- Film contenant un film
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Cet article porte sur les films de fiction – il exclut donc les documentaires – dans lesquels apparaissent des extraits d'autres films, réels ou imaginaires.
(NB : dans chaque paragraphe, les films sont classés chronologiquement)
Sommaire
Généralités
Il est fréquent qu'un film présente des extraits de films. Cela peut être un moyen d'évoquer rapidement des faits passés, par exemple lorsque un personnage est lui-même un acteur ou a participé à un événement représenté au cinéma.
L'inclusion de films dans un film permet des effets de flashbacks, de mise en contexte et peut servir aussi bien à des effets décalés ou comiques (le personnage de La Rose pourpre du Caire qui sort de l'écran, celui interprété par Woody Allen dans Zelig qui se trouve aux côtés de célébrités de son temps) qu'à créer la nostalgie. Ainsi lorsque Fellini se montre dans Intervista rendant visite, avec Marcello Mastroianni, à Anita Ekberg, l'extrait de la plus célèbre scène de La Dolce vita, à la fontaine de Trevi, interprétée autrefois par les deux acteurs mêle l'hommage et la nostalgie devant leur vieillissement.
Des images d'actualités permettent de dresser rapidement le contexte dans lequel va se dérouler l'histoire du film: dans Mad Max II, l'intrigue est précédée par le récit accéléré d'une guerre mondiale liée au pétrole qui situe d'emblée le récit dans un monde futur en ruine. Cette utilisation de films dans un film peut s'apparenter à une variante de la voix off.
Le cinéaste Jean-Luc Godard a abondamment usé de la citation et de la mise en abyme dans ses films. Dans un tout autre style, la série animée Les Simpson fait de nombreuses références à des films ou des séries, chaque épisode faisant au moins une référence cinématographique (personnages, scènes cultes, musique...).
Il faut mentionner le célèbre L'homme à la caméra, 1929, de Dziga Vertov qui montre la journée de travail d'un cadreur tournant des séquences qui sont montées puis projetées devant public dans un cinéma, laquelle scène est incluse dans le film...
Films contenant des films fictifs
Les films racontant le tournage d'un film fictif seront répertoriés ici seulement si des extraits du film fictif en question y apparaissent.
Films contenant de faux films de fiction
- Brève Rencontre (1945) de David Lean, le couple Celia Johnson - Trevor Howard se rend au cinéma où il assiste à la projection de Flames of Passion, très mauvais d'après leur opinion, un film fictif qui serait sorti en 1938 (la date du copyright du film apparaît un instant à l'écran).
- Chantons sous la pluie (1952) de Stanley Donen et Gene Kelly, qui raconte une version humoristique et imaginaire du passage des films du muet au parlant, montre plusieurs tournages et extraits de films inventés.
- Cléo de 5 à 7 (1962) d'Agnès Varda, contient un court-métrage, Les fiancés du Pont Mac Donald, dans lequel jouent Jean-Luc Godard et Anna Karina.
- Le Mépris (1963) de Jean-Luc Godard où Fritz Lang (qui interprète son propre rôle) réalise un film sur Ulysse, écrit par Paul Javal (Michel Piccoli).
- La Nuit américaine (1973) de François Truffaut raconte les coulisses et les aléas d'un tournage, celui du film Je vous présente Paméla.
- Le Chat et la Souris (1975) de Claude Lelouch, Michèle Morgan va au cinéma Le Mercury sur les Champs-Elysées voir un film fictif La Dame la Rolls et le petit chien
- Esclave de l'amour (1976) de Nikita Mikhalkov, commence par la projection d'un faux film muet du début du siècle.
- Stardust Memories (1980) de Woody Allen, un film qui contient plusieurs séquences du film tourné par le personnage principal.
- Le miroir se brisa, de Guy Hamilton, commence par la projection d'un faux film des années 1930.
- Le Loup-garou de Londres (1981) de John Landis contient une scène où un film pornographique scandinave fictif intitulé See You Next Wednesday est projeté (on peut voir le making-of de ce faux film en bonus d'une édition dvd sortie en France).
- Passion (1982) de Jean-Luc Godard, raconte l'histoire de la réalisation d'un film intitulé "Passion".
- L'État des choses (Der Stand der Dinge) (1982) de Wim Wenders décrit les difficultés d'un réalisateur, Friedrich Munro, qui cherche à terminer un film de science fiction ("Les survivants") au Portugal. (Des rushs de cette fiction sont projetés au début du film).
- Le Bourreau des cœurs (1983) de Christian Gion met en scène un modeste acteur nommé Vittorio (joué par Aldo Maccione) qui veut devenir... Aldo Maccione, et va aller jouer dans un film appelé... Le Bourreau des cœurs.
- Bajo en nicotina (1984) de Raúl Artigot, le personnage d'Oscar Ladoire, Carlos, voit sur VHS le faux film Coplas de Don Guzmán joué par José Sacristán.
- La Rose pourpre du Caire (1985) de Woody Allen tourne autour d'un film sous ce titre dont un personnage (joué par Jeff Daniels) quitte l'écran pour rejoindre une spectatrice (interprétée par Mia Farrow). À la fin de l'histoire, cette dernière regarde un "vrai" film, Le Danseur du dessus (Top Hat, 1935) dans la même salle de cinéma.
