Conflans Sainte Honorine

Conflans Sainte Honorine

Conflans-Sainte-Honorine

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Conflans-Sainte-Honorine
Photographie représentant symboliquement la Commune
L'hôtel de ville
Carte de localisation de Conflans-Sainte-Honorine
Pays France France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Saint-Germain-en-Laye
Canton Conflans-Sainte-Honorine
Code Insee 78172
Code postal 78700
Maire
Mandat en cours
Philippe Esnol
2001-2014
Intercommunalité néant
Latitude
Longitude
48° 59′ 57″ Nord
       2° 05′ 54″ Est
/ 48.9992, 2.0983
Altitude 17 m (mini) – 60 m (maxi)
Superficie 9,90 km²
Population sans
doubles comptes
33 700 hab.
(2005)
Densité 3366,4 hab./km²

Conflans-Sainte-Honorine est une commune du département des Yvelines, dans la région Île-de-France, en France.

Les habitants sont appelés les Conflanais et Conflanaises.

Sommaire

Géographie

Position de Conflans-Sainte-Honorine dans les Yvelines
Locator Dot.gif
Le centre historique de Conflans-Sainte-Honorine en 1970

Conflans-Sainte-Honorine se situe dans le nord des Yvelines, à la limite du Val-d'Oise, à dix km environ au nord de la ville - mais non pas de la limite communale - de Saint-Germain-en-Laye et à 27 km au nord-ouest de Paris (20 km à vol d'oiseau).

La ville s'est développée au bord de la Seine, sur la rive droite du fleuve à son confluent avec l'Oise. La commune s'étend aussi sur la rive gauche, où se trouve une partie des emprises de l'usine Bonna-Sabla qui fabrique, selon un système breveté, des tuyaux d'assainissement. L'essentiel du relief est un plateau calcaire qui domine d'une trentaine de mètres les deux cours d'eau. La partie basse connait des inondations périodiques, mais peu désastreuses.

Elle est limitrophe des commmunes de Maurecourt et Andrésy (dont elle est séparée par l'Oise) à l'ouest, de Neuville-sur-Oise et d'Éragny au nord, d'Herblay à l'est et d'Achères au sud. Selon un axe sud-ouest→nord-ouest, sa longueur est d'environ 4,5 km pour une largeur moyenne de 2,450 km du nord au sud.

Géologie

Le sous-sol de Conflans-Saint-Honorine, comme dans le reste de l'Île-de-France, est constitué d'un empilement de couches sédimentaires de l'ère tertiaire, quasi horizontales, reposant sur assise de craie de l'ère secondaire, couches fortement érodées dans la partie nord du lit fluvial qui se trouve dans un méandre de la Seine.

Hydrographie

Les deux cours d'eau déjà nommés confluent en un lieu appelé Pointil ou Pointis. Il y a environ 20 millions d'années, un petit cours d'eau venait du quartier de Chennevières et se jetait en Seine à l'endroit de l'actuelle Place Fouillère. À noter : un canal a failli couper en deux le village en partant de cette même place puis allant plein nord et, après un coude vers la gauche, rejoignait l'Oise, coupant ainsi toute sa boucle en évitant 9 km de rivière. Il est à remarquer que les eaux de la Seine sont plus chaudes que celles de l'Oise et que celle-ci est plus boueuse ; les eaux ne se mélangent pas au confluent et doivent encore parcourir deux kilomètres après l'île andrésienne Nancy pour se mêler complètement.

Le confluent, Oise à gauche, Seine à droite

Climat

Le climat de Conflans-Saint-Honorine est un climat océanique dégradé. La température moyenne annuelle est de 10,7 °C. Les mois les plus froids sont décembre et janvier avec 0 à 5 °C ; les plus chauds étant juillet et août avec 20 à 25 °C (moyenne journalière). La moyenne des précipitations annuelles est de 695 millimètres[1].

Occupation du territoire

Type d'occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit 47% 606,08
Espace urbain non construit 16 % 209,49
Espace rural 37 % 482,65

Le territoire de la commune est fortement urbanisé, l'espace urbain occupant près des deux tiers de la superficie totale [2]. L'espace rural (37 %) subsiste dans la partie sud de la commune.

