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Télé réalité
Pour les articles homonymes, voir Real TV.La télé réalité (parfois désignée par l'anglicisme real TV) est un genre télévisuel dont le principe est de suivre, le plus souvent sur un mode feuilletonnant, la vie quotidienne d'anonymes ou de célébrités. Les émissions de télé réalité empruntent souvent à d'autres genres télévisuels tels que le documentaire, le jeu, la variété ou la fiction.
Sommaire
Histoire
Le prototype du genre remonte à 1967 en Allemagne où l'émission Aktenzeichen XY sur la chaîne ZDF propose au public de résoudre des affaires criminelles à partir de reconstitutions et d'interviews. L'émission, toujours diffusée, est l'un des programmes en langue allemande les plus populaires en Europe. C'est en 1973 aux États-Unis que l'émission An American Family diffusée sur PBS s'introduit pour la première fois dans la vie privée des spectateurs pour relater en douze épisodes le divorce d'une famille californienne. Le modèle sera repris l'année suivante au Royaume-Uni sous le titre The Family et en 1992 en Australie dans Sylvania Waters. Ces programmes télévisés soulèvent un tollé. En 1987, il n'y a pourtant pas moins de 37 émissions de TV réalité aux États-Unis.
Créé en 1989, COPS, au cours duquel une équipe de télévision suit des policiers au quotidien, est l'une des émissions connaissant le succès le plus durable sur les écrans américains et est fréquemment considérée comme la première émission de télé réalité. D'autres programmes tels que The Real World sur MTV ou America's Most Wanted sur Fox popularisent le format.
Les années 1990 voient émerger en France des émissions telles que Perdu de vue (inspirée de l'émission américaine Missing Person) dans laquelle une équipe d'investigateurs recherchent des personnes disparues ou Témoin n°1 qui tente de réconcilier des couples. Selon l'animateur, Jacques Pradel, véritable initiateur de la télé réalité en France : « Nous rétablissons la communication coupée entre les personnes, entre les couples, c’est le nouvel âge de la télévision. »[1]. Le succès est tel que la télévision publique produit à son tour La Nuit des héros qui reconstitue des accidents et l'intervention héroïque d'un « monsieur tout le monde » rassemble jusqu'à six millions de téléspectateurs. Le psychanalyste Gérard Miller déