- Beaumont-sur-Oise
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Beaumont-sur-Oise
Beaumont-sur-Oise
DétailAdministration Pays France Région Île-de-France Département Val-d'Oise Arrondissement Sarcelles Canton Beaumont-sur-Oise (Chef-lieu) Code commune 95052 Code postal 95260 Maire
Mandat en coursFabrice Millereau
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Haut Val-d'Oise Site web http://www.ville-beaumont-sur-oise.fr Démographie Population 8 825 hab. (2007) Densité 1 576 hab./km² Gentilé Beaumontois, Beaumontoises Géographie Coordonnées Altitudes mini. 23 m — maxi. 210 m Superficie 5,60 km2 Beaumont-sur-Oise est une commune française, située dans le département du Val-d'Oise et la région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les Beaumontois. Fondée à l'époque de Jules César, elle possède un important patrimoine archéologique, mis au jour notamment par une vaste campagne de fouilles (1989-1999). Elle fait partie des agglomérations les plus fouillées du Nord de la France[1].
Sommaire
Géographie
Beaumont-sur-Oise se situe à 30 km au nord de Paris, entre la vallée de l'Oise et la forêt de Carnelle.
La commune est limitrophe de Persan, Bruyères-sur-Oise, Noisy-sur-Oise, Presles, Nointel et Mours.
Le bouclage de l'autoroute française A16, reliant Dunkerque à Paris et qui se raccordera à la Francilienne placera, de fait, Beaumont-sur-Oise sur un axe stratégique majeur. Proximité immédiate de la plateforme aéroportuaire de Roissy (pôle de compétitivité), proximité secondaire de Paris intra-muros (voies terrestres et ferroviaires) et porte d'entrée de l'Île-de-France pour la totalité des flux provenant d'Europe du Nord (autoroutes, canaux fluviaux reliés à l'Oise, transports aériens).
Par ailleurs, l'aspect hautement stratégique de ce territoire est renforcé par une disponibilité foncière encore correcte (tant pour l'activité économique que le logement) et des prix de revient au mètre carré qui restent raisonnables.
Beaumont sur Oise comporte deux quartiers HLM : Boyenval et Le Rac.
Héraldique
Les armes de Beaumont-sur-Oise se blasonnent ainsi :
De gueules à la tour crénelée de trois pièces d'argent ouverte, ajourée et maçonnée de sable, sommée d'une tourelle aussi d'argent essorée d'or, la tour accostée de deux tourelles d'argent ajourées et maçonnées de sable, girouettées d'or et reliées à la tour par un entremur crénelé d'argent ; le tout posé sur une terrasse d'or
Histoire
Etymologie
Le nom provient du latin bellus, beau, et mons, mont et de la rivière qui baigne la commune.
Époque préhistorique
Des silex taillés, dont trois outils, ont été mis au jour lors de fouilles dans la ville. Bien que rare, ce matériel témoigne d'une occupation du site dès l'époque paléolithique. Le Paléolithique supérieur étant très peu connu dans le Val-d'Oise, le diagnostic réalisé est porteur d'informations particulièrement intéressantes sur cette période[2].
La ville basse antique
Beaumont-sur-Oise était le point de conjonction des tribus gauloises Bellovaques dont le territoire recoupait l'Oise, les Véliocasses sur le territoire du Vexin et les Parisii dans la plaine de France. Un oppidum gaulois gardait vraisemblablement le gué, point de passage obligatoire de la rivière Oise. Jules César investit la région dès 57 av. J.-C. Après la conquête, le peuplement s'organise en fonction des voies romaines. Ainsi, le site est déjà un centre urbain et un carrefour stratégique dès le Ier siècle après J.-C., sur l'axe Paris (Lutèce) - Beauvais (Caesaromagus)[3], point de franchissement de l'Oise.
A la fin de l'empire romain, la ville antique s'étend au fond de la vallée (actuellement les environs du lycée et du cimetière). Les fouilles archéologiques ont en effet mis en évidence une voie antique, des ilots d'habitation (insulae), construits sur cave, puits et puisard, des fours de potiers (une production intensive de céramique est attestée sur le site)[4], un amphithéâtre gallo-romain, les thermes, le cimetière ou encore le forum. Sans doute la ville possédait-elle également un port (une ancre fluviale du IIIe siècle a été découverte)[1]. Beaumont-sur-Oise est alors une colonie romaine classique, organisée de toutes pièces selon un maillage orthogonal rigide.
L'éperon qui domine l'Oise est aménagé de manière spectaculaire: une enceinte gallo-romaine escalade l'escarpement rocheux et protège un petit castrum bâti sur le rebord du plateau.
Après de nombreuses vicissitudes, la ville gallo-romaine fut rasée au IIIe siècle et laissa place à un village de bois et de chaume de potiers mérovingiens. Des fouilles ont permis de découvrir et d'inventorier de nombreux sarcophages du cimetière lié à cette cité[5].
La ville haute médiévale
Après quelques siècles d'abandon, cette plateforme est choisie au début du Xe siècle comme site d'implantation des chanoines de Saint-Léonor. Une collégiale carolingienne est construite, protégée au sud par une grande motte seigneuriale, sans doute fichée d'un donjon de bois[6]. Il est vraisemblable que le pont de Beaumont-sur-Oise fut initialement construit par les moines St Léonor à cette époque. Le comte Mathieu 1er leur accorda alors en compensation une rente perpétuelle de 100 sols parisis et de 10 mines de sel. Ce pont supportait 4 moulins[7].
L'église est rattachée à l'ordre de Cluny, elle devient ensuite un prieuré où s'installent des moines de Saint-Martin-des-Champs[8].
A la fin du XIe siècle ou au début du XIIe siècle, la tour cède la place à un énorme donjon roman rectangulaire en pierre (37 mètres de haut). Ce donjon, plus haut que le clocher de l'église St-Laurent (32m) servait à stocker la nourriture au rez-de-chaussée, et d'abriter les appartements du seigneur à l'étage[9]. Son rez-de-chaussée est muni à l'est d'un avant-corps en abside, dont l'étage abritait certainement une chapelle castrale. La collégiale s'agrandit et un cloître est construit.
Jean de Beaumont, dernier comte de Beaumont, était à la gauche du roi de France, Philippe Auguste en 1214 à la bataille de Bouvines. Mort sans postérité en 1223, le comté rejoignit l'apanage des rois de France et fut transmis de siècle en siècle à des membres de la famille royale dont le plus connu est sans doute Charles d'Orléans[5].
Début du XIIIe siècle: En 1226, Louis IX, futur Saint Louis, devient comte de Beaumont, réside au château et fait construire l'Abbaye de Royaumont. A Beaumont-sur-Oise, il fait édifier une muraille monumentale à la place de l'enceinte gallo-romaine, flanquée de tours circulaires, ainsi que d'un pont-levis à l'ouest. La collégiale se retrouve dotée d'un clocher et d'une crypte. La ville de Beaumont obtient une charte communale et prospère grâce à ses marchés, à son pont sur l'Oise, à son commerce, à ses multiples services, à ses hôtels[5].
Cette place-forte royale est aux avant-postes du Pays de France pendant la Guerre de Cent Ans et est occupé par les Anglais jusqu'en 1440. Ainsi, au cours du XIVe siècle et du XVe siècle, le château va subir de nombreux assauts, de nombreuses destructions et reconstructions: Guerre de Cent Ans, sièges des Anglais, des Français, des Bourguignons et des Armagnacs. Au XVIe siècle, la ville est un des enjeux des Guerres de Religion qui ensanglantent la région. Le château et le village seront assiégé en 1590 pendant le siège de Paris.
Depuis le XVIIIe siècle
Au XVIIIe siècle, le comté est vendu à François-Louis de Bourbon prince de Conti. Malgré le mauvais état du pont, le Comte de Ponti décida de ne procéder qu’à une reconstruction de trois arches en ruine; les travaux furent exécutés en 1735. Le comte de Provence, futur Louis XVIII, en est le dernier seigneur.
Le XVIIIe siècle voit naître la dernière grande transformation du château. Avec la naissance de l'artillerie, les armes sont de plus en plus puissantes, il faut donc renforcer la structure défensive du château. La hauteur du donjon va être réduite, passant de 37m à environ 5m. Le château devient une place forte d'artillerie. Ensuite, le château perd de sa grandeur et en 1815, il est classé abandonné. La place-forte est rasée et aménagée en boulevard pour répondre aux nouvelles normes urbanistiques[6].
Au XIXe siècle, Persan, la commune voisine, connaît un essor important grâce à l'arrivée du chemin de fer et à la croissance de son activité industrielle. Durant le XIXe siècle, Beaumont-sur-Oise qui voit ainsi son influence décroître, était une ville de petits artisans, de commerçants, d'ouvriers et de petite bourgeoisie, en majorité ouverte aux idées nouvelles, comme l'attestent les différentes municipalités qui se succédèrent à la tête de la commune[5]. De nouveaux quartiers résidentiels sont implantés pour répondre à la croissance démographique de la ville. Cette expansion est en partie liée à l'essor économique de Persan. Émile Zola découvre la ville de Beaumont et y situe l'action de son roman Le Rêve.
Le pont de Beaumont-sur-Oise, longtemps unique point de passage d'une rive à l'autre, fut détruit à trois reprises par l'armée française pour empêcher le passage des envahisseurs allemands. De nombreux bombardements laissèrent certains quartiers de la ville en ruines qui obligèrent les municipalités de la deuxième moitié du XXe siècle à reconstruire une partie de la cité[5].
Démographie
Évolution démographique
D’après le recensement Insee de 2007, Beaumont-sur-Oise compte 8 825 habitants (soit une augmentation de 5 % par rapport à 1999). La commune occupe le 1 056e rang au niveau national, alors qu'elle était au 1 068e en 1999, et le 40e au niveau départemental sur 185 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Beaumont-sur-Oise depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint 2007 avec 8 825 habitants.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (17,7 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois supérieur au taux départemental (15,1 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,8 %) est supérieur au taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 47,2 % d’hommes (0 à 14 ans = 21,8 %, 15 à 29 ans = 22 %, 30 à 44 ans = 22 %, 45 à 59 ans = 19,7 %, plus de 60 ans = 14,4 %) ;
- 52,8 % de femmes (0 à 14 ans = 19 %, 15 à 29 ans = 22,3 %, 30 à 44 ans = 20,3 %, 45 à 59 ans = 17,9 %, plus de 60 ans = 20,5 %).
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2001 2014 Fabrice Millereau[15] DVG Toutes les données ne sont pas encore connues. Sécurité
Le taux de criminalité de la circonscription de police de Persan (incluant Beaumont-sur-Oise, L'Isle-Adam, Presles, Mours et Nointel[16]) est de 86,34 actes pour 1000 habitants (crimes et délits, chiffres 2005) ce qui le situe au-delà de la moyenne nationale (83/1000) mais en deça de la moyenne départementale (88,15/1000). Le taux de résolution des affaires par les services de police est de 31,74%, légèrement supérieur à la moyenne du département de 28,83%[17].
Santé
Beaumont est doté entre autres:
- d'un CHI: l'Hôpital Jacques Fritschi, avec maternité et centre d'urgence
- d'un IFSI (Instituts de formation en soins infirmiers) rattaché à l'hôpital
- d'un Hôpital psychiatrique « les Oliviers »
- d'un centre de réadaptation psycho-social (C.R.P.S) « Le Val d’Hissera ».