- Panic sur Florida Beach (1993) de Joe Dante tourne autour de la projection du film d'épouvante Mant (parodie des films de S.F. des années 1950) réalisé par Lawrence Woolsey (John Goodman). On aperçoit aussi quelques plans du film familial The Shook Up Shopping Cart dans lequel un personnage est transformé en caddie.
- La Cité de la peur (1994) de Alain Berbérian (écrit par les Nuls) présente un film d'horreur de série Z, Red Is Dead.
- Last Action Hero (1994) de John McTiernan, où Schwarzenegger joue son propre rôle (un court instant) mais surtout le rôle de Jack Slater, le héros de la série de films des Jack Slater, films d'actions connus dans le film. Notons qu'on voit aussi l'affiche de Terminator mais joué par Sylvester Stallone.
- Ça tourne à Manhattan (1995) de Tom DiCillo raconte le tournage d'un film indépendant dont on voit de nombreux extraits.
- For Ever Mozart (1996) de Jean-Luc Godard, raconte le tournage d'un film Boléro Fatal.
- Scream 2 (1997) : on y voit des extraits du film Stab sur les meurtres qui font l'histoire de Scream.
- Lost Highway (1997) de David Lynch, contient une scène de bagarre dominée par un écran géant sur lequel est projeté un film pornographique mettant en scène l'héroïne.
- Coup de foudre à Notting Hill (1999) de Roger Michell montre des extraits d'un film se déroulant dans l'espace dont Anna Scott (jouée par Julia Roberts) fait la promotion.
- Peut-être (1999) de Cédric Klapisch commence par un faux film de science-fiction volontairement kitsch (notamment interprété par Lorànt Deutsch).
- Scream 3 (2000) de Wes Craven tourne autour du tournage de Stab 3, un film d'horreur fictif reprenant certains personnages et décors des évènements survenus à Woodsboro décrits dans Scream.
- Couple de stars (2001) de Joe Roth où l'on voit des extraits des films fictifs de l'actrice interprétée par Catherine Zeta-Jones.
- Parle avec elle (2001) de Pedro Almodóvar où l'on découvre L'Amant qui rétrécit (Amante menguante de Hilario Muñoz), qui est un hommage à un classique du cinéma fantastique américain, L’Homme qui rétrécit de Jack Arnold.
- You Shoot, I Shoot (2001) de Ho Cheung Ping est une comédie chinoise où un tueur fait filmer ses contrats par un étudiant en cinéma, et on y voit certains des films réalisés.
- Austin Powers dans Goldmember (2002) de Jay Roach montre dans sa scène d'ouverture le tournage d'une fiction dérivée du personnage d'Austin Powers réalisé par Steven Spielberg.
- S1m0ne ou Simone (2002) d'Andrew Niccol, dont l'héroïne au côté d'Al Pacino est une actrice virtuelle, montre la réalisation de plusieurs films imaginaires, amenant leur star numérique à un succès mondial.
- Hollywood Ending (2002) de Woody Allen, raconte le tournage d'un film à Manhattan, où Woody Allen incarne Val Waxman, un réalisateur hypocondriaque qui devient aveugle juste au début du tournage.
- CQ (2003) de Roman Coppola, grâce au tournage du film dans le film (Dragonfly), Roman Coppola rend hommage à des films des années 1960 comme Barbarella et Danger : Diabolik ! (John Phillip Law, interprète des deux films, est l'un des acteurs du film dans le film).
- Tournage dans un jardin anglais (2005) de Michael Winterbottom raconte le tournage d'un film fictif tiré du roman de Laurence Sterne, Vie et opinions de Tristram Shandy, gentilhomme.
- Bamako (2006) d'Abderrahmane Sissako propose au programme d'une télévision malienne un faux western spaghetti parodique, "Death in Timbuktu", mettant en scène 5 cow-boys, joués par Danny Glover (qui est co-producteur du film), Abderrahmane Sissako lui-même (sous le nom de Dramane Sissako), Elia Suleiman, Jean-Henri Roger et Zeka Laplaine.
- La Fin absolue du monde (Cigarette Burns) de John Carpenter est au sujet d'un film expérimental et maudit appelé en version originale La Fin absolue du monde.
- Inland Empire (2007) de David Lynch raconte le tournage d'un film Là-haut dans les lendemains bleus (On High in Blue Tomorrows) où Laura Dern, (Nikki Grace\Susan Blue) et Justin Theroux, (Devon Berk\Billy Side) sont les acteurs principaux et où Jeremy Irons (Kingsley Stewart) est le réalisateur.
- Les Vacances de Mr. Bean (2007) de Steve Bendelack montre la diffusion, lors d'un festival de Cannes, d'un film dramatique intitulé Playback Time, réalisé par Carson Clay, produit par Carson Clay et mettant en scène de façon omniprésente Carson Clay (joué par Willem Dafoe), qui ennuie beaucoup le public jusqu'à ce que Mr. Bean intervienne.
- Les Simpson: le film (The Simpsons Movie) (2007) de David Silverman présente le début du film d'Itchy et Scratchy.