L'espace urbain construit représente 47 % du total, soit 606 hectares. Il comprend les zones d'habitation, soit 267 ha (32,4 % de l'espace urbain construit), étendues à partir du noyau ancien entre la Seine et la forêt, les divers équipements, soit 46,12 ha (5,7 %) et les zones d'activités, 172,34 ha (21,1 %), concentrées majoritairement dans le nord de la commune.

Voies de communication

La commune est traversée par la route nationale 184 qui relie Cergy-Pontoise au nord à Saint-Germain-en-Laye au sud, par la route départementale 48 qui relie Herblay à l'est à Andrésy à l'ouest, et bordée au nord par la route départementale 54 qui relie la RD 48 à l'est à Neuville-sur-Oise à l'ouest.

Elle se trouve au croisement de deux lignes ferroviaires : la ligne Paris-Saint-Lazare-Mantes-la-Jolie par la rive droite de la Seine, qui dessert deux gares, Conflans-Sainte-Honorine et Conflans-Fin d'Oise (gare supérieure), et la ligne d'Achères-Pontoise-Gisors (Dieppe) empruntée partiellement par la ligne " A 3 " du R.E.R.d'Ile-de-France menant à Cergy-le-Haut . Elle dessert la gare de Conflans-Fin d'Oise (gare inférieure). Il serait question de faire passer à Conflans une ligne de tram-train en provenance de Saint-Cyr-l'École et se dirigeant, par un nouvel itinéraire, jusqu'à la gare RER de Cergy-le-Haut ( Après 2015).

Cinq lignes de bus sont mis à la disposition des habitants pour se déplacer dans la commune : les lignes 5, 11, 14, 17, l'Yveloise, et la ligne spéciale Lycée [3].

Histoire

La tour Montjoie

Le nom de « Conflans » vient du latin, confluens, confluent. Le village a reçu le nom de « Sainte-Honorine » après 1200 alors que les reliques de la sainte s'y trouvent depuis 876.

Préhistoire

Moyen-Âge : Conflans et ses seigneurs

  • Site d'un camp fortifié à partir du VIIIe siècle et limite extrême à l'ouest du domaine royal, l'évêque de Paris en acquiert la seigneurie au milieu du IXe siècle, pour s'imposer face aux évêques de Rouen et de Chartres. L'évêque confie ce fief aux comtes de Beaumont (sur l'Oise).
  • En 876, à la suite d'une incursion des Vikings, les reliques de sainte Honorine sont apportées de Graville (aujourd'hui quartier du Havre) à Conflans. Elles sont déposées d'abord près du château de bois dans ce qui fut sans doute le premier lieu de culte du village. Un prieuré, desservi par des moines envoyés de Normandie par l'abbé du Bec-Hellouin, Anselme du Bec, futur archevêque de Cantorbéry, plus connu sous le nom de saint Anselme, docteur de l'Église, est fondé en 1080. Ce prieuré se construit peu à peu sur une hauteur à l'est du castrum. Mais, entre 1080 et 1085, une guerre féodale éclate entre Mathieu de Beaumont, seigneur du lieu, et son beau-frère Bouchard de Montmorency qui s'estime lésé dans l'héritage du père de Mathieu. Le château de bois brûle. Retirées de justesse de la petite église en feu près du château, les reliques sont transférées dans la toute nouvelle église du Prieuré, en 1086 (Le prieur devient également seigneur d'une partie de la paroisse de Conflans et de beaucoup d'autres terres qui viendront grossir les possessions du prieuré). Les moines quittent leur prieuré avant la fin du XVe siècle mais il y aura un prieur jusqu'à la Révolution de 1789).
  • Bouchard obtient des droits sur les revenus du fief de Conflans et en devient donc co-seigneur laïc. Deux châteaux de pierre furent ensuite construits, l'un pour les Beaumont, siège de la baronnie jusqu'à la Révolution et, un siècle et demi plus tard, un second pour les Montmorency. Il sera appelé « Château-neuf ». Il ne reste aujourd'hui que le plus ancien, donjon roman appelé la Tour Montjoie ou encore Tour de Ganne ou La Baronnie.

