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Venise
Pour les articles homonymes, voir Venise (homonymie).Venise Administration Nom italien Venezia Pays Italie Région Vénétie Province Fichier:Provincia di Venezia-Stemma.png Venise Code ISTAT 027042 Code postal 30100 Préfixe tel. 041 Maire Massimo Cacciari (2005) Site internet consulter Culture et démographie Population 268 993 hab. (01-01-2008) Densité 653 hab./km² Gentilé Vénitiens Saint patron Saint Marc Fête patronale 25 avril Géographie Coordonnées Altitude 3 m Superficie 412 km² Code cadastral L736 Venise (Venezsia en vénitien, Venezia en italien), la Cité des Doges ou la Sérénissime, est une ville du nord-est de l'Italie et capitale de la région de la Vénétie, dans la plaine du Pô. Fondée peu après 568, capitale pendant huit siècles (1001-1797) de l'un des plus prestigieux États européens: la République de Venise, la ville est célèbre pour ses canaux, sa place Saint-Marc, son palais des Doges ainsi que son carnaval. Venise comptait 268 993 habitants début 2008[1].
Venise et sa lagune sont inscrites au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Sommaire
Histoire
Articles détaillés : Histoire de Venise et Chronologie de Venise.
La région à l'extrémité nord-ouest de la mer Adriatique, où se jettent plusieurs fleuves issus des Alpes, est habitée dès l'Antiquité par des pêcheurs, mariniers et sauniers. Cette zone faisait partie de la région X créée par Auguste, cette région fut nommée ensuite Venetia du nom des Venètes, ancien peuple italique intégré dans la République romaine dès le IIe siècle av.JC ; Aquilée — sur la terre ferme — était le centre religieux et portuaire important.Les invasions des Goths d'Alaric Ier et des Huns d'Attila poussent les populations locales à se réfugier dans les îles des marais situés le long de la mer Adriatique, près du delta du Pô. Selon la légende qui sera développée ultérieurement par les Vénitiens pour démontrer l'ancienneté de leur cité et la lointaine origine de leur liberté, Venise aurait été fondée le 25 mars 421 dans les îlots du rivus altus, qui deviendra le Rialto.
En 452, un premier établissement est fondé par des réfugiés de Padoue et d'Aquilée. La région échut, par la suite, au royaume des Ostrogoths puis fut reconquise avec le reste de l'Italie par le général Bélisaire, devenant une province de l'Empire romain d'orient sous Justinien Ier.
La ville de Venise a été fondée vers la fin du VIe siècle par des habitants des régions voisines venus se réfugier en nombre dans les îles de la lagune formée par l'estuaire du Pô après l'invasion de l'Italie du nord par les Lombards en 568. En effet, cette zone marécageuse, difficile d'accès pour des navires à quille, était restée sous la juridiction de l'exarchat de Ravenne, province de l'Empire romain d'Orient. Elle fut donc initialement un refuge de la civilisation romano-byzantine mais au fur et à mesure de son développement, son autonomie s'accrut pour aboutir à l'indépendance.
Profitant de l'antagonisme entre l'exarchat de Ravenne et les Lombards, les Vénitiens élargirent leur marge de manœuvre politique et se dotèrent d'un pouvoir local incarné par le premier duc ou « doge », Paolucio Anafesto (697-717), personnage aux confins de la légende et de l'histoire. La ville de Venise ne devint réellement indépendante qu'après le retrait des Byzantins de l'Adriatique, peu après l'an 1000, lors de l'émergence du royaume de Hongrie. La cité-État s'appuya dès lors sur la mer pour étendre son pouvoir.
Venise n'eut pas de constitution propre. En effet la définition des attributions et le mécanisme des institutions gouvernementales relevaient à Venise du droit coutumier. Les organes de décision gouvernementaux formaient une pyramide dont l'Assemblée populaire était la base et le doge le sommet. Entre les deux siègeaient le Grand Conseil, les Quarante et le Sénat, puis le Conseil ducal. Cette organisation politique dont les traits se dessinent au XIIIème siècle se maintiendra jusqu'en 1797. [2]
Article détaillé : République de Venise.Le commerce du sel, puis le dynamisme commercial vers la Méditerranée orientale, entraîna une forte croissance de la ville. Après la 4e croisade, que Venise détourna sur Constantinople, la République s'empare des richesses de l'Empire byzantin et se constitue un empire maritime constitué par la plupart des îles grecques et dalmates. Elle le complète en conquérant la Dalmatie continentale, l'Istrie et un vaste domaine entre les Alpes et le Pô, incluant les cités de Bergame, Brescia, Vérone, Padoue, Trévise et Udine. Elle entre en conflit avec Gênes, sa grande rivale en Italie du nord et en Méditerranée. L'apogée de cette lutte sera la quatrième guerre génoise, autrement nommée guerre de Chioggia. Venise sortit vainqueur du conflit, mais très épuisée. Le traité de Turin, en 1381, ne lui fut pas particulièrement avantageux: malgré sa victoire, Venise dut renoncer à des territoires et concéder certains droits à sa rivale. Elle perdait Trévise et la Dalmatie qui revenait au roi de Hongrie. Mais elle conservait ses institutions et ses principales colonies.
Au XIVe siècle, Venise était le plus important port de Méditerranée, surclassant son ancienne métropole Constantinople. Il lui fallut conquérir des terres sur la lagune pour étendre la surface urbaine de la cité. Son déclin commença avec la progression turque en Méditerranée (qui la priva progressivement de toutes ses terres grecques, à l'exception des Îles Ioniennes, et de ses accès aux débouchés de la Route de la Soie). Malgré la victoire sur les Turcs à Lépante en 1571, où les Vénitiens furent très engagés, la république de Venise perdit encore de son importance commerciale à cause du détournement du commerce européen vers les océans (découverte de l'Amérique).
Mais Venise avait maintenu son rayonnement culturel, en devenant la ville européenne la plus élégante et raffinée du XVIIIe siècle, avec une forte influence sur l'art, l'architecture et la littérature.
Redevenue politiquement un état italien parmi d'autres, Venise fut annexée par Napoléon Bonaparte le 12 mai 1797, durant la première coalition. L'invasion des Français mit un terme à près de 800 ans d'indépendance; en revanche, Napoléon fut perçu comme une sorte de libérateur par la population pauvre et juive de Venise, république aristocratique où le pouvoir et la plupart des richesses étaient monopolisés par quelques familles. Napoléon supprima les barrières du Ghetto ainsi que les restrictions de circulation imposées aux Juifs.
Article détaillé : Ghetto de Venise.Entre 1797 et 1805 Napoléon, par le Traité de Campo-Formio, livra Venise et ses territoires aux Habsbourg en échange de la Belgique, puis il la leur reprit pour l'intégrer au royaume d'Italie dont il se fit couronner roi. À la fin de l'époque napoléonienne, ce royaume d'Italie fut intégré dans l'Empire d'Autriche de 1815 à 1866. La domination Autrichienne sur Venise et la Vénétie ne s'acheva que le 3 octobre 1866 après sa défaite de Sadowa contre l'alliance Prusso-Italienne. Venise est, au sein de l'Italie, un chef-lieu de province, devenu progressivement un des hauts-lieux du tourisme mondial.
Après la Première Guerre mondiale, l'Italie revendiqua à l'Autriche vaincue l'ensemble des territoires jadis vénitiens, mais se heurta aux revendications yougoslaves et n'obtînt au Traité de Rapallo que l'Istrie, la ville de Zara en Dalmatie et les îles de Veglia, Cherso et Lagosta. Le ressentiment développé à ce moment contribua au succès ultérieur de Mussolini. Après la Deuxième guerre mondiale, l'Italie perdit aussi ces possessions au profit de la Yougoslavie, ne conservant que Trieste qui ne fait pas partie des territoires jadis vénitiens, mais où les populations italophones expulsées de Yougoslavie se réfugièrent.
Géographie
Article détaillé : Lagune de Venise.Venise occupe une situation géographique exceptionnelle, dans une lagune de la mer Adriatique. Les Vénitiens établirent leur ville en enfonçant des pieux en chêne et en aulne dans le sol sablonneux. Sur ces fondations, ils bâtirent des maisons et des palais et entamèrent un combat contre le mouvement continuel des marées.
Les principales autres îles de la lagune sont : le Lido, Murano, Burano, Torcello. Sans oublier : San Michele (l'île cimetière de la ville), San Erasmo, Mazzorbo, Le Vignole, Certosa, San Francesco del Deserto, San Giacomo in Paludo, San Servolo, San Lazzaro degli Armeni, Giudecca.
La ville est parcourue par 177 canaux (dont le plus important est le Grand Canal), 400 ponts et s'étend sur 118 îles situées entre l'embouchure de l'Adige (au sud) et du Piave (au nord). Le centre historique est entièrement piétonnier, les canaux faisant fonction de route, et les divers bateaux sont l'unique moyen de transport avec la marche à pied. Venise est une ville contre nature, constatait déjà Chateaubriand.
Climat
Le climat de Venise, comme celui de la plaine du Pô, est marqué par des hivers assez froids, qui peuvent être rigoureux, et par des étés très moites. Les précipitations, minimales en hiver, tombent en été sous forme de pluies orageuses, ainsi qu'en automne.(climat méditerranéen)
Relevé météorologique de Venise mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Température moyenne (°C) 2 4 8 12 17 21 23 23 19 13 8 4 13 Précipitations (mm) 60 58 55 72 73 70 62 87 59 72 100 49 817 Ce tableau est sujet à caution car il ne cite pas ses sources.Transports
La situation géographique de Venise au milieu de la lagune, fait que l'essentiel du transport de personnes et de marchandises se fait par voie d'eau. C'est pourquoi, la cité demeure au XXIe siècle la seule ville de taille importante à être libre d'automobiles et de camions, malgré les aménagements importants.
Le transport individuel traditionnel est la gondole vénitienne, bien qu'elle ne soit quasiment plus utilisée que par les touristes ou pour des occasions particulières (cérémonies, mariages et enterrements). Son coût est en effet prohibitif. D'ailleurs, il n'en reste que 425 en 2009.
Les Vénitiens utilisent surtout des bateaux-autobus, appelés vaporetti, qui desservent les différentes îles en sillonnant les principaux canaux, ainsi que les traghetti, des gondoles à deux rameurs pour piétons qui assurent la traversée du Grand Canal à quelques endroits dépourvus de pont.
À cela s'ajoute toutes sortes d'embarcations privées tel que les canots à moteur.La navigation maritime et lagunaire restera le seul moyen de transport existant à Venise jusqu'à la construction au XIXe siècle d'un pont ferroviaire, le Pont des Lagunes. Inauguré en 1846, il permit de relier gare de Venezia Santa Lucia, construite en 1860, au reste du continent. La gare devint un terminus des trains de nuit, amenant au cœur de la cité, à deux pas du grand canal, les voyageurs venant des capitales européennes.
Sous le régime fasciste, une liaison routière, le Pont de la Liberté (Ponte della Libertà), inauguré en 1933, fut également établie, menant à un grand parking sur l'île artificielle de Tronchetto en périphérie nord.
