- Chimay
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Chimay Géographie Pays Belgique Région Région wallonne Communauté Communauté française Province Province de Hainaut Arrondissement Thuin Coordonnées Superficie
– Surface agricole
– Bois
– Terrains bâtis
– Divers197,10 km² (2005)
44,09 %
47,62 %
5,06 %
3,23 %Données sociologiques Population
– Hommes
– Femmes
Densité9 944 (1er janvier 2008)
49,19 %
50,81 %
50 hab./km²Pyramide des âges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
– 65 ans et +(1er janvier 2008)
22,86 %
60,59 %
16,55 %Étrangers 3,97 % (1er janvier 2008) Économie Taux de chômage 19,02 % (janvier 2009) Revenu annuel moyen 10 959 €/hab. (2005) Politique Bourgmestre Denis Danvoye Majorité CLE Sièges
CLE
BOUGE
DMC
AC21
12
6
2
1Sections de commune Section Code postal Chimay
Baileux
Bailièvre
Bourlers
Forges
L'Escaillère
Lompret
Rièzes
Robechies
Saint-Remy
Salles
Vaulx
Villers-la-Tour
Virelles6460
6464
6460
6464
6464
6464
6463
6464
6460
6460
6460
6462
6460
6461Autres informations Gentilé Chimacien(ne) Zone téléphonique 060 Code INS 56016 Site officiel www.ville-de-chimay.be modifier Chimay (en wallon Chimai) est une ville francophone de Belgique située en Région wallonne dans la province de Hainaut.
Chimay est le berceau des Princes de Chimay[1].
Chimay est située sur la Bande calcaire de la Calestienne. Ce sont des terres propices à la culture, défrichées tôt, bien avant l'époque monastique. Chimay est en effet située dans une grande clairière, ouverte dans la forêt ardennaise.
Plus au sud, la clairière a été agrandie à l'époque monastique, vers les terres plus pauvres de la retombée nord du plateau de Rocroi ; Ces terres étaient surtout dévolues à l'élevage et à des cultures pauvres, comme le seigle. Aux XVIIIe et XIXe siècles, des fermes créées par des entrepreneurs individuels ont poursuivi ces défrichements, encouragées par l'État.
Située dans l'arrondissement administratif de Thuin, elle est née de la fusion de 14 anciennes communes, le 1er janvier 1977.
Au 1er janvier 2008, Chimay comptait 9.944 habitants (les Chimaciens).
La ville abrite le château des princes de Chimay où demeure la Princesse Elisabeth de Chimay[2], et la collégiale Saints Pierre et Paul. Non loin de là se trouve le lac de Virelles, d'un grand intérêt ornithologique. Mais Chimay est principalement connue grâce à l'abbaye Notre-Dame de Scourmont, toute proche (à Forges), où des moines cisterciens trappistes fabriquent de la bière et des fromages.
La bière de Chimay, rouge, bleue ou triple est obtenue par un procédé de fermentation haute (à plus de 20°C) et subit une seconde fermentation en bouteille. Elle n'est pas pasteurisée.
Chimay est jumelée avec Conflans-Sainte-Honorine (France) qui se situe au confluent de l'Oise, rivière dont la source se trouve à Chimay.
L'Eau blanche qui traverse la ville prend sa source dans un étang situé à cheval sur les territoires de Chimay et de la ville voisine de Momignies[3].
Sommaire
La famille princière de Chimay
Article détaillé : Principauté de Chimay.Curiosités locales
- Le château des Princes de Chimay
- Le lac de Virelles
- La source de l'Oise
- L'abbaye trappiste fondée en 1850 (brasserie et fromagerie)
- Le circuit automobile de Chimay
- Le gâteau local Chimacien
- La collégiale et ses orgues (P. Schyven, II/péd., 24 jeux)
- Le petit train touristique (en service pendant l'été))
Étymologie
Formes anciennes : 1050 Cimai, 1070 Cimaco
Selon Jules Herbillon[4], Cimaco < *Cim-acum signifierait « propriété de *Cimus ou *Cimos », anthroponyme gaulois hypothétique. Xavier Delamarre[5] relève bien un élément Ci- dans l'onomastique gauloise ayant peut-être le sens « d'ici », mais le second élément -mus / -mos ne s'analyse pas dans l'état actuel des connaissances.
