- Vignoble français
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Viticulture en France
La France étant l'un des pays de l'héritage latin le vin fait partie intégrante de sa culture. La façon dont la culture française s'est investie dans l'élaboration de ses vins lui a même valu la réputation internationale d'être « le pays du vin ». Cette réputation n'est pas entièrement objective ou n'est pas entièrement méritée, par exemple l'Espagne et l'Italie sont les deux seuls pays au monde qui tous les ans rivalisent avec la France pour ce qui est de la production de litres de vin par an. Même si la qualité d'un produit est subjective (ou relève de la question du goût) la France reste tout de même le pays ou le nombre d'appellations et de dénominations est de loin supérieur: l'INAO recense 3 022 produits (vins) différents dans le commerce, produits regroupés en 1 371 dénominations, chacune d'elles appartenant à son tour à l'une des 340 AOC officiellement recensées.
Sommaire
Histoire
La viticulture en France trouve ses sources à l'époque de la colonisation grecque. Les premiers comptoirs grecs établis sur les rivages méridionaux de ce qu'aujourd'hui est la France furent fondés entre le VIIe et le VIe siècles av. J.-C. par les Grecs phocéens, qui y apportèrent la culture de la vigne et du vin. Plus tard les Romains commenceront à étendre la production et la consommation de vin à l'ensemble du territoire de la Gaule dès leur arrivée (Ier siècle av. J.-C.) jusqu'aux derniers siècles de l'Antiquité. Au cours du Moyen Âge le paysage vitivinicole français évolue et subit de profondes modifications, par exemple en Bretagne et en Normandie, où la noblesse, séduite par le cidre importé du Pays basque par voie maritime, arrache entièrement ses vignes en les remplaçant par des pommiers. Dans les siècles qui suivent les vignobles français dessinent peu à peu le paysage qui leur est actuellement connu: Le champenois produit essentiellement des vins mousseux dès le XVIIe siècle, le bergeracois découvre la botrytisation, Napoléon III établit la Classification officielle des vins de Bordeaux de 1855, le vignoble euskadien survit à l'épidémie de phylloxéra de 1863, la loi d'août 1905 établit le système d'appellations etc.
Terroirs
Le nom du terroir dont le vin est issue est indiqué sur l'étiquette de la bouteille.
Le terroir est une notion très française qui permet de reconnaître à chaque vin une personnalité de par les cépages utilisés, de par les terrains sur lesquels les vignes poussent, de par les microclimats dont ils profitent, de par le savoir-faire des vignerons qui le cultivent, le vinifient et l'élèvent, et même de choses qui paraissent insignifiantes comme la qualité de la cave ou celle des tonneaux de chêne.
En Bourgogne, le terroir, nommé "climat", est souvent délimité par les parcelles bien identifiées au cadastre et par des murets. Il en existe des centaines portant le nom des parcelles, on notera 36 « grands crus » et 570 « premiers crus ».
Dans le Bordelais, les terroirs portent le nom du propriétaire et l'étiquette ne cite que le nom du château et son classement en « premiers crus classés » établi en 1855.
Pour les vins en AOC, la mention « élevé en fût de chêne » indique une technique d'élevage qui permet d'apporter au vin un goût de boisé. La mention « vieilles vignes » indique un vin fait avec des raisins récoltés sur des vignes anciennes (plus de cinquante ans), qui présente en général une complexité aromatique intéressante et davantage de douceur ou de fruité (on fait par exemple ainsi le banyuls, ou le chablis vieilles vignes qui contrairement à l'appellation principale s'accorde avec le foie gras).
Les grands terroirs
- Vignoble d'Alsace
- Vignoble du Beaujolais
- Vignoble de Bordeaux
- Vignoble de Bourgogne
- Vignoble de Champagne
- Vignoble de Corse
- Vignoble du Jura
- Vignoble du Languedoc
- Vignoble de Provence
- Vignoble du Roussillon
- Vignoble de Savoie
- Vignoble du Sud-Ouest
- Vignoble du Val-de-Loire
- Vignoble de la vallée du Rhône
Les terroirs de petite taille
Les terroirs disparus
Appellations
Le système d'appellations visant à protéger les produits agricoles (dont le vin) fut d'abord établi en France par la loi du 1er août 1905. Les autres pays du reste du monde commencerent alors à l'imiter.