Venise est également desservie par l'aéroport de Venise - Marco Polo, en l'honneur de cet ancien et célèbre citoyen vénitien. L'aéroport est situé sur le continent et a été reconstruit à l'intérieur des terres, de sorte que les visiteurs doivent prendre le bus puis un bateau-taxi ou un bateau-bus pour se rendre dans la ville.
Économie
« Venise qui se meurt, Venise appuyée à la mer
la douce obsession de ses derniers jours tristes, Venise la vend aux touristes
qui regardent se lever le soir la fumée ou la rage de Porto Marghera. »
qui cherchent au milieu des gens l'Europe ou l'Orient— Francesco Guccini, Venise
Pendant un millénaire, Venise a été une ville de marchands et ses institutions ont été rédigées à leur profit. Le commerce a contribué à sa puissance et sa puissance était associée à la mer. Après la décadence du XIXe siècle, la ville a vu se développer au cours du XXe siècle les industries du tourisme et de la chimie. Le secteur dominant de l’économie vénitienne est celui des services (tourisme, transports, activité financière et immobilière) : 44% des entreprises et 40% de emploi. Le deuxième secteur d’activité est le commerce (28% des entreprises et 20% de l’emploi), suivent les entreprises du bâtiment (14% des entreprises et 10% de l’emploi). Cette dernière activité est en régression depuis les dernières décennies. (données 2001)[3] En 2007, Venise a accueilli 21 millions de touristes. En mai 2008, lors d'un week-end férié, 80 000 touristes se sont abattus sur la ville. Le tourisme génère un chiffre d'affaires d'environ 1,5 milliards d'euros par an. Un montant sans doute sous-estimé car de multiples transactions sont effectuées au noir.
L'avenir de Venise
Les bâtiments de Venise sont construits sur des piliers de bois (voir ci-dessous). Ils sont exposés à la menace de marées, notamment entre l'automne et le début du printemps. La ville est périodiquement inondée. C'est ce que les Vénitiens appellent acqua alta.
Ce phénomène a toujours existé, mais s'est largement amplifié ces dernières décennies sous l'influence conjuguée de plusieurs causes relatives au climat et à l'activité humaine :
- la montée générale du niveau des mers (eustatisme) ;
- l'affaissement du sol (subsidence) : d'importants puits ont été creusés au XXe siècle pour pomper dans la nappe phréatique, ce qui a fragilisé les terrains déjà instables ;
- les perturbations dans l'hydrographie : la modernisation du port a entraîné le creusement de canaux profonds pour permettre le passage de gros navires. La mer s'engouffre ainsi beaucoup plus facilement dans la lagune. Outre le phénomène des acque alta (les inondations vénitiennes), l'autre impact est la modification du système écologique, la disparition de la biodiversité marine.
- enfin, depuis la chute de la République (en 1797), l'habitude (en fait une obligation que faisait respecter la Magistrature des Eaux qui existe encore en tant qu'institution chargée de surveiller tout ce qui a trait à l'eau) pour les vénitiens, de nettoyer les canaux pour les désenvaser et les vider s'est perdue ce qui a réduit la profondeur de ces canaux du centre historique. Depuis quelques années, la municipalité fait procéder de nouveau à ce curage qui permet d'ores et déjà de contribuer à la baisse du niveau des eaux dans certains quartiers, les canaux retrouvant leur pleine capacité sont mieux à même de contribuer à la diffusion des eaux.
Les conséquences sont importantes dans la vie quotidienne des habitants, qui doivent abandonner les niveaux inférieurs des maisons et emprunter des systèmes de passerelles pour se déplacer. Mais les conséquences les plus importantes sont la détérioration inexorable des monuments historiques et de l'habitat due à la montée des eaux et l'apport qui s'en suit de produits nocifs à la pierre et à la brique.
On ne sait pas mesurer avec précision l'affaissement de Venise, et son évolution est un sujet de controverse. La dernière initiative, initiée par un consortium d'industriels italiens, consiste à poser 79 portes mobiles dans les trois passes de la lagune pour protéger la ville. Ces portes, en temps normal, seraient remplies d'eau et lors des marées supérieures à un mètre, elles évacueraient cette eau en faisant pénétrer de l'air, ce qui aura pour conséquence de dresser les portes. Ainsi la lagune sera séparée de la mer par une véritable barrière.
Le projet, nommé MOSE (Module expérimental électromagnétique) a démarré en 2003 et les travaux doivent se poursuivre jusqu'en 2011. Il déploiera 4 barrages mobiles comprenant 78 vannes. Quand les marées particulièrement hautes risqueront de provoquer des inondations, les vannes, levées, empêcheront l'eau de mer de se déverser dans la lagune. Il suscite aujourd'hui de nombreuses polémiques notamment au vu de son coût pharaonique et du doute de plus en plus répandu parmi les scientifiques et les spécialistes des marées sur l'efficacité effective de ce système qui ne serait réellement utile que pour les très grandes marées.
- Le changement climatique global : l'élévation du niveau des mers de 60 centimètres en 2050 et potentiellement de 150 centimètres à 10 mètres, fin du XXIe siècle, entraînera la destruction totale de la ville[4].
Monuments & lieux réputés
Techniques de construction
Les îlots de la lagune de Venise, composés de matériaux de remblais et alluvionnaires ne permettaient pas de construction traditionnelle car le sol humide et instable ne pouvait supporter le poids des bâtiments. La solution a été l'utilisation de pilotis, permettant la construction au-dessus de l’eau. La technique consiste à enfoncer ceux-ci dans le sol afin de leur faire porter une plate-forme constituée de madriers en chêne et en mélèze solidement attachés les uns aux autres, consolidant et nivelant le terrain. Ainsi par exemple, afin d’ériger la Basilique Santa Maria della salute, les Vénitiens utilisèrent 1 006 657 pilotis de 4 mètres de long, en chêne, aulne et mélèze.
