Le Grand-Bourg

Le Grand-Bourg

46° 09′ 39″ N 1° 38′ 43″ E / 46.1608333333, 1.64527777778

Le Grand-Bourg
Image illustrative de l'article Le Grand-Bourg
Armoiries
Administration
Pays France
Région Limousin
Département Creuse
Arrondissement Guéret
Canton Le Grand-Bourg
Code commune 23095
Code postal 23240
Maire
Mandat en cours
Mireille Ricard
2008-2014
Intercommunalité C.C. de Bénévent-Grand-Bourg
Démographie
Population 1 194 hab. (2007 INSEE)
Densité 15 hab./km²
Géographie
Coordonnées 46° 09′ 39″ Nord
       1° 38′ 43″ Est
/ 46.1608333333, 1.64527777778
Altitudes mini. 344 m — maxi. 497 m
Superficie 78,91 km2

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Le Grand-Bourg (en Occitan marchois Lo Borg, prononcé "Le Bour") Le Grand-Bourg est une commune française du département de la Creuse et de la région Limousin. À mi-chemin entre La Souterraine et Guéret, Le Grand-Bourg se situe dans l'Ouest creusois et le bassin de la Gartempe. La localité se nommait jusqu'au XIXe siècle "Le Grand-Bourg de Salagnac".

Le Grand-Bourg ne doit pas être confondu comme cela arrive souvent avec Grand-Bourg, situé sur l'île de Marie-Galante en Guadeloupe.

Sommaire

Blason

Blasonnement : D'azur aux cinq fleurs de lys d'or ordonnées 3 et 2.

Géographie

Le territoire communal s'étend sur 7891 hectares. Cette importante superficie est une caractéristique du Grand-Bourg.

D'une part elle partage ses limites avec 13 autres communes : Bénévent-l'Abbaye, Marsac, Saint-Étienne-de-Fursac, Chamborand, Saint-Priest-la-Feuille, Lizières, Saint-Priest-la-Plaine, Fleurat, Saint-Vaury, Gartempe, Montaigut-le-Blanc, Aulon, Mourioux-Vieilleville.

D'autre part elle possède, en plus du bourg lui même, près d'une centaine de hameaux ou villages habités, disséminés sur l'ensemble de son territoire. En voici la liste: Ardannes, Barriassoux, Barriat, Bel-Air, Besse, Bonlieu, Bospillat, Bourdicolle, Boussiroux, Celles, Ceury, Chalibat, Chanterannes, Chezolles, Collonges, Condat, Convalette, Grand-Cloux, Gresol, Huviers, Jeansannes, Jouhet, La Barde, La Brousse, La Chataignière, La Folie, La Forge, La Grande-Faye, La Graulière, La Loge des Bains, La Loge du Mas, La Montagne, La Peyre, La Pouyade, La Ribbe, La Roche, La Terrade, La Toueille, La Tuilerie, La Vallade, La Vilatte, Langlard, Lascroux, Laugères, Laumière, Lavaud de Pognagot, Lavaudroy, Le Barret, Le Bâtiment, Le Bourâle, Le Breuil, Le Jonquet, Le Mas, Le Masgelier, Le Masroy, Le Moulin de Barriat, Le Moulin du Masgelier, Le Moulin de Masvignier, Le Moulin du Pont, Le Moulin de Ribbes, Le Moulin Sebrot, Le Moultier, Le Peyrat, Le Peyronnet, Les Bains, Les Dauges, Les Granges, Les Métairies, Les Thermes, Lisle, Livergnat, Longeville, Lurat, L'Âge au Bert, L'Âge au Fils, L'Âge au Seigneur, Marliat, Masmeaux, Masvignier, Meillassoux, Montenon, Morenoux, Nibouleix, Nouvelours, Petit-Cloux, Pognagot, Pontferrand, Ribbes, Ribette, Richefort, Ruffiers, Salagnac, Vieilleribière, Villessanges.

Le territoire communal est traversé par la rivière Gartempe.

Histoire

Les origines : la Gartempe et Salagnac

On retrouve dans la vallée de la Gartempe de nombreux objets datant du Néolithique, notamment des silex, attestant d'une occupation de la région depuis la Préhistoire.

C'est plus particulièrement un site aux abords de la Gartempe que les premiers habitants de la région choisirent pour s'installer ; probablement parce qu'il y avait là d'une part, un gué permettant le franchissement de la rivière, et d'autre part un escarpement propice à la défense. Ainsi, certaines sources parlent d'un retranchement gaulois dit "camp de César" situé sur la rive gauche de la Gartempe au dessus de l'actuel Moulin-Sebrot.

