Bourg la Reine

Bourg la Reine

Bourg-la-Reine

Bourg-la-Reine

La mairie de Bourg-la-Reine
La mairie de Bourg-la-Reine

Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Hauts-de-Seine
Arrondissement Antony
Canton Bourg-la-Reine
Code Insee abr. 92014
Code postal 92340
Maire
Mandat en cours
Jean-Noël Chevreau
2008-2014
Intercommunalité communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre
Site internet bourg-la-reine.fr
Démographie
Population 19 521 hab. (2006)
Densité 10 439 hab./km²
Gentilé Réginaburgiens
Géographie
Coordonnées 48° 46′ 47″ Nord
       2° 18′ 54″ Est
/ 48.779624, 2.315068
Altitudes mini. 43 m — maxi. 77 m
Superficie 1,87 km²

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Bourg-la-Reine est une commune française, du département des Hauts-de-Seine de la région Île-de-France, dans l'arrondissement d'Antony, au sud de Paris, et fait partie de la Communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre créée en 2002.

Sommaire

Géographie

Localisation

Bourg-la-Reine (en rouge) au sud de Paris

La commune de Bourg-la-Reine est limitrophe d'Antony au sud, de Bagneux au nord-ouest, de Cachan au nord-est, de L'Haÿ-les-Roses à l'est et de Sceaux au sud et à l'ouest. Située sur la rive gauche de la Bièvre, au confluent du ru de la Fontaine du Moulin, elle est traversée par la la RD 920[1] (anciennement appelé RN 20) qui la traverse sur toute sa longueur, reprenant[2] le tracé de la voie romaine via Aurelianensis, qui traversait la Gaule du sud au nord, venant d’Espagne pour aller à Cologne.

Géologie et relief

La ville s'étend sur une couche d'alluvions déposés par la Bièvre au-dessus de la couche de calcaire lutétien.

Climat

Le climat de Bourg-la-Reine est de type océanique dégradé. Les stations d'observation les plus utilisées pour la météorologie à Bourg-la-Reine sont celles de Paris-Montsouris et d'Orly[3],[4], stations météorologiques situées près de Bourg-la-Reine. Le climat dans les départements de la petite couronne parisienne est caractérisé par un ensoleillement et des précipitations assez faibles. La moyenne des précipitations est de l'ordre de 650 millimètres par an étalés sur 111 jours de pluie en moyenne, dont 16 jours de fortes précipitations (plus de 10 mm). Les températures y sont douces, le mois le plus froid étant janvier avec une moyenne de températures de 4,7 °C et les mois les plus chauds juillet et août qui présentent une température moyenne de 20 °C. Le tableau suivant permet de comparer le climat de la commune de Bourg-la-Reine avec celui de quelques grandes villes françaises[5] :

Ville Ensoleillement Pluie Neige Orage Brouillard
Brest 1 749 h/an 1 109 mm/an 9 j/an 11 j/an 74 j/an
Nice 2 694 h/an 767 mm/an 1 j/an 31 j/an 1 j/an
Strasbourg 1 637 h/an 610 mm/an 30 j/an 29 j/an 65 j/an
Bourg-la-Reine 1797 h/an 615,4 mm/an 16 j/an 20 j/an 31 j/an
Moyenne nationale 1 973 h/an 770 mm/an 14 j/an 22 j/an 40 j/an

Le tableau suivant donne les moyennes mensuelles de température et de précipitations pour la station d'Orly recueillies sur la période 1961 - 1990 :

Mois J F M A M J J A S O N D année
Températures maximales (°C) 5,8 7,5 10,7 14,2 18,1 21,5 24,0 23,8 20,9 15,9 9,8 6,6 14,9
Températures minimales (°C) 0,7 1,3 3,0 5,3 8,8 11,9 13,8 13,4 11,2 7,9 3,8 1,6 6,9
Températures moyennes (°C) 3,3 4,4 6,8 9,8 13,5 16,7 18,9 18,6 16,0 11,9 6,8 4,1 10,9
Précipitations (hauteur moyenne en mm) 51,9 44,8 50,8 46,6 57,8 50,5 50,1 46,5 52 53,2 58,1 53,1 615,4
Source: Relevés Orly [6]