Les contraintes liées à une construction sur l’eau avec des pilotis comme fondations font que les palais sont conçus à l’inverse des règles traditionnelles de l’architecture. En effet si dans les palais terrestres, l'usage veut que l’on commence par les fondations sur lesquelles on pose l’infrastructure destinée à supporter le poids de l’ensemble architectural, à Venise la méthode est totalement inversée : on pose d’abord une grande « boîte » sur des portiques afin de transmettre la charge directement aux pilotis des fondations par un système d'arcs et de voûtes appropriés.
Églises
Article détaillé : Liste des églises de Venise.Dans Venise il y a près de 84 églises pratiquement intactes et voici les plus connues.
- La Basilique Saint-Marc de Venise
- La Basilique Santa Maria della Salute de Venise
- L'Église Santa Maria Gloriosa dei Frari
- La Basilique de San Zanipolo sépulture des Doges.
- La Basilique San Giorgio Maggiore de Andrea Palladio (sur l'Île de San Giorgio Maggiore)
- L'Église du Redentore de Andrea Palladio
- L'Église San Moisè
- L'Église San Zaccharia
- L'Église San Sebastiano
- L'Église Santa Maria Assunta (ou Église des Gesuiti)
- L'Église de la Madonna dell'Orto
- L'Église San Francesco della Vigna
- L'Église Santa Maria dei Miracoli
Basilique Santa Maria della Salute par Francesco Guardi
Îles de la lagune
- L'Île de San Michele, cimetière de Venise. Il est divisé selon la religion du défunt. Ainsi, y trouve-t-on des divisions juive, catholique, orthodoxe et évangélique. On y trouve les tombes d'Ezra Pound, Serge Diaghilev, Igor Stravinsky, Joseph Brodsky ou, encore, Ermanno Wolf-Ferrari.
- L'Île de Burano, mosaïque bigarrée par ses maisons pastel
- L'Île de Murano, avec son phare blanc et sa fonderie de verre
- L'Île de Torcello, avec sa basilique médiévale
- L'Île de San Giorgio Maggiore (Basilique San Giorgio Maggiore)
- Les îles de Mazzorbo, San Erasmo, Poveglia, Giudecca.
- Les îles de San Servolo, San Clemente, qui servirent d'asiles pour aliénés mentaux.
Musées
- Le Palais des Doges
- Le Musée Gallerie dell'Accademia de Venise
- La Scuola Grande de San Rocco, (32 œuvres du Tintoret) ainsi qu'un Christ en Croix attribué à Giorgione
- La Scuola di San Giorgio degli Schiavoni, (Œuvres de Carpaccio)
- Le Musée Guggenheim --Collection d'art moderne de Peggy Guggenheim située dans le Palazzo Venier dei Leoni
- Le Palais Grassi (Palazzo Grassi), (collection François Pinault)
- La Biblioteca Marciana
- Le Musée de l'érotisme (Museo d’Arte Erotica)
- Le Musée Correr, sur la place Saint-Marc
Palais
- Le Palais des Doges
- La Ca' d'Oro
- L'Hôtel des monnaies
- La Ca' Rezzonico: Œuvres de Pietro Longhi, qui racontent le quotidien des vénitiens au XVIIIe siècle. Fresques de Tiepolo. Deux toiles de Francesco Guardi
- Le Palais Contarini del Bovolo
- Le Palais Vendramin Calergi, casino d'hiver de la ville. Palais où Richard Wagner est mort en 1883.
Le Palais du couturier Mariano Fortuny
Intérieur de l'Opera La Fenice
Places et Campo
- La Place Saint-Marc (Café Florian)
- Campo San Polo
- Campo Santa Margherita
- Campo dei Santi Giovanni e Paolo. Les dominicains y construirent l'église dei Santi Giovanni e Paolo (appelée également San Zanipolo) qui fut consacrée en 1430. La Scuola di San Marco, projettée par Pietro Lombardo, jouxte l'église. La Statue du Colleone, œuvre du sculpteur florentin Andrea Del Verrochio, qui y travailla de 1483 à 1488, se dresse devant la Scuola di San Marco.
Place Saint-Marc
Photo de Carlo NayaPonts
- Le Pont de l'Académie
- Le Pont de la Constitution
- Le Pont des Déchaussés (degli Scalzi)
- Le Pont des Lagunes
- Le Pont de la Liberté (Ponte della Libertà)
- Le Pont du Rialto
- Le Pont des Soupirs
Divers
- Le Grand Canal (Pont du Rialto, Pont de l'Académie, Pont des Déchaussés)
- Le Campanile de Saint-Marc
- La Dogana di Mare, située à côté de l'église de La Salute, fut longtemps le point de dédouanement des marchandises.
- La Tour de l'Horloge
- Le théâtre de La Fenice
- Le Ghetto de Venise
- L'Arsenal de Venise
- La gare de Venezia Santa Lucia
- La Maison de Goldoni
- Le Quai des esclaves (Riva degli Schiavoni) qui a été dessiné par Johan Stephan Decker.