C'est cependant sur la rive droite, en un endroit plus espacé que se développa Salagnac, le premier village d'importance qui existe encore aujourd'hui. La forme actuelle du nom en -ac et les documents anciens où la localité se nommait salaniacum laissent penser qu'il s'agit à l'origine d'une villa gallo-romaine. Celle-ci se serait établie durant la Paix romaine en face du village gaulois. D'ailleurs, la voie romaine conduisant de Praetorium (Saint-Goussaud) à Fines (Aigurande) passait non loin de là. De plus, la toponymie de certains villages proches tel Pognagot (ou Pognat) laissent penser qu'il y avait d'autres villa aux environs. Par ailleurs l'archéologie confirme l'influence romaine dans la région avec notamment des sépultures à incinération.

Avec la chutte de l'Empire Romain et l'entrée dans le Haut Moyen-Age, Salagnac devient centre féodal. Une motte castrale est érigée, à l'emplacement de l'actuel château. Une famille riche et puissante porte son nom, ses membres sont dits comte ou comtesse, Salagnac et les environs deviennent leur seigneurie. Autour de l'an 1000 on retrouve les traces d'un château-fort dans un document qui mentionne le castellum salaniacense.

La légende de saint Léobon : Le Grand-Bourg de Salagnac

L'histoire de la commune est ensuite intimement lié à la légende de Saint-Léobon, saint local dont la vénération des reliques entraîne la création d'une nouvelle localité qui va dépasser en importance Salagnac. Voici résumée la légende de Saint-Léobon selon les sources locales.

Léobon naquît au milieu du Ve siècle. Il est donc contemporain de Clovis, de saint Rémy, ou de saint Amand. Il est en revanche antérieur à l'ensemble des autres saints locaux : saint Léonard (né en 496), saint Vaury (né en 530), saint Priest (évêque de Clermont en 666), saint Goussaud (disciple de saint Priest), et saint Pardoux (qui mourut en 737).

Originaire de Fursac, en aval de la Gartempe, Léobon décide très tôt de se retirer en ermite pour mieux adorer Dieu. Il s'installe donc dans un endroit écarté et solitaire au milieu des bois, au sud de Fursac, de l'autre côté de la Gartempe. Ici, Léobon s'efforçait de suivre une vie religieuse rythmée par la piété et le travail de la terre. Selon la tradition Léobon était cultivateur, et savait aussi bien travailler le bois et le fer, dont on se sert pour l'agriculture ; travaux qu'il abandonnait tous les jours pour venir assister à la Messe au bourg de Fursac.

La légende raconte que "les jeunes étourdis du voisinage qui prenaient alors plaisir à se moquer des justes craignant Dieu, s'amusaient et riaient beaucoup de la naïve et louable piété de Léobon". Ils lui jouaient de nombreux tours afin de se divertir et de rire à ses dépens, mais Léobon "dans son extrême bonté" au lieu de les fâcher se contentait de les reprendre amicalement. Cette grande patience est d'ailleurs à l'origine de plusieurs dictons locaux. Mais les jeunes gens finirent par durcir leur comportement et décidèrent de le faire tomber dans le péché. Ils s'entendirent pour désigner une jeune fille et l'engagèrent à tenter de séduire Léobon. Pour ce faire, elle se rendit de nuit chez ce dernier et frappat à sa porte. Feignant d'être seule et égarée elle demanda l'hospitalité à Léobon qui la fit entrer par "sa charité et ne pensant pas à mal". Léobon compris très vite, par les gestes et le langage de la jeune fille que celle-ci était une tentatrice. Mais "plein de confiance en Dieu et affermi dans sa grâce, il écarta le feu qui brûlait dans son foyer puis, se couchant dessus, il invita cette malheureuse à en faire autant". A la vue d'un tel spectacle, la fille fut saisie d'épouvante et sortit précipitamment pour courir vers ses complices en criant des paroles restées célèbres dans la région : "fuyez, fuyez, malheureux, de peur que la terre ne vous engloutisse [...] j'ai trouvé un homme [...] qui ne brûle pas dans les flammes et si vous ne me croyez pas allez voir ce spectacle et vous croirez à vos yeux". Ils y allèrent et virent Léobon se lever de dessus les braises sans aucune brûlure. Il les pardonna de leur crime, les exhorta à changer de vie, puis les congédia.

C'est suite à cette mésaventure que Léobon ne se croyant plus en sûreté à Fursac décida de s'en éloigner et de trouver un nouvel ermitage. C'est ici que Salagnac entre en jeu. "Il changea de lieu mais non de vie". Encore plus fervent qu'auparavant, "il se dirigea vers le soleil levant, remonta le cours de la Gartempe en la laissant sur sa gauche à une faible distance, et s'arrêta sur le territoire de Salagnac, en l'amont de l'antique bourg qui porte ce nom. Il trouva à 200 pas de la rive gauche de la Gartempe, un lieu désert, placé à l'abris du vent du Nord par une roche spacieuse et élevée ; c'est là qu'il fixa sa nouvelle demeure ; c'est là qu'il vécut le reste de ses années dans sa sainteté et le travail de ses mains". Ce lieu décrit ainsi dans la légende avec force précisions correspond à l'emplacement de l'actuel bourg du Grand-Bourg.