Par la suite, il sera possession des La Grange puis du marquis de Castellanne qui le vendra en 1776 au comte Florimond de Mercy-Argenteau, ambassadeur d'Autriche, seigneur de Neuville et Conflans qui installera Rosalie Levasseur, cantatrice de l'Opéra de Paris, dans un grand domaine au hameau de Chennevières, de 1775 à 1789.

L'époque contemporaine

  • L'essor de la batellerie commence en 1855, avec l'installation de la tête aval de la chaîne de touage qui permettait la remonte des péniches sur la Seine vers Paris, approvisionnant ainsi la capitale en plein développement urbain.
Le pont Eiffel permettant à la ligne Argenteuil-Mantes de franchir l'Oise (Affiche de 1893)
  • En 1877, la compagnie des chemins de fer de l'Ouest crée la ligne Achères-Pontoise en la raccordant à la ligne Paris-Rouen par une bifurcation sise après la gare dite primitivement « Conflans-Étoile » qui deviendra de ce fait « Achères-Embranchement ». La gare de Conflans-Andrésy permet aux agriculteurs de ravitailler Paris en produits frais.
  • Sous le Second Empire, les carrières de Conflans (dont les pierres sont facilement transportables à Paris par la Seine) sont utilisées pour la construction du quartier Concorde-Madeleine à Paris. Ces carrières ont depuis été en partie transformées en champignonnières (production de champignons de Paris).
  • En 1892, la compagnie des chemins de fer de l'Ouest crée la ligne Argenteuil-Mantes, qui met Conflans à 40 minutes de la gare Saint-Lazare. Les gares de Conflans-Sainte-Honorine et de Fin-d'Oise dont la halte est créée en 1894 à la demande des habitants permettent aux Parisiens de venir en villégiature sur les bords de la Seine et de l'Oise, favorisant ainsi l'urbanisation du quartier.
  • En 1921, la société des Lignes Télégraphiques et Téléphoniques ouvre son usine pour y fabriquer des câbles destinés aux liaisons nationales et internationales.
  • Disposant de quatre ponts (deux routiers et deux ferroviaires), Conflans fut bombardée par les Allemands le 8 juin 1940 provoquant l'exode des habitants. Puis les Alliés la bombardèrent 15 fois entre le 25 mai et le 19 août 1944, provoquant 50 morts. La ville est titulaire de la Croix de guerre remise par le général Zeller en 1956.

Héraldique

Blason Conflans-Sainte-Honorine01.svg Conflans-Sainte-Honorine
  • Les armes de Conflans-Sainte-Honorine se blasonnent ainsi : de gueules au pairle d'argent, au chef cousu d'azur semé de fleurs de lys d'or.

Économie

Plus de 1500 entreprises, commerçants et artisans, se sont installées dans la ville [4].

  • Quatre zones d'activités accueillent un millier d'entreprises.
  • Port fluvial (dépendant du port autonome de Paris).
  • Capitale de la batellerie

La batellerie

Le monument aux morts de la batellerie

Conflans-Sainte-Honorine est considérée comme la capitale française de la batellerie. Tous les ans au mois de juin est célébrée une fête intitulée « Pardon national de la batellerie ». À cette occasion, un flambeau allumé sur la tombe du soldat inconnu à Paris, descend la Seine accompagné d'un cortège de bateaux jusqu'à Conflans afin d'allumer une grande vasque disposée devant le monument aux morts de la batellerie situé au Pointil, confluent des deux cours d'eau. Un musée est consacré à cette activité.

Administration

Le Conseil municipal est composé de onze adjoints au maire, et de vingt-sept conseillers municipaux.

En 2008 le conseil municipal est composé de trente-neuf élus. L'élection de mars 2008 a permis de mettre en place cinq listes (soutien FN, UMP-Nouveau Centre, MODEM, PS-Verts, soutien PCF-MARS-La Gauche Républicaine).