- Le restaurant All'Angelo qui a notamment accueilli de nombreux peintres tels Pablo Picasso, Henri Matisse, Georges Braque, Zoran Music, Arman et Léon Gischia; des metteurs en scène tels Roberto Rossellini et Luchino Visconti; des actrices, telles Ingrid Bergman et Alida Valli ou même des hommes politiques, tel Enrico Berlinguer, l'ancien Secrétaire Général du Parti Communiste Italien. Le restaurant possède une impressionnante collection de tableaux modernes. Une partie de la vaisselle, des verres ainsi que le dessin de l'enseigne du restaurant sont dus à Léon Gischia.
Le grand canal
Le grand canal, par Turner
Le Campanile
Tombe de Serge Diaghilev dans le cimetière San Michele
Culture
Festivals et événements
- La Biennale de Venise : festival d'art contemporain, toutes les années impaires, en automne. Pendant les années paires a lieu la Biennale d'Architecture de Venise. À la même période de l'année, tous les ans, se produit la Mostra, célèbre festival cinématographique.
- Le carnaval de Venise: célèbre carnaval connu dans le monde entier mais cependant beaucoup moins impressonnant qu'à l'époque de Vivaldi.
- La Festa di San Marco : fête du saint patron de Venise (25 avril)
- La Festa del Redentore : célébration de la fin de la peste de 1576
- La Sensa : cérémonie rituelle du mariage entre Venise et la mer
- Su e zo per i ponti : course organisée dans les rues de Venise
- Le Marathon de Venise : marathon organisé depuis 1986 le 11 octobre
- La Vogalonga: course maritime, où des bateaux de rameurs doivent faire le trajet (aller et retour) du bassin de Saint Marc à Burano le plus rapidement possible.
- les Regatta delle Befane (régates de l'Épiphanie): Des hommes déguisés en femmes se livrent à une course sur le Grand Canal, en gondoles ou sur d'autres bateaux, le matin du 6 janvier
- Les Regate Storiche ou régates historiques: compétition maritime, où seules des gondoles à deux rames sont autorisées à participer; en préambule, un défilé de répliques d'embarcations du XVIe siècle est organisé. Elles sont organisées le 1er dimanche de septembre.
Artistes fascinés par Venise
- Ils sont des milliers, connus ou inconnus. Parmi eux les Guallino — Patrick Guallino et Anne Poiré — ont souvent travaillé sur ce thème, qu'il s'agisse de sculptures ou de toiles. Ces œuvres sont exposées dans le monde entier. On peut citer aussi Roger de Montebello qui peint et vit à Venise et expose dans le monde entier. Henri Landier a également consacré nombre de ses œuvres à Venise.
- Le peintre Georgio de Chirico s'est inspiré des lieux désolés de la Giudecca pour certains tableaux.
- Le couturier Mariano Fortuny, connu au XIXe siècle pour ses drapés de soie a toujours son Palais à Venise.
- Le peintre Zoran Music a vécu à Venise de 1947 jusqu'à sa mort en 2005. Sa veuve, Ida Barbarigo-Music, peintre elle-même y habite toujours.
- Le peintre et décorateur (auprès de Jean Vilar et du TNP) Leon Gischia a vécu à Venise, près de l'Accademia de 1962 jusqu'à sa mort en 1991.
Artistes et artisans de Venise
Principaux peintres vénitiens
- Âge héroïque - les renaissants
- 1429 - 1507 : Gentile Bellini
- 1430 - 1516 : Giovanni Bellini
- 1431 - 1506 : Andrea Mantegna
- 1455 - 1526 : Vittore Carpaccio
- Âge d'or - période classique
- 1477 - 1576 : Tiziano Vecellio, dit Le Titien
- 1480 - 1556 : Lorenzo Lotto
- 1494 - 1534 : Antonio Allegri, dit Le Corrège
- Fin de l'âge classique
- 1518 - 1594 : Jacopo Robusti, dit Le Tintoret
- 1530 - 1588 : Paolo Caliari, dit Paul Véronèse
- De l'âge baroque à la peinture moderne
- 1676 - 1758 : Rosalba Carriera
- 1696 - 1770 : Giambattista Tiepolo
- 1697 - 1768 : Antonio Canale, dit Canaletto
- 1702 - 1785 : Pietro Longhi
- 1712 - 1793 : Francesco Guardi
Principaux musiciens vénitiens
- Gabrieli Giovanni Venise 1557 - Venise 12 août 1643
- Monteverdi Claudio Crémone 1567 - Venise 1643
- Caldara Antonio Venise 1670 - Vienne 28 décembre 1736
- Albinoni Tomaso Giovani Venise 8 juin 1671 - Venise 17 janvier 1751
- Vivaldi Antonio Lucio Venise 4 mars 1678 - Vienne 28 juillet 1741
Divers
- Les Chats bottés de Janie Langlois
- Les masques de Guerrino Lovato
- Les maquettes de barques de Gilberto Penzo
- Le squero Tramontin
- Les gravures d'Antonella di Giacobbe
- Les marionnettes de Roberto Comin
- Les peintures de Bobbo Ferruzzi
Venise et la littérature
- Le marchand de Venise, de Shakespeare où l'on trouve le célèbre personnage de Shylock
- Les pierres de Venise, de John Ruskin, (édition originale en anglais, 1853), Hermann, 1986 (ISBN 978-2705659509 et ISBN 978-2705669508)
- Venise en hiver, d'Emmanuel Roblès
- Au-delà du fleuve et sous les arbres, d'Ernest Hemingway
- Voir Venise et crever, de James Hadley Chase, Éditions Carré Noir (Gallimard, 1954)
- Carnet Vénitien, de Liliana Magrini, Éditions Gallimard, 1956