La France faisant partie de l'Union européenne la classification de ses vins d'appellation doit s'harmoniser avec celle de l'UE, qui distingue deux appellations:
- Les vins de table: vins conformes à la réglementation et propres à la consommation
- Les VQPRD: Vins de Qualité Produits dans une Région Délimitée
Les vins français sont donc d'abord classés dans l'une de ces deux catégories. L'organisme responsable du contrôle des appellations est l'INAO, sous tutelle du Ministère de l'agriculture et de la pêche. La classification française est la suivante:
- Vins de table
- Vin de table des pays de l'Union européenne: le moût d'origine est un mélange provenant de différents pays de l'Union
- Vin de table de France: les raisins proviennent de France exclusivement
- Vins de pays (ils sont effectivement dans la catégorie des vins de table)
- Vin de pays départemental: produit dans un département, comme le vin de pays de l'Aude
- Vin de pays local: ou "de zone", produit dans un territoire plus restreint que le département: un lieu dit, des coteaux...
- Vin de pays régional: produit dans une "région" au sens non administratif, comme les vins de pays Portes de Méditerranée
- VQPRD
- AOVDQS: Appellation d'Origine Vin Délimité de Qualité Supérieure. Souvent un tremplin vers l'AOC.
- AOC: Appellation d'Origine Contrôlée.
- AOC générique (comme les AOC Bordeaux, Bourgogne, Alsace, Beaujolais...)
- AOC régionale (comme les AOC Coteaux du Tricastin, Côtes du Forez, Médoc...)
- AOC communale (comme les AOC Chablis, Margaux, l'Étoile, Cassis...)
Il y a en plus, chez les AOC, un système interne qui distingue entre "crus", "premiers crus", "grands crus" ou autres désignations, mais il diffère selon la région. Les Bourgogne connaissent, par exemple, des "premiers crus" et ensuite des "grands crus". Chez les Bordeaux la "classification officielle des vins de Bordeaux de 1855" a été conservée et une liste différente d'échelons et de catégories a été établie.Pour être reconnue une appellation doit remplir des critères et des restrictions (limitation de la production ou du territoire, identité régionale liée au climat, aux cépages ou au sol, limitation de la teneur en sucre arrivé à un certain degré d'alcoolisation etc). Le seule critère pour les vins de table est d'être aptes à la consommation. Quand elle remplit ces critères une appellation qui ait été demandée par les producteurs régionaux est alors établie par arrêté ou par décret par la réunion des comités régionaux de l'INAO. L'officialisation de l'appellation est alors publiée dans le Journal Officiel de la République.
Réglementation française
Le choix des cépages pour la production de vin de table n'est plus libre en France depuis la parution en 1953 d'un décret portant sur l'orientation de la production viticole.
En 1955 les cépages furent classés en 3 catégories:
- cépages recommandés ;
- cépages autorisés ;
- cépages tolérés.
Depuis 1970, la réglementation communautaire ne reconnaît que deux catégories: les cépages recommandés, issus de cultivars de Vitis vinifera adaptées à leur zone de culture, et les cépages autorisés, dont la culture n'est pas souhaitable (il est pratiqué un abattement des surfaces de 30 % en cas de replantation en cépage autorisé).
À noter qu'il existe aussi des cépages interdits[précision nécessaire]: le clinton, l'herbemont, l'isabelle, le jacquez, le noah et l'othello.
Le choix des cépages est très strictement réglementé pour les appellations d'origine contrôlée, et plus libre pour les vins de pays.
Selon les vignobles, les cépages peuvent être vinifiés seuls (vins monocépages) ou mélangés (vins d'assemblage). L'Alsace et la Bourgogne sont par exemple des vignobles traditionnels de vins monocépages alors que Châteauneuf-du-Pape est l'illustration la plus flagrante du concept d'assemblage (jusqu'à 13 cépages différents sont autorisés). Dans un même vignoble, les deux pratiques peuvent coexister: ainsi à Bordeaux, les Médoc résultent souvent d'assemblage, alors que les Saint Emilion et Pomerol sont fréquemment de purs merlot.