- Enfin veuve (2008) d'Isabelle Mergault - Le cinéma de la ville passe un film relativement graveleux, La Grande Gaufre, dont Anne-Marie fait croire qu'elle l'a vu, au grand étonnement de sa famille qui finit par le regarder aussi.
- Soyez sympas, rembobinez (2008) de Michel Gondry, dont les héros effacent accidentellement toutes les cassettes d'un vidéo-club et fabriquent des remakes amateurs des films perdus afin de satisfaire leur clientèle.
- Tonnerre sous les Tropiques (Tropic Thunder) (2008) de, et avec Ben Stiller est une satire des blockbusters américains sur la guerre du Vietnam. La première partie montre le tournage désastreux d'une superproduction.
- Étreintes brisées (Los abrazos rotos) (2009) de Pedro Almodóvar évoque le tournage et le montage, 14 ans après, du film Chicas y Maletas.
- My Name is Bruce (2009) de Bruce Campbell montre quelques scènes des films Cavealien et Cavealien 2, série Z de films dans laquelle Bruce était en train de tourner avant de se faire enlever.
- Inglorious Basterds (2009) de Quentin Tarantino montre quelques scènes du faux film La fierté de la nation (Stolz der Nation) de Frederic Zoller faux film de propagande nazi diffusé dans le cinéma où se passe la dernière partie du film (film que l'on peut voir dans sa totalité sur le Blu-ray).
- Scream 4 (2011) de Wes Craven débute par la scène d'introduction du film d'horreur fictif Stab 7 qui débute elle-même par la scène d'introduction du film d'horreur fictif Stab 6.
- Super 8 (2011), de J. J. Abrams, montre pendant le générique de fin le court métrage The Case, réalisé - dans la fiction - par des adolescents. Le tournage mouvementé de ce film de zombies a une place essentielle dans le scénario de Super 8.
- HH, Hitler à Hollywood (2011), de Frédéric Sojcher, tourne autour du film « jamais vu, jamais sorti » Je ne vous aime pas, de Luis Aramchek, et de Hitler à Hollywood, du même réalisateur, dont on voit la bande-annonce.
Films contenant des films documentaires fictifs
Article détaillé : Faux documentaire.- Citizen Kane (1941) d'Orson Welles commence par un faux documentaire sur Charles Foster Kane, intégrant à la fois des images d'archive et des séquences tournées pour le film.
- La Chinoise (1967) de Jean-Luc Godard, sous-titré Un film en train de se faire, montre le film se faisant (clap, voix du réalisateur, etc.), à savoir un faux documentaire sur un groupe maoïste.
- Esclave de l'amour (1976) de Nikita Mikhalkov, contient un film documentaire fictif, filmé par un personnage du film, et montrant les coulisses d'exécutions lors de la guerre civile de 1918-1921.
- Cannibal Holocaust (1980) de Ruggero Deodato : la dernière partie du film montre le visionnage de bobines de film documentaires par les dirigeants d'une chaîne de télévision. Ces bobines retrouvées dans la jungle et passant pour des documentaires s'apparentent en réalité plutôt à un snuff movie.
- This is Spinal Tap (1984) de Rob Reiner : Ce film est un documentaire fictif ou "rockumentaire" (dixit le vrai-faux réalisateur Rob "Marty DiBergi" Reiner) nous présentant sous forme d'interviews et de faux concerts, un moment de la carrière du "plus mauvais groupe de rock de tous les temps".
- Toto le héros (1991) de Jaco Van Dormael: des souvenirs de la famille de Thomas (Toto) sont projetés en super 8
- C'est arrivé près de chez vous (1992) de Rémy Belvaux, André Bonzel et Benoît Poelvoorde retrace le tournage d'un documentaire fictif centré sur la personnalité d'un tueur.
- La Cité de la peur (1994) d'Alain Berbérian contient deux faux documentaires, l'un étant une biographie du commissaire Bialès, l'autre sur le tissu et apparaissant à la suite de questions tout à fait anodines.
- Dans la peau de John Malkovich (1999) de Spike Jonze intègre deux faux documentaires, l'un sur la vie et l'œuvre de John Malkovich, l'autre sur le fameux 7e étage et demi.
- Velvet Goldmine (1998) de Todd Haynes contient de faux reportages et documentaires sur la vie et le faux assassinat de la star glamrock Brian Slade.
- Le Projet Blair Witch (1999) de Daniel Myrick et Eduardo Sanchez est un faux documentaire sur les conditions dans lesquelles trois étudiants tournent eux-mêmes un documentaire. Ainsi on peut voir en couleur le tournage du documentaire, et en noir et blanc celui que les personnages tournent réellement sur la sorcière Blair.
- Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain (2001) de Jean-Pierre Jeunet contient un faux documentaire hagiographique sur la vie d'Amélie Poulain, commenté par Frédéric Mitterrand de manière auto-parodique.
- Astérix & Obélix : Mission Cléopâtre (2002) d'Alain Chabat contient un faux documentaire sur la langouste, diffusé afin de censurer humoristiquement une scène dite trop violente.
- The Last Horror Movie (2003) de Julian Richards est un documentaire tourné sous forme de journal personnel. Un Serial Killer se filme dans la vie de tous les jours et explique son art et sa philosophie à ce sujet.