Voies de communication et transports

Voies routières

Pistes cyclables

Transports en commun

Bourg-la-Reine est reliée au réseau RER par l'intermédiaire de la station du (RER)(B) Bourg-la-Reine

17 lignes de bus relient Bourg-la-Reine à Paris et aux communes limitrophes, via les réseaux de bus de l'Île-de-France :

Urbanisme

Morphologie urbaine

La rue piétonne, en centre-ville
Occupation des sols en 2003
Type d'occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit 92,54 % 137,21
Espace urbain non construit 7,46 % 13,97
Espace rural 0,00 % 0,00
Source : Iaurif[7]

Logement

Projets d'aménagements

Toponymie

Le nom de Burgum Reginæ est attesté depuis le début du XIIe siècle. De nombreuses hypothèses ont été échafaudées quant à la reine dont il s'agit. Le nom ne changea que pendant la courte période de la révolution où la commune s'appela « Bourg-Égalité ». Parmi les diverses versions, une des plus simples et vraisemblables est la suivante : le village se serait appelé au Moyen Âge Bourg-la-Rivière écrit le plus souvent sur les manuscrits « Bourg la Rière » et, de copie en copie, serait devenu « Bourg-la-Reine »[réf. nécessaire].

Histoire

Le fief appartenait au début aux bénédictins d'Yerres. En 1134, il passa sous Louis VI Le Gros à l'abbaye de Montmartre qu'il avait fondée avec sa femme la reine Adelaïde de Savoie : elle le garda jusqu'à la Révolution, sauf de 1710 à 1736 où les dames de Montmartre furent obligées d'aliéner leur domaine par impécuniosité en faveur du duc du Maine. Cette terre a également portée le nom de « Pré Hilduin » suivant une charte de 1160 de Louis VII.[réf. nécessaire]

En 1360, Édouard III d'Angleterre y passe la nuit alors que son armée assiège vainement Paris[8]. Henri II de Bourbon-Condé, Henri IV y campèrent. [réf. nécessaire]

Au XVe siècle, une chronique cite la paroisse de Saint-Gilles de Bourg-la-Reine où furent exécutés trois voleurs en 1445, le passage de Louis XI en 1470, et un recensement indiquant une centaine d'habitants. Dans Le Testament, François Villon fait don à Perrot Girard Barbier juré de Bourg-la-Reine de « Deux bassins et un coquemard (bouilloire) » pour le remercier de lui avoir offert l'hospitalité pendant une semaine, alors qu'il était expulsé de Paris et se dirigeait vers Orléans.[réf. nécessaire]

Les XVIe et XVIIe siècles furent des siècles de brigandages en tous genres, guerres de religions et Fronde. En 1567, l'église est brûlée par les huguenots. Il reste de cette époque troublée la harangue faite au roi Henri III par M. de Pybrac pour le roi de Navarre lorsque sa femme, la reine Louise de Vaudémont-Lorraine, reçut un mauvais traitement à Bourg-la-Reine. En 1600, la ville obtient la permission de s'entourer de murailles, dont on pouvait encore voir à la fin du XIXe siècle deux portes à l'entrée et à la sortie de la ville. En 1526, on déplore une crue de la Bièvre et en 1579 une nouvelle crue affecte son affluent la rivière de Fontenay dit aussi ruisseau de Bourg-la-Reine ou ru de la Fontaine des Moulins. Il y avait en ce temps tout près du Bourg une maladrerie dite de la Bulbienne où l'on soignait les lépreux.[réf. nécessaire]