- Le Désir et la poursuite du Tout, de Frederick Rolfe -Baron Corvo-, Éditions Gallimard (du Monde entier), 1963
- Description de San Marco, de Michel Butor, Éditions Gallimard, 1963
- Un jeune homme de Venise, de Claude-Michel Cluny, Éditions Folio (Denoël, 1966)
- Ceux qui prennent le large, de Patricia Highsmith, Éditions le Livre de poche, 1968
- Venises de Paul Morand, Éditions Gallimard, 1971
- Mort à Venise, de Thomas Mann.film en1971
- Pourquoi pas Venise, de Michèle Manceaux, Éditions du Seuil, 1981
- Les Confidences vénitiennes, de Josane Duranteau, Éditions Stock, 1981
- Le Retour de Casanova, d'Arthur Schnitzler, Éditions Le Sorbier, 1981
- L'Altana ou la vie vénitienne de Henri de Régnier, Éditions Mercure de France, 1986
- Le Salon des Anges de Marie Chaix, Éditions du Seuil, 1982
- L'Amant sans domicile fixe, de Fruttero et Lucentini, Collections Points -Seuil, 1988
- La Dogaresse, de Henri Sacchi, Le Seuil, 1994
- De Venise à Venise: Dorsoduro, de P.M Pasinetti, Éditions Liana Levi, 1984
- Sophie BASCH, Paris-Venise, 1887-1932. La "Folie vénitienne" dans le roman français de Paul Bourget à Maurice Dekobra. Honoré Champion, 2000. rel. 978-2-7453-0217-5
- Le sang de Venise, de Maud Tabachnik, Éditions J'ai Lu, 2003
- Ginette HERRY, Goldoni à Venise. La Passion du poète. PRIX FLAIANO DE LA CRITIQUE ÉTRANGÈRE 2003. Honoré Champion, 2001. br. 978-2-7453-0265-6.
- Seule Venise, de Claudie Gallay, Éditions du Rouergue, 2004
- Venise est le cadre d'une série de romans policiers de Donna Leon, dont le personnage principal est le commissaire Guido Brunetti.
- La bulle de Tiepolo, de Philippe Delerm, Éditions Gallimard, 2005
- Les Romans de Venise,Gonzague Saint Bris- éditions du Rocher, 2007
Divers
- Venise de Frédérick Tristan, collection Des Villes, Éditions du Champ Vallon, 1984
- Venise. L'île des morts, de Baptiste-Marrey, Éditions Le Temps qu'il fait, 1984
- Venise n'est pas trop loin, de Christian Bruel et Anne Bozellec, Éditions Gallimard, collection le sourire qui mord, 1986
- Vienne, Trieste, Venise, ou Gens de Vienne et fantômes de Venise se retrouvent un soir à Trieste pour fêter la fin du monde, par Jean-Marc Terrasse et Régis Franc, Éditions Autrement
- Le Goût de Venise, Collectif, Éditions du Mercure de France, collection petit mercure, 1997
- Corto Maltese: Fable de Venise, de Hugo Pratt, Éditions Castermann, 2001
- Sylvio Hermann De Franceschi, Raison d'État et raison d'Église La France et l'Interdit vénitien (1606-1607) : aspects diplomatiques et doctrinaux. Honoré Champion, 2009. ISBN 978-2-7453-1820-6.
Littérature et Guides à propos de Venise
- Giulio Lorenzetti: Venice and its Lagoon (en anglais) Edizioni Lint Trieste, 1975
- Jean Marabini: Venise, Éditions du Seuil, collection petite planète, 1978
- Philippe Braunstein et Robert Delort: Venise, portrait historique d'une cité, Éditions du Seuil, collection points - histoire, 1971
- René Guerdan: la Sérénissime, Histoire de la République de Venise, Éditions Fayard, 1971
- Collection « Autrement » : Venise, un voyage intime, ouvrage collectif sous la direction de Brice Matthieussent et Edwige Lambert
- Riccardo Calimani et Eliezer Wiesel : Histoire du ghetto de Venise, Éditions Tallandier, 2008
- Frederic C. Lane, Venise, une République maritime, John Hopkins University Press, 1973, Flammarion, 1985 (ISBN 2-08-081184-3)
- Élisabeth Crouzet-Pavan :
- Venise : une invention de la ville, XIIIe-XVe siècle, Seyssel, Champ Vallon, 1997
- Venise triomphante : les horizons d'un mythe, Paris, Albin Michel, 1999
- Jean-Claude Hocquet :
- Le sel et la fortune de Venise (2 vol., Presses Lille III, 1978-1979)
- Venise au Moyen Âge, Éditions Les Belles Lettres, 2003
- Venise et la mer : XIIe-XVIIIe siècle, Éditions Fayard, 2006
- Jean-Michel Brèque, Venise, coll. « Culture Guides », Éditions PUF/CLIO, 2007 (ISBN 978-2130558194)
- Florence Brieu-Galaup, Venise, un refuge romantique (1830-1848), Éditions L'harmattan, 2007,(ISBN 978-2-296-03829-5)
- Pierre Daru, Histoire de la République de Venise (2 vol., Coll. Bouquins, Robert Laffond, 2004) (ISBN 2-221-91361-2)
- Alain Buisine, Dictionnaire amoureux et savant des couleurs de Venise, Éditions Zulma, 1998 (ISBN 978-2843040412)
- Philippe Sollers, Dictionnaire amoureux de Venise, Éditions Plon, 2004 (ISBN 978-2259197199)
- Alvise Zorzi: Une Cité, une République: Venise, Éditions Fernand Nathan, 1980
- Michël Levey: La Peinture à Venise au XVIIIe siècle, Éditions Julliard, collection Histoire de l'art, 1964
Venise au cinéma
- Der Müde Tod, de Fritz Lang, 1921
- Le marchand de Venise, de Peter Paul Felner, 1923
- Casanova, d'Alexandre Volkoff, 1927
- Haute Pègre, d'Ernst Lubitsch, 1932
- Le Danseur du dessus (Top Hat) (comédie musicale), de Mark Sandrich, 1932