Ces pratiques de vinification ne sont pas à confondre avec la notion récente de vins de cépages, qui correspond à des vins de pays monocépages dans lesquels est recherchée l'expression du cépage sans interférence du terroir: un Château Grillet est un cru prestigieux élaboré à partir du seul cépage viognier sur le terroir mondialement renommé de Château Grillet, un vin de pays de la drôme viognier est un vin de cépage, dans lequel le consommateur s'attend à retrouver les caractéristiques du cépage viognier et elles seules.
Réforme de la filière viti-vinicole française
Le consommateur européen est devenu au cours des années, plus exigeant, plus sélectif, plus regardant sur la qualité et curieux des vins d'autres contrées. En France, la consommation moyenne a régressé de près de 10% de l'an 2000 à 2005.
En juillet 2004, le ministre de l'Agriculture Hervé Gaymard a lancé la réforme de filière viti-vinicole française en recevant les représentants des organisations professionnelles qui siègent au conseil de l'Onivins (Office national interprofessionnel des vins). Il s'agit de sortir d'une des plus grandes crises que le secteur ait connue de son histoire (la plus grave restant la crise phylloxérique qui a vu disparaître certains vignobles entiers), car pas une région n'échappe à la chute dramatique des ventes et aux faillites en nombre.
Trois causes sont responsables de la situation actuelle, une baisse constante de la consommation aux plans mondial et national (la France restant le premier pays consommateur au monde), la concurrence des vins étrangers, renforcée par un euro trop fort, mais également une complexité extrême de la production française et son inadéquation aux marchés étrangers. Pour mémoire il y a environ 160 vins de Pays et environ 453 vins AOC à dénomination dont à peu près 340 sont des AOC stricto senso. Le pire peut côtoyer le meilleur et les consommateurs sont décontenancés devant les étiquettes des vins français et leur classement entre les vins de table, les trois dénominations de vins de pays (départementale, de zone et régionale)(il n'y a en fait que des vins de pays de département et des vins de pays de zone, mais il y a en fait des grandes zones qui se superposent avec des petites par exemple les vins de pays d'Oc ou les vins de pays de Portes de Méditerranée), les AOVDQS, les AOC et les crus.
René Renou, président du comité des vins et spiritueux de l'INAO, chargé des AOC et auteur d'un projet de réforme radical, annonce: « Si nous ne faisons pas le ménage nous-mêmes, le marché le fera à notre place (...). Le consommateur ne s'y retrouve pas, il faut regagner sa confiance et produire toujours de meilleurs vins ». Les exportations ont chuté de 3% en 2003 et au premier trimestre 2004, elles enregistrent une baisse de 7% en valeur et de 4,6% en volume, par rapport au premier trimestre 2003.
La nouvelle organisation proposée s'articule autour de deux grands groupes de produits:
- Ceux dont l'offre est bâtie sur le terroir et la typicité, comme les AOC (« marketing de l'offre »).
- Ceux capables de répondre aux attentes de chaque catégorie de consommateurs et à même de s'adapter aux exigences des marchés internationaux (« marketing de la demande »), ceux où la concurrence est la plus dure, et où l'on va proposer des vins identifiables par leur cépage ou par leur marque, et qui pourront avoir accès à de nouvelles technologies, comme celle de l'utilisation des copeaux de bois, etc.
Un livre blanc de la viticulture française a été présenté à l'assemblée nationale. Le texte est disponible sur le site de la documentation française (Livre blanc de la viticulture française)
La production française
En France, 3% des zones cultivées sont consacrées à la viticulture. Celle-ci consomment 20% des pesticides utilisés en France.
Le potentiel pour 2004 de la récolte française de vin est estimée à 56,6 millions d'hectolitres, soit une hausse de 2% par rapport aux cinq dernières années et de 19% par rapport aux 47,6 millions d'hectolitres de 2003 affectée par le gel printanier puis par la canicule.