En 1709, le fief comptait 88 feux. Il est acquis en 1710 par le duc du Maine qui possédait Sceaux. C'est dans cette ville qu'en 1722 le roi Louis XV rencontre l'Infante d'Espagne. En 1787, la réforme de Necker fait de ce village, un chef-lieu d'arrondissement. En 1789, le directeur de la Manufacture de faïence est élu syndic de la commune. Le cahier des doléances fait mention des mêmes revendications que les autres communes de France, on note toutefois la demande de la reconstruction du pont sur le ruisseau de Fontenay en direction de l'Haÿ et la suppression de la Caisse, c'est-à-dire le privilège de marché des communes de Sceaux et de Poissy. Les biens du chapitre Notre-Dame sont confisqués le 20 juillet 1790. La garde nationale du district avec pour commandant un certain Loridon dit Claude Étienne Duplessis dont la fille Lucille a épousé Camille Desmoulins est créée le 29 décembre 1790, puis un mois après création de la milice bourgeoise dont le commandant est un dénommé Régnier de Rohault. En 1792, Bourg-Égalité est le nouveau nom de la commune. Sur les 900 habitants que compte le village, 40 sont partis défendre les frontières en tant que volontaires. Le 27 mars 1794, le savant Condorcet est incarcéré à la maison d'arrêt du bourg sous son nom d'emprunt Pierre Simon, il va y décéder dans la nuit. En 1795, le village perd la qualité de chef-lieu d'arrondissement au profit de Sceaux. Il faudra attendre 1812 pour que le Bourg retrouve son nom d'origine par décret daté de Moscou. [réf. nécessaire]

Sherman M4 A2 [9]

La commune retrouve le calme durant la première partie du XIXe siècle. Le cimetière ancien (face à la place Condorcet en direction du sud) est déplacé dans les lieux actuels. La ville s'agrandit de deux quartier en 1834 : le Petit Chambord et le Petit Bagneux. En 1845, le chemin de fer de Denfert à Sceaux est construit. En 1870, la ville est occupée par les armées prussiennes. En 1935, une avenue déviant la circulation du centre est percée. Charles Péguy, qui habitait Bourg-la-Reine, est l'une des 170 victimes réginaburgiennes de la Grande Guerre. La seconde guerre fera 48 morts dans le village. La résistance locale bloquera une pièce d'artillerie allemande postée au bas de l'allée d'honneur. Un poste de secours avait été installé dans la maison Hennebique en face du lycée Lakanal. Trois résistants locaux: Paul-Henry Thilloy, René Roeckel, Jean-Roger Thorelle, furent fusillés par les Allemands. Et trois autres patriotes furent abattus victimes de leur courage : Roger Place, Marcel Babu, Georges Claude Courby. Les troupes victorieuses de Leclerc traversent la ville et l'un des chars de sa Division porte le nom de la ville de Bourg-la-Reine.[réf. nécessaire]

Historique des moyens de transport

Premier relais sur les routes allant de Paris à Orléans, Toulouse et Bordeaux, cette ancienne voie romaine qui traverse Bourg-la-Reine fut très tôt, un lieu de rencontres historiques. La Poste aux chevaux était à la hauteur des n°80-82 de l'avenue du Général-Leclerc dont le maître de poste était en 1711 Antoine Barbery. Elle fut transférée en 1751 à la Croix de Berny. À la fin du XVIIIe siècle on se rendait de Paris à Sceaux par des petites voitures à deux roues dites Coucous au départ de la Barrière d'Enfer, puis vinrent Les élégantes voitures à quatre roues, faisant le trajet quatre fois par jour. Ce mode de transport disparut à la création du chemin de fer de l'ingénieur Jean-Claude-Républicain Arnoux (1792-1866), inauguré en 1846 par Mgr le duc d'Aumale représentant le roi Louis-Philippe, puis du tramway: L'Arpajonnais inauguré vers 1890, il transportait outre des passagers à 20 kilomètres/heure les marchandises pour les Halles. Puis il fut électrifié, et disparut vers 1933.[réf. nécessaire]

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Administration municipale

Liste des maires

Jean-Noël Chevreau, actuel maire de Bourg-la-Reine

Instances judiciaires et administratives

Politique environnementale

Jumelages

Drapeau du Royaume-Uni Kenilworth (Royaume-Uni)

Drapeau de l'Allemagne Monheim am Rhein (Allemagne)

Roumanie Reghin (Roumanie)

Pologne Sulejówek (en) (Pologne)Modèle:Jumelage/Ville en lien rouge

République populaire de Chine Yanqing (Chine)

Population et société

Démographie

Évolution démographique de Bourg-la-Reine depuis 1793
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
749 719 822 658 992 1 076 1 435 1 482 1 484
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 676 1 920 2 269 2 186 2 523 2 741 2 954 3 009 3 649
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 181 4 537 5 011 6 038 7 346 8 946 9 838 10 244 11 708
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 - -
17 694 18 711 18 221 18 070 18 499 19 997 19 521 - -
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes. 2006: population municipale et légale.
Sources : Insee[10] et Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui [11] 


Évolution démographique de 1793 à 2006

Enseignement

La ville administre 3 écoles maternelles et 3 écoles élémentaires communales, qui accueillent environ xxxx élèves.