- Soyez sympas, rembobinez (2008) de Michel Gondry, qui contient un "biopic" amateur et inventé du jazzman Fats Waller.
- Rain of Madness (2008) Faux documentaire réalisé sur le tournage du faux film de Tonnerre sous les Tropiques tourné par Jan Jürgen, un réalisateur allemand.
Films contenant des téléfilms ou séries télévisées fictifs
- Pleasantville (1998) contient une fausse série télévisée en noir et blanc (dont le titre donne son nom au film) dans laquelle les deux héros du film sont transportés.
- Toy Story 2 (2000) a pour fil conducteur une série télévisée de marionnettes, Western Woody, dans lequel Woody était le héros.
- Les Poupées russes (2005) de Cédric Klapisch contient un extrait d'un téléfilm à succès dont Xavier, le personnage principal, est censé écrire la suite. Le film montre aussi par moment des extraits du téléfilm dont Xavier essaie d'écrire le scénario (notons toutefois qu'il ne s'agit que de séquences imaginées par Xavier donc a priori non tournées par les producteurs).
- Kiss Kiss Bang Bang (2005) de Shane Black présente un extrait de Protocop, une série dont découlent des produits dérivés comme le jouet Protocop que le héros doit voler au début du film.
Films contenant des films publicitaires fictifs
- Je te tiens, tu me tiens par la barbichette (1978) de Jean Yanne, lors de son enquête à la chaine de télévision AF4, l'inspecteur Chodaque (Jean Yanne) regarde des pubs fictives : Stopodor, Gerbastop, Podospray Déodorant ou l'eau de toilettes Travelo…
- Le Coup du parapluie (1980) de Gérard Oury ; le personnage de Pierre Richard joue dans une publicité pour une marque de nourriture pour chien appelée Ragoutoutou et dont le jingle est « Ragoutoutou, le ragoût de mon toutou, j'en suis fou… »
- Batman (1989) de Tim Burton montre une fausse publicité pirate diffusée par le Joker sous forme de comparaison de ses produits cosmétiques mortels avec la "marque X".
- Camping Cosmos (1995): Claude Semal, présentateur à Radio Cosmos, lance un détournement publicitaire sur le dentifrice et sur les crèmes de beauté.
- Eternal Sunshine of the Spotless Mind (2004) de Michel Gondry présente une publicité pour la fausse société Lacuna Inc.
- Robocop (1987) de Paul Verhoeven présente plusieurs publicités destinées à donner une représentation satirique de la société décrite dans ce film (systèmes antivols pour voiture tuant le délinquant…).
- Starship Troopers (1997) de Paul Verhoeven: on y aperçoit plusieurs spots de propagande gouvernementale pour inciter les jeunes à s'engager dans la guerre contre des insectes géants, vraisemblablement un clin d'œil satirique à la propagande des médias américains durant la guerre du Golfe.
- Total Recall (1990) de Paul Verhoeven présente une publicité pour la société Recall, qui vend des souvenirs fictifs.
- Toy Story 2 (2000) contient plusieurs fausses publicités.
- Girls Will Be Girls (2004), écrit et réalisé par Richard Day, met en scène trois actrices dont l'une peine à démarrer sa carrière et tourne son premier spot publicitaire pour une marque de plats pré-cuisinés à réchauffer au micro-onde. À la fin du spot publicitaire, une longue liste de recommandations pour la consommation du produit défile et révèle qu'il est très dangereux pour la santé, étant notamment cancérigène.
- Les Vacances de Mr. Bean (2007) montre Mr. Bean assister au tournage d'une publicité se déroulant dans la vieille France profonde alors qu'elle se fait attaquer par l'armée allemande lors de la Seconde Guerre mondiale, pour la marque fictive de yaourt Fruzzi.
- 99 Francs (2007) contient plusieurs publicités qu'Octave (joué par Jean Dujardin) a créées.
Films contenant d'autres formes de films fictifs
- 1989 : L'Homme homard venu de Mars est le nom d'un nanar fictif qu'un jeune réalisateur présente à un producteur sur la corde raide.
- 1996 : Tesis de Alejandro Amenábar contient un faux snuff movie.
- 1998 : Ring de Hideo Nakata (tout comme ses remakes Ring Virus et Le Cercle) dont l'histoire est basée sur une cassette maudite montrant un étrange film expérimental.
- 1998 : Que la lumière soit ! raconte le tournage et les péripéties qui l'entourent d'un film du même titre, dont Dieu est le scénariste.
- 1998 : The Truman Show de Peter Weir est basée sur une émission de télé-réalité géante.
- 1999 : 8 mm (film) de Joel Schumacher contient un snuff movie sur lequel enquête le personnage principal Tom Welles, interprété par Nicolas Cage.
- 2003 : Un homme, un vrai de Jean-Marie et Arnaud Larrieu commence par un faux film d'entreprise pour la société fictive Phone Mac2, que réalise Boris, le personnage principal joué par Mathieu Amalric.
- 2006 : Le Dahlia noir de Brian De Palma comporte une scène où les enquêteurs visionnent un film pornographique dans lequel a joué la victime.
