie Mozziconacci, productrice de cinéma, élue sur sa liste, qui le remplace à 26 ans[10].
En septembre 2006, sa fille Joelle est pour diffamation par la 14e. Seule une complicité de diffamation a été requise à son encontre, étant donné qu'il n'était pas responsable du support de diffusion de la ville, par la chambre correctionnelle du tribunal de Nanterre à l'encontre de Christophe Grébert, l'auteur d'un blog critique sur la gestion de la municipalité de Puteaux. Ils doivent payer une amende de 2 500 euros chacun, ainsi que 3 000 euros de dommages-intérêts pour avoir insinué que leur opposant avait des penchants pédophiles[11].
Détail des mandats et fonctions
- 1965 - 1969 : conseiller municipal et adjoint au maire de Puteaux
- 1969 - 2004 : Maire SFIO, PSD, RPR, puis UMP de Puteaux
- 1993 - 1995 : député de la sixième circonscription des Hauts-de-Seine, en tant que suppléant de Nicolas Sarkozy
- 1995 - 2004 : Sénateur des Hauts-de-Seine
- 2004 - 2008 : Adjoint au maire de Puteaux
- 1973 - 1989 ; 2004 - 2011 : conseiller général des Hauts-de-Seine, élu dans le canton de Puteaux
- 1976 - 1982 et 1986 - 1993 : membre du Conseil régional d'Île-de-France dont il est vice-président de 1996 à 1993
Pour approfondir
Liens externes
Notes et références
- Who's Who in France, édition 2008, page 496
- « Puteaux : une banlieue de Série noire », Le Nouvel Observateur, no 364 du 1er novembre 1971.
- Charles Ceccaldi-Raynaud : «Mon système a été mieux organisé qu'ailleurs» sur site du magazine L'Express, 2 novembre 2005. Consulté le 24 novembre 2010
- Arrêté du 19 avril 1988 sur site du Journal officiel, 8 mai 1988. Consulté le 24 novembre 2010
- Arrêté du 12 juin 1989 sur site du Journal officiel, 20 juin 1989. Consulté le 24 novembre 2010
- Arrêté du 14 juin 1989 sur site du Journal officiel, 21 juin 1989. Consulté le 24 novembre 2010
- Arrêté du 2 juillet 1993 sur site du Journal officiel, 4 juillet 1993. Consulté le 24 novembre 2010
- Arrêté du 18 décembre 1998 sur site du Journal officiel, 20 décembre 1998. Consulté le 24 novembre 2010
- résultats à Puteaux sur le site du Figaro. Élections municipales de 2008 -
- Mairie - Conseil municipal sur site géré par le service Communication de la ville de Puteaux. Consulté le 24 novembre 2010
- Extrait scanné du quotidien Le Parisien du 11 avril 2009 sur monputeaux.com, 11 juillet 2009. Consulté le 24 novembre 2010
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