Bourg-la-Reine compte 1 collège public : le collège « Évariste Galois », pas de lycée public, un établissement privé d'enseignement général « l'Institut Notre-Dame »[12] , classé 11e lycée de France par le magazine L'Express[13] et « l'Institut des jeunes sourds »[14], installé dans la Maison des Sœurs de Notre-Dame du Calvaire.

Manifestations culturelles et festivités

Santé

Sports

Médias

Cultes

Économie

Revenus de la population et fiscalité

Emploi

Entreprises et commerces

Le village artisanal, côté cimetière
Le village artisanal

Bourg-la-Reine dispose d'un village artisanal.

Culture et patrimoine

Monuments religieux

Église Saint- Gilles

L'église Saint-Gilles

Un décret du 15 octobre 1834 fixe sa construction sur la place du Champ de Mars [15], actuelle place Condorcet. L'église sera finalement construite voie du Chemin de Chevilly, actuellement 6 boulevard Carnot, sur un terrain appartenant à M. Barry et Mme veuve Lafontaine, par l'architecte départemental Molinar de 1835 à 1837[15]. La bénédiction a lieu le 23 mars 1837, l'abbé Duverdier étant curé[15].

Le projet d'agrandissement est adopté le 3 juin 1891 et les travaux dureront de 1893 à 1897[15]. L'église prend sa forme de croix latine avec transept à droite et à gauche, un chœur profond et une double sacristie. La construction du nouveau presbytère est décidée par le conseil municipal en 1853, il sera agrandi aux frais des paroissiens et réalisé par l'architecte André David[15]. L'église est orientée nord-sud et non pas est-ouest comme traditionnellement. Elle renferme un certain nombre de tableaux aujourd'hui classés aux Monuments historiques ou à l'inventaire supplémentaire[16].

Église de la Pentecôte

L'entrée de l'église de la pentecôte
L'église de la pentecôte

L'église de la pentecôte est située à Bourg-la-Reine mais jouxte la commune de Bagneux.

Temple protestant

Le temple de l'église évangéliste

Construit sur un terrain appartenant à la famille Demmler, cette église évangélique appartient à la confession d'Augsbourg. Elle fut inaugurée le 23 septembre 1860.

Monuments civils

Maison Hennebique

La maison Hennebique

La maison de François Hennebique, inventeur du béton armé, fut construite de 1901 à 1904 en surplomb de la ligne de Sceaux, le long de l'avenue du lycée Lakanal. Cette villa familiale possède une architecture unique, véritable vitrine des possibilités novatrices du béton armé : terrasse en encorbellement, tour-minaret de 40 mètres de hauteur faisant office de château d'eau destiné à l'arrosage par gravitation des serres et des jardins suspendus de la villa, portées importantes sans piliers, porte-à-faux, différences de niveaux et saillies illustrent à merveille la souplesse du matériau[17],[18].

Maison des Sœurs de Notre-Dame du Calvaire

Sise au no 8 de la rue de la Bièvre, cette institution sera agrandie par l'acquisition faite sur les conseils du père Bonhomme en 1861 à la supérieure de la congrégation, mère Marie-Hélène de faire l'acquisition du Clos Saint-Cyr, limité par l'avenue du Général-Leclerc à l'ouest, l'avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny à l'Est, le boulevard Carnot au sud et la rue de la Bièvre au nord. [réf. nécessaire]