- Il Ponte dei sospiri de Mario Bonnard, 1939
- Les Amants de Vérone, d'André Cayatte, 1948
- Othello d'Orson Welles, 1949
- Rapt à Venise, de Mario Soldati, 1953
- Senso, de Luchino Visconti, 1953
- Vacances à Venise, de David Lean, 1954
- Venise, la lune et toi, de Dino Risi, 1958
- Eva, de Joseph Losey, 1962
- Le petit boulanger de Venise, de Duccio Tessari, 1963
- Bons baisers de Russie, de Terence Young, 1963
- Casanova, un adolescent à Venise, de Luigi Comencini, 1969
- Anonimo Veneziano, de Enrico Maria Salerno, 1970
- Mort à Venise, de Luchino Visconti 1971
- Don't look now, de Nicolas Roeg, 1973
- Casanova, de Federico Fellini, 1975
- Ames perdues, de Dino Risi, 1976
- Moonraker, de Lewis Gilbert, 1979
- Identification d'une femme, de Michelangelo Antonioni 1982
- Venise sauvée, d'André Engel, 1987
- Indiana Jones et la Dernière Croisade, de Steven Spielberg, 1989
- Tout le monde dit I love you, de Woody Allen, 1996
- Casino Royale (film, 2006), de Martin Campbell, 2006
- Le Guignolo, de Georges Lautner, 1980
- Le Miroir à deux faces, de André Cayatte, 1958
- Ma femme s'appelle Maurice, de Jean-Marie Poiré, 2002
- Braquage à l'italienne, de F. Gary Gray, 2003
- Pain, tulipes et comédie, de Silvio Soldini, 2000
Les autres « Venise »
Plusieurs villes du nord de l'Europe, revendiquent le nom de « Venise du Nord » eu égard à leurs canaux :
- Amsterdam ;
- Bruges ;
- Giethoorn ;
- Pont-Audemer, dans l'Eure (la Venise normande);
- Nantes, avant les comblements des bras de la Loire ;
- Stockholm ;
- Saint-Pétersbourg.
- Le Marais poitevin est couramment appelé « Venise verte ».
- On appelle couramment Montargis (Loiret) « Venise du Gâtinais ».
- Un quartier de Colmar (Alsace) appelé « la Petite Venise ».
- La vieille ville d'Annecy (Haute-savoie) appelée également « la Venise des Alpes ».
- Martigues est surnommée « la Venise provençale ».
- Ornans est surnommée « la petite Venise comtoise ».
- Goudargues est quant à elle surnommée « la Venise gardoise ».
- Port-Grimaud (Var).
- La ville de Sète (Hérault) est surnommée « la Venise du Languedoc »[5].
- La ville de Brantôme (Dordogne), dans le Périgord, est surnommée « la Venise du Périgord »[6].
- La Ferté-Bernard (Sarthe) est appelée la "venise de l'ouest" en référence aux nombre de ponts et de canaux que comprend cette ville.
- Crecy la chapelle nommé venise de la brie
En Chine, Suzhou, est la Venise d'Asie, malheureusement de plus en plus défigurée par le modernisme ambiant. Venise est jumelée avec Suzhou.
Venise fascine
- À Las Vegas, un complexe de casinos, de boutiques et de restaurants, The Venetian, copie la place Saint-Marc et le palais des doges
- Le neighborhood de Venice Beach à Los Angeles comprend une partie de petits canaux entourant des maisons de bois ; ils figurent dans la première partie du film The Doors d'Oliver Stone.
- Le parc d'attraction Legoland au Danemark possède une réduction de Venise réalisée comme tous les autres monuments du parc en briquettes lego !
Administration
le territoire de la commune de Venise comprend plusieurs municipalités distinctes :
- Une municipalité dite insulaire avec la partie historique de Venise, ses 6 sestieri plus la Giudecca avec Sacca Fisola ainsi que les îles de Murano, Burano, Torcello, Mazzorbo et San Erasmo
- Une municipalité comprenant le Lido, Malamocco, Alberoni, Pellestrina et San Pietro in Volta
- Une municipalité pour Favaro
- Une municipalité pour Mestre
- Une municipalité pour Cipressina, Zelarino, Trevignano, Chirignago et Gazzera
- Une municipalité pour Marghera, Catene et Malcontenta
Le Maire de Venise n'est pas élu par la seule partie dite historique de Venise, mais par l'ensemble des municipalités du territoire, qui pèsent nettement plus en termes de population que les habitants du centre historique de Venise. Venise fut longtemps un fief du PCI, le Parti Communiste Italien, dont Massimo Cacciari était membre. À la mort d'Enrico Berlinguer, il s'éloigna du parti, devenant proche de Romano Prodi.
Massimo Cacciari a été élu Maire (sindaco) de Venise de 1993 à 2000 avec le soutien de Prodi. On parle alors de lui comme futur Président du parti de l'Olivier. En vue des élections régionales de 2000, Cacciari réalise que, dans une région traditionnellement modérée, la gauche doit séduire une partie de l'électorat de la défunte Démocratie chrétienne italienne et fait quelques pas significatifs en ce sens. Il échoue cependant à séduire l'électorat autonomiste. Après sa défaite aux élections de 2000 au poste de gouverneur de Vénétie, il voit diminuer ses chances de devenir un leader politique d'envergure nationale. Député européen, conseiller régional de Vénétie, il est réélu maire de Venise en 2005 sous l'étiquette du parti La Margherita (affilié à l'union de L'Olivier).