Le Conseil municipal des jeunes a été voulu et annoncé par Michel Rocard en 1997. Il est composé de trente-cinq enfants de neuf à treize ans élus par d’autres enfants. Les élections sont organisées dans les classes de CE2, CM1, CM2 et 6e de la ville. Ces jeunes conseillers sont répartis en quatre commissions : sport-loisirs-culture, environnement, vie scolaire-sécurité et solidarité. Le CMJ a pour but de favoriser l’implication des jeunes dans la commune et leur permettre d’échanger des idées et de développer des projets. Ces derniers sont votés au cours de séances officielles présidées par le maire de Conflans-Sainte-Honorine.

En 2005, la commune a reçu le label « Ville Internet @ »[5] puis en 2008 « Ville Internet @@@ »[6].

Tendances politiques

Les maires

La ville était communiste à la libération (Auguste Romagné).

La mairie
Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
1977 1994 Michel Rocard PS ancien Premier ministre de 1988 à 1991, député européen
1994 2001 Jean-Paul Huchon PS Président du Conseil Régional d'Ile de France, conseiller municipal de Conflans-Sainte-Honorine
2001 Philippe Esnol PS Conseiller général
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Fiscalité et budget municipal

Logement

70% des habitants sont propriétaires de leur logement, qu'il s'agisse d'un appartement ou d'une maison individuelle. Ils habitent en individuel (58%), en collectif (40%) ou en autres modes (fermes…) [7].

Sécurité

Depuis 2007, la mairie a mis en place quatre groupes de travail pour assurer la sécurité des citoyens. Le premier concerne les drogues et conduites addictives, le second, la sécurité dans le parc de logement social sur la ville, un troisième sur la prévention et la sécurité routière et le dernier sur les violences familiales.

La Police municipale de Conflans est composée de douze agents. Leurs compétences concernent la prévention et de la surveillance du bon ordre, de la tranquillité, de la sécurité et de la salubrité publics. La ville regroupe aussi un commissariat et une gendarmerie fluviale.

Démographie

Évolution démographique

Évolution démographique
(Source : Cassini[8] et INSEE[9],[10] ")
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 181 1 992 1 841 1 681 1 634 1 524 1 423 1 484 1 442
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 544 1 659 1 787 1 822 1 985 1 789 2 067 2 482 2 701
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 212 3 559 3 822 4 466 6 212 7 514 10 283 10 775 13 809
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 - -
21 874 26 304 31 066 28 977 31 467 33 327 33 700 - -

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Histogramme
(élaboration graphique par Wikipédia)

Pyramide des âges

La pyramide des âges de Conflans-Saint-Honorine se caractérise par sa base relativement étroite, signe d'un vieillissement de la population, un peu plus marqué qu'au niveau régional. Entre 1990 et 1999, ce vieillissement s'est accentué, la part des moins de trente ans passant 21,9 % à 18,2 % et celle des plus de soixante ans de 19,2 à 21 %, les générations intermédiaires (trente à soixante ans) progressant de 40,5 à 42,3 % [11],[12].

Pyramide des âges à Conflans-Saint-Honorine en 1999 en %[11]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,1  Avant 1904  0,4
4,3  1905-1924  7,9
11,3  1925–1939  12,7
19,8  1940-1954  18,7
23,6  1955-1969  23,6
19,6  1970-1984  18,2
21,2  1985-1999  18,6

Niveaux d'études

En effet, la part dans la population totale des titulaires de diplômes de niveau Bac+2 ou supérieur est, dans la commune, de 9,7 %, contre 29,7 % en moyenne yvelinoise, tandis que 16,9 % de la population n'est titulaire d'aucun diplôme (contre 13,6 % au niveau départemental). Entre 1990 et 1999, l'évolution a été particulièrement forte avec une croissance de 57 % des titulaires de diplômes de niveau Bac+2 et de 115,6 % pour les titulaires de diplômes supérieurs[13].

Nationalités

La population compte 6,7 % de Français par acquisition et 14 % de personnes de nationalités étrangères (recensement 1999[14], proportions supérieures à la moyenne yvelinoise (respectivement 4,9 % et 8,9 %)[15].