Cette propriété existe déjà sous Henri IV qui aimait y rencontrer Gabrielle d'Estrées. Le bâtiment actuel, du XVIIe siècle, est situé dans un parc de 40 arpents (1 arpent équivaut de 30 à 35 ares). Il y avait dans cette propriété un pavillon où aurait séjourné Gabrielle d'Estrées, ce pavillon fut détruit il y a quelques années pour faire place à une résidence. Avant 1650, le propriétaire Claude Simonet, laissa cette propriété à sa fille Élisabeth, laquelle épousa le 25 décembre 1685, le premier lieutenant du prévôt de l'Île-de-France Pierre Marchais. La propriété passe ensuite à leur fille Geneviève Laure qui épousera le sieur Louis-Hippolyte Gourdon de Saint Cyr, gendarme de la Garde Ordinaire du Roi. En 1815 le fils de la vicomtesse emprisonnée sous la Révolution sera conseiller municipal. La propriété passe à la famille Jannon-Marbeau. M. Jannon-Quatremère, négociant, adjoint au maire de Paris va faire faire des réparations importantes à l'architecte Donjon. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, la propriété est vendue et devient un collège de garçons. En 1856 y furent installées les sœurs aveugles de Saint-Paul qui quittent les lieux en 1858. Le 8 décembre de la même année arrivent les sœurs de Saint-Vincent-de-Paul sous la direction de mère Séraphine Alberty qui vont peu après s'installer à l'angle du boulevard Carnot et de la place Condorcet. C'est en 1861 que les sœurs du Calvaire vont installer de jeunes sourdes. En 1902 on prépare les enfants au certificat d'études primaires, en 1903 après le vote interdisant aux religieuses d'enseigner c'est mademoiselle Lucie Chuzac, fille de la fondatrice qui reprend le flambeau. La sœur Louis Stanislas, sécularisée poursuit l'œuvre. En 1930 on assure l'enseignement secondaire. C'est aujourd'hui un établissement qui jouit d'une renommée nationale dans la rééducation de la surdité et l'apprentissage de la parole et de la lecture labiale.[réf. nécessaire]

Villa Saint-Cyr

Cette villa, sise 25 boulevard Carnot, a été l'objet de très nombreuses transformations dans le temps. Elle appartenait au dernier propriétaire de la Manufacture royale de cire que Claude Trudon (Cire Trudon) avait fondée en 1643 à Paris, avant d'être transférée à Antony au début du XVIIIe siècle et à Bourg-la-Reine ensuite ou elle demeure jusqu’en 1971.

La ville en a fait l'acquisition et l'a baptisée du nom du propriétaire du domaine au XVIIIe siècle Louis Hippolyte Gourdon sieur Dumesnil de Saint-Cyr, gendarme de la garde du Roi et gendre de Pierre Marchais vivant Ecuyer, conseiller du Roi, premier lieutenant du prévôt de l'Île-de-France.

Mairie

La mairie a été construite en 1844 et inaugurée le 1er juillet 1845 [15]. Elle servira d'école jusqu'en 1889. Surélevée d'un étage et embellie, elle sera inaugurée le 19 octobre 1911[15]. La salle des séances de la mairie a été décorée par le peintre symboliste Alphonse Osbert (1911-1913).

Patrimoine culturel

Les statues

Sculpture en bronze, fonte, gravure, grandeur nature, assis dans un fauteuil, légèrement penché sur le côté, réalisée par Charles Théodore Perron, sculpteur, demeurant à Bourg-la-Reine, signature de l'auteur gravée sur l'œuvre et l'identité du modèle en creux, sur socle indépendant, marque d'atelier en creux sur l'œuvre; Anc Fond Thiebaut Fr René Fulda fondeur d'art à Paris; Dim; H:167 cm X L:119 cm X La:83 cm. Inaugurée par Monsieur Raymond Poincaré, Président de la République Française le 9 novembre 1913, posée, place de la Gare dans le prolongement de la rue Theuriet.

Buste de Condorcet par le sculpteur François André Truphème, (1820-1888), inauguré sur la Place Condorcet l' avant dernier Dimanche du mois de septembre 1881, aujoud'hui dans les escaliers de la Mairie

Les faïenceries

Article détaillé : Faïenceries de Bourg-la-Reine.

Les faïenceries ont occupé une place importante au XIXe siècle à Bourg-la-Reine, notamment la faïencerie Jacques et Jullien, installée en 1773 et active jusqu'en 1805; la faïencerie Jean-Charles Auboin; la faïencerie Pierre-Claude Poussin, dite faïencerie no 2; la faïencerie Louis-François Laurin; la faïencerie Pierre-Adrien Dalpayrat. Des fouilles effectuées en 1998 - 1999[19] ont permis de localiser quatre faïenceries du XVIIIe siècle, les faïenceries de la première moitié du XIXe siècle, la première faïencerie royale du XVIIIe et de situer la première faïencerie de Jacques et Jullien.

