Clichy sous Bois

Clichy sous Bois

Clichy-sous-Bois

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Clichy-sous-Bois

Hôtel de ville de Clichy
Hôtel de ville de Clichy

Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Seine-Saint-Denis
Arrondissement Le Raincy
Canton Le Raincy
Code Insee abr. 93014
Code postal 93390
Maire
Mandat en cours
Claude Dilain
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Clichy-sous-Bois Montfermeil, Paris Métropole
Site internet http://www.clichy-sous-bois.fr/
Démographie
Population 29 412 hab. (2006)
Densité 7 446 hab./km²
Gentilé Clichoises, Clichois
Géographie
Coordonnées 48° 55′ 00″ Nord
       2° 33′ 00″ Est
/ 48.9167, 2.5500
Altitudes mini. 66 m — maxi. 121 m
Superficie 3,95 km²

Voir la carte physique

Voir la carte administrative


Commune de la Seine-Saint-Denis (93)
Seine-Saint-Denis-Position.svg Localisation du département en France
Boulevard Gagarine

Clichy-sous-Bois est une commune française, située dans le département de la Seine-Saint-Denis et la région Île-de-France, distincte de Clichy (laquelle se situe dans les Hauts-de-Seine).

Elle fait partie de la Communauté d'agglomération de Clichy-sous-Bois Montfermeil et de Paris Métropole. Ses habitants sont appelés les Clichois(es).

Autrefois petit village du pays d'Aulnoye, la commune a connu une importante vague d'urbanisation sous forme de « grands ensembles » à partir des années 1960, concentrant une importante population d'origine immigrée. En novembre 2005, la ville a vu démarrer une importante série d'émeutes qui s'est généralisée dans de nombreuses banlieues françaises suite au décès accidentel de deux adolescents poursuivis par la police puis au tir d'une grenade lacrymogène des CRS dans la mosquée Bilal, trois jours plus tard.

Sommaire

Géographie

Clichy-sous-Bois est située sur une colline gypseuse à 15 km à l'est des portes de Paris.

La commune s'étend sur une superficie de 395 hectares, dont 110 de zones boisées. Elle possède de fait un important patrimoine forestier : forêt régionale de Bondy, parc de la Fosse-Maussoin, le bois de Bernouille, parc de la Mairie. Son grand parc forestier est un fragment subsistant de l'ancienne forêt de Bondy.

La ville mêle quelques quartiers pavillonnaires (20% du territoire urbain) et plusieurs grands ensembles « sensibles » : « le chêne pointu », et la « cité des Bosquets », cette dernière à cheval sur le territoire des deux communes de Clichy-sous-Bois et de Montfermeil.

Clichy-sous-Bois n'est desservie par aucun axe autoroutier ni routier d'importance, ni aucune voie ferrée et reste par conséquent une des villes les plus enclavées de la petite couronne parisienne.

Jusqu’à la loi du 10 juillet 1964[1], la commune fait partie du département de la Seine-et-Oise. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de la Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais à la Seine-Saint-Denis après un transfert administratif effectif le 1er janvier 1968.

Communes limitrophes

La ville est entourée des communes de :

Urbanisation et logement

Histoire de l'urbanisme à Clichy-sous-Bois [2]

Date de construction Copropriétés - nombre de logements Résidences sociales - nombre logements
1954 La Pelouse – 358
1956 La Lorette - 342
1958 PAMA - 380

Le Bocage - 32

1960 Sévigné - 288

Vallée des anges - 192

1961 Chêne pointu A - 873
1962 STAMU 2 - 168
1963 La Futaie - 50
1964
1965 Chêne Pointu B - 650 Allée des archers - 40
1967 Le Rouaillier - 180
1968 Bois de la Couronne - 181

Étang beauclair - 121

1969 Tour Victor Hugo - 77
1970 Vieux moulin - 321

Petite montagne - 201

1972 Bois du temple - 711
1973 Résidence du parc - 131

Les Pommiers - 30

1977 Allende - 129 Les Cosmonautes - 112
1980 Le Hameau - 201 Le Hameau - 80

L’Aqueduc - 303

1981 La Dhuys - 108

Le Stade - 83

1984 Foyer Noiséen - 62
1985 Bois Barmont - 62
1988 Le Village - 122
1994 Pasteur - 53

Histoire

Les origines

La ville porta successivement les noms de Cleppius à l'époque romaine, puis Clippiacum superius dans un texte datant de 636, Clichiacum au XIIe siècle, puis Clichy-en-Aulnois à la Révolution française.

