Verdun-sur-Meuse

Verdun-sur-Meuse

Verdun (Meuse)

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Verdun

La Meuse à Verdun
La Meuse à Verdun

Armoiries
Administration
Pays France
Région Lorraine
Département Meuse (sous-préfecture)
Arrondissement Verdun
Canton Verdun-Centre (chef-lieu)
Verdun-Est (chef-lieu)
Verdun-Ouest (chef-lieu)
Code Insee abr. 55545
Code postal 55100
Maire
Mandat en cours
Arsène Lux
2008 - 2014
Intercommunalité Communauté de communes de Verdun
Site internet www.verdun.fr
Démographie
Population 19 374 hab. (2006)
Densité 624 hab./km²
Aire urbaine 35 078 hab.
Gentilé Verdunois(es)
Géographie
Coordonnées 49° 09′ 39″ Nord
       5° 23′ 18″ Est
/ 49.160800, 5.388422
Altitudes mini. 194 m — maxi. 330 m
Superficie 31,03 km²

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Vue de la Meuse à Verdun

Verdun est une commune française située dans le département de la Meuse et la région Lorraine. Elle fut le théâtre de Bataille de Verdun lors de la Première Guerre mondiale. En dialecte, la ville se nommait Vardun.

Sommaire

Toponymie

Le vieux mot gaulois dunos, château, forteresse, a laissé sa trace dans le nom de beaucoup de villes françaises même lorsque ceux-ci ont été latinisés à l’époque romaine. Le plus souvent, il est associé au nom d’un chef gaulois comme à Verdun justement mais aussi à Meudon ou Loudun. Ou encore au nom de dieu gaulois le plus vénéré Lug comme c’est le cas à Laon et à Lyon dont les deux noms dérivent de Lugduno. À Châteaudun, on remarque que le nom de la ville dit donc deux fois la même chose la première fois en latin et la seconde en gaulois/celtique.

Géographie

Verdun est traversée par la Meuse, qui est canalisée lors de sa traversée de la ville. On dit aussi Verdun-sur-Meuse, qui était son nom officiel jusqu’en 1970.

Bien qu’elle ne compte que 20 000 habitants environ (données de 1999), c’est la ville la plus peuplée de son département.

Les principales villes voisines, dans l’arrondissement de Verdun, sont Étain, Montmédy et Stenay.

Histoire

Antiquité

L’histoire de Verdun plonge ses racines dans l’âge de la pierre taillée (paléolithique : la présence humaine dans la région date de 300 000 à 400 000 ans).

À l’époque celtique, cette région de la Gaule était occupée par le puissant peuple des Médiomatrices dont la « capitale » était Metz. De sa situation sur un éperon rocheux dominant le fleuve, provient le nom celtique de Verdun signifiant la forteresse (dunum) qui surveille le passage sur une rivière (vir[réf. nécessaire]). Oppidum celte puis castrum romain, après l’invasion des Gaules, Verdun est évangélisée au IVe siècle.

Le quartier actuel de la ville-haute de Verdun, autour de la Cathédrale, fut jadis occupé par un poste militaire gaulois qui prit le nom de Virodunum. Plus tard les romains en firent un castrum.

La haute antiquité de Virodunum et son importance militaire s’expliquent par sa situation topographique : il se trouvait au point de croisement de la grande voie reliant Metz à Reims, et de la route qui suivait la vallée de la Meuse. Le passage de la rivière y était particulièrement facile : la Meuse, venant du sud, se heurte au mouvement de terrain qui se termine à l’est par le castrum romain ; elle est ainsi amenée à décrire une courbe assez prononcée vers la droite et à calmer la rapidité de son cours. Elle se divise en plusieurs branches qui étaient jadis guéables en beaucoup de points. De bonne heure, il fallut surveiller et défendre ces gués qui constituaient des passages tout indiqués. Or, aucune position n’était plus favorable à cette défense que la croupe que contourne la Meuse. Le castrum romain était protégé au sud, à l’est, au nord par des escarpements de rochers, puis, plus avant, par une ligne d’eau continue : la Meuse et, au nord la Scance. Le plateau n’était abordable que par un isthme étroit, du côté de l’ouest. Cet accès difficile en a fait un bastion naturel, que les hommes ont ensuite fortifié de plus en plus puissamment au cours des siècles.