Le cimetière

Le cimetière a été établi en 1820 et agrandi en 1880. Quelques célébrités non réginaburgiennes y reposent, notamment Hortense Allart de Méritens[20].

Personnalités liées à la commune

Article détaillé : Personnalités réginaburgiennes.
Tombe d'Évariste Galois

De nombreuses personnalités ont eu un attachement particulier à la ville, notamment :

Héraldique

Armes de Bourg-la-Reine

Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui :

Parti, au 1er d'azur à trois fleurs de lys d'or, au 2e d'hermine plain. (Ces armes sont identiques à celles de Brest)

Compléments

Bibliographie

  • Père Yvon Aybram et Régis Inger, Les Cloches de Saint-Gilles de Bourg-la-Reine, 1995, Paroisse Saint-Gilles de Bourg-la-Reine
  • Michel Bonnefille, Philippe Chaplain : Jacques Julien Margottin, rosiériste (1817-1892), édition Mairie de Bourg-la-Reine, brochure no 3, 2005
  • Michel Bonnefille, Philippe Chaplain, Le Monument aux morts, la crypte du souvenir et la stèle de Charles Péguy, édition Mairie de Bourg-la-Reine, brochure no 4
  • Michel Bonnefille, Philippe Chaplain : Aldo Bartelletty-Daillion, Sculpteur (1898-1976) édition Mairie de Bourg-la-Reine, brochure no 6, 2006
  • Philippe Chaplain et Jean-Pierre Muffang, Bourg-la-Reine, regards sur le passé, Maury imprimeur, octobre 2004, ISBN 2951266138
  • André Joly, Images de Bourg-la-Reine , Ed SAEP Ingersheim, 1975
  • Docteur Xavier Lenormand : Bourg-la-Reine, Histoire des Rues P.A.O. Imprimerie Nouvelle Orléans no 24932, 1994, Ouvrage édité au profit des œuvres sociales de la mairie, ISBN 295090680X
  • Abbé Jean Lebeuf, Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris
  • Abbé Paul Lieutier, Bourg-la-Reine. Essai d'histoire locale, Paris, Librairie Letouzey et Ané, 1914, 306 p.
  • Docteur Paul Mainguy, Notes sur l'histoire de Bourg-la-Reine
  • Georges Poisson, Évocation du Grand Paris, La Banlieue Sud - Les Éditions de Minuit, 1956
  • Georges Poisson, Maddy Aries, Christian Gautier, Sceaux, Bourg-la-Reine 150 ans de céramique, catalogue de l'exposition, musée de l'Île-de-France, avril-juin 1986, Sceaux Narboni éditeur, ISBN 2950139701
  • Régis Singer, Organiste, L'Ancienne Église de Bourg-la-Reine, éditions SEJIM, Paroisse Saint-Gilles de Bourg-la-Reine
  • Bourg-la-Reine Information, bulletin d'informations paroissiales (1971-1975)
  • Bourg-la-Reine magazine, mensuel édité par la ville
  • Écho de la Reine, journal interne de la mairie

Iconographie (photos)