La clairière du pays des aulnes a été occupée dès le néolithique comme l'atteste la découverte d'armes et outils de silex.

Le Moyen Âge

Clichy-sous-Bois était autrefois une clairière de la forêt de Bondy, qui s'étendait jusqu'au XIXe siècle de Bondy à Coubron et recouvrait toute la région. Cette terre riche en pâturages et vignes fut octroyée par le roi Dagobert en 632 à l'abbaye de Saint-Denis. Le lieu appartient ensuite aux seigneurs de Livry alors que la cure dépend de l’abbaye de Livry. En 1261, les chevaliers de l'ordre du Temple achètent à Eudes de Rosay et André de Clichy le fief du Rosay, et y fondent une commanderie sur la route de Coubron - il subsiste de nos jours les fondations de cette forteresse - puis en 1267, Henri de Grandpré, seigneur de Livry, cède à l'ordre 280 arpents de bois et de terres, ainsi que les droits afférents, incluant les droits de justice. Les Templiers développent les pâturages et la vigne en défrichant la forêt ; mais ils en sont dépossédés en 1312 par Philippe le Bel au profit de l'ordre des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, également connu sous le nom d'ordre de Malte. Le grand prieur de France en restera le seigneur jusqu'à la Révolution française.

Au Moyen Âge se développe le pèlerinage à la source où avait eu lieu le miracle attribué à la Vierge. Durant le XIIIe siècle en effet, trois marchands angevins furent attaqués et dévalisés par des brigands puis attachés à trois arbres de la forêt de Bondy. Ils reçurent selon la légende le secours de la Vierge. À cette époque, une chapelle est édifiée afin de commémorer ce miracle. La source qui coulait à proximité considérée comme miraculeuse connaît un culte fervent : de nombreux récipients à boire furent retrouvés lors de fouilles.

Les temps modernes

La giboyeuse forêt de Bondy est un terrain de chasses royales : Charles V puis Henri IV y courent le renard. Un rendez-vous de chasse puis des châteaux furent édifiés sur le territoire du village. Au XVIIe siècle, le châtelain le plus important est un magistrat, le Président de Mesmes. Les équipages royaux et seigneuriaux y chassent, ceux du prince de Dombes, petit-fils de Louis XIV, sont rachetés en 1785 par le duc d’Orléans, propriétaire du château du Raincy, qui fréquente à son tour la forêt à la fin du XVIIIe siècle.

Au siècle des Lumières, le village est un foyer huguenot et possède un vaste cimetière protestant. À cette époque, le financier Louis-Dominique-François Le Bas de Courmont (1706-1777), fermier général, rachète le domaine du marquis de Livry ; il dote le village d'un maître d'école qui a pour mission d'éduquer gratuitement les enfants. Il est arrêté durant la Révolution puis guillotiné avec le chimiste Lavoisier le 6 mai 1794.C'est son fils Louis-Dominique-Marie Le Bas de Courmont (1741-1794), fermier général, seigneur du marquisat de Pomponne (Seine-et-Marne) qui mourut sur l'échafaud le 6 mai 1794 (voir: "Les demeures de vos aïeux", J.-F.Bascans, tapuscrit, Rosny-sous-Bois, 2005).

La Révolution et le XIXe siècle

À la période révolutionnaire, le village de Clichy compte un peu plus de 100 habitants, qui désignent le 6 janvier 1790 la première municipalité : Clichy devient une commune.

Puis la vie de la commune un moment agitée par les litiges avec son voisin Livry se met en sommeil jusqu’en 1814Alexandre, tsar de Russie, séjourne dans un des châteaux d’où il contemple Paris. François Christophe Kellermann, duc de Valmy, réside également à Clichy.