Films se contenant eux-mêmes
Outre le phénomène courant de réutilisation de séquences dans les génériques, certains films se citent eux-mêmes en utilisant la technique de la mise en abyme. Outre le cinéma, cette technique a été utilisée par Michel Gondry dans le clip qu'il a réalisé pour Bachelorette, chanson de Björk sortie en 1997.
- L'Homme à la caméra (1929) de Dziga Vertov montre à la fois la vie quotidienne à Odessa et le film en train d'être tourné, puis monté et enfin projeté dans une salle de cinéma.
- Liliom (1934) de Fritz Lang. Liliom, qui vient de décéder, arrive dans une salle où lui est projeté, sur écran, un extrait antérieur du film. Ce flash-back est donc présenté au personnage dans une forme cinématographique (personnage dans la salle, écran, projection, ralentis)[1].
- Le Voyou (1970) de Claude Lelouch montre Jean-Louis Trintignant essayant d'échapper à la police en entrant dans un cinéma qui passe... le Voyou.
- Esclave de l'amour (1976) de Nikita Mikhalkov, la séquence initiale montrant une arrestation à la sortie d'une salle de cinéma est ensuite montrée à nouveau, en noir et blanc, lors d'une projection, par un personnage du film qui l'a tournée.
- La Dernière Folie de Mel Brooks (1976) de Mel Brooks est un film muet, qui raconte les tribulations d'un cinéaste essayant de convaincre les studios de produire un film muet, en l'occurrence celui réalisé par Mel Brooks.
- La Folle Histoire de l'espace (1987) de Mel Brooks dans lequel l'abominable Casque Noir regarde à un moment La Folle Histoire de l'espace, et tombe sur le moment qu'il est en train de vivre, créant ainsi une mise en abyme.
- Vidéodrome (1989) de David Cronenberg met en scène le dirigeant d'une chaîne de télévision, Max Renn. Le film s'achève sur Max Renn observant son propre suicide dans une télévision, qui explose au moment de la mort du Renn fictif. Les dernières images montrent Renn reproduire les gestes et paroles diffusés peu auparavant.
- L'Antre de la folie (1994) de John Carpenter dans lequel le personnage de Sam Neill se rend compte qu'il est un personnage du roman L'Antre de la folie de l'écrivain Sutter Cane. Il assiste à la projection de l'adaptation cinématographique de ce roman, c'est-à-dire au film que le spectateur est lui-même en train de regarder.
- Modern Love (2008) conte plusieurs histoires d'amour croisées, dont l'une est à l'affiche sous le titre Modern Love.
- Tonnerre sous les tropiques (2008) de Ben Stiller a pour cadre le tournage d'un film éponyme retraçant un pseudo-épisode véridique de la guerre du Vietnam.
Films citant des films réels
Film compris dans le montage d'un autre film
- Vivre sa vie (1962) de Jean-Luc Godard intègre dans son montage des images de La Passion de Jeanne d'Arc de Dreyer.
- Antoine et Colette (1962) où François Truffaut intègre dans son montage une séquence de son propre film Les Quatre Cents Coups (1959).
- L'amour en fuite (1979) où François Truffaut reprend plusieurs séquences et chutes de films qu'il a lui-même tourné, dans le cadre du cycle d'Antoine Doinel[2].
- Les cadavres ne portent pas de costard (1982) de Carl Reiner, est une parodie de film noir américain des années 1940-1950 composé en grande partie d'extraits de... films noirs américains des années 1940-1950.
- L'As des as (1982) de Gérard Oury, pour illustrer le fait que l'histoire se déroule au moment des Jeux olympiques d'été de 1936 à Berlin, un bref résumé du film documentaire Les Dieux du stade de Leni Riefenstahl est inséré dans le film.
- Intervista (1987) de Federico Fellini reprend un passage de La Dolce vita (1960) du même auteur, mettant en scène une rencontre de ses deux acteurs vingt-sept ans plus tard.
- Arizona Dream (1993) de Emir Kusturica : le personnage interprété par Vincent Gallo passe un concours dans lequel il mime la célèbre scène de l'avion de La Mort aux trousses d'Alfred Hitchcock. Emir Kusturica intègre dans son montage des extraits de cette fameuse scène. Ce même personnage visionne également des scènes de Raging Bull et du Parrain II en en citant les répliques fameuses.
- La Classe américaine (1993) de Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette est constitué uniquement de séquences tirées d'anciens films de la Warner (Les Hommes du président, Rio Bravo, …), exceptée la bande sonore, redoublée dans un but humoristique.
- Là-haut, un roi au-dessus des nuages (2004) est un film français réalisé par Pierre Schoendoerffer qui inclut dans son montage de nombreux extrait de son propre film La 317e Section (1965).
- Stupeur et tremblements (2003) intègre à son montage une longue séquence de Furyo, durant laquelle le personnage d'Amélie (Sylvie Testud) fait une comparaison entre sa propre vie et le sort du personnage joué par David Bowie.
- Kung Fu Pow (2004) de Steve Oedekerk est une parodie de films de Kung Fu où le réalisateur, acteur, scénariste s'est intégré numériquement dans les plans du film Tiger and Crane Fist (série Z de Hong-Kong, 1977).