La FNSEA (Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles) et les Jeunes Agriculteurs demandent un « soutien conjoncturel », aux exploitations les plus en difficultés, une mesure d'arrachage temporaire, un « soutien à la commercialisation ».
Le premier ministre Jean-Pierre Raffarin est dans l'attente du « livre blanc » sur le vin, axé sur les problèmes de publication et de santé publique, et dont la revendication principale est de considérer le vin comme en aliment, tel que le fait l'Espagne depuis juillet 2003.
Plus du tiers de la production française est écoulé à l'export pour près de 6 milliards d'euros, mais ses principaux marchés historiques — États-Unis, Allemagne et Bénélux — semblent bouder les vins français. Seuls les Anglais restent de fidèles clients, mais en quantité seulement, car la progression des importations profitent essentiellement aux États-Unis à l'Australie et à l'Afrique du Sud qui font preuve d'une redoutable efficacité commerciale.
La consommation française
La consommation de vin par les Français a été divisée par deux en quarante ans, passant de 135 litres par habitant en 1960 à 69 litres en 1999. Cependant si la consommation a baissé en quantité elle a beaucoup augmenté en qualité.
La consommation de vin en France est liée à un phénomène que les Anglo-saxons ont appelé french paradox (le paradoxe français): les Français sont les plus gros consommateurs de vin dans le monde et ils ont pourtant l'un des taux d'infarctus du myocarde les plus bas. Une explication rationnelle de ce phénomène serait, entre autres, que le vin rouge contient un antioxydant, le resvératrol, capable de protéger les artères.
Quelques données sur le vignoble français
Cartes de vignobles
Les vignobles du Languedoc-Roussillon
Prix des vignobles
En 2006, le prix moyen d'un hectare de vigne en France était de 86 000 euros.
La cotation des millésimes
Cru 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 Alsace *** * ** *** * *** ** *** ** * ? ? ? Bordeaux rouge *** * * ** ** *** *** * *** ** ? ? ? Bordeaux blanc **** * * * ** ** ** *** ** * ? ? ? Bourgogne rouge *** ** ** *** ** *** *** ** ** *** ? ? ? Bourgogne blanc *** ** *** *** *** *** *** ** ** * ? ? ? Champagne *** * ** * * ** *** * ** * ? ? ? Côtes du Rhône *** ** ** * ** ** *** ** ** ** ? ? ? Jura *** ** * ** ** ** ** ** ? ? ? ? ? Languedoc-Roussillon *** ** * ** * ** *** * *** ** ? ? ? Loire *** * * ** ** ** *** *** ** ** ? ? ? Provence *** ** * ** * ** *** * ? ? ? ? ? Les cépages cultivés en France
Cépages de cuve
Cépages noirs
- Abouriou 420 hectares
- Aleatico
- Alicante-henri-bouschet 8.763 hectares
- Aramon 9.084 hectares
- Arinarnoa 149 hectares
- Arrouya
- Aubun 1.411 hectares (Côteaux du Languedoc)