En 1820, le village n'atteint que 150 habitants. Sous Louis-Philippe, la première mairie-école est construite. C'est en 1851 que Clichy-en-Aulnois devient Clichy-sous-Bois. Le village est alors peu concerné par la révolution industrielle. Livry et Gagny cèdent des terrains en 1869 pour la création de la nouvelle commune du Raincy. La commune souffre beaucoup des combats durant la guerre de 1870 : les clichois fuient le village qui est alors occupé et saccagé par 10 000 Prussiens.

Avant de devenir un parc départemental constituant l'un des Natura 2000 de Seine-Saint-Denis, la Fosse Maussoin était une importante carrière de gypse, permettant de produire du plâtre. La production de l'usine était transportée jusqu'au Canal de l'Ourcq par un chemin de fer industriel à voie étroite, la voie Schaeffer, puis par la Ligne des Coquetiers

Le XXe siècle

En 1912, le village compte 1 434 habitants ; l’école du Plateau est édifiée à cette époque. Pendant la Première Guerre mondiale, les combats ôtent 68 hommes à la commune. Durant l’entre-deux-guerres, Clichy-sous-Bois conserve sa parure de bois, restes de la forêt de Bondy et le progrès n’a guère atteint la commune : pas ou peu d’éclairage public, toujours pas de tout à l’égout, pas d’enlèvement des ordures ménagères. Trois employés de mairie, trois cantonniers, quatre femmes de service couvrent les besoins de la population. En 1934 la première école du Chêne Pointu est bâtie. La vie villageoise continue toujours aussi agreste : il n’est pas rare de voir passer des vaches dans les rues du bourg qui possède encore trois fermes.

L’occupation allemande durant la Seconde Guerre mondiale n’oublie pas Clichy-sous-Bois. Mais c'est dans les années 1950 et surtout les années 1960 que débutera la transformation radicale de la commune : l’urbanisation débutera dès 1955, année où s’édifie une première résidence : « La Pelouse ». Elle fut suivie de nombreuses autres, résidences privées (Le Chêne Pointu, Les Bosquets...) puis cités HLM (Orly-parc, ...).

En effet, en 1960, un ambitieux plan d’urbanisme est dessiné par Bernard Zehrfuss, architecte Grand prix de Rome, sur les principes du mouvement moderne : « espace, lumière, nature».

Le plan masse de cette opération immobilière privée prévoyait la construction de 10 000 logements, qui s’étendaient du Bas-Clichy jusque sur le plateau en suivant la topographie naturelle du lieu.

Finalement ce ne sont que 1600 logements qui se construisent dans le bas Clichy – copropriétés du Chêne Pointu, de STAMU II - et 1500 à Montfermeil en copropriété : la résidence des Bosquets. Une autoroute, l'A87, devait relier les deux pôles de développement du nord-est de l’Île-de-France : l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle au nord et la ville nouvelle de Marne-la-Vallée au sud, en traversant Clichy qui aurait été desservie par un vaste échangeur. Mais cet axe structurant n’a jamais été réalisé vu l'opposition des habitants et élus des communes concernées par le projet. Ce plan d’aménagement resté incomplet laisse aujourd’hui les deux villes de Clichy et Montfermeil avec un tissu urbain destructuré et dans une situation problématique d’enclavement malgré l’agrément du lieu en bordure de la forêt de Bondy. A la fin des années 1970, la ville met en place un chauffage expérimental par géothermie.

Le XXIe siècle

Le 27 octobre 2005, des adolescents fuient un contrôle de police. Trois d'entre eux sont poursuivis. Ils se réfugient dans un terrain clos appartenant à EDF et se cachent dans un bâtiment abritant une réactance. Bouna Traoré et Zyed Benna y meurent électrocutés. Le troisième, Muhittin Altun, bien que grièvement brûlé, s'échappera et donnera l'alerte.

Suite à cela, des émeutes éclatent à la cité du Chêne-pointu entre jeunes et forces de l'ordre. Elles se prolongent dans de nombreuses villes et banlieues françaises, justifiant l'instauration de l'état d'urgence dans 25 départements du 8 novembre 2005 au 4 janvier 2006.

