Fougères

Fougères
Page d'aide sur les redirections Pour la plante (fougère), voir Filicophyta.
Page d'aide sur les redirections Pour la commune du Loir-et-Cher, voir Fougères-sur-Bièvre.

48° 21′ 09″ N 1° 11′ 55″ W / 48.3525, -1.19861111111

Fougères
Le château de Fougères.
Le château de Fougères.
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine (sous-préfecture)
Arrondissement Arrondissement de Fougères-Vitré (chef-lieu)
Canton Chef-lieu de 2 cantons

Fougères-Nord
Fougères-Sud

Code commune 35115
Code postal 35300
Maire
Mandat en cours
Louis Feuvrier
2008-2014
Intercommunalité Fougères communauté
Site web www.fougeres.fr
Démographie
Population 20 078 hab. (2008)
Densité 1 918 hab./km²
Aire urbaine 41 217 hab. (2007)
Gentilé Fougerais
Géographie
Coordonnées 48° 21′ 09″ Nord
       1° 11′ 55″ Ouest
/ 48.3525, -1.19861111111
Altitudes mini. 62 m — maxi. 171 m
Superficie 10,47 km2

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Voir la carte administrative

Fougères est une commune française, sous-préfecture de l'Ille-et-Vilaine, dans la région Bretagne.

Ses habitants s'appellent les Fougerais et les Fougeraises. Lors du recensement de 2008, Fougères comptait 20 078 habitants.

Sommaire

Toponymie

Fougères est une ville située à la limite de la Bretagne, du Maine et de la Normandie et tire son nom de la plante, ou de « fous » qui signifie « fossé » (en Bretagne et en Normandie, un fossé est une terrasse de terre formée des excavations faites de chaque côté de la banquette, et servant de séparation entre deux propriétés).

La ville de Fougères est citée dans le refrain de la chanson La Blanche Hermine, de Gilles Servat. L'auteur l'utilise comme un symbole de la résistance bretonne où elle est accolée à la ville de Clisson en Loire-Atlantique.

Fougères est historiquement, depuis l'arrivée du latin en Gaule, en territoire de langue gallèse dans laquelle elle se nomme Foujerr. Son nom en breton, dont le territoire n'a jamais dépassé Rennes et Dol, est Felger. Des panneaux d'entrée d'agglomération y sont installés depuis plusieurs années. Felger est aussi le nom d'un des deux bagadoù.

Héraldique

Blason Blasonnement
D’or à la plante de fougère de trois pièces de sinople, arrachée de sable, au chef soudé d’argent chargé de trois mouchetures d’hermine de sable.

Histoire

Préhistoire

La présence de nombreux monuments mégalithiques en particulier en forêt de Fougères laisse à penser que la région était déjà habitée au Néolithique (2 000 à 5 000 ans av. J.-C.).

Moyen Âge

La création de Fougères remonte au Moyen Âge. On retrouve la première mention du château de Fougères vers la fin du Xe siècle. C'était à l'époque une simple fortification en bois située sur une crête rocheuse, dont la position dominait avantageusement la vallée du Nançon et les marais environnants. À partir du XIIe siècle, la population s'éloigne de la rive du Nançon et la ville se développe plus en hauteur, partagée en deux paroisses : Saint-Sulpice pour la ville basse et Saint-Léonard pour la ville haute. Dès le Moyen Âge, l'activité artisanale se développe autour de la tannerie, des tisserands et des drapiers dans la ville basse.

Bâtie au XIe siècle par les seigneurs de Fougères, la première fortification, défendue par Raoul II (1130-1194), est prise par Henri II Plantagenêt en 1166 et détruite. Raoul II, obstiné, la fera reconstruire en plus imposante, et elle deviendra une place forte défendant les frontières de la Bretagne. Cependant, la position géographique et les intérêts des seigneurs de Fougères les font souvent pencher en faveur du royaume de France. Quand Raoul III offre sa possession à saint Louis, le prince breton Pierre Mauclerc s'empare de la ville en 1231, qui sera ensuite reprise par le roi. La fille de Raoul III, Jeanne de Fougères, mariée à Hugues XII de Lusignan, entreprendra de nouveaux travaux de fortification et embellira la ville. La fin du XIIIe siècle est une période de paix et de prospérité pour Fougères.