Lieux et monuments
Monuments historiques
- L'église Saint-Laurent (classée Monument historique depuis 1862[18]) date du XIIe siècle mais fut plusieurs fois remaniée. La base d'un petit clocher au nord date des années 1130 à 1140, le chœur à chevet plat de 1150. Le clocher Renaissance fut érigé au sud de la façade au cours des XVe siècle et XVIe siècle ; il est coiffé d'un dôme avec lanternon de pierre. Avec ses plus de 32 mètres de hauteur, l'église domine la vallée de l'Oise. L'édifice possède de rares bas-côtés doubles du XIIIe siècle. L'architecture de la nef s'inspire du chantier de Notre-Dame de Paris, notamment dans le choix d'une file de colonnes surmontées de chapiteaux à crochets, dans l'absence de transept et dans la conception d'un chevet sans chapelle[19]. On y trouve notamment un reliquaire qui contiendrait les reliques de saint Laurent.
- L'ancien château féodal de Beaumont-sur-Oise (classé Monument historique depuis le 21 juin 1999[20]) est un des plus importants de la vallée de l'Oise. Il possède un donjon roman rectangulaire à contreforts plats de vingt-cinq mètres de hauteur et cinq mètres de largeur. Il fut probablement érigé par le comte Mathieu (1090-1151) afin de remplacer une précédente structure en bois, dont l'existence est attesté pour le Xe siècle au plus tard. La structure défensive du château a encore été renforcée au XVIIIe siècle, mais la forteresse ne fut déjà qu'une ruine au XIXe siècle[21]. Le château ne se visite pas de l'intérieur, mais on peut le regarder de trois côtés depuis la rue et le parking de la place du château, qui occupe par ailleurs la moitié de l'ancienne emprise du bâtiment, là où il a été le moins bien préservé.
Article détaillé : Château de Beaumont-sur-Oise.
- L'Hôtel du Croissant au 2, rue Basse-de-la-Vallée (inscrit Monument historique depuis le 21 décembre 1984[22]) est un ancien relais de poste sur la route de Paris à Beauvais. Pendant les travaux de restauration de l'Hôtel du Croissant, a été remis à jour un mur médiéval qui daterait du XVe siècle, voire du XIVe siècle. C'est à cette époque que la poste aux chevaux est née. Cette découverte viendrait donc confirmer l'existence du relais sous Louis XI. Sous Louis XIII, le service des relais est mis à la disposition des voyageurs. Pour signaler que l'hôtel est ouvert la nuit, on place au-dessus du porche un croissant de métal qui sert à indiquer qu'il est ouvert jour et nuit, d'où le nom de cet édifice. Le 13 juillet 1680, le "Roi Soleil" s'y arrête pour se reposer. En 1830, L'Hôtel du Croissant devient une école qui pouvait accueillir jusqu'à quatre-vingt-dix élèves. En 1992, il devient la propriété de la ville de Beaumont. Inscrit au titre des Monuments historiques, il abrite l'Office du tourisme[9] et la police municipale.
- Le cinéma « Le Palace », rue de Paris (inscrit Monument historique depuis le 21 septembre 1990[23]) : construit en 1914 en utilisant une charpente métallique de l'Exposition universelle de 1900, il ouvrit finalement ses portes en 1928, encore au temps du cinéma muet. Son succès fut tel qu'en 1936, on y ajouta un balcon pour aménager la cabine de projection au-dessus du hall d'entrée. En même temps, l'on remania totalement sa façade, qui d'ailleurs est caractéristique du style art déco. Le chanteur et comédien Eddy Mitchell y a réalisé plusieurs des soirées de son émission La dernière séance[24] qui présentait, de 1982 à 1998, des films des années cinquante et soixante dans les conditions du cinéma de quartier d'alors. Le cinéma « Le Palace » a également servi au film La Cité de la peur pour la scène flash back en noir et blanc.