Le projet de rénovation urbaine de Clichy-Montfermeil

Chemin des Postes

Le 17 décembre 2004 a été signée une convention[3] entre l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) et l'ensemble des partenaires concernés pour financer le Projet de rénovation urbaine (PRU) du quartier du Plateau situé à cheval sur les villes de Clichy-sous-bois et de Montfermeil, ainsi que le quartier du bas-Clichy.

Ce projet de 324,5 millions d'euros, l'un des plus importants de la région parisienne, concerne 3.700 logements dont

  • 1.398 seront démolis,
  • 1.548 seront construits
  • 921 seront réhabilités
  • 1.353 seront résidentialisés

et permettra la création d'espaces publics et d'équipements.

Les objectifs du PRU sont :

  • la modification radicale de l'urbanisme et de l'habitat du grand ensemble ;
  • la recomposition du réseau de voiries et du paysage urbain, par la requalification des voiries existantes et la création de nouvelles rues, l'aménagement de cheminements paysagers assurant la liaison vers les principaux espaces verts de la communauté d'agglomération  ;
  • la requalification générale des équipements et services publics (création d'un véritable centre-ville et la réhabilitation du Parc de la mairie au Bas-Clichy, requalification des équipements scolaires et des principaux équipements sportifs, création d'une maison de l'enfance comprenant une crèche de 60 berceaux s'accompagnant de la démolition de la crèche Parouty, relance de l'activité du Centre commercial du Chène Pointu, création d'une ou deux résidences sociales, création d'un hôtel d'activités polyvalent accueillant notamment les activités textiles antérieurement implantées dans la Tour Utrillo)  ;
  • l'accueil d'un transport en commun en site propre, vraisemblablement une antenne du tramway T4.

Il permet la transformation d'un nombre importants de logements de copropriétés dégradées en logements sociaux.

Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE)
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
161 152 136 137 138 145 156 168 175
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
184 227 247 182 205 251 350 452 503
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
672 1 071 1 434 2 104 3 467 4 026 4 056 3 573 5 105
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 - -
11 606 16 357 22 422 24 654 28 180 28 288 29 412 - -

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

Sources : [4],[5]

La population est très jeune, puisque Clichy-sous-Bois se place en première position des villes de plus de 20 000 habitants les plus jeunes de France[6], avec 38,6 % de la population de moins de 20 ans.

Administration

L'actuel maire, Claude Dilain, a été élu en 1995, reprenant ainsi cette ville à une équipe de droite qui avait succèdé à plusieurs maires issus du Parti communiste [7]. Lors de sa prise de fonction, le nouveau maire trouve une situation financière difficile et la commune est menacée d'être mise sous tutelle ; par une gestion rigoureuse (Cf. étude de Moody's publiée en décembre 2006), la ville retrouve progressivement une situation plus saine.

Depuis 1996, la fiscalité est restée relativement stable et la dette divisée par deux; Claude Dilain commente: "On peut être une ville pauvre et de pauvres et bien gérée"[8]. En effet, le potentiel fiscal de la Commune ne s'élève qu'à 320 € par habitant en 2004, soit seulement 40 % environ de celui des villes de même strate démographique[9].

Liste des maires successifs[10]
Période Identité Parti Qualité
2008 Claude Dilain PS
1995 2008 Claude Dilain PS
1993 1995 Gérard Probert UDF
1991 1993 André Déchamps DVG
1990 1991 Christian Chapuis PCF
1965 1990 André Déchamps PCF
1959 1965 Roger Caltot PCF
1955 1959 Georges Corriez PCF
1947 1953 Georges Parouty PCF
1946 1947 Germaine Tarratre
1945 1946 Louis Janny
1944 1944 André Debresne
1943 1944 Calixe Lesage
1941 1943 Jean Ladrette
1938 1941 Emile Demcat
1919 1938 Frédéric Ladrette
1911 1919 Jean Ricordeau
1906 1910 Frédéric Zwilling
1892 1906 Gabriel Risch

Économie

Le développement économique et l’emploi

Collège Robert Doisneau

La création de la Zone Franche urbaine, exonérant de toutes taxes les entreprises s’implantant dans le périmètre, a dynamisé le développement économique sur la commune. La zone d’activités de Clichy-Parc a vu l’implantation de nombreuses entreprises nouvelles et de deux hôtels locatifs d’activités dont un a été financé par le Grand Projet Urbain (GPU) et le PIC URBAN. Cette dynamique se poursuit aujourd’hui grâce à l’action d’animation du tissu économique conduite par la communauté d’agglomération.