En 1307, Philippe le Bel rachète le domaine mais le royaume de France ne s'y intéresse guère et ne l'entretient pas. Après divers combats et retournements d'alliances, Bertrand du Guesclin y pénètre en 1373, mais la situation ne s'améliore pas. Livrée à elle-même et victime du pillage, la population de Fougères demande assistance au duché de Bretagne. Elle rentre dans son giron en 1428, vendue par Jean II d'Alençon. Mais en 1449, un dénommé François de Surienne, un mercenaire aragonais au service des Anglais, s'en empare et la met à sac, et ce, dans le but de forcer la Bretagne à s'allier à l'Angleterre. Il y a de nombreux massacres, ce qui provoque la réaction de François Ier de Bretagne, bien décidé à se débarrasser des Anglais. Le duc de Bretagne s'allie à Charles VII de France, attaque le sud de la Normandie et met le siège devant Fougères. Surienne et ses hommes parviennent toutefois à résister et se rendent sous condition de pouvoir repartir libres. Cet épisode annonce la bataille de Formigny. Finalement La Trémoille, général français, s'empare de Fougères en 1488, lors de la guerre folle.

Temps modernes

Au XVIe siècle, la ville perd son rôle défensif. L'artisanat continue à se développer, notamment le travail de l'étain (rue de la Pinterie). Pendant les guerres de religion, la ville reste catholique alors que Vitré est touchée par les affrontements avec les huguenots.

Jusqu'en 1775, Fougères ne fera plus guère parler d'elle. Le marquis de La Rouërie, un jeune homme exalté, part alors aux États-Unis pour lutter auprès des insurgés américains. De retour en France, après avoir été emprisonné pendant un mois pour avoir mené la conjuration bretonne, il est accueilli en héros au pays natal.

Révolution française

Lors de la Révolution, la province de Bretagne disparaît et ses privilèges avec. Les premiers changements apportés sont bien accueillis. Mais la population se divise ensuite, la constitution civile du clergé des prêtres, la levée en masse déclenchent une rébellion, la chouannerie. En 1793, pendant la Virée de Galerne, les chouans et les Vendéens s'emparent de la ville qui est reprise quelques semaines plus tard par les républicains. Pendant huit ans, la ville et sa région passent de main en main, avec au passage de nombreux massacres et pillages. Le chef des chouans des environs de Fougères était le jeune général Aimé du Boisguy.

Article détaillé : Bataille de Fougères.

L’organisation des fêtes révolutionnaires témoigne cependant du maintien d’un sentiment favorable au nouveau régime :

  • les victoires des armées républicaines sont fêtées, notamment la reprise de Toulon aux Anglo-royalistes[1];
  • la fête du 26 messidor (14 juillet), instituée en 1794, est célébrée à Fougères[1] ;
  • l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI, accompagnée d’un serment de haine à la royauté et à l’anarchie, est fêté (à partir de 1795)[2] ;
  • les autres fêtes républicaines sont très suivies, comme l’anniversaire de la République jusqu’à l’an VIII (22 septembre, 1er vendémiaire[3]), la fête de la Jeunesse (le 10 germinal, soit le 30 mars[4]), la fête de la Reconnaissance, pourtant peu suivie dans le département (le 10 prairial[5]) ou celle de l’Agriculture, le 10 messidor[5].

Époque contemporaine

L'industrie remplace peu à peu l'artisanat et Fougères voit l'implantation de manufactures de chaussures. À l'hiver 1906-1907 éclate une grande grève d'ouvriers dans les usines de chaussures fougeraises. En réaction, les patrons organisent un lock-out. La solidarité est très forte dans la ville (soupes « communistes » pour nourrir les familles de grévistes sans revenus) mais aussi au-delà : des enfants sont accueillis dans des familles rennaises et parisiennes le temps du conflit. Jean Jaurès vient à Fougères pour soutenir le mouvement.