Liste des maires (sindaci) successifs Période Identité Parti Qualité avril 2005 Massimo Cacciari L'Olivier - Toutes les données ne nous sont pas encore connues. Quartiers
Article détaillé : Sestiere (Venise).Depuis 1171 la cité des doges comporte 6 quartiers appelés sestiere : Cannaregio, Castello, Dorsoduro, San Marco, San Polo et Santa Croce, auxquels s'ajoutent l'île de la Giudecca, Murano, Pellestrina et le Lido. Les autres îles importantes (Burano, Torcello, San Erasmo) comme les localités de la terre ferme (Mestre, Marghera, Favaro Veneto, Zelarino et Chirignago) font partie du territoire de la Commune de Venise.
Superficie
L'ensemble des territoires de la Commune représente une superficie totale de 41 317 hectares dont 25 302 sont recouverts par les eaux lagunaires. Les localités de la terre ferme occupent une superficie de 13 028 hectares, le Centre historique mesure à peu près 800 hectares et les principales îles, environ 2 186 hectares.
Communes limitrophes
Campagna Lupia, Cavallino-Treporti, Chioggia, Jesolo, Marcon, Martellago, Mira, Mogliano Veneto (Trévise), Musile di Piave, Quarto d'Altino, Scorzè, Spinea.
Population
Au 31 décembre 2007, la population totale de la commune de Venise est de 268 993 habitants (autant que le centre historique au XVIIIe siècle qui est aujourd'hui compté dans ce que l'on appelle la Venise insulaire (Venise plus les îles de Burano, Murano, Torcello, Sant' Erasmo et la Giudecca) et compte 69 656 habitants. Sans les îles de Burano, Torcello et Murano, la population du centre historique (dont la Giudecca et Sacca Fisola) est au 31 décembre 2007 de 60 755 habitants.
La Venise dite littorale (Lido, Pellestrina) compte 21 688 habitants La municipalité de Mestre compte 88 178 habitants La municipalité de Favaro compte 23 488 habitants La municipalité de Marghera compte 28 301 habitants Les municipalités de Chirignago - Zelarino comptent 37 682 habitants
L'avenir et la sauvegarde de Venise passent par le maintien des populations dans leur habitat d'origine et des activités artisanales, commerciales et administratives qui permettent à la population de vivre. Contrairement aux idées reçues, le tourisme n'enrichit pas la ville et il contribue, par sa massification et sa pendularité, à chasser les habitants du centre historique. L'actuelle municipalité s'emploie à renverser cette situation en favorisant l'accès au logement pour les plus défavorisés et en veillant au maintien des activités traditionnelles, des commerces, des écoles et des entreprises du tertiaire qui ont leur siège dans le centre historique.
Mais dans le même temps les hôtels ont été autorisés à ouvrir des chambres dans des appartements situés dans des maisons voisines et le nombre d'appartements loués en tant que locations de vacances à la semaine, ne cesse de monter sans que la municipalité intervienne. D'où une flambée des prix de l'immobilier et des jeunes vénitiens qui n'ont d'autre choix que d'aller habiter en terre ferme, n'étant plus capables d'acheter dans le centre historique.
Évolution démographique
Habitants recensés
Jumelages
- Sarajevo (Bosnie-Herzégovine) depuis 1994
- Aveiro (Portugal)
- Buenos Aires (Argentine)
- Tallinn (Estonie)
- Suzhou (Chine) depuis 1980
Accords de coopération :
- Nuremberg (Allemagne) depuis 1999
- İstanbul (Turquie) depuis 1993
- Qingdao (Chine) depuis 2001
- Thessalonique (Grèce) depuis 2003
- Fort Lauderdale (États-Unis) depuis 2007
Références
- ↑ Estimation ISTAT.
- ↑ Frédéric C. LANE, Venise , une république maritime
- ↑ [1] Chambre du Commerce, Industrie, Artisanat et Agriculture de Venise
- ↑ Niveau des mers : Venise destinée à disparaître d'ici quelques décennies, Climat CO2
- ↑ SETE : Le site de l'Office de Tourisme
- ↑ http://www.ville-brantome.fr
Liens internes
- Chronologie de Venise
- République de Venise
- Ligue de Venise
- Doge de Venise
- Cannaregio (Sestiere de Venise)
- Castello (Sestiere de Venise)
- Dorsoduro (Sestiere de Venise)
- Santa Croce (Sestiere de Venise)
- San Marco (Sestiere de Venise)
- San Polo (Sestiere de Venise)
- L'école vénitienne une des écoles italiennes de peinture depuis le XIVe siècle.
- Liste des villes italiennes de plus de 25 000 habitants
- Liste des grandes villes d'Italie classées par leur nombre d’habitants
- Université « Ca' Foscari » de Venise
- Université IUAV de Venise
- Carnaval de Venise
- Biennale de Venise
- Mostra de Venise
- Arsenal de Venise
- La Mort à Venise : nouvelle de Thomas Mann, que Luchino Visconti a adapté en film.
- Venise sauvée, pièce de théâtre du dramaturge anglais Thomas Otway
- Une Nuit à Venise, opérette viennoise de Johann Strauss fils
- Une nuit à Venise, film de Robert Wiene
- Le Comité français pour la sauvegarde de Venise
Liens externes
- Site officiel de la ville de Venise
- La sauvegarde de Venise par l'Unesco
- Action Culturelle à Venise
- Venise La Sérénissime
- ACTV, les transports à Venise
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