Les commerces sont l’objet d’un soutien particulier avec la restructuration du centre commercial du Chêne Pointu, opération majeure du GPU et qui s'est poursuivie grâce au Grand projet de ville (GPV). Des financements de la politique de la ville ont également été mobilisés pour améliorer l’environnement urbain du centre commercial des Marronniers et de la zone d’activité commerciale de la Fosse Maussoin.

L’insertion professionnelle a été favorisée par la communauté d’agglomération qui a créé un service emploi/formation/insertion (DEFI) ayant pour objectif d’accompagner les chômeurs.

Il reste cependant beaucoup à faire ; l'activité économique pâtit du faible réseau de transports, du manque de formation des jeunes et d'un réseau d'entreprises insuffisamment développé. En dépit des efforts des pouvoirs publics et du réseau associatif, le taux de chômage est l'un des plus élevés de Seine-Saint-Denis.

Transports

Situation actuelle

Il n'y a aucune station de métro ni du RER à Clichy-sous-Bois, la station la plus proche est la gare du Raincy - Villemomble - Montfermeil sur la ligne E du RER ou le RER B, accessible avec le bus (BUS) Veolia TRA 623. Le seul transport direct à Clichy-sous-Bois est l'autobus, lignes (BUS) Veolia TRA 601 602 603 613 623 642 et les lignes RATP 347 ( vers Bobigny Pablo-Picasso ) et le 146 ( vers Le Bourget ).

Le projet : une branche du T4

Immeuble du « Chêne Pointu ».
Article détaillé : L'extension du T4.

Le Contrat de projets État-région 2007-2013 (qui succède aux anciens Contrat de plan État-région), tel qu'approuvé par le Conseil régional du 14 février 2007[11], finance le lancement des études pour le débranchement de la ligne T4 du tramway à Clichy/Montfermeil, et prévoit que, si les études le permettent, soit réalisé l'engagement substantiel des travaux entre 2010 et 2013.

La réalisation de ce débranchement améliorera très significativement les temps de déplacement des habitants du Plateau et facilitera la mise en œuvre de son Projet de renouvellement urbain signé avec l'ANRU en assurant le désenclavement du quartier.

Parcs et espaces verts

Clichy-sous-Bois possède un important patrimoine boisé, qui en fait la deuxième ville la plus verte du département de la Seine-Saint-Denis (en nombre d'hectares d'espaces verts par habitant). Les principaux espaces verts sont :

  • La forêt de Bondy à l'est ;
  • Le parc de Bellevue, en centre-ville ;
  • Le parc départemental de la Fosse-Maussoin, situé à l'ouest de la ville dans d'anciennes carrières ;
  • La coulée verte de l’aqueduc de la Dhuys.
  • Étang de Clichy

La Forêt de Bondy et le Parc départemental de la Fosse-Maussoin sont deux des emplacements du site natura 2000 de Seine-Saint-Denis[12].

Patrimoine

L'église Saint-Denis

L'hôtel-de-ville (place du 11 Novembre 1918) occupe un château édifié au XVIe siècle, et acheté en 1645 par Robert de Bragelongne, surintendant des finances du roi Louis XIV. Il le cède ensuite au comte Jean-Antoine d'Avraux, ami de madame de Sévigné qu'il accueille régulièrement lors de ses séjours à Livry. Le bâtiment est modifié en 1807 au goût néoclassique très en vogue à cette époque. Le château présente un corps de logis rectangulaire avec porche néoclassique flanqué de deux courtes ailes, un pavillon rectangulaire est accolé au mur sud de l'aile méridionale. Le parc autrefois à la française, fut redessiné sous l'Empire à l'anglaise avec une pièce d'eau par Alexandre Théodore Brongniart, selon les principes de son ami le peintre Hubert Robert. Le parc abrite également une orangerie de style Louis XVI, édifiée à partir de 1740. L'ensemble fut acquit en 1930 par la municipalité et le château devint la mairie de la commune. Le parc, l'orangerie et le château furent classés monuments historiques en 1972.