La verrerie existe aussi dans la région fougeraise depuis l’arrivée de maîtres verriers italiens aux XVIe et XVIIe siècles. L’installation de cette industrie dans le Pays de Fougères s’explique par la présence de facteurs indispensables : un terrain sablonneux (le sable étant le composant principal du verre), une forêt (puisque la fusion du sable s’obtenait à haute température) et enfin de la fougère (plante riche en soude). Ainsi, il existait déjà une verrerie aux portes de la ville (à Laignelet) qui prospérait au XIXe siècle. Mais, suite aux revendications sociales de 1921, le syndicalisme religieux se mobilise, l’abbé Bridel très social, fonde une nouvelle verrerie à Fougères : la Cristallerie fougeraise ainsi qu'une cité ouvrière pour loger le personnel, construites par l'architecte Hyacinthe Perrin, dès 1922.

Le XXe siècle est marqué par le terrible bombardement américano-britannique du 9 juin 1944, qui tue 300 personnes, en blesse deux fois plus, et détruit la plupart des équipements publics et industriels. Depuis, la ville s'est largement ouverte au tourisme, grâce à son château médiéval et à ses quartiers historiques. À partir des années 1970, l'industrie s'est diversifiée : agro-alimentaire, ameublement, mécanique, verre, électronique, informatique et robotique. Fougères organise également un important marché au bétail.

Monuments

Fougères est classée ville d'art et d'histoire. Elle abrite 24 monuments historiques et 87 bâtiments inventoriés[6] parmi lesquels :

Le château

Article détaillé : Château de Fougères.
Vue générale du château

Le château de Fougères est l'un des plus imposants châteaux forts français, occupant une superficie de deux hectares, voire pour certains « la plus grande forteresse d'Europe[7] ». Il est constitués de trois enceintes dont les remparts sont magnifiquement conservés. Si le logis seigneurial est en ruine, les tours s'élèvent encore avec majesté. Certaines sont visitables (tour du Hallay et tour de la Haye Saint-Hilaire (XIIe siècle), tour Raoul (XVe siècle), tour Mélusine). À l'entrée, on trouve un triple moulin à eau. L'accès à la courtine ouest permet d'observer la ville haute. (48°21′13″N 1°12′34″O / 48.35361, -1.20944)

Le château, ainsi que ses abords, a été classé monument historique par liste de 1862, par arrêté du 4 juillet 1928 et par arrêté du 26 février 1953[8].

Un timbre postal représentant le château a été émis le 18 janvier 1960.

Le beffroi

Le beffroi

C'est le premier à être construit en Bretagne, en 1397. Il symbolise le dynamisme d'une société artisanale civile en quête d'indépendance. Son architecture s'inspire des modèles flamands que les drapiers de Fougères ont découverts lors de leurs voyages en Flandres. Sur la cloche est gravée l'inscription : « En 1397 les bourges de Fougères me firent et m'appellent Roland Chapelle ».

Le beffroi a été classé monument historique par arrêté du 1er septembre 1922[9].

La porte Notre-Dame

Porte Notre-Dame à l'ouest de la ville

Cette porte du XVe siècle (?) avec un double pont-levis présente de nombreuses défenses dont des douves, des meurtrières, des mâchicoulis, etc., et une vierge protectrice tournée vers l'extérieur. C'est la seule porte fortifiée de la ville qui subsiste encore.

La porte Notre-Dame a été inscrite monument historique par arrêté du 9 décembre 1946 avec les remparts sud et ouest de la ville[10].

L'église Saint-Sulpice

Article détaillé : Église Saint-Sulpice de Fougères.

L’église Saint-Sulpice a été classée monument historique par arrêté du 26 septembre 1910[11].

L'église Saint-Léonard

L’église a été inscrite monument historique par arrêté du 15 mars 1949[12].