Autres éléments du patrimoine
- L'ancienne mairie, de la première moitié du XIXe siècle, place Gabriel-Péri dans la vieille ville : c'est un édifice assez sobre de style classique, avec un étage aux hauts plafonds, et un entresol. Le petit clocher au sommet du toit, l'horloge et le balcon au milieu de l'étage permettent encore d'identifier aisément l'ancien usage de ce bâtiment emblématique. La mairie a déménagé dans ses locaux actuels du « Castel Fleuri » en 1947[24], et l'ancien hôtel de ville sert aujourd'hui de bibliothèque municipale.
- Une maison ancienne (8, rue Albert Ier) présente son appareillage de pans de bois ; elle daterait du XVIe siècle[25]..
- Les vestiges de l' amphithéâtre Gallo-Romain sur le site du lycée Evariste Galois. C'est tout d'abord un théâtre qui a été construit au Ier siècle. Un siècle plus tard, l'édifice est transformé en amphithéâtre, pour pouvoir y donner des combats d'animaux et peut-être de gladiateurs. Il subsiste des vestiges des murs, des carceres (salles de services de part et d'autre de l'arène et fermées par des grilles mobiles), d'un petit sacellum (chapelle). L'amphithéâtre est abandonné à la fin du IIIe siècle. C'est l'un des plus petits connus en Gaule: l'arène mesure 23,6 mètres de grand axe, pour un mur de façade long de 50 mètres[1]. Il pouvait ainsi accueillir environ 1500 spectateurs (celui de Genainville pouvait en contenir environ 4000)[9].
- La façade de l'hôpital Saint-Paul de 1897, rue d'Hodancourt / rue Edmond Turcq : Dessiné par l'architecte Prevost, l'hôpital a été agrandi en 1930/31[26], puis modernisé successivement pour devenir l'actuel « Centre hospitalier intercommunal des Portes de l'Oise » .
- Le monuments aux morts et victimes des deux guerres mondiales, place Guy-Môquet : il a été édifié après la Première Guerre mondiale, en 1920, puis adapté suite à la Deuxième Guerre mondiale. Le monument est d'une qualité artistique rare pour ce type de monuments ; il consiste en une large stèle avec un bas-relief montrant un soldat mort, un drapeau français dans une main. L'accent est mis sur le sacrifice humain et non sur le soldat triomphant, contrairement à l'usage habituel de l'époque[27]. Au-dessous, l'on peut lire l'inscription suivante : « Aux glorieuses victimes de la guerre. La ville de Beaumont reconnaissante ». Au sommet de la stèle, une plaque en marbre porte l'inscription « Hommage des habitants de Beaumont aux héros morts pour la France 1914-1918 - 1939-1944. Ville libérée le 30.8.1944 ». Sur le cimetière, un deuxième monument a été érigé plus particulièrement pour les victimes des deux guerres resposant sur place.
- Un menhir, d'environ trois mètres de haut, rue Alphonse-et-Louis-Roussel (D 85), à la sortie de la ville en direction de la forêt de Carnelle.
- Le lac de Beaumont-sur-Oise, dit lac des ciments est l'actuelle propriété du cimentier Calcia[28]. D'une surface de treize hectares et d'une profondeur de trente mètres (unique en Île-de-France), le lac correspond à la mise à jour de la nappe phréatique dans une carrière de craie. Son creusement a été réalisé au début du XXe siècle pour alimenter une cimenterie[29]. L'eau est apparue dans les années 1930 et en 1950 le lac occupait la moitié du site pour finir dans les années 1960 par prendre ses dimensions actuelles. L’exploitation a pris fin en 1968. Depuis, le site est redevenu naturel et héberge une importante biodiversité. La mairie souhaite combler le lac et aménager le site[30].
Notes et références
- L'Ile-de-France gallo-romaine, ed. Parigramme.