- Bachet noir
- Beaunoir
- Baco noir
- Béclan
- Béquignol
- Bouchalès
- Bouillet
- Braquet
- Brun argenté
- Cabernet franc 36.094 hectares (Bordeaux, Loire)
- Cabernet-sauvignon 53.412 hectares (Bordeaux, Sud-Ouest, Touraine, Provence)
- Caladoc 1.427 hectares
- Calitor
- Carcajolo noir
- Carignan 95.744 hectares (Languedoc-Roussillon, Provence, Corse)
- Carménère (Bordelais, cépage oublié)
- Castets
- César (Bourgogne près d'Irancy)
- Cinsault 31.592 hectares (Midi, Corse)
- Chambourcin 228 hectares
- Chatus
- Chenanson 635 hectares
- Clairette rose 371 hectares
- Colobel
- Couderc noir 306 hectares
- Counoise 638 hectares (Provence, Languedoc, Côtes du Rhône)
- Courbu noir (Sud-Ouest)
- Dameron
- Duras 972 hectares (Gaillac)
- Dureza (Ardèche)
- Egiodola 317 hectares
- Ekigaïna
- Etraire de la Dui
- Fer servadou 1.277 hectares (Sud-Ouest)
- Feunate
- Florental
- Franc noir de la Haute-Saône
- Fuella nera
- Gamay 34.535 hectares ((Beaujolais, pays de Loire, Savoie, Marmandais, Gaillac, Côtes de Toul)
- Gamay de Bouze
- Gamay de Chaudenay
- Gamay Fréaux
- Ganson
- Garonnet
- Gascon
- Gouget
- Gramon
- Grassen
- Grenache 95.717 hectares (Midi, Corse)
- Grenache gris 2.634 hectares
- Grolleau 2.201 hectares (Loire)
- Grolleau gris 806 hectares
- Joubertin 2 hectares (Savoyen)
- Jurançon noir 1 294 hectares
- Landal
- Léon-millot
- Lival
- Lledoner pelut 564 hectares
- Malbec (Côt) 6 129 hectares (Bordeaux, Cahors, Buzet, Loire, très implanté en Argentine)
- Mancin
- Manseng noir
- Maréchal-foch
- Marselan
- Mérille 130 hectares (Sud-Ouest)
- Merlot 101 302 hectares (Bordeaux, Pomerol, Saint-Émilion)
- Milgranet
- Mollard
- Mondeuse 214 hectares (Savoie, Bugey)
- Monerac
- Morrastel
- Mourvaison
- Mourvèdre 7 633 hectares (Provence, Rhône, Corse)
- Mouyssaguès
- Muresconu (Corse)
- Muscardin (Châteauneuf-du-Pape)
- Muscat rouge à petits grains
- Muscat noir à petits grains
- Muscat de Hambourg 3.884 hectares
- Négrette 1.319 hectares (Fronton)
- Nielluccio 1.564 hectares (Corse)
- Noir fleurien (Auvergne)
- Oberlin noir (Nord-Est de la France)
- Persan
- Petit verdot 402 hectares (Médoc)
- Pineau d'Aunis 431 hectares (Loire)
- Pinot meunier 10 599 hectares (Champagne, Côtes de Toul)
- Pinot noir 26 337 hectares (Bourgogne, Champagne, Alsace, Savoie, Touraine)
- Piquepoul noir
- Plant droit
- Plantet
- Portan 367 hectares
- Portugais bleu
- Poulsard 296 hectares (Jura)
- Prunelard
- Ribol
- Rosé du Var
- Rubilande
- Saint-macaire (bouillenc)
- Sciaccarello 639 hectares (Corse)
- Segalin
- Seinoir
- Semebat
- Servanin
- Syrah 50 676 hectares (Rhône, Provence, Languedoc, Gaillac)
- Tannat 2 761 hectares (Béarn, Cahors, Madiran)
- Tempranillo 1.548 hectares