- Hot Fuzz (2007) d'Edgar Wright intègre des séquences de Point Break et de Bad Boys II. Les deux héros enchainent ces films pour "arrêter de réfléchir". Plus tard dans le film, le personnage principal retrouve sa motivation grâce à Bad Boys II. Cela est une référence aux pontifs du film policier d'action, dont Hot Fuzz est une parodie.
Film cité dans le générique d'un autre film
- Au service secret de Sa Majesté (1969) de Peter Hunt, dans le générique, on peut apercevoir des extraits des cinq précédents films de la Saga James Bond.
- Le Dernier des géants (1976) (The Shootist) de Don Siegel. Dernier film de l'acteur John Wayne, le générique utilise des extraits de films antérieurs avec l'acteur afin de brosser un rapide portrait du passé de John Bernard Books, personnage central du film (extraits de Red River, El Dorado de Howard Hawks)
Film cité dans une projection cinéma
- Boulevard du crépuscule (Sunset Boulevard, 1950) de Billy Wilder montre le personnage de l'actrice Norma Desmond, interprété par Gloria Swanson, en train de regarder un des films dans lesquels elle est censée avoir joué. Pour l'occasion, ce sont des extraits de La reine Kelly, de Erich von Stroheim, film de 1929 avec Gloria Swanson, qui sont montrés à l'écran. Stroheim, qui joue le domestique de Desmond dans Boulevard du crépuscule, y fait office de projectionniste.
- Quinze jours ailleurs (1962) de Vincente Minnelli, montre l'acteur Jack Andrus joué par Kirk Douglas, visionnant avec le réalisateur Maurice Kruger joué par Edward G. Robinson, un film qu'il a tourné dans le passé, représenté par un extrait du film Les Ensorcelés que Minnelli avait réellement tourné avec Kirk Douglas en 1952[3].
- Annie (1982) monter les principaux protagonistes aller au cinéma voir Camille (1936), de George Cukor.
- Gremlins (1984) de Joe Dante, les gremlins sont au cinéma et regardent un passage de Blanche-Neige et les Sept Nains.
- Meurtre mystérieux à Manhattan (1993), de Woody Allen : au début du film, les personnages regardent Assurance sur la mort (1944), de Billy Wilder. À la fin, un échange de coups de feu pendant une projection de La Dame de Shanghai (1948), d'Orson Welles, reproduit les effets de miroirs et de désorientation du film de Welles.
- La Vie sexuelle des Belges 1950-1978 (1994) contient une scène où on montre un extrait de Johnny Guitare: la scène avec Joan Crawford où elle reproche à son amant son manque de caractère. L'extrait en question fait une grande impression au petit Jan qui est assis à côté de sa tante dans la salle de cinéma.
- Créatures Célestes (1994) de Peter Jackson, à la fin du film, les deux personnages principaux, Pauline et Juliet, assistent à une projection du film Le Troisième Homme, de Carol Reed, pour voir Orson Welles, puis s'imaginent être poursuivies par celui-ci.
- L'Armée des douze singes (1995) de Terry Gilliam : les héros en fuite se réfugient dans un cinéma où se joue Sueurs froides (Vertigo) d'Alfred Hitchcock. On voit un extrait du film où les personnages joués par James Stewart et Kim Novak évoquent le passage du temps devant la coupe d'un séquoia, l'actrice montrant «Ici je suis née... et ici, je suis morte». L'extrait d'Hitchcock fait ainsi écho à la fois au voyage dans le temps et à La Jetée, le film de Chris Marker dont L'Armée des douze singes est inspiré, et dans lequel il était fait allusion à Sueurs froides devant le tronc de séquoia du Jardin des Plantes de Paris.
- Austin Powers 2 : L'espion qui m'a tirée (1999), de Jay Roach, le Docteur Denfer passe un extrait de Independence Day (1996) au gouvernement américain pour leur faire peur.
- O Brother, Where Art Thou? (2000) de Joel et Ethan Coen, comprend un passage, où, dans une salle de cinéma, les héros assistent à une projection de Myrt and Marge (1933), une comédie de Al Boasberg.
- Tais-toi ! (2003) - on peut voir le film L'Âge de glace dans le cinéma où Quentin se fait prendre par la police.
- Public Enemies (2009), de Michael Mann : À la fin du film, John Dillinger se rend au cinéma pour voir le film Manhattan Melodrama (L'Ennemi public n° 1) de W.S. Van Dyke de 1934.
- Australia (2008), de Baz Luhrmann: Lorsqu'il arrive enfin à Darwin, le petit garçon, personnage central du film, s’en va voir le film Magicien d'Oz, dont lui a tant parlé Lady Sarah Ashley (Nicole Kidman). On voit alors l'extrait du film où Judy Garland chante la chanson phare du film Somewhere over the rainbow.
- Le Dahlia noir (2006) de Brian De Palma: les personnages principaux vont au cinéma voir L'Homme qui rit - la version de 1928 par Paul Leni. Ce spectacle jouera un rôle plus tard dans l'histoire en fournissant au héros un indice clé.