Autres monuments historiques

  • L’hôtel de ville a été construit au XVe siècle. Il a été inscrit par arrêté du 14 octobre 1926[13].
  • Le musée Emmanuel de la Villéon ; maison à porche construite au XVIe siècle située à proximité de l’église Saint-Léonard. Elle a été inscrite par arrêté du 13 mai 1929[14]
  • L’ancien couvent des Clarisses Urbanistes, construit en 1680 et détruit en partie par un incendie en 1794, héberge désormais un centre culturel après avoir été utilisé comme prison puis comme caserne. Il a été inscrit par arrêté du 15 juillet 1965[15].
  • L’hôtel de la Belinaye, édifié en 1740, est la maison natale du marquis Armand Tuffin de La Rouërie. Il accueille désormais le tribunal de la ville. Sa façade sur jardin a été inscrite par arrêté du 3 février 1928[16].
  • Le théâtre municipal, construit en 1888 par Jean-Marie Laloy, a été inscrit par arrêté du 1er juin 1988 ; sa façade a été classée par arrêté du 1er mars 1990[17].

Autre

  • Abbaye Saint-Pierre de Rillé
  • La cristallerie construite en 1922, par l'architecte Hyacinthe Perrin, actuellement en cours de restauration

Géologie

Fougère est située dans la chaine cadomienne. Les bâtiments les plus anciens utilisent la pierre immédiatement disponible : la cornéenne. Difficile à tailler et d'aspect très divers, elle est très solide. Plus tard est venue l'utilisation du granite de Louvigné, plus homogène. La plupart des bâtiments de la ville sont construits avec ces matériaux locaux. Il a fallu attendre l'arrivée du chemin de fer pour importer d'autres pierres (fin XIX). En stratégie militaire, on remarquera que le château n'est pas sur la hauteur mais sur un gisement de cornéennes, ce qui empêche les risques d'attaques par minage et souterrains.

Administration

L'hôtel de ville.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2 mars 1893 3 mai 1902 Alfred Marie Pierre Victor BAZILLON Républicains progressistes Député d'Ille & Vilaine du 8 mai 1898 au 31 mai 1902
1945 mars 1965 Hippolyte Réhault MRP  
mars 1965 mars 1971 Jean Madelain UDF Sénateur (1980-1998)
Conseiller général du canton de Fougères-Nord (1964-1988)
mars 1971 mars 1983 Michel Cointat RPR Ingénieur agronome
Député (1967 - 1993)
mars 1983 29 juin 2007 Jacques Faucheux PS Conseiller régional
29 juin 2007[18] en cours Louis Feuvrier DVG Conseiller général du canton de Fougères-Nord (depuis 1994)
Président de Fougères communauté
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Jumelages

Ces deux villes sont également jumelées entre elles depuis 1964.

Démographie et économie

Fougères est une ville industrielle et son évolution démographique typique le montre très bien. Dans les années 1850, la ville bretonne « s'oriente dans la fabrication de chaussures en cuir pour résoudre une crise dans l'industrie du chausson ». Le succès est au rendez-vous (usine Cordier par exemple) et Fougères voit sa population augmenter de 124 % et passe de 9 344 habitants en 1856 à 20 952 en 1901, soit un gain de population en moins de 50 ans de 11 608 personnes (soit plus que la population de Vitré). Au début du XXe siècle, Fougères devient la capitale de la chaussure féminine : « […] plus de 12.000 ouvriers y sont répartis dans 40 usines. En 1946, on y fabrique 10,7 % de la production française pour les usages de ville et fantaisie et 7 % des chaussures de travail » (J. Cucarull). Le déclin, inexorable, vient avec la grande crise de 1929 et le développement de la concurrence; il se poursuit après la guerre ce qui suscite une fermeture des usines et une diminution des emplois (6000 en 1946, 3350 en 1973).