- Téoulier
- Terret noir 369 hectares (Provence, Languedoc)
- Tibouren 456 hectares
- Tressot
- Trousseau (Jura)
- Valdiguié
- Varousset
- Velteliner rouge précoce
- Villard noir 601 Hectares
Cépages blancs
- Abondant 2 hectares (Alsace, Moselle)
- Aligoté 1756 Hectares (Bourgogne, Beaujolais, Savoie)
- Altesse (Savoie)
- Aramon blanc
- Aramon gris
- Aranel
- Arbane (Champagne)
- Arbois 379 Hectares(Loir-et-Cher, Indre et Vienne)
- Arriloba 15 hectares
- Arrufiac
- Aubin
- Aubin vert
- Auxerrois
- Baco blanc 2 103 Hectares (Département Gers, Département Landes)
- Barbarroux
- Baroque (Sud-Ouest)
- Biancu gentile
- Blanc dame
- Bouquettraube
- Bourboulenc 771 Hectares (Provence, Languedoc)
- Bouteillan
- Camaralet de Lasseube (Sud-Ouest)
- Carcajolo blanc (Corse)
- Carignan blanc
- Chardonnay 36.302 Hectares (Bourgogne, Beaujolais, Champagne, Crémant d'Alsace, Savoie, Touraine)
- Chasan 914 Hectares (Languedoc, Roussillon)
- Chasselas 3.124 Hectares (Alsace, Savoie)
- Chasselas rose
- Chenin blanc 9.836 Hectares (Loire, Limoux)
- Clairette 2971 Hectares (Languedoc)
- Clarin
- Claverie
- Codivarta
- Colombard 6896 Hectares (Armagnac, Cognac, Bordeaux)
- Colombaud
- Courbu blanc (Sud-Ouest)
- Crouchen (Sud-Ouest)
- Danlas
- Elbling
- Folignan
- Folle-Blanche 2605 Hectares (Armagnac, Cognac, Charentes)
- Gamay blanc Gloriod
- Genovèse
- Gewürztraminer 2757 Hectares (Alsace, Moselle)
- Goldriesling
- Graisse
- Grenache blanc 6461 Hectares (Provence, Languedoc, Roussillon)
- Gringet
- Gros manseng 2160 Hectares (Sud-Ouest)
- Gros vert
- Isabelle
- Jacquère 1086 Hectares (Savoie, Bugey)
- Jurançon blanc (Armagnac, Cognac, Charentes)
- Knipperlé (Alsace)
- Lauzet
- Lendelel (Gaillac)
- Liliorila
- Listán
- Macabeu 5223 Hectares (Roussillon, Languedoc)
- Marsanne 1.198 Hectares (Rhône,...)
- Mauzac 3.251 Hectares (Gaillac, „Blanquette“ de Limoux)
- Mauzac rose
- Mayorquin
- Melon 13237 hectares (Beaujolais, Bourgogne, Loire: Muscadet)
- Merlot blanc 176 Hectares (Bordeaux)
- Meslier Saint-François
- Molette (Savoie)
- Mondeuse Blanche
- Montils
- Müller-Thurgau
- Muscadelle 2008 Hectares (Bordeaux, Buzet, Gaillac, Sauternes)
- Muscat d'Alexandrie 2981 Hectares
- Muscat blanc à petits grains 6933 Hectares
- Muscat cendré
- Muscat ottonel (Alsace)
- Oeillade Blanche (Châteauneuf-du-Pape, Palette)
- Ondenc (Sud-Ouest)
- Orbois (cépage)Orbois
- Paga Debiti
- Pascal
- Perdea
- Petit Courbu (Sud-Ouest)
- Petit Manseng 613 Hectares (Sud-Ouest)
- Petit meslier
- Peurion
- Pinot blanc 1395 Hectares (Alsace, Champagne, Bourgogne))
- Pinot gris 1969 Hectares (Alsace, Bourgogne, Moselle) ; c'est un cépage rosé donnant des vins blancs qui n'a plus le droit de s'appeler Tokay.