C'est ici que l'ermite mourut en l'an 530. Les gens de Salagnac fiers que leur paroisse ait été choisie comme refuge par Léobon, considérèrent alors les reliques du saint-homme comme un trésor. Aussitôt après la mort du Saint des foules accoururent à l'endroit de sa sépulture pour le vénérer et parcequ'il possédait, disait-on, des pouvoirs guérissants. L'ermitage de saint Léobon où il reposait désormais devint donc un lieu de pélerinage. Des familles s'installèrent autour du tombeau et l'endroit désertique de la Pierre-grosse devint alors un nouveau village. Une première église y fut construite pour honorer le Saint, et l'augmentation de sa population fut telle qu'il vint concurrencer en taille le chef-lieu de la paroisse, Salagnac. Pour l'en distinguer on rebaptisa le nouveau village de la Pierre-grosse en "Grand-Bourg de Salagnac".

Les bruits des miracles accomplis par le Saint et de la dévotion qu'il sucitait parcouraient tout le pays, et les Fursacois regrettèrent alors de l'avoir chassé à l'époque. Ils résolurent de récupérer son corps en le ravissant aux gens du Grand-Bourg afin de le placer dans leur église à eux. Ils attelèrent des bœufs et un char et se rendirent alors au Grand-Bourg par une nuit obscure. Après s'être emparé des reliques les ravisseurs reprirent vite le chemin de Fursac. Cependant, ils furent stoppés à 1km seulement du Grand-Bourg en un endroit appelé Marliat (qui donne son nom à un village encore existant de nos jours). Ici les bœufs s'arrêtèrent net tandis que les cloches du Grand-Bourg se mirent à sonner à toute volée alertant ainsi ses habitants. Le mot d'ordre prononcé selon la légende par les cloches elles-mêmes, mais plus probablement par des alerteurs est connu de tous dans la région : "Gens dau Borg, levas vous tous, lous Foursacoux sont à Marliou, emportant san Liobou". Il exhortait les gens de Grand-Bourg à récupérer leurs reliques. Ceux-ci s'exécutèrent et rejoignirent les Fursacois coincés à Marliat. Ici une lutte s'engage entre les deux communautés pour se disputer les reliques. Dans l'emportement et la bousculade les gens de Grand-Bourg arrachent la tête et le bras droit tandis que le reste du corps demeure aux gens de Fursac. Ainsi sont partagées les reliques. Face à ce qui pourrait apparaître comme un désastre, saint Léobon lui même aurait pris la parole pour approuver ce partage forcé et aurait consolé les gens du Grand-Bourg en ces termes : "Laissez-faire, à vous je donne ma tête et mon brs droit, et, avec eux, je vous donne toute ma force et toute ma puissance". Les paroles du Saint furent depuis les garantes d'une bonne entente entre les deux localités qui honorèrent alors chacune en même temps saint Léobon.

Comme toute légende ce récit comporte bien sûr de nombreux éléments invérifiables (voire discutables). Cependant l'existence de saint Léobon et le déroulement général des événements sont avérés. Des historiens ont même daté la date du partage au Xe siècle, époque où les reliques étaient très prisées pour guérir le mal des ardents qui sévissait alors. Par ailleurs, le lieu du partage est aujourd'hui matérialisé par une croix récemment restaurée et dite "croix du partage" située peu après la sortie du Grand-Bourg en direction de Fursac. Enfin, malgré la disparition de toutes les autres reliques la Municipalité du Grand-Bourg conserve encore un morceau d'ossement qui proviendrait du fameux bras droit.

Quoi qu'il en soit la légende est fondatrice pour Le Grand-Bourg. On la retrouve d'ailleurs en plusieurs endroits et elle permet de comprendre plusieurs éléments de sa géographie. Ainsi une fontaine et une rue y portent aujourd'hui le nom de saint Léobon. On peut observer dans une autre rue des affleurements de rochers qui pourraient correspondre à la roche évoquée, tandis qu'un quartier non loin s'appelle "la Pierre grosse". D'ailleurs, selon certaines versions ce nom existait déjà à l'époque et désignait l'ensemble du lieu choisi par saint Léobon. En outre, la légende explique le pourquoi du nom "Grand-Bourg", et la particularité du village de Salagnac très étendu et peuplé par rapport à tous les autres villages de la commune. Le Grand-Bourg de Salagnac supplanta Salagnac en population, en activités, et en responsabilités, et devint le chef-lieu de paroisse. À la Révolution, c'est logiquement Le Grand-Bourg de Salagnac et non Salagnac qui fut choisi pour former une commune. Situé à 2km du bourg, Salagnac devint alors un simple village. Plus tard, par la suppression progressive dans les usages de la précision "de Salagnac", le nom de la commune devait être raccourci en "Le Grand-Bourg".