Évolution démographique
(Source : Cassini[19] et INSEE[20])

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7 177 7 297 7 443 7 600 7 677 9 384 9 182 9 931 9 083
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9 344 9 470 9 580 11 201 11 873 14 325 15 578 18 221 20 735
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
20 952 23 537 22 178 21 167 21 061 21 033 20 432 19 281 23 151
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
24 279 26 045 26 610 24 362 22 239 21 779 20 941 20 678 20 078

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Évolution démographique de 1793 à 2007

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les Trente Glorieuses ont dynamisé Fougères et la ville a augmenté sa population jusqu’au recensement de 1975, arrivant à presque 27 000 habitants.

En 1975, la ville a profondément souffert de la crise pétrolière de 1973 et en a subi les contrecoups. La ville est sinistrée par des fermetures successives d’usines de chaussures, secteur en crise, et refuse l'implantation de l'entreprise Citroën sur son territoire. La ville a du de mal à s’en remettre et voit sa population baisser. Elle passe de 26 610 en 1975 à 21 779 en 1999 soit une baisse de 18 % en 24 ans, même si la périurbanisation compense cette diminution. Aujourd'hui, la chaussure, réorientée vers des articles de qualité n'offre plus que quelques centaines d'emplois dans la ville (par exemple, l'entreprise J.B. Martin reste pour le moment à Fougères même si elle a complètement délocalisé sa production en Asie). La ville est de plus en plus en relation avec Rennes ; inauguration de l'autoroute des estuaires en 2000, qui permet de rejoindre Rennes en 30 minutes, et connaît un développement satisfaisant basé sur l'essor d'activités économiques plus diversifiées.

Économie

Fougères est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie du Pays de Fougères.

En 2008, les principaux employeurs fougerais étaient le Centre hospitalier de Fougères, Sagem Industries, Carl Zeiss Vision France, la Ville de Fougères, les Transports Gélin, Carrefour (Sofodis), l'Association Jean-Baptiste Le Taillandier (AREP, Lycées Notre-Dame-des-Marais, Edmond Michelet, Saint-Joseph, et Beau-Lieu), la Cité scolaire Jean Guehenno, ainsi que Otima.

Transports

Bus et cars

Ligne Dessertes principales
1
Forum - Carnot - Forum
2
Lécousse Bellevue - Carnot - Guénaudière
3
Piscine - Carnot - Verrerie
4
Javené Croix Guérin - Sermandière - Cotterêts
5
Javené Centre - Fougères Inée - Lécousse Parc

Fougères est également desservie par le réseau interurbain Illenoo.


Routier

Fougères se trouve desservi par l’autoroute des Estuaires (A84) reliant Caen à Rennes.

Ferroviaire

Depuis l’arrêt du trafic régulier de voyageurs entre Fougères et Vitré en 1972, seuls le fret et quelques trains de pèlerins auront continué à circuler jusqu’en 1991, date de fermeture de la gare SNCF de Fougères. Par la suite, le bâtiment a servi comme point de vente SNCF, jusqu'à sa destruction en 2001 pour laisser place à un complexe commercial.

Depuis un certain temps, l'idée du retour du train à Fougères commence à naître dans certains esprits, ce qu’élude la plupart des élus locaux. [réf. nécessaire]

Sport

  • AGL Football (jusqu'à mai 2011). Organisatrice du Mondialito (mini coupe du monde rassemblant 32 clubs bretons et des départements limitrophes. Ces 32 clubs ont représenté le temps d'un week-end les 32 nations qualifiées pour le mondial en Allemagne. Ils ont d'ailleurs, pour l'occasion, revêtu la tenue complète du pays, offerte par l'AGL Football
  • AGL Handball
  • Pays de Fougères Basket
  • Le Drapeau Football (jusqu'à mai 2011)
  • Espérance Fougères Tennis & Tennis Club Fougerais (TCF)
  • Fougères Volley Ball
  • Club de Natation Fougerais et Waterpolo depuis les années 1970
  • AGL Drapeau Football (depuis septembre 2011)

Culture

L'association de formation et d'animation populaire

L'association de formation et d'animation populaire — ou AFAP — est une association créée en 1976 dont l'objectif est de rassembler les personnes désireuses de faire connaître et de développer les cultures traditionnelles en pays de Fougères (musique, danse et chant). Comptant près de 200 adhérents, elle organise tous les ans le prix Froger-Ferron[21], dont les 25 ans en 2011 sont marqués par la présence de Greame Allwright.