Film cité dans une diffusion télévisée
- Le Coup du parapluie (1980) de Gérard Oury, lors du "duel au parapluie", dans la chambre de l'hôtel Byblos, à Saint Tropez, entre Grégoire Lecomte et Moskovitz, sur l'écran de télé est diffusée le duel au sabre du Capitan de André Hunebelle avec Jean Marais dans le rôle-titre. On peut voir, juste avant, la speakerine Denise Fabre annoncer le film.
- La Vengeance du serpent à plumes (1984) de Claude Zidi, en compagnie de Laura (Maruschka Detmers), celle qu’il voudrait bien pour maîtresse, dans la suite d'un grand hôtel parisien, Loulou Dupin (Coluche) regarde et commente le film La Piscine de Jacques Deray avec Romy Schneider et Alain Delon.
- Explorers (1985) de Joe Dante : Les extra-terrestres du film utilisent des extraits de classiques de la science-fiction, tel Le Jour où la Terre s'arrêta de Robert Wise, pour expliquer leur méfiance vis-à-vis de l'humanité.
- Palombella rossa (1989) de Nanni Moretti : Au bar de la piscine qui sert de cadre à la plus grande partie du film, un téléviseur diffuse Le docteur Jivago de David Lean. Le héros (Nanni Moretti) prend très à cœur la scène finale quand Jivago (Omar Sharif), tente en vain d'attirer l'attention de Lara (Julie Christie) et il apostrophe celle-ci pour lui enjoindre de se retourner.
- Santa sangre (1989) d'Alejandro Jodorowsky contient une scène où le héros Fenix (adulte) regarde une scène d'Invisible Man tout en la jouant.
- New Jack City (1991) de Mario Van Peebles. On voit le film Scarface de De Palma dans la maison de Nino Brown. Celui-ci dira d'ailleurs par la suite "Le monde m'appartient", phrase culte dite par Tony Montana dans Scarface.
- L'Appât (1994) de Bertrand Tavernier : les personnages joués par Olivier Sitruk et Bruno Putzulu regardent régulièrement le Scarface de Brian de Palma avec Al Pacino et en connaissent les répliques par cœur.
- Tout sur ma mère (1999) de Pedro Almodóvar - Quand le film commence, Manuela et son fils Esteban regardent All about Eve de Mankiewicz, ce qui agace le jeune homme. La relation qu'entretiendra Manuela avec l'actrice lui sera reprochée car basée sur le modèle de Eve.
- Les Portes de la gloire (2000) de Christian Merret-Palmair, où Régis, le personnage incarné par Benoît Poelvoorde, se passe à de nombreuses reprises le film Le Pont de la rivière Kwaï, en en répétant les dialogues et en en mimant mêmes certaines scènes.
- Bienvenue à Zombieland (2009) de Ruben Fleischer : dans la demeure de Bill Murray, qui joue son propre rôle, il est fait référence au film S.O.S. Fantômes, dont on voit des extraits et dont on entend la musique.
- L'Arnacœur (2010) de Pascal Chaumeil : Alex (Romain Duris) visionne à plusieurs reprises, dans sa chambre d'hôtel, le film Dirty Dancing pour apprendre la célèbre danse finale du film afin d'impressionner et conquérir le cœur de Juliette (Vanessa Paradis).
- WALL-E (2008), d'Andrew Stanton: le robot qui est le héros éponyme du film regarde régulièrement Hello, Dolly !, dont il cherche à reproduire plusieurs passages, de danse et de gestes amoureux.
- Micmacs à tire-larigot (2009), de Jean-Pierre Jeunet: le personnage principal, Bazil (Dany Boon), regarde vers le début du film Le Grand Sommeil et récite en même temps que Bogart et Bacall leurs répliques, peu avant qu'un drame éclate.
- Je suis une légende (2007) de Francis Lawrence: A deux reprises Shrek de Andrew Adamson passe en DVD sur l'écran de Robert Neville. Il connait par cœur les répliques des personnages de Shrek et de l'âne et cela lui permet de renouer le contact humain avec les deux autres survivants.
- La Ligne verte (1999), de Frank Darabont d'après le feuilleton de Stephen King, comprend à deux reprises des extraits de la comédie musicale Le Danseur du dessus (Top Hat, 1935), avec Fred Astaire et Ginger Rogers: le premier extrait, dans le présent du récit, déclenche le flashback qui constitue l'histoire. Le second extrait, dans le passé, est la réalisation du vœu d'un condamné à mort, qui souhaite voir pour la première fois de sa vie un film.
- Hostel (2005) de Eli Roth. On peut voir un court extrait de Pulp Fiction doublé en slovaque, en référence à Quentin Tarantino, producteur exécutif du film. Le même effet est utilisé dans Hostel, chapitre II
- J'aurais voulu être un danseur (2007) de Alain Berliner: le visionnement par plusieurs personnes de la famille de François Maréchal (incarné par Vincent Elbaz) à différentes époques, du film Chantons sous la pluie, fait naître chez eux, des vocations, refoulées dans leurs subconscients, de danseur de comédie musicale.