En 1569, Wolfgang de Bavière, duc des Deux-Ponts, pilla Le Grand-Bourg en le traversant avec ses troupes.

Associations

Vie culturelle

Administration et pouvoir politique

Le Grand-Bourg est chef-lieu de canton. Il regroupe les communes du Grand-Bourg, de Chamborand, Saint-Etienne-de-Fursac, Saint-Pierre-de-Fursac, Lizières, Saint-Priest-la-Plaine, et Fleurat.

Les communes du canton de Grand-Bourg forment avec les communes du canton de Bénévent-l'Abbaye la Communauté de communes de Bénévent-Le Grand-Bourg.

La région

Le Limousin est l'une des 26 régions françaises composée des trois départements : Corrèze, Creuse et Haute-Vienne. Situé presque en totalité sur le Massif central, au 1er janvier 2005, il regroupait 724 243 habitants sur près de 17 000 km². Ses habitants sont appelés les Limousins.

Jean-Paul Denanot est président du Conseil régional du Limousin depuis 2004.

Le département

Le département a été créé à la Révolution française, le 4 mars 1790 en application de la loi du 22 décembre 1789, essentiellement à partir de l'ancienne province de la Marche. Ses habitants sont appelés les Creusois. Les conseillers généraux sont élus dans le cadre des cantons pour une durée 6 ans. En Creuse, il y a 27 cantons et donc 27 conseillers généraux. Ces derniers élisent en leur sein le président du conseil général de la Creuse. Depuis 2001, c'est Jean-Jacques Lozach, conseiller général de Bourganeuf, qui en est le président.

Le conseiller général du canton de Le Grand-Bourg est Guy Moutaud.

La circonscription

Le Grand-Bourg appartient à la 1re circonscription composée des cantons de : Bénévent-l'Abbaye, Bonnat, Bourganeuf, Dun-le-Palestel, Le Grand-Bourg, Guéret-Nord, Guéret-Sud-Est, Guéret-Sud-Ouest, Saint-Vaury, La Souterraine.

Le député de cette circonscription est Michel Vergnier.

La commune

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2008 en cours Mireille Ricard    
1989 2008 Pierre Moreau    
1983 1989 Pierre Olive Divers Droite  
1982 1983 Guy Sornin Apparenté PCF maire par intérim
1965 1982 Lucien Lacroix PCF Restaurateur Conseiller général du Canton de Grand-Bourg (1967-1982)
1952 1965 René Valadon    
1947 1952 Marcel Chapeau    
1945 1947 Marie Rivière    
1944 1945 Jean Chareille Apparenté PCF Instituteur Conseiller général
1941 1944 Louis Adenis Délégation spéciale Vichy  
1919 1941 Gabriel Adenis Alliance démocratique Notaire. Député (1924-1928)
1892 1919 Auguste Monnet    
1888 1892 Séraphin de Brémond d'Ars    
1885 1888 François Vitte    
1874 1885 Théophile Adenis    
1872 1874 Théobold Maslieurat    
1870 1872 Aristide Fressinaud    
1861 1870 Romain Fressinaud    
1853 1860 Pierre Engard    
1849 1853 Gabriel Descubes Duchatenet    
1848 1849 André Fressinaud    
1835 1848 Pierre Pascome Jupile    
1835 1835 Mathias Marchandon Lafaye    
1800 1835 Jupile Boisvert    
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Démographie

Évolution démographique de Le Grand-Bourg
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 -
Population 1 672 1 861 1 564 1 369 1 323 1 244 1 208 1 194[1] -
Notes, sources, ... De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; à partir de 2006 : population municipale légale.
Source : INSEE [2].

Lieux et monuments

Église Notre-Dame

Une des rares églises gothiques de Creuse ; la nef est du XIIe siècle, alors que les chapelles latérales sont du XIVe siècle. C'est une étape sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle en venant de Bourges

Personnalités liées à la commune

  • Pendant la Seconde Guerre mondiale, le château du Masgelier fut un refuge pour les enfants juifs grâce à l'organisation de Félix Chevrier. L'avocat Serge Klarsfeld et le comique Popeck y séjournèrent plusieurs mois.
  • Albert Rivière (1891-1953), homme politique

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes


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