Bagad Bro Felger

Le Bagad Bro Felger défilant à Vitré (35)

Le Bagad Bro Felger — Bagad du pays de Fougères — a été formé lors de l'automne 2002 par une dizaine de sonneurs du pays de Fougères désireux d'enseigner, de diffuser et de pratiquer la musique de bagad. Avec le concours de plusieurs musiciens de l'AFAP[22], c'est donc en cette fin d'année 2002 que les prémices d'un bagad voient le jour. Il faudra attendre avril 2003 pour voir le bagad en compétition pour la première fois lors du concours de cinquième catégorie de Montfort-sur-Meu, où il terminera troisième.

À l'issue de cette première année, le Bagad Bro Felger est promu en quatrième catégorie après moins d'un an d'existence. Avec l'aide de Bodadeg ar Sonerion, l'association — qui compte aujourd'hui une soixantaine de membres — commence alors à former de jeunes musiciens voulant pratiquer la cornemuse, la bombarde, la caisse claire écossaise ou les percussions. À la suite de deux années de championnat en quatrième catégorie, le groupe monte une marche de plus et accède à la troisième catégorie fin 2005. Le bagad passe alors les trois années suivantes dans la seconde partie de tableau de troisième catégorie.

Le 1er mars 2009, le bagad se classe septième lors du concours de troisième catégorie à Ploemeur et se place donc pour la première fois en troisième catégorie A, ce qui lui a permis de se mesurer à des groupes de seconde catégorie lors du Festival interceltique de Lorient en 2009. Il se classe à la sixième position du championnat national des bagadoù de troisième catégorie en 2009 et 2010[23]. La progression du Bagad Bro Felger se poursuit en 2011 par l'obtention d'une quatrième place à la 62è édition du championnat national des bagadoù de troisième catégorie[24] et par la montée du groupe en seconde catégorie[25].

Bagad Raoul II

Toujours actif à ce jour, il est le premier bagad de la ville et un des premiers de Bretagne, créé en 1954, il a rapidement pris le nom de Raoul II en l'honneur du fondateur de la ville de Fougères.

Personnalités liées à Fougères

  • François-René de Chateaubriand : il vient souvent à Fougères où habite une de ses sœurs. Il n'en garde pas un très bon souvenir :
    « Chez mes sœurs, la province se retrouvait au milieu des champs. On allait dansant de voisins en voisins, jouant la comédie dont j’étais parfois un mauvais acteur. L’hiver, il fallait subir à Fougères la société d’une petite ville, les bals, les assemblées, les dîners. »
  • Balzac : après avoir découvert Fougères en 1828, il écrira le roman Les Chouans. (Lire le roman sur Wikisource). Hôtel Balzac de Fougères
  • Victor Hugo : a séjourné à Fougères avec sa maîtresse Juliette Drouet en juin 1836.