Films reconstituant le tournage de films réels
Il s'agit dans ce cas de films qui ne se contentent pas de montrer des extraits de films réels, mais qui les « re-tournent », avec d'autres acteurs que ceux de l'œuvre originale. (Il ne s'agit en aucun cas de lister des exemples de making of). On trouve notamment ce cas de figure dans les films biographiques liés au cinéma: acteurs, réalisateurs, producteurs…
- Nous nous sommes tant aimés (1974) de Ettore Scola, où l'héroïne fait de la figuration dans La Dolce Vita. On peut alors croiser Mastroianni et Fellini dans leurs propres rôles.
- Good Morning, Babylon (1987) des frères Taviani raconte la création des décors de Intolérance, de D.W. Griffith.
- Chasseur blanc, cœur noir (1990) de Clint Eastwood raconte le séjour de préparation en 1950 du tournage d'African Queen de John Huston.
- Center Stage (1992) de Stanley Kwan racontant la vie de l'actrice chinoise Ruan Lingyu, montre le tournage de la scène finale de son dernier film, New Women (1932).
- Au travers des oliviers (1994) d'Abbas Kiarostami est un film dont le sujet et le décor sont le tournage de son précédent film Et la vie continue (1992).
- Ed Wood (1994) de Tim Burton raconte la vie du réalisateur de films de science-fiction et d'épouvante longtemps réputés comme les pires jamais produits ; on y voit notamment la préparation et le tournage de Plan 9 from Outer Space (1959).
- Citizen Welles (RKO 281) (1999) de Benjamin Ross présente le tournage de Citizen Kane (1941) d'Orson Welles.
- L'Ombre du vampire (2000) de E. Elias Merhige reprend dans une version fantastique le tournage de Nosferatu le Vampire (1922) - mais ici le personnage principal s'avère être un véritable vampire.
- Laissez-passer (2002) de Bertrand Tavernier est un film sur le cinéma français sous l'Occupation et inclut des scènes reconstruisant les préparations et/ou les tournages de La Main du diable, Au Bonheur des Dames, Les Caves du Majestic, Cécile est morte.
- Aviator (2004) de Martin Scorsese a pour personnage principal Howard Hugues et sa passion pour les avions et le cinéma.
- Moi, Peter Sellers (The Life and Death of Peter Sellers) (2004) de Stephen Hopkins raconte la vie l'acteur Peter Sellers et reconstitue certaines scènes de tournage de ses films.
- Le dernier épisode de la minisérie TV From the Earth to the Moon (1998), intitulé Le Voyage Dans La Lune, reconstitue le tournage de Le Voyage dans la Lune de Georges Méliès.
Films fictifs dans une œuvre télévisuelle
- Tom et Jerry, dans l'épisode Tom fait du cinéma (Smarty Cat, 1955) Tom joue dans un film, Tom the Terrific Cat, où il humilie le chien Spike.
- Les Simpson (1989-) met en scène de manière récurrente la série ultra-violente Itchy et Scratchy, parodie de Tom et Jerry et à l'occasion les films de Radioactive Man parodie des héros de comics.
- Daria (1997-2002) série animée de Susie Lewis Lynn : les héroïnes Daria et Jane regardent très régulièrement l'émission fictive Triste monde tragique (Sick sad world en anglais), une parodie poussée à l'extrême du sensationnalisme moderne et du voyeurisme dans ce qu'il a de pire.
- South Park (1997-), dans lequel les 4 protagonistes principaux adorent regarder la série mettant en scène deux pétomanes à l'humour scatologique un peu douteux : Terrance et Philippe.
- Futurama (1999-2003), série animée de Matt Groening, inclut régulièrement la parodie de telenovelas, Par tout mes circuits (All My Circuits), entièrement interprétée par des robots, dont son héros Calculon ainsi que la série Hypnotoad et son héros éponyme.
- Les Griffin (1999-) Dans le triple épisode L'Incroyable histoire de Stewie Griffin - Le Bébé maléfique se met à nu (2005), par Seth MacFarlane, les Griffin sont invités dans un festival de cinéma pour présenter leur film. Durant l'émission, une caméra cachée s'introduit dans la salle de cinéma et enregistre le film. C'est à ce moment que le film commence. Il y a aussi un entracte durant lequel on entend les personnages parler dans la salle, et, une fois le film réellement fini, l'émission de télévision qui projetait le film continue quelques minutes et filme la fête qui suit la projection.
- Lost, les disparus (2004) inclut des films d'entreprise fictifs pour le Projet Dharma et de multiples captations télévisuelles fictives montrant le groupe Drive Shaft ou encore Hugo lors de son gain au loto.
- X-files (1993-2002) dans l'épisode 18 de la saison 7 nous montre un faux film basé sur Mulder et Scully.
Voir aussi
Bibliographie
- René Prédal (dir.), Le cinéma au miroir du cinéma, Cinémaction n°124, 2007.
- Yannick Mouren, Filmer la création cinématographique, le film-art poétique, L'Harmattan, 2009.
Articles connexes
Notes et références
- Liliom de Fritz Lang » sur cgheselle.over-blog.com. Consulté le 12 septembre 2009 Catherine Gheselle, «
- « Les 400 coups et autres aventures d'Antoine Doinel », Krinein magazine
- Martin Scorsese et Michael Henry Wilson, Voyage de Martin Scorsese à travers le cinéma américain, éd. Cahiers du Cinéma, 1997, p. 132
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