Le château de La Terrasse (avenue de Sévigné) fut édifié en 1908 et remplace plusieurs bâtiments successifs. D'abord occupé par une commanderie de Templiers, les ruines furent remplacées au début du XIXe siècle par un château, qui fut saccagé durant l'occupation Prussienne de 1870. Largement remanié, ce château laisse alors la place à la construction actuelle.

L'église Saint-Denis actuelle fait suite à plusieurs églises : l'église médiévale du XIIIe siècle laisse la place en 1641 à un nouvel édifice. Ce dernier est reconstruit en 1759 par Clément Darce, trésorier de France en Bourgogne. Le bâtiment est encore remanié en 1811 et 1847, année durant laquelle le clocheton est ajouté. L'église possède un plan très simple à une nef unique et un chevet plat. Elle abrite deux pierres tombales et un vitrail du XVIIe siècle aux armes d'Amador de La Porte, grand prieur de France et oncle maternel de Richelieu.

La chapelle Notre-Dame des Anges

La chapelle Notre-Dame-des-Anges (allée Fernand-Lindet) fut édifiée entre 1650 et 1660 par Christophe de Coulanges, abbé de Livry et oncle de madame de Sévigné, à l'emplacement d'un oratoire du XIIIe siècle. Détruite par un incendie en 1791, elle est reconstruite vers 1808, puis agrandie en 1865 date à laquelle on lui ajoute une coupole.

Personnalités liées à la commune

Culture

L'orangerie

La ville possède :

  • La bibliothèque Cyrano de Bergerac (rue des Bleuets) qui tente de sensibiliser les habitants au livre et à la lecture. Le coût de l'inscription n'est plus: elle est désormais gratuite.
  • L'Espace 93 Victor-Hugo (place de l'Orangerie) qui offre toute l'année des spectacles variés : chanson, concerts classiques ou de Rap, etc.
  • Le conservatoire Maurice-Ravel (58 allée Auguste-Geneviève) qui propose l'enseignement de différentes formes de musique et de danse.

Cinéma et télévision

La chaîne franco-allemenade Arte a diffusé le 12 janvier 2007 une fiction sur la mort des deux jeunes de Clichy-sous-Bois le 27 octobre 2005, « L'embrasement », réalisé par Philippe Triboit [13].

Enseignement

Le collège Louise-Michel

Les établissements du secondaire sont :

La ville de Clichy-sous-Bois relève de l’académie de Créteil[14]. Les écoles primaires sont gérées par l’Inspection générale de l'inspection départementale de l’Education nationale du Raincy (située dans les locaux de l' école primaire Thiers).

Santé

Cultes

Voir aussi

Articles connexes

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Bibliographie

  • Émile Breton, Promenades dans Clichy-sous-Bois, Éd. Messidor, 1988, 187 p.
  • Dominique Bromberger, Clichy-sous-Bois : Vallée des Anges, 2006, 204 p, (ISBN 2869597525).
  • Collectif, Le patrimoine des communes de la Seine-Saint-Denis, Éd. Flohic, 1994, 413p.

Liens externes

Notes, sources et références

  1. Journal Officiel, Loi n°64-707 du 10 juillet 1964 portant sur la réorganisation de la région parisienne
  2. Ville de Clichy-sous-Bois : Historique de l'urbanisation
  3. Source : Texte de la convention ANRU du 17 décembre 2004
  4. http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962
  5. INSEE: Population depuis le recensement de 1962
  6. L'internaute : Encyclopédie des villes de France
  7. Parti Socialiste - Portrait de Claude Dilain
  8. Le Parisien, supplément Seine-Saint-Denis, 14 décembre 2006, http://lesocialisteclichois.hautetfort.com/files/Moody_s.jpg
  9. SOURCE : Convention ANRU du 17 décembre 2004
  10. Liste des maires de Clichy-sous-Bois
  11. [pdf] Rapport N°07-31 au Conseil régional
  12. SOURCE : Site du Ministère de l'environnement et du développement durable.
  13. 20 minutes - Arte embrase la fiction, un an après les émeutes
  14. Académie de Créteil
  • Portail de la Seine-Saint-Denis Portail de la Seine-Saint-Denis
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