Les onze sièges que la ville a subis sont la preuve de l’intérêt attaché à sa possession, et son nom retentit à chaque grande époque de l’histoire.

Au début du IVe siècle, saint Saintin vint évangéliser les païens de Virodunum. Il fit construire en dehors et à l’ouest du castrum, sur l’emplacement d’un ancien temple païen, une modeste église qui fut remplacée plus tard, en 952, par l’abbaye de Saint-Vanne, à l’emplacement de la citadelle actuelle.

En 450, les Huns d’Attila ravagèrent Verdun. Clovis assiégea et prit la ville en 485. Elle eut ensuite à souffrir des invasions des Normands et des Hongrois : les premiers y arrivaient en remontant la Meuse, les seconds venaient d’Alsace par Metz.

Haut Moyen Âge

À l’époque carolingienne, Verdun est un important marché aux esclaves où viennent s’approvisionner les marchands occidentaux, juifs et musulmans.

Le traité de Verdun en 843 est considéré par les historiens comme l’un des plus importants de l’histoire européenne. En effet, il consacre la partition de l’empire de Charlemagne, en trois unités distinctes qui donnent naissance à l’ouest à la future France et à l’est à la future Allemagne. La Francie médiane, large bande de terre située au centre, qui relie la mer du Nord à la Méditerranée, connaît une rapide décomposition en plusieurs territoires : la question de la frontière entre France et Allemagne est posée pour onze siècles.

Louis le Pieux (ou le Débonnaire) succède à Charlemagne, son père, en 814. Il ne parvient pas à maintenir l’unité du vaste empire, que trois de ses fils se disputent déjà de son vivant. À sa mort, en 840, Lothaire l’aîné revendique la succession sans partage, mais ses deux frères Charles le Chauve et Louis le Germanique réclament une part de l’héritage et font alliance. En 841 à la bataille de Fontenoy (à côté d’Auxerre), les deux frères remportent une victoire décisive sur l’armée de Lothaire. Et en 842, par le serment de Strasbourg, ils scellent leur union et obligent Lothaire à négocier le partage de l’empire.

Les contours de ce partage sont dessinés à Verdun en 843. Charles se voit attribuer la Francie occidentale (France) et Louis la Francie Orientale (Germanie). Lothaire obtient la Francie médiane.

En 888, un incendie détruit la cathédrale de la ville.

Après le célèbre traité de Verdun (843) qui divisa l’empire de Charlemagne, la ville fit partie du royaume de Lothaire Ier ou Francie médiane. Après la dislocation de cet état éphémère (855), Verdun fut rattachée à la Lotharingie, sur laquelle régnait Lothaire II, fils de Lothaire Ier.

La Lotharingie revint finalement au Saint-Empire romain germanique sous l’empereur Othon Ier et fut divisée en deux duchés, celui de Basse-Lorraine (Belgique actuelle) et celui de Haute-Lorraine (Lorraine actuelle). Pendant un siècle et demi, Verdun fit partie de la Basse-Lorraine qui appartenait aux seigneurs de la Maison d’Ardenne. Cette période fut très mouvementée : les derniers rois carolingiens français revendiquaient la Lorraine. Lothaire, roi de France, vint mettre le siège devant Verdun deux fois dans la même année (984). Il prit la ville, la perdit, la reprit mais ne put empêcher qu’elle retourna bientôt à l’empire germanique. Un peu plus tard, l’empereur Othon II donna aux évêques de Verdun le titre d’évêques-comtes, en les nommant princes temporels du Saint-Empire. Mais ceux-ci furent amenés à se faire suppléer, pour l’administration civile et la protection de l’évêché, par des comtes voués héréditaires. Les premiers voués appartinrent à la puissante famille d’Ardenne qui possédait le comté avant qu’il fût épiscopal et que les évêques, trop faibles, n’osèrent évincer. Les comtes et les évêques ne vécurent pas toujours en bonne intelligence : ainsi Godefroy le Bossu, l’un de ces seigneurs, prit Verdun et incendia la cathédrale et l’évêché (1043). Le dernier comte, neveu du précédent, abandonna ses droits en partant pour la Croisade : c’était Godefroy de Bouillon, qui devint roi de Jérusalem.