- Site archéologique de Beaumont-sur-Oise
- Un réseau routier hérité de l'Antiquité
- Vases en terre cuite découverts à Beaumont-sur-Oise
- Histoire de la ville sur le site de la mairie
- Christophe Toupet, conservateur territorial du Patrimoine, service départemental d'archéologie du Val-d'Oise.
- Voir site internet Informations issues de "Etudes Historiques sur l’administration des voies publiques en France aux dix-septième et dix-huitième siècles" par JM. Vignon – Ingénieur en Chef des Ponts et Chaussées - Dunod Editeur – Paris - 1862.
- Beaumont-sur-Oise sur Topic-Topos
- Historique de la ville de Beaumont
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 3 novembre 2010
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 3 novembre 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 3 novembre 2010
- Évolution et structure de la population à Beaumont-sur-Oise en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 3 novembre 2010
- Résultats du recensement de la population du Val-d'Oise en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 3 novembre 2010
- Site officiel de la préfecture du Val d‘Oise-liste des maires (doc pdf)
- Préfecture et services de l'État dans le Val-d'Oise
- Le Figaro - Délinquance : Palmarès 2005 du Val-d'Oise
- Notice no PA00079999, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- François Doury, Isabelle Gaulon et M. Amiot, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Beaumont-sur-Oise », dans Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol. I, octobre 1999, p. 79-87 (ISBN 2-84234-056-6) ; p. 81. Cf.
- Notice no PA00079998, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Cf. Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Beaumont-sur-Oise, op. cit., p. 83.
- Notice no PA00080000, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no PA00135717, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Beaumont-sur-Oise - Balades sur Beaumont-sur-Oise (site officiel). Consulté le 26 mai 2011 (4 pages). [PDF]
- Cf. Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Beaumont-sur-Oise, op. cit., p. 83. La datation reste incertaine.
- Cf. Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Beaumont-sur-Oise, op. cit., p. 84.
- Cf. Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Beaumont-sur-Oise, op. cit., p. 86.
- Présentation du Lac des Ciments, sur le site de l'association des Amis du Lac
- Projet de valorisation du lac des ciments par les Amis de la Terre [PDF]
- Beaumont-sur-Oise : le maire en colère contre le Conseil général sur Lac des ciments sur VOnews.fr. Consulté le 26 mai 2011. Cf.
Bibliographie
- Jean Aubert, Les grandes heures de Beaumont-sur-Oise, Saint Ouen-l'Aumône, Ed. du Valhermeil, 1988, 140 p. (ISBN 9782905684158)
- Paul Bisson de Barthélemy, Histoire de Beaumont-sur-Oise, Beaumont-sur-Oise, Imprimerie de Pessan, 1958, 564 p.
- Marie-Madeleine Cabet et Solange Bastin, Mémoires hospitalières : trois siècles à l’hôpital de Beaumont-sur-Oise, Saint Ouen-l'Aumône, Ed. du Valhermeil, 1996
- Anne-Françoise Callandreau, Jean-François Dupaquier et Jean-Pierre Ollivier, Il était une fois… le Palace, Editions SAVOIR, 1990
- Georges Désir, Naguère à Beaumont, Beaumont-sur-Oise, Beaux Arts, 1987, 52 p.
- Pierre Gaudin, Rémi Calzada et Claire Reverchon, L'Une fume, l'autre pas : paysages et mémoire de l'industrie à Persan-Beaumont, Luzarches, Ed. Royaumont, 1989, 240 p. (ISBN 9782905271075)
- Jean Lahousse, En diligence sur la Route Royale n°1 : aux XVIIIe et XIXe siècles, Presles, Syndicat d'Initiative de la vallée de Presles, 2002, 274 p. (ISBN 9782951407015)
- Fabrice Millereau, Beaumont-sur-Oise, images de rues : 150 ans d'histoire beaumontoise, Pontoise, Ed. des Etannets, 2000, 232 p. (ISBN 9782910450083)
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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