La proportion de ressortissants de l'Union européenne est proche de la moyenne yvelinoise, soit 3,8 % (dont Portugais 1,7 %) contre 4,0 %, tandis que la proportion des Maghrébins est de 6,8 % (dont Marocains 5,2%), soit nettement plus qu'au niveau départemental, 2,6 % (dont Marocains 1,6 %).

Culture

Patrimoine architectural

Je Sers

Patrimoine monumental médiéval :

  • Église Saint-Maclou : église de la fin du XIe siècle et modifiée avec agrandisements au XVe, XVIIe et XIXe siècles . La flèche du clocher, abattue par la foudre le jour de l'Ascension 1923, a été reconstruite en 1927.
  • Tour Montjoie : donjon édifié au XIe siècle, édifice en ruine depuis la fin du XVe siècle, classé monument historique en 1997.
  • Celliers du Prieuré, construits aux XIIIe et XIVe siècles.

Patrimoine contemporain :

  • Château et parc municipal dit "du Prieuré" : ancien logis prieural modifié au XIXe siècle, d'abord, à partir de 1816, par Samuel Lhéritier de Chézelles, général-baron d'Empire, puis, à partir de 1872, par Jules Gévelot, industriel (cartouches). Ils furent tous deux maires de Conflans. Ce château abrite le musée de la batellerie.
    • Bateau-Chapelle Je Sers : chaland en ciment armé de 70 mètres de longueur. Construit en 1919, d'abord baptisé Langemark, considérablement modifié à partir de 1935 par l'Association Entraide batelière, il abrite une chapelle consacrée à saint Nicolas, patron des bateliers et diverses salles.
  • Viaduc ferroviaire (ligne Paris-Mantes) sur l'Oise : tablier métallique construit en 1947 pour la SNCF. Il remplace l'ouvrage construit par la Société Gustave Eiffel pour la partie "caisson poutrelle" en 1892.Celui-ci, dynamité par les Français le 13 juin 1940, récupéré et reconstruit par les Allemands en 1941-42, est définitivement cassé en deux parties irrécupérables par une seule bombe bien placée en mai 1944, larguée très certainement par le pilote Pierre Clostermann aux commandes d'un chasseur-bombardier britannique.
  • Château de Théméricourt du XVIIe siècle, quai de la République, actuellement siège des Services administratifs de l'Établissement régional du premier degré (Centre Albert Morillon) ex internat de la Batellerie de 1923 à 1967.

Équipements culturels

Le musée de la batellerie

Jumelages

Conflans-Sainte-Honorine est jumelée avec les villes de :

  • Drapeau de l'Allemagne Hanau-Grossauheim (Allemagne)Modèle:Jumelage/Ville en lien rouge Modèle:Jumelage/Ville en lien rouge/Modèle Lien absent (près de Francfort)
  • Drapeau de la Belgique Chimay (Belgique) (à proximité de la frontière avec la France aux sources de l'Oise)
  • Drapeau du Royaume-Uni Ramsgate (Royaume-Uni) (près de l'entrée du tunnel sous la Manche)
  • Niger Tessaoua (Niger)Modèle:Jumelage/Ville en lien rouge Modèle:Jumelage/Ville en lien rouge/Modèle Lien absent

Personnalités

Médias

Tous les trimestres, une édition des "Petits citoyens" est distribuée aux enfants de 7 à 11 ans dans les écoles. Elle traite de l'actualité citoyenne et des projets en cours dans la ville ou bien encore des institutions nationales.

Chaque mois, la ville publie un magazine d'informations  : Vac magazine [17].

Vie quotidienne

Santé

La ville dépend du Centre hospitalier intercommunal Poissy/Saint-Germain-en-Laye. Elle abrite d'autre part un Centre municipal de santé, qui regroupe différents médecins généralistes et spécialisés, et des centres spécialisés ( un Centre communal de protection maternelle et infantile (PMI), un Centre de planification et d’éducation familiale, un Centre d’accueil et de soins, un Centre médico-psychologique, un Centre psychothérapeutique des Chasses-Marées). La commune met également, à la disposition des habitants, un Espace Informations Retraités[18].