- Piquepoul blanc 976 Hectares (Languedoc)
- Piquepoul gris
- Précoce bousquet
- Précoce de Malingre
- Raffiat de Moncade
- Ravat blanc
- Rayon d'Or
- Riesling 3407 Hectares (Alsace, Moselle)
- Riminèse
- Rolle 2.635 Hectares (Bellet,Corse)
- Romorantin (Cour-Cheverny, Valençay)
- Roublot
- Roussanne 760 Hectares (Savoie, Rhône)
- Roussette d'Ayze
- Sacy
- Saint-Pierre doré
- Sauvignon 14953 Hectares (Bordeaux, Marmande, Loire, Provence)
- Savagnin 412 Hectares (Jura, Alsace: Klevener de Heiligenstein)
- Select
- Sémillon 13860 Hectares (Sud-Ouest, Sauternes, Provence)
- Servant
- Seyval blanc
- Sylvaner 1934 Hectares (Alsace, Moselle)
- Terret blanc
- Terret gris
- Tourbat
- Ugni Blanc 90341 Hectares (Bordeaux, Charentes, Cognac, Armagnac, Midi)
- Valérien
- Verdesse (Savoie)
- Vermentino (Provence, Languedoc, Corse)
- Villard blanc
- Viognier 2359 Hectares (Rhône, Languedoc, Roussillon)
source: ONIVINS, statistique 2005
Cépages de table
- Alphonse-lavallée, noir
- Admirable de Courtiller, blanc
- Angevine Oberlin, voir Madeleine Oberlin
- Black Hamburg, voir Frankenthal
- Cardinal, noir
- Chasselas, blanc, (1er cépage de table en France, notamment dans la région de Moissac), synonymes: Chasselas doré de Fontainebleau, Chasselas de Thomery, Chasselas de Moissac, Fendant (Savoie, Suisse), Gudetel (Allemagne)
- Chasselas doré de Fontainebleau, voir Chasselas
- Chasselas de Moissac, voir Chasselas
- Chasselas de Thomery, voir Chasselas
- Dabouki, blanc, synonymes: Malaga blanc, Sabal Kanskoï
- Danlas blanc
- Danube, voir Alphonse-lavallée
- Dattier de Beyrouth blanc, synonyme Regina
- Fendant (Savoie), voir Chasselas
- Frankenthal, noir, synonymes: Black Hamburg, Chasselas de Jérusalem
- Gros Colmam, noir
- Gros vert, blanc, synonymes Verdaou, Verdal
- Gros vert blanc (Alpes-Maritimes)
- Idéal, voir Italia
- Italia, blanc, synonymes Idéal, Muscat d'Italie
- Jaoumet, blanc, synonyme Saint-Jacques
- Madeleine Oberlin, blanc, synonyme: Angevine Oberlin
- Malaga blanc, voir Dabouki
- Muscat d'Alexandrie, synonymes: Muscat romain, Muscat d'Espagne, Zibbibo (Italie)
- Muscat d'Espagne, voir Muscat d'Alexandrie
- Muscat de Hambourg, noir
- Muscat d'Italie, voir Italia
- Muscat romain, voir Muscat d'Alexandrie
- Nonay, voir Servant
- Œillade noire noir, voir Cinsault
- Olivette blanche
- Olivette noire
- Perle de Czabah, blanc
- Regina, voir Dattier de Beyrouth
- Reine des vignes, blanc
- Ribier, voir Alphonse-lavallée
- Sabal Kanskoï, voir Dabouki
- Saint-Jacques, voir Jaoumet
- Saint-Jeannet, blanc
- Servant, blanc, synonyme Nonay
- Sultanine, blanc
- Valensy, noir
- Verdal, voir Gros vert
- Verdaou, voir Gros vert
Divers
- La greffe en oméga, d'origine japonaise, a changé radicalement la pratique des greffes: avec le procédé en oméga, qui découpe greffon et support selon une courbe ayant l'allure de cette lettre majuscule grecque, il est devenu quasi impossible qu'une greffe ne prenne pas.
- Depuis la catastrophe du phylloxéra au cours de la fin du XIXe siècle, qui raya de la carte le vignoble européen, tous les pieds de vigne français sans aucune exception sont des pieds américains, résistants au phylloxéra et sur lesquels ont été greffés les anciens cépages.
- Les plans d'arrachage de vigne dans les années 50-60 pour les remplacer par des arbres fruitiers ont eu des résultats en général catastrophiques: en l'absence de pieds de vigne, les éléments fertiles à flanc de coteau ont été entraînés par les pluies, les arbres n'ont pas donné de fruits, et le terrain est maintenant devenu inutilisable et pour les fruits et pour la vigne.
- Certains grands restaurants en France ont encore à leur cartes des bouteilles de vin datant d'avant le phylloxéra (à des prix en rapport, bien plus élevés que celui d'une bouteille de Haut-Médoc).
Voir aussi
- Liste des vins AOC français
- Liste des Vins délimités de qualité supérieure
- Liste des communes viticoles de France
- Vin de pays
- Vin de table
Liens externes
- (fr) Entav
- (fr) Annuaire des producteurs de vins français
- (fr) Culture de la vigne en Normandie (1844) par l'abbé Jean Benoît Désiré Cochet (1792-1836).
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