Personnalités fougeraises

Galerie de photographies de la ville

Notes et références

Altitudes, coordonnées, superficie : IGN[28].
  1. a et b Louis Dubreuil, « Fêtes révolutionnaires en Ille-et-Vilaine », in Annales de Bretagne, volume 21, tome 4, 1905, p. 397
  2. Dubreuil, Fêtes..., p. 398-399
  3. Dubreuil, Fêtes..., p. 401
  4. Dubreuil, Fêtes..., p. 402
  5. a et b Dubreuil, Fêtes..., p. 406
  6. Liste des notices pour la commune de Fougères, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  7. http://www.chateau-fougeres.com cela dit, cette affirmation est à considérer avec beaucoup de prudence puisque beaucoup de châteaux européens sont largement plus importants que celui de Fougères : Carcassonne 6,5 ha ; Caen 5 ha ; château de Spis (Slovaquie) : 4 ha ; Angers : 2,5 ha ;
  8. Notice no PA00090557, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  9. Notice no PA00090555, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  10. Notice no PA00090571, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  11. Notice no PA00090560, sur la base Mérimée, ministère de la Culture.
  12. Notice no PA00090559, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  13. Notice no PA00090562, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  14. Notice no PA00090569, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  15. Notice no PA00090558, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  16. Notice no PA00090561, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  17. Notice no PA00090572, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  18. « Louis Feuvrier, nouveau maire de Fougères », dans Fougères ensemble, no 97, automne 2007, p. 2 [[www.fougeres.fr/upload/fougeresensemble97.pdf texte intégral] (page consultée le 21 octobre 2010)] 
  19. http://cassini.ehess.fr/ Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)
  20. INSEE : Population depuis le recensement de 1962
  21. Site de l'AFAP Page de présentation
  22. Le site de l'AFAP
  23. Site du Bagad Bro Felger Article "Doublement Sixième" du 12 août 2010
  24. Site du Bagad Bro Felger Article "Le Bagad Bro Felger en seconde?" du 25 juillet 2011
  25. Site du Bagad Bro Felger Article "2012 sera un bon cru!" du 11 août 2011
  26. Le site de l'office culturel
  27. Le site du Lycée Jean Guéhenno
  28. Fougères sur le site de l'Institut géographique national (archive Wikiwix)


Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Badault (D.), Chevrinais (J.-C.). Mémoire en images : Fougères, A. Sutton, Rennes, 2 vol., 1994.
  • Cucarull (J.). L'enquête orale, source de l'histoire industrielle et technique. L'exemple des ouvriers de la chaussure de Fougères, in Geslin (C.) (dir.). La vie industrielle en Bretagne, une mémoire à conserver, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2001, p. 131-146.
  • Heudré (B.). Fougères : le pays et les hommes, Coutances, 1980, 216 p.
  • Le Bouteiller (C.). Notes dur l'histoire de la ville et du pays de Fougères, Rennes, 4 vol., 1912.

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  • Fougères — Saltar a navegación, búsqueda Fougères …   Wikipedia Español

  • Fougères — (spr. Fuschähr), 1) Arrondissement nordöstlich im französischen Departement. Ille Vilaine;[443] 19 QM. mit 82,000 Ew.; 2) Hauptstadt darin am Coesnon; fertigt Leinwand, Segeltuch, Kattun, Hüte, Leder, Papier, hält ansehnliche Märkte; altes Schloß …   Pierer's Universal-Lexikon

  • Fougères — (spr. fūschǟr ), Arrondissementshauptstadt im franz. Depart. Ille et Vilaine, am Nançon (Nebenfluß des Couesnon), Knotenpunkt der Westbahn, hat alte Befestigungsmauern mit Türmen, Ruinen eines Schlosses aus dem 12.–15. Jahrh., einen Belfried,… …   Meyers Großes Konversations-Lexikon

  • Fougères — (spr. fuschähr), Stadt im franz. Dep. Ille et Vilaine, am Nançon, (1901) 20.952 E …   Kleines Konversations-Lexikon

  • Fougères — (Fuschär), franz. Stadt im Depart. Ille Vilaine mit 9100 E., Mineralbädern, Fabriken für Segeltuch, Leinwand, Flanell, Gerbereien u. Färbereien …   Herders Conversations-Lexikon

  • Fougères —   [fu ʒɛːr], Stadt in der Bretagne, Département Ille et Vilaine, Frankreich, 22 200 Einwohner; Damenschuh Industrie, ferner Konfektions , Glas , feinmechanische Industrie; ehemalige bedeutende Segeltuchherstellung.   Stadtbild:   Die Burg (12. 15 …   Universal-Lexikon

  • Fougères — Désigne celui qui habite une des nombreuses localités portant ce nom ou qui en est originaire (= lieu où pousse la fougère). C est dans l Ouest (35, 50) que le nom de famille est le plus répandu, mais il est présent dans bien d autres régions.… …   Noms de famille

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