Enseignement

La ville de Conflans-Saint-Honorine relève de l’académie de Versailles. Elle possède 10 écoles maternelles (dont une privée), 8 écoles primaires (dont une privée), 3 collèges, 2 lycées (un professionnel, un général).

La commune regroupe d'autres établissements scolaires spécialisés : comme les classes spéciales pour l’enfance inadaptée, l'Internat de la batellerie, l'Institut d’Education motrice, ou encore l'école privée Saint-Joseph [19].

Sport

La ville met à la disposition de ses habitants différents équipements sportifs [20] :

  • des gymnases omnisports ( le Complexe sportif Claude-Fichot, le Complexe sportif Pierre-Ruquet, le Gymnase des Basses-Roches, le Gymnase Foch, le Complexe sportif Joffre, le Gymnase Pierre-Bérégovoy) ;
  • des stades ( le Stade municipal Léon-Biancotto, le Stade municipal Claude-Fichot, le Stade Pierre-Ruquet) ;
  • des équipements spécifiques (des terrains de Tennis, des salles spécifiques de tennis de table, d'escrime, de boxe, de danse, de combat, de gymnastique…) ;
  • Le centre aquatique avec de multiples bassins, une pataugeoire, un toboggan de 35 mètres de long, une fosse de plongée éclairée d'une profondeur de 20 mètres et un centre de remise en forme.
  • des plateaux d'évolution ( Les Microsites, Plateau Joffre, Plateau Foch, Plateau des Hautes-Rayes) ;
  • autres ( le Pas de tir à l’arc, le Terrain de pétanque du parc du Prieuré, la Salle de billard).

Parcs et espaces verts

  • Parc du Prieuré
  • Bois des Hautes-Roches

Cultes

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Collectif MJC-Conflans À Travers Les Âges, Histoire du chemin de fer à Conflans-Sainte-Honorine, 1986
  • Collectif MJC-Conflans À Travers Les Âges, Conflans-Sainte-Honorine au fil de l'eau et du temps, 1988
  • Maurice Martin, Conflans et la tour Montjoie, Éd. MJC-Conflans À Travers Les Âges, 1991, (ISBN 2950545106)
  • Bernard Lesueur, Conflans-Sainte-Honorine, histoire fluviale de la capitale de la batellerie, Éd. de L'Harmattan, 1994
  • Patrice Dupuy, Sainte Honorine, pèlerinage et prieuré de Conflans, Éd. du Valhermeil, 2000, (ISBN 291332813X)
  • Collectif MJC-Conflans À Travers Les Âges, Conflans-Sainte-Honorine, cartes, plans, photos aériennes. Témoins de son histoire, 2003, (ISBN 2950545114)
  • Roselyne Bussière et Stéphane Asseline, Conflans-Sainte-Honorine, terre de confluences, Inventaire général du patrimoine culturel, images du partimoine 233, (ISBN 2905913452)
  • Collectif MJC-Conflans À Travers Les Âges, Conflans-Sainte-Honorine, cent vingt ans de photos et cartes postales (vers 1865 à 1985), éditions Alan Sutton, coll. Mémoire en images, décembre 2006, (ISBN 2849105155)

Liens externes

Notes et références

  1. Météo-France - Climatologie
  2. Mode d'occupation du sol en 1999, Iaurif
  3. Bus
  4. Economie
  5. Palmarès 2005 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 01/10/2009.
  6. Palmarès 2008 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 01/10/2009.
  7. Logements
  8. http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962
  9. INSEE: Population depuis le recensement de 1962
  10. Résultats des enquêtes annuelles de recensement de 2004 à 2006 pour les grandes villes
  11. a  et b INSEE : pyramide des âges 1999 - Conflans-Saint-Honorine
  12. INSEE : pyramide des âges 1999 - Région Île-de-France
  13. Recensement niveaux d'études
  14. INSEE, recensement 1999 - Nationalités à Conflans-Sainte-Honorine)
  15. INSEE, recensement 1999 - Nationalités dans les Yvelines
  16. Culture
  17. magazine pdf
  18. Santé
  19. Les écoles
  20. Equipements sportifs

Galerie

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