Articles connexes

Commons-logo.svg

Liens externes

Références

  1. Aménagement de la route départementale 920 sur site spécifique créé par le Conseil général des Hauts-de-Seine. Consulté le 9 décembre 2008
  2. Y. Firino, Antony - Cinq siècles de rues et de lieux-dits, APPA, Antony, 1998 (ISBN 2-9512-9240-6)
  3. Fiche sur Bourg-la-Reine sur Météo France. Consulté le 1er février 2009
  4. Rapport du Ministère de l'équipement sur Gouvernement français, 23 août 2005. Consulté le 22 novembre 2008
  5. Données sur le climat d'Orly, les données pour Bourg-la-Reine n'existant pas sur ce site, celles d'Orly sont présentées par défaut, sauf pour l'ensoleillement qui est la donnée de Paris-Montsouris. sur journaldunet.com. Consulté le 9 décembre 2008
  6. Relevés Orly 1961-1990. Consulté le 22 novembre 2008
  7. Fiche communale d'occupation des sols sur le site de l'Iaurif. Consulté le 8 septembre 2009
  8. Jean Froissard, Chroniques, pages 259 et 260, [lire en ligne]
  9. Ce char de combat baptisé « Bourg-la-reine » rappelle qu'un char baptisé « Bourg-la-reine » de la Division Leclerc participa à la Libération de Bourg-la-Reine le 25 août 1944. Le véritable char « Bourg-la-reine » est exposé près de Phalsbourg
  10. Bourg-la-Reine sur le site de l'Insee et Pop. 2006 (Insee).
  11. Notice de Bourg-la-Reine sur le site Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui.
  12. site de l'Institut Notre-Dame. Consulté le 1er février 2009
  13. Quels sont les meilleurs lycées ? sur magazine L'Express. Consulté le 1er février 2009
  14. site de l'Institut des jeunes sourds. Consulté le 1er février 2009
  15. a , b , c , d , e , f  et g Xavier Lenormand, Histoire des rues de Bourg-la-Reine, p. 46
  16. Inventaire de la Paroisse Saint-Gilles de Bourg-la-Reine sur Paroisse Saint-Gilles. Consulté le 31 janvier 2009
  17. 21 photos de la maison Hennebique. Consulté le 31 janvier 2009
  18. Jean-Pierre Lyonnet et Christine Desmoulin, Villas modernes, éditions alternatives, [lire en ligne]
  19. La Manufacture Royale de faïence et de porcelaine sur Fédération Nationale du Patrimoine. Consulté le 31 janvier 2009
  20. Xavier Lenormand, Histoire des rues de Bourg-la-Reine, p. 35
  • Portail des Hauts-de-Seine Portail des Hauts-de-Seine
  • Portail des communes de France Portail des communes de France
Ce document provient de « Bourg-la-Reine ».

Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Bourg la Reine de Wikipédia en français (auteurs)

Игры ⚽ Поможем решить контрольную работу

Regardez d'autres dictionnaires:

  • Bourg la Reine — Bourg la Reine …   Deutsch Wikipedia

  • Bourg-la-Reine — Bourg la Reine …   Deutsch Wikipedia

  • Bourg-la-Reine — Saltar a navegación, búsqueda Bourg la Reine Escudo …   Wikipedia Español

  • Bourg la Reine — (spr. Burg la Rähn, in der Revolution Bourg d Egalité), Marktflecken im Arrondissement Sceaux des französischen Departements Seine; Fayancefabrik; 1000 Ew.; Sterbeort Florians …   Pierer's Universal-Lexikon

  • Bourg-la-Reine — (spr. burk la rähn), Flecken südl. von Paris, (1901) 4181 E.; Fayencefabriken, Rosenkultur, Baumschulen; 19. Sept. 1870 hier Gefechte …   Kleines Konversations-Lexikon

  • Bourg-la-Reine —   [burla rɛːn], Vorort im Süden von Paris, im Département Hauts de Seine, Frankreich, 18 500 Einwohner; pharmazeutische Industrie, Gemüsebau, Blumenzucht und Baumschulen.   …   Universal-Lexikon

  • Bourg-la-Reine — 48° 46′ 47″ N 2° 18′ 54″ E / 48.779624, 2.315068 …   Wikipédia en Français

  • Bourg-la-Reine — French commune nomcommune=Bourg la Reine mapcaption=Paris and inner ring départements lat long=coord|48|46|44|N|2|18|55|E|region:FR type:city région=Île de France département=Hauts de Seine arrondissement=Antony canton=Bourg la Reine insee=92014… …   Wikipedia

  • Bourg-la-Reine — Original name in latin Bourg la Reine Name in other language Bourg Egalite, Bourg Egalit Bourg la Reine, Bourge la Reine, Bur la Ren, Bur la Ren, buru=ra=renu, huang hou zhen, Бур ла Рен, Бур ла Рен State code FR Continent/City Europe/Paris… …   Cities with a population over 1000 database

  • Bourg-la-Reine (RER) — Gare de Bourg la Reine Bourg la Reine Localisation Ville Bourg la Reine Gestion et exploitation Propriétaire …   Wikipédia en Français

Share the article and excerpts

Direct link
Do a right-click on the link above
and select “Copy Link”