Bas Moyen Âge

De 936 à 1089, Verdun connaît l’une des plus brillantes périodes de sa longue histoire. Les empereurs, les évêques, les comtes, les moines et les marchands contribuent à son développement. Si les Xe et XIe siècles sont connus pour être ceux de l’apogée de Verdun, dans la foulée le XIIe siècle est celui d’un sommet artistique et d’un grand homme : Nicolas de Verdun, sans doute le plus grand orfèvre du Moyen Âge.[réf. nécessaire]

Les évêques de Verdun, à l’époque, viennent tous de l’entourage impérial. D’ailleurs, il est d’usage de parler « d’Église impériale ». Ainsi, par exemple, Haimon fait-il bâtir bien des édifices religieux qui connaîtront une belle notoriété et favoriseront le rayonnement de Verdun. Cet évêque reçoit même au début du XIe siècle le droit de nommer le comte de Verdun, ainsi que le droit de frapper la monnaie.

Après la dislocation de l’empire carolingien qui fait de Verdun une zone stratégique (Verdun, somme toute, de tout temps s’appréhende comme une zone stratégique[réf. nécessaire]), les comtes de Verdun sont de « grands seigneurs laïcs inconstants, toujours ambitieux, mais pieux et magnifiques » comme le souligne un éminent historien. Parmi ceux-ci, citons Godefroy II le Barbu qui combattit Verdun, brûla même dans sa colère la cathédrale, avant de devenir un authentique bienfaiteur et de voir fils et neveu lui succéder.

Les moines aussi signent des épopées verdunoises en matière de réforme religieuse et d’exemple spirituel. Parmi eux, Richard de Saint Vanne qui maîtrise la Place de Haute Pensée sur une vingtaine d’abbayes pendant près d’un demi-siècle (1005 - 1046) a l’appui des empereurs, des rois de France et des comtes de Flandres. Nous possédons de lui plusieurs manuscrits remarquables.

De nombreux et dynamiques marchands, animateurs permanents d’un commerce international, parcourent l’Europe et font de Verdun un riche marché de tissus, d’armes, d’épices, d’ivoire, de fourrures, et même d’esclaves. Retenons que Verdun, ville libre du Saint Empire romain germanique, centre religieux et artistique, est un lieu manifeste d’incessante vie économique et stratégique. Verdun au cœur du monde, pourrait-on dire sans craindre d’exagérer. Ponts, fortifications, abbayes, monastères, cathédrale en perpétuelle construction, Verdun s’impose comme une ville toujours en mouvement.[réf. nécessaire]

Le XIIe siècle vit éclore le mouvement communal. Les bourgeois de Verdun voulurent se soustraire à l’autorité de l’évêque. Ils obtinrent de l’empereur Henri IV une charte d’après laquelle la cité, devenue libre, relevait directement de l’empire (1195). Ce fut alors la lutte entre l’évêque et les bourgeois.

Au XIIe siècle, les comtes de Bar prétendirent dominer l’évêché de Verdun et en avoir l’avouerie. Vers 1119, Renaud le Borgne, comte de Bar, éleva une énorme tour entre la porte Châtel et l’abbaye de Saint-Vanne. De cette tour, ses gens terrorisaient la ville et ses abords. Évêque et bourgeois s’unirent contre Renaud. La tour fut prise en 1134, puis détruite. L’avouerie fut retirée à la Maison de Bar.

Mais, au cours des siècles suivants, les comtes de Bar restèrent pour Verdun des voisins dangereux, ainsi d’ailleurs que les comtes de Luxembourg. Les seigneurs de ces deux Maisons, tantôt ennemis, tantôt alliés, s’unirent parfois pour opprimer de concert l’évêché de Verdun.

Pour se défendre contre la rapacité de leurs voisins, les évêques qui, jusqu’alors, s’appuyaient surtout sur l’empire, furent amenés à solliciter la protection des rois de France plus rapprochés. Ceux-ci, se rendant compte de la situation importante de Verdun, répondirent à cet appel. À partir de 1315, date à laquelle Louis X le Hutin y mit la première « Garde Française », l’influence de la France fit des progrès incessants. Charles VII, Charles VIII, Louis XII prirent successivement Verdun sous leur protection. Cette politique préparait son rattachement complet à la France.