Environnement
La commune a été commune-pilote en matière d'efficience énergétique dans le cadre du programme Palme, avec dans les années 2000 un cadastre énergétique, un projet de parc éolien sur un terrain appartenant à la Bière de Chimay”, la construction de bâtiments à énergie solaire et une centrale de biométhanisation et un projet de réseau de chaleur alimenté en bois-énergie.
Le centre de développement agroforestier de Chimay ou CDAF[6] sensibilise et forme sur le thème de l'agroforesterie.
Une amélioration notable de la biodiversité en Belgique et Wallonie et particulièrement en Thiérache belge, au nord de l’Avesnois français, est liée au récent retour du castor européen[7], qui a aussi été l'occasion d'un nouveau tourisme vert, Chimay étant située dans la « vallée du castor ». Plusieurs associations et une vingtaine d'animateurs (ou « guide castor » sont en Belgique en 2009 actif pour faire découvrir le castor et son intérêt au public qui s'y intéresse[8], Animations touristiques au « Pays des castors », avec notamment des excursions, projections de films et animations à la demandeAnimation « Castor Live »
Histoire
Le château de Chimay appartenait à la famille de Croÿ, puis, en 1804, à un Riquet de Caraman, descendant de Pierre-Paul Riquet, constructeur du canal du Midi, et parent du fameux Mirabeau. Incendié partiellement en 1935, il a été construit sur des plans anciens dans le style de la Renaissance finissante.
Armoiries
Blason de Chimay, accordé en 1838 et confirmé après la fusion des communes.Blasonnement : De gueules à l'épée d'argent emmanchée d'or et posée en bande, la pointe vers le haut[9].DC 26 février 1977 - AR 24 mai 1978 - MB 4 juillet 1978Économie
Personnalités nées à Chimay
- Jean Froissart, chroniqueur médiéval
- Daniel Van Buyten (1978), joueur de football
- Émile Coulonvaux, homme politique belge et militant wallon
- François Duval (1980 - ), pilote automobile
- Arthur Masson, écrivain
- Elisabeth de Riquet de Caraman Chimay,(1860-1952) égérie de Marcel Proust
- Damien Lahaye, joueur de football
- Georges Hostelet, scientifique, participant au Congrès Solvay de 1911
- Eugène Flagey, ancien bourgmestre d'Ixelles
Filmographie
- Plusieurs lieux de la ville, entre autres la Grand'Place et la Collégiale, servirent de décor en 2010 au tournage du film Rien à déclarer de Dany Boon.
Notes et références
- Princes de Chimay
- site du château du Prince et de la Princesse de Chimay Voir le
- http://biodiversite.wallonie.be/cgi/sibw.sgib.form.pl?SGIBCODE=282
- Jules Herbillon, Les noms des communes de Wallonie, Bruxelles, Crédit communal, collection « Histoire », n°70, 1986
- Dictionnaire de la langue gauloise, éditions Errance, 2003, p. 115.
- centre de développement agroforestier de Chimay
- page Castor du système d'information sur la biodiversité en Wallonie
- page du « Pays des castors »
- Lieve Viaene-Awouters et Ernest Warlop, Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, t. 1 : Communes wallonnes A-L, Bruxelles, Dexia, 2002, p. 233
Voir aussi
Liens externes
- Site officiel
- Site de la brasserie
- Carte ancienne de la forêt de Chimay et de l'Helpe Mineure ; Atlas de Trudaine, vers 1745-1780 (Base de données ARCHIM, Centre historique des Archives nationales)
- Site intitulé : découvrir Chimay
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