- Magyars
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Magyars
Les chefs des sept tribus magyares, Place des Héros, Budapest.Populations Population totale 14 500 000 Populations significatives par régions Hongrie 10 165 833 États-Unis 1 530 000 Roumanie 1 434 377 Slovaquie 520 528 Canada 315 510 Serbie 300 000 Ukraine 170 000 Croatie 16 000 République tchèque 15 000 Slovénie 10 000 Autre Région d'origine Oural Langue(s) Hongrois Groupe(s) relié(s) Sicules, Csangós, Finnois, Caréliens, Lapons, Estoniens, Autres peuples parlant les langues finno-ougriennes modifier Les Magyars (hongrois : magyar [ˈmɒɟɒr] «mâdiâr», pluriel magyarok [ˈmɒɟɒrok]) désignent à l'origine un groupe ethno-linguistique d'origine finno-ougrienne, originaire d'Asie centrale et dont les migrations successives, d'abord vers l'Oural, ensuite vers la Mer Noire (pays d'Etelköz, l'actuelle Ukraine[1]) ont finalement abouti à la création du « pays magyar » (Magyarország), c'est-à-dire la Hongrie.
Le terme est utilisé selon les langues comme un ethnonyme, c'est-à-dire comme une catégorie ethnique ou comme le gentilé, pour désigner l'ensemble des ressortissants de la Hongrie. En Hongrie ainsi que dans les pays limitrophes, les Magyars désignent à la fois les Hongrois de Hongrie et les Hongrois d'outre-frontières, à savoir l'ensemble des ressortissants des pays voisins qui se revendiquent comme tels lors des recensements de population et enquêtes démographiques ; il s'agit dans ce cas d'une catégorie construite - le plus souvent comme autoethnonyme - qui ne peut être confondue - même si historiquement liée - avec l'acception originelle.
Étymologies comparées
Origines
L'ethnonyme Magyar
L'origine du nom est relativement inconnue. Parmi les théories les plus acceptables quoique non fondées, celle disant que des sept tribus hongroises qui s'établirent en Pannonie, la tribu dirigeante se faisait appeler Megyer, une des formes de l'autoethnonyme.
La première mention de l'ethnonyme magyar se trouve dans des chroniques arabes du IXe siècle, sous la forme « madjar ».[réf. nécessaire]
Les autres gentilés
Si le nom des Hongrois vient très probablement des Onoğurs, peuple turcophone du nord de la Mer Noire que les tribus magyares rencontrèrent et assimilèrent au IXe siècle en Etelköz, à la veille de s'installer dans la Grande plaine hongroise, il existe dans la plupart des langues d'Europe occidentale une ambiguïté datant du Moyen Âge : celle-ci affirme que « Hongrois » viendrait des Huns, et les noms hunniques tels qu'« Attila » (le plus grand des chefs hunniques) et « Réka » (une reine hunnique) sont d'ailleurs encore très populaires en Hongrie, bien que ces deux prénoms soient en fait d'origine gotique[2].
Appellations actuelles
Magyar désigne à la fois le gentilé de la Hongrie ainsi que l'ethnonyme dans quelques pays du bassin des Carpates, où les Hongrois constituent parfois des minorités nationales, c'est-à-dire prises ensemble la langue, les minorités ethniques et la nation hongroise au sens large.
La plupart des langues d'Europe occidentale distinguent quant à eux le gentilé de l'ethnonyme et réservent le terme magyar à la catégorisation ethnique.
Pays Gentilé Ethnonyme Notes Article hongrois magyar magyar Confusion entre l'ethnonyme et le gentilé. hu:Magyarok Langues des pays limitrophes à la Hongrie, où vivent des minorités hongroises. allemand Ungar Magyar de:Magyaren croate Mađar Mađar Confusion entre l'ethnonyme et le gentilé. hr:Mađari roumain ungur maghiar L'ethnonyme est utilisé comme catégorie ethnique lors des recensements. ro:Ungurii serbe Мађар Мађар Confusion entre l'ethnonyme et le gentilé. sr:Мађари slovaque uhor maďar L'ethnonyme est utilisé comme catégorie ethnique lors des recensements. sk:Maďari slovène madžar madžar Confusion entre l'ethnonyme et le gentilé. sl:Madžari ukrainien угорець, /ugoɾɛʦ'/ угорець, /ugoɾɛʦ'/ Confusion entre l'ethnonyme et le gentilé. uk:Угорці Autres pays anglais Hungarian Magyar en:Hungarian people arabe مجر, /mɒdʒɒɾ/ مجر, /mɒdʒɒɾ/ ar:مجريون bulgare унгар, /ungaɾ/ маджар /madʒaɾ/ bg:Унгарци chinois 匈牙利人, /hsiungʒɒliʒɛn)/ ? espagnol húngaros magiares es:Magiares estonien ungari ? finnois unkarilainen madjaar fi:Unkarilaiset français hongrois magyar Cet article grec Ούγγρος, /ungɾos/ ? hébreu הונגרי, /hungaɾi/ מדיארי, /madjaɾi/ he:מדיארים italien ungherese ungare, magiare it:Magiari japonais ハンガリー人, /hɒngɒri:dʒin)/ ? ja:マジャル人 letton Ungāri maģāri lv:Ungāri lituanien vengras Madjarai lt:Vengrai, lt:Madjarai norvégien Ungarer Madjarer no:Madjarere néerlandais Hongaar Magyar nl:Hongaren perse مجر, /mɒdʒɒɾ/ مجر, /mɒdʒɒɾ/ polonais Węgier Madziar pl:Węgrzy portugais húngaros magiares pt:Magiares russe венгр, /vɛngɾ/ мадьяр, /maɟʝaɾ/ ru:Венгры suédois Ungrare Magyariska sv:Ungrare tchèque uher maďar cz:Maďaři turc macar macar tr:Macarlar Ethnogenèse
Venues de l'Oural et installées vers 840 dans le territoire appelé Etelköz, les Magyars en sont chassés par les Pétchenègues vers 895, et les sept tribus magyares (Jenő, Kér, Keszi, Kürt-gyarmat, Megyer[3], Nyék et Tarján) migrent dans la plaine de la Pannonie en 896 sous la conduite d'Árpád. Là, ils mettent fin aux duchés slaves de Savaria, Durnava et Sisek (plus connus par les noms de leurs princes Pribina, Kocel ou Braslav, vassaux des rois germaniques) ainsi qu'à la domination du royaume tchèque de Grande-Moravie, et se tournent vers l'occident et vers Byzance, lançant entre 898 et 955 pas moins de quinze campagnes militaires qui les amènent à parcourir en tous sens l'Allemagne, les Flandres, la France, l'Italie, le nord de la péninsule Ibérique et la péninsule des Balkans, de l'Atlantique et de la Mer du Nord jusque sous les murailles de Constantinople. Le butin est énorme et les populations emmenées et établies en Hongrie, nombreuses : le magyar est la langue de communication. Dès ses origines le royaume de Hongrie a presque toujours été essentiellement multiethnique, accueillant régulièrement des détachements d'autres peuples, les uns originaires d'Asie (Onoğurs, Bulgares, Coumans, Khazars, Pétchenègues, divers autres turcophones, ou iranophones tels les Iasses), d'autres des Balkans et du Bas-Danube (Valaques), d'autres encore d'origine slave et germanique (tels les Saxons), ces populations allant jusqu'à représenter plus de 70 % de la population hongroise à la fin du XVIIIe siècle.
Mais son expansion vers l'ouest est arrêtée après la bataille du Lechfeld en 955, et l'implantation des Magyars dans la région est consacrée par le pape Sylvestre II le jour de Noël de l'an 1000, lors de la conversion du roi Étienne Ier de Hongrie (futur Saint Étienne de Hongrie, Szent István en hongrois). La christianisation, commencée après la bataille du Lechfeld et généralisée au cours du XIe siècle par le roi Saint Étienne, marque l'intégration du royaume de Hongrie dans l'Occident chrétien.
Jusqu'au VIe siècle av. J.-C. : Départ de l'Est des montagnes de l'Oural
Des tribus finno-ougriennes sont installées depuis -4000 à l'est de l'Oural. Il s'agit essentiellement de chasseurs-cueilleurs.
Ces « Finno-Ougriens » (probablement les ancêtres des Finnois actuels aussi) s'installent dans la vallée de la Kama, à l'ouest des monts Oural autour de 3000 av. J.-C.. Les « Ougriens » (les ancêtres des Magyars) restent quant à eux à l'Est de l'Oural dans les steppes boisées de Sibérie occidentale jusqu'en -2000 au moins. Les restes des lieux d'habitation trouvés sont d'ailleurs très proches de ceux découverts au Nord-Ouest du site de la culture d'Andronovo. À partir de -1500, et grâce probablement à l'aide de tribus voisines, ils apprennent l'agriculture, la domestication du bétail et le travail du bronze, et s'orientent de plus en plus vers une culture équestre.
Des changements climatiques intervenus au début du premier millénaire avant J.-C. déplacent le sous-groupe des Ougriens de l'Ob (« Ob-Ougriens ») plus en aval de la rivière Ob (vers -500), alors que ceux qui allaient devenir les Magyars (« Protomagyars ») restent plus au sud pour devenir des éleveurs nomades.
IVe siècle av. J.-C. - 830 : La Bachkirie et le khânat Khazar
Les Protomagyars migrent vers l'ouest des monts Oural entre les IVe et Ve siècles av. J.-C., et s'installent entre les montagnes et la Volga, en Bachkirie.
Au début du VIIIe siècle de l'ère chrétienne, les Protomagyars arrivent sur le Don. La présence de descendants des Protomagyars restés en Bachkirie est documentée jusqu'en 1241. De nombreuses références historiques assimilent d'ailleurs les Bachkirs et les Hongrois aux deux branches d'un même peuple. Les Bachkirs actuels sont pourtant très différents de leurs ethnonymes, ceux-ci ayant été largement décimés par les invasions mongoles (XIIIe siècle) et assimilés aux peuplades turques qui s'installèrent par la suite.
Les Proto-magyars de la région du Don sont des sujets du khanat khazar. Organisés en une confédération de sept tribus [Jenő, Kér, Keszi, Kürt-gyarmat, Megyer (Magyar), Nyék et Tarján], leurs voisins sont les « Proto-bulgares » et les Alains. Les Bulgares et les Magyars entretiennent de nombreuses relations en Khazarie, que ce soit dans l'alliance ou le conflit : Khazars et Bulgares ont transmis aux Magyars des éléments de leurs langues turciques[4]. Le système à trois chefs (connus plus tard sous le nom de « kende » (chef sacral), « gyula » (chef de guerre) et « harka » (juge suprême?) date également de cette époque.
Des années 830 aux années 895 : L'Etelköz
La guerre civile éclate dans le khânat Khazar vers 830. Trois tribus khazares se joignent aux Protomagyars et, sous la pression des Pétchenègues, tous s'installent dans la région que les Magyars désignent sous le nom d'Etelköz, entre les Carpates et le Don (soit l'actuelle Ukraine) où ils assimilent, déjà, des populations slaves, iranophones et turcophones. À partir de 862, les Magyars (dès lors également désignés par le terme de Ungris: Hongrois) commencent à opérer des raids en Grande-Moravie, contre l'Empire franc et contre la Bulgarie.
Après 895 : L'installation dans le bassin du moyen-Danube
En 895/896, sous la direction probable d'Árpád, une partie des tribus proto-magyares traverse la chaîne des Carpates pour entrer dans le bassin du moyen-Danube. La tribu Megyer (Magyar) est aux avant-postes de cette conquête. Cet épisode est considéré par le récit national hongrois comme l'acte fondateur de l'« occupation de la patrie » : Honfoglalás.
Au même moment (vers 895), l'Etelköz est attaqué par les Bulgares en représailles aux interventions des Protomagyars durant le conflit bulgaro-byzantin de 894-896, puis par les pétchenègues. Il n'est pas clairement établi si ces attaques furent la cause ou la conséquence du déplacement vers l'Ouest des Magyars d'Árpád.
Les premières installations dans le bassin des Carpates se font en Pannonie et le long du Danube et de la rivière Tisza, terres fertiles mais faiblement peuplées où avaient auparavant vécu des Slaves, des Avars et des Iazyges. Deux puissances qui contrôlaient jusque-là la région : la Grande-Moravie au nord-ouest et la Bulgarie au sud-est, sont alors évincées, et les canesats et voïvodats locaux, slaves, slavo-valaques ou valaques (la question est disputée) passent progressivement sous suzeraineté hongroise, ce qui est évoqué, de manière romancée, dans la chronique appelée "Gesta Hungarorum" (la "Geste des Hongrois") du chroniqueur anonyme du roi Géza. Les alliés des Magyars s'installent dans le pays : Khazars du khân Kursan dans le département actuel de Hajdú-Bihar, Iasses dans l'actuelle région de Jász (Ïassie), Coumans celle de Kunság (Coumanie). Sous l'influence de toutes ces populations assimilées, auxquelles s'ajoutent toutes les familles raflées en Allemagne, France, Espagne, Italie, Balkans... les Magyars se sédentarisent, abandonnent progressivement leur mode de vie pastoral, mettent le pays en culture et intègrent techniques agricoles et vocabulaire slave, germanique et latin. L'église participe activement à ce processus et les monastères fleurissent.
De nombreux Magyars restent cependant au nord des Carpates même après 895/896, comme l'indiquent de nombreux vestiges archéologiques près de Przemysl. Ils semblent pourtant avoir rejoint les autres Magyars à partir de l'an 900. Les Magyars restés dans l'Etelköz s'installent enfin, sous la pression des Bulgares et des Pétchenègues, en Transylvanie orientale où l'on pense qu'une partie de la minorité magyarophone actuelle n'est pas descendante des tribus d'Árpád mais, comme les Csángó de Moldavie, de ces Magyars restés en Etelköz : ce sont les Sicules, qui constituent environ 40% de la population magyarophone de Roumanie, mais dont l'origine exacte est encore matière à débat. Certains avancent même que les Sicules s'étaient en fait installés en Transylvanie avant même que les tribus magyares ne quittent l'Etelköz.
Articles détaillés : Sicules (Roumanie) et Csángó.Évolutions subséquentes à la création de l'État hongrois
Au-delà du récit national mentionnant la filiation entre les groupes magyars et les Hongrois actuels, la Hongrie s'est caractérisée au cours de son histoire comme un territoire largement ouvert aux influences extérieures et au brassage de populations. Outre les différentes tribus mentionnées plus haut qui se mélangent plus ou moins aux Proto-magyars puis aux Magyars au long de leur pérégrination, d'autres groupes plus ou moins identifiés contribuent à l'édification de la culture et de la langue hongroise actuelles : les Coumans, Pétchenègues ou Allemands au Moyen Âge, les Turcs pendant leur occupation de la Hongrie de 1541 à 1700, les Autrichiens, Slovaques et Serbes invités à repeupler les territoires abandonnés par les Turcs après 1700, ainsi que bien d'autres populations (Slovènes, Croates, Valaques, Roms, Juifs...) jusqu'à la période contemporaine.
Articles détaillés : Hongrie et Histoire de la Hongrie.Attributs ethniques
Langue
Traditions
Pratiques culturelles
Ethnographie
La tulipe
Pratiques cultuelles
Chamanisme
Conversion au christianisme
Mythes
Article détaillé : Mythologie hongroise.L'oiseau Turul
Article détaillé : Turul.Hunor et Magor
Catégorisations contemporaines
Démographie
La principale difficulté de l'emploi du terme « Magyar » est que le hongrois ne fait pas la distinction entre l'ethnonyme, l'autoethnonyme et le gentilé. Si l'acception « magyar » est de plus en plus employée en français pour désigner la catégorie ethnique, le terme « hongrois » semble réservé à la caractérisation de tout ce qui est relatif à la Hongrie comme État moderne. La confusion persistante dans la langue hongroise entre toutes ces acceptions conduit systématiquement à préciser le contexte de l'usage du terme ; si « magyar » reste une catégorie ethnique y compris en Hongrie, on emploiera de préférence l'expression « citoyen hongrois » (magyar állampolgár) pour désigner de manière plus large les ressortissants du pays.
En Hongrie
La Constitution hongroise reconnaît - en plus des Magyars - treize minorités: Allemands, Arméniens, Bulgares, Croates, Grecs, Polonais, Roumains, Roms, Ruthènes, Serbes, Slovaques, Slovènes, Ukrainiens.
Les minorités reçoivent 1 200 000 forints (300 000 euros) par an du gouvernement hongrois.
Article détaillé : Ethnies en Hongrie.La citoyenneté hongroise est fondée sur le droit du sang : est considéré hongrois toute personne née d’une personne de citoyenneté hongroise quel que soit le lieu de naissance. Le lieu de naissance ne suffit pas pour acquérir la citoyenneté.
Pour pouvoir acquérir la citoyenneté hongroise, la Hongrie dispose d'un dispositif juridique différencié selon si le demandeur est considéré comme étranger ou comme d'ascendance magyare (notamment les Hongrois d'outre-frontières). Dès lors que celle-ci est acquise, aucune forme de distinction devant la loi ne peut s'opérer entre ses détenteurs.
Dans les pays frontaliers à la Hongrie
Les Hongrois d'outre-frontières (Határon túli magyarok) regroupent les descendants des populations magyares et assimilées qui se sont retrouvées hors des nouvelles frontières de la Hongrie, telles que redessinées en 1918 et officialisées lors du Traité de Trianon en 1920[5].
Article détaillé : Hongrois d'outre-frontières.Dans le monde
La comptabilisation des membres de la diaspora hongroise repose la plupart du temps sur l'effectif des ressortissants émigrés de Hongrie, et ne tient pas compte des Hongrois d'outre-frontières. Dans certains États, notamment au Canada, il existe des communautés distinctes de Hongrois de Hongrie et de Hongrois d'outre-frontières. Ceci est souvent lié à la forme prise par le parcours migratoire, mais également à la structuration communautaire (fondée sur le statut de réfugié, structurée par des pratiques cultuelles spécifiques, etc.).
Article détaillé : Diaspora hongroise.Répartition géographique
Pays Population hongroise Note Article Pays limitrophes à la Hongrie Roumanie 1 434 377 (2002)[6] (n'inclut pas les Csángós[7]) Origine autochtone ; Magyars et Sicules en Transylvanie[8] ; Csángós en Moldavie roumaine Slovaquie 520 528 (2001)[9] Origine autochtone ; sud du pays[10] Serbie 293 299 (2002)[11] Origine autochtone ; Voïvodine Ukraine 156 600 (2001) Origine autochtone ; Ruthénie subcarpathique Autriche 40 583 (2001)[12] Origine autochtone ; Burgenland Croatie 16 595 (2001)[13] Origine autochtone ; nord du pays Slovénie 6 243 (2001) Origine autochtone ; est du pays Autres pays États-Unis 1 563 081 (2006)[14] Migrations Canada 315 510 (2006)[15] Migrations Israël entre 200 000 et 250 000 (2000) Migrations Allemagne 120 000 (2004)[16] Migrations France entre 100 000 et 200 000 (2000) Migrations Royaume-Uni 80 135 (2001) Migrations Brésil 80,000 (2002)[17] Migrations Russie 76 500 (2002) Migrations Australie 55 000 (2002)[18] Migrations Argentine entre 40 000 et 50 000 (2000) Migrations Chili 40 000 (2008) Migrations Suisse entre 20 000 et 25 000 (2000) Migrations République tchèque 14 672 (2001) Migrations Turquie 6 800 (2001) Migrations Irlande 3 328 (2006)[19] Migrations TOTAL 5.2 - 5.6 millions Notes
- turcophones locaux sont identifiés dans l'œuvre De administrando imperio de l'empereur byzantin Constantin VII Porphyrogénète. Etelköz est l'appellation hongroise du territoire désigné en grec par le syntagme Aτελ και Oυζoυ ("Atel et Oğuz", prononcer Atel ké Ouzou), par lequel les peuples
- ISBN 963-351-422-3 CM Történelmi atlasz (atlas historique) de l'Académie hongroise, 1991,
- Nom évolué en Magyar.
- On retrouve encore aujourd'hui près de 300 mots et noms d'origine turcique dans le hongrois moderne, empruntés à diverses époques.
- Arbitrages de Vienne(1938 et 1940), intervenus sous l'influence de l'Allemagne et de l'Italie restituent à la Hongrie les régions à fortes minorités hongroises (ponctuellement majoritaires dans certains districts) au sud de la Slovaquie, en Ukraine subcarpathique, dans le nord-ouest de la Roumanie en Transylvanie ainsi qu'en Voïvodine, dans actuelle Serbie. Les
- Recensement roumain de 2002
- 1 370 personnes se sont déclarés Csángós lors du recensement roumain de 2002. L'estimation du nombre de Csángós est pourtant plus élevée : ainsi, le Conseil de l'Europe estime leur nombre à 260 000.
- (en) Patrick Heenan, Monique Lamontagne, The Central and Eastern Europe Handbook, Londres, Taylor & Francis, 1999 (ISBN 978-1-57958-089-6) [lire en ligne], p. 70
- Recensement slovaque de 2001
- (en) Roseann Duenas Gonzalez, Ildiko Melis, Language Ideologies: Critical Perspectives on the Official English Movement, Urbana, Lawrence Erlbaum Associates, 2001, poche (ISBN 978-0-8058-4054-4) (LCCN 00055887) [lire en ligne], p. 302
- Recensement serbe de 2002
- Austrian census 2001
- World Directory of Minorities and Indigenous Peoples - Croatia : Overview (2001 census data), United Nations High Commissioner for Refugees, July 2008. Consulté le 2009-03-16
- 2006 Community Survey
- Canadian Census 2006
- Hungarians in Germany
- Hungarians in Brazil
- Estimation 2002
- Irish census 2006
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- (la) Gesta Hungarorum
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