Dans sa lutte contre l’empire, Henri II s’appuya sur les princes protestants allemands et ceux-ci, pour payer l’alliance française, permirent au roi d’occuper les Trois Évêchés: Metz, Toul et Verdun, ce qui se fit sans difficulté.

Temps modernes

À partir de 1552, débute un processus de rattachement à la France. Verdun forme, avec Metz et Toul, les Trois-Évêchés. Le 12 juin 1552, Henri II, roi de France, entre dans Verdun qui n’oppose pas de résistance. Depuis 925, la ville faisait partie du Saint Empire romain germanique. Arrivé de Damvillers, où se trouve cantonnée son armée, le roi de France ne reste que quelques heures dans la cité épiscopale mais laisse en demeure une garnison de trois cents hommes sous le commandement du maréchal Tavannes. Charles-Quint s’efforça de reprendre les Trois évêchés. En 1554, il assiégea Verdun et s’en empara, mais il fut bientôt obligé de rendre la place à Henri II; un peu plus tard, il échouait complètement devant Metz, glorieusement défendu par le duc de Guise.

Ainsi, Verdun devint français de fait en 1552.

Verdun, pendant quelque temps, conserva en partie son autonomie. L’évêque Nicolas Psaulme fut réintégré dans les pouvoirs temporels de ses prédécesseurs et se montra administrateur éclairé. Grâce à cet illustre prélat, dont le souvenir est encore si vivace, Verdun, à part la tentative de surprise des Huguenots en 1562, vécut dans la tranquillité et la prospérité. C’est le début d’un processus qui conduit au rattachement définitif de Verdun à la France, entériné en 1648 par le traité de Westphalie.

De la Révolution à l’époque actuelle

Fortifiée par Vauban, la ville subit le siège du duc de Brunswick. Sous la pression de la population qui craint un bombardement, le colonel de Beaurepaire signe la reddition le 30 août 1792, avant de se suicider[1]. Après la bataille de Valmy, la ville est évacuée par l’armée prussienne en bon ordre le 14 octobre[2].

La ville est à nouveau prise lors de la guerre franco-allemande de 1870 : elle est alors l’enjeu de nombreuses batailles. L’armée allemande barra en effet la route qui la reliait à Metz, rendant impossible la retraite de l’Armée du Rhin sur Châlons-sur-Marne.

En 1916, la bataille de Verdun fut l’une des principales batailles de la Première Guerre mondiale, au cours de laquelle la ville résista à tous les assauts. Suite à cet évènement, la ville de Verdun fut citée à l’ordre national de la Légion d'honneur par le décret du 12 septembre 1916. Lors de la grande guerre, 360 000 Français et 335 000 Allemands sont morts à Verdun. Ces douloureux événements furent immortalisés par le peintre officiel des armées François Flameng dont les croquis et dessins furent publiés dans la revue L'Illustration

Verdun est en 2008, avec 26 médailles, la ville la plus décorée de France.

Exécution lors des mutineries de 1917.

Économie

Administration

Quai de Londres (nommé en l’honneur de la capitale britannique qui a financé la reconstruction de Verdun)

Verdun a constitué une communauté de communes avec quelques communes voisines. Les cinq membres de cette communauté sont : Béthelainville, Haudainville, Sivry-la-Perche, Thierville-sur-Meuse et Verdun.

Verdun est chef-lieu de trois cantons :

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
1793 1794 Pierre-Charles Lespine
1800 1808 François Huguin
1808 1821 Louis Gand
1821 1830 Desgodins
1830 1832 Jean Nicolas Antoine
1834 1837 Jean Baptiste Mareschal
1848 Clement Bertrand
1852 1856 Nicolas Ambroise Cartier
1860 1876 Charles Louis Benoit
1876 1878 Nicolas Armand Buvignier
1879 1881 Louis Maury
1884 1904 Louis Maury
1905 Leonce Rousset
1906 Victor Pequart
1908 Prosper Regnault
1919 1925 Edmond Robin
1925 1933 Victor Schleiter
1933 1935 René Panau
1935 1940 Gaston Thiébaut Radical Député
1947 1953 Hyppolyte Thevenon
1953 1965 François Schleiter CNIP Sénateur
1965 1977 André Beauguitte FNRI Député
1977 1983 René Vigneron PS Conseiller général
1983 1989 Jacques Barat-Dupont UDF
1989 1995 Jean-Louis Dumont PS Député
1995 2014 Arsène Lux RPF Conseiller général de la Meuse

Démographie

Évolution démographique
(Source : Cassini[3] et INSEE[4])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9 060 9 136 10 276 9 819 9 978 10 577 15 533 13 448 13 941
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
12 742 12 394 12 941 10 738 15 781 16 053 17 755 18 852 22 151
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
21 360 21 706 21 701 12 788 14 280 16 540 19 460 14 609 18 831
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 - -
21 982 22 013 23 621 21 516 20 753 19 624 19 374 - -

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Personnages célèbres

Monuments et lieux touristiques

Quartiers

Anthouard, Au pré l’Évêque, cité du Rempart, Cité Kennedy, Cité verte, Dieu du Trice, Faubourg Pavé, Glorieux, Jardin Fontaine, le Champ Claudine, le Coulmier, le Grand Tise, les Chenevières, les Croisettes, les Grandes Plantes, Les Planchettes, Saint Victor, Village Louis Best (ex-logements américains)

Places

Carrefour des Maréchaux, place Chevert, place de la Nation, place de la Roche, place des Onze sièges, place du Général-Mangin, place du Gouvernement, place Maréchal-Foch, place Nicolas-Psaulme, place Thiers, place Vauban, rond-point des États-Unis

Artères

Rue Mazel, montée Saint-Vanne, quai de Londres, quai Leclerc

Édifices civils

Bibliothèque (dans l’ancien palais épiscopal), château d’eau, Centre mondial pour la Paix (ancien palais épiscopal), cinéma, Dragées Braquier, Espace des Cordeliers, gendarmerie, Hôtel de la Cloche d’Or, Hôtel des Impôts, hôtel de ville, marché couvert, (anciennement) mess des officiers, musée de la Princerie (archéologie, sculptures du Moyen Âge, faïences locales et étrangères), Office(s) du Tourisme, Palais de justice, Porte Chaussée, Poste, salle Cassin, salle Vannier, sous-préfecture, théâtre, tour des Plaids, tour de l’Islot, tour Saint-Vanne

Chemins de fer

Gare SNCF

Établissements de soins

Centre hospitalier Saint Nicolas, hôpital Désandrouins, hospice Sainte-Catherine

Établissements industriels

Centrale à béton, anciens fours à chaux, au Pré l’Évêque, Baleycourt, Chicago (ex-entrepôts américains), Tavannes

Cimetières

Cimetière civil du Faubourg-Pavé, cimetière civil israélite, cimetière militaire de Bevaux (3 107 corps, 23 269 m²), cimetière militaire du Faubourg-Pavé (5 095 corps, carré des Sept inconnus de 1920 (cérémonie du choix de l’Inconnu de l’Arc de Triomphe), monument aux fusillés par l’ennemi en 1914-1918 et 1939-1945, 19 522 m²), cimetière national de Glorieux (4 244 corps, 20 579 m²)

Établissements religieux

  • Carmel,
  • cathédrale Notre-Dame,
  • chapelle Sainte-Catherine,
  • chapelle Saint-Joseph,
  • chapelle Saint-Nicolas,
  • église Saint-Sauveur,
  • église Saint-Victor,
  • église Saint Jean Baptiste,
  • église Sainte Jeanne d’Arc.
  • temple protestant,
  • palais épiscopal,
  • synagogue (après 1870, remplace celle aménagée en 1805 sur les restes du couvent des Jacobins).

Cette synagogue et l’ancienne maison du rabbin font l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis 7 octobre 2002[5]

Établissements sportifs

Gymnase, piscine, stade, gymnase, centre équestre

Espaces verts

Parc municipal Japiot, Parc de Londres

Portes

Porte Chatel, Porte Chaussée, Porte de France, Porte de la Tour du Champ, Porte Neuve, Porte Saint-Paul, Porte Saint-Victor, Porte Sainte-Victoire

Cours d’eau

Canal des Augustins, canal du Puty, canal Saint-Airy, Grand Gueulard (ex-grandes écluses ou écluses Notre-Dame), Meuse, canal de l’Est, branche Nord, écluse de Belleray, Ballastières

Ponts

Passerelle, Pont Beaurepaire, Pont de Tilly, Pont des Augustines, Pont des Minimes, Pont Lilette, Pont Rouge, Pont Saint-Pierre

Maison forestières

Maison forestière de la Chartonne, Maison forestière de la route d’Étain, Maison forestière du Coulmier, Maison forestière du Fays

Établissements scolaires

École Jules-Ferry, collège Buvignier (ex-collège des Jésuites), collège Maurice-Barrès, collège Saint-Exupéry, collège Saint-Jean, EPL Agro pôle Martial-Brousse, groupe scolaire Sainte-Anne, dont l’école Saint-Joseph, le collège Notre-Dame, le lycée Ogec Doctrine Chrétienne, Institut de formation en soins infirmiers, centre hospitalier, École paramédicale, lycée Alain-Fournier, lycée Freyssinet, lycée Jean-Auguste-Margueritte, lycée professionnel Vauban

Monuments

Monument À la Victoire et aux Soldats de Verdun, Carrefour des Maréchaux, Monument aux Enfants de Verdun morts pour la Patrie, monument hollandais, statue La Défense

Établissements militaires

Arsenal, caserne de Glorieux, caserne Maginot, caserne Miribel, caserne Niel, citadelle haute, citadelle souterraine, quartier Bayard, quartier Doumenc, quartier Driant,

Dans la région :

Transports

Transports en commun

Un des trois bus décorés de la ville

Le SMATUV (Syndicat mixte assainissement et transport urbains du Verdunois), autorité organisatrice des transports, est compétent pour l’organisation et le financement des transports publics sur les communes de Belleville-sur-Meuse, Thierville-sur-Meuse et Verdun. À travers un marché public, le SMATUV a confié la gestion du réseau à Veolia Transport qui intervient sous la marque tiV (Transport intercommunal Verdunois). Au-delà du réseau tiV, Veolia Transport est également présent à Bar-le-Duc (réseau TUB) et en Meuse grâce à sa filiale Les Rapides de la Meuse. Le réseau compte quatre lignes urbaines et sept lignes scolaires ; son exécution s’étend du 1er janvier 2004 à la fin du mois de février 2010.

Les lignes urbaines sont :

  • ligne 1 : Gare SNCF – Les Planchettes -Actipole Verdun Sud – Kennedy
  • ligne 2 : Thierville Collège – Gare SNCF – Hôpital Désandrouins – Grandes Plantes
  • ligne 3 : Blocs Saint Barthélémy – Gare SNCF – Avenue de Metz
  • ligne 4 : Belleville Closeries – Gare SNCF - Pré L’évêque

Les lignes scolaire sont:

  • Ligne 12 : Baleycourt Regret - Primaires de Glorieux - Centre ville
  • Ligne 13 : Primaires de Belleville
  • Ligne 15 : Belleville - Collège de Thierville
  • Ligne 16 : Baleycourt - Cité Verte - Glorieux - Collège de Thierville
  • Ligne 17 : Grandes Plantes -Route d’Etain - Centre ville - Kennedy - Collège Barrès
  • Ligne 18 : Collège Barrès - Dieu du Trice
  • Ligne 19 : Centre ville - Route d’Étain - Les Planchettes - Kennedy

Réseau cyclable

Verdun n’a pas de réseau cyclable.

Réseau routier

Verdun se situe sur un axe ouest-est, la route D603 (anciennement N3), qui la relie à Paris via Chalons-en-Champagne (Marne) et Reims (Marne) et à Metz (Moselle). La ville est également placée sur un axe nord-sud, la route D964, qui la relie au nord à Sedan (Ardennes) via Stenay (Meuse) et Mouzon (Meuse) et au sud à Neufchâteau (Vosges) via Saint-Mihiel (Meuse) et Commercy (Meuse). Verdun est reliée à Bar-le-Duc (Meuse) par les routes D603 (anciennement N3) et D1916 Voie sacrée (anciennement N35). La ville est également desservie par l’autoroute A4-E50 distante de cinq kilomètres au sud ; l’accès se fait par les sorties 30 – Voie sacrée, située sur le territoire de la commune de Nixéville-Blercourt (Meuse), et 31 – Verdun, située sur le territoire de la commune de Haudainville.

Réseau ferroviaire

La gare de Verdun est située sur la ligne Conflans-en-Jarnisy (Meurthe-et-Moselle) – Châlons-en-Champagne (Marne). Le trafic est principalement consacré aux voyageurs. Un faible trafic de produits chimiques existe sur le tronçon Baleycourt – Verdun.

La gare TGV Meuse - Voie Sacrée, située sur la ligne à grande vitesse LGV Est européenne, est localisée à 21,5 km au sud-sud-ouest, à proximité de Mondrecourt, sur le territoire de la commune Les Trois-Domaines (Meuse).

Verdun est également située sur l’ancienne ligne Lérouville (Meuse) – Sedan (Ardennes), aujourd’hui partiellement désaffectée et en grande partie déposée, hormis le tronçon Verdun – Dugny-sur-Meuse qui dessert les Carrières et Fours à Chaux de Dugny-sur-Meuse.

Réseau fluvial

Verdun est située sur la Meuse. La ville est desservie par le canal de l'Est branche Nord qui relie la Meuse et la Moselle à la Saône. La branche Nord (CeBN), relie Givet (Ardennes) à Troussey (Meuse), où elle rejoint le canal de la Marne au Rhin ; on l’appelle aussi canal de la Meuse. Verdun est une halte de tourisme fluvial très fréquentée en saison. Il n’y a plus de trafic commercial.

Trafic aérien

Verdun est desservie par un aérodrome, Le Rozelier, situé à 7,5 km au sud-est de la ville sur le territoire de la commune de Sommedieue. Code OACI : LFGW, code AITA/IATA : XVN. Longitude - latitude: 005 ° 28’15" E 49 ° 07’20" N, altitude : 1236 ft / 376,73 m. Piste revêtue : 1 120 m x 20 m ; piste non revêtue : 600 m x 50 m. L’aérodrome est géré par la Chambre de commerce et d'industrie de la Meuse.

Vie militaire

Listes des unités militaires ayant tenu garnison à Verdun :

Jumelages

Verdun n’est jumelée à aucune autre ville, décision prise par le conseil municipal au lendemain de la Première Guerre mondiale, afin de ne pas créer de discriminations entre les nombreuses villes candidates à un jumelage. La tradition a depuis été respectée.

Notes

  1. Jean Delmas (historien) (directeur), De 1715 à 1870, Presses universitaires de France, Paris, 1992, in André Corvisier (directeur), Histoire militaire de la France, ISBN 2-13-043872-5, p 263-264
  2. Jean Delmas, op. cit., p 264
  3. http://cassini.ehess.fr/ Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)
  4. INSEE : Population depuis le recensement de 1962
  5. Notice no PA00106670, sur la base Mérimée, ministère de la Culture

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Sources bibliographiques

  • Alain Girardot et al. Histoire de Verdun, , 205 pages, Éditions Serpenoise, Metz, 1997 (ISBN 2-87692-263-0)
  • Les fortifications de la place de Verdun - 1874-1918, collection Itinéraires du patrimoine, 18 pages, Éditions Serpenoise, Metz, 1998, (ISBN 2-87692-305-X)
  • Guy Le Hallé, Verdun ma ville, 192 pages, Martelle Éditions, Amiens, 1992, (ISBN 2-87890-018-9)
  • Annette Wieviorka et Serge Barcellini, Passant, souviens-toi : les lieux du souvenir de la Seconde Guerre mondiale en France, Graphein - 8 janvier 1999
  • Stéphane Audoin-Rouzeau & Jean-Jacques Becker (dir.), Encyclopédie de la Grande Guerre, 1914-1918 : histoire et culture, Bayard - Septembre 2004
  • François cochet (dir.), 1916-2006 Verdun sous le regard du monde, 14-18 Éditions - Juin 2006
  • François Cochet (dir.), Les batailles de la Marne : de l’Ourcq à Verdun (1914 et 1918), 14-18 Éditions - Septembre 2004
  • Jean-Luc Pamart, Le paysan des poilus, Éditions de la Loupe - Juin 2005
  • Franck Meyer, Verdun. Des ravages à la Renaissance. 1915-1919, 2 vol., Connaissance de la Meuse éd., Haudainville, 2006 et 2007, (ISBN 2-9503985-8-8) et 978-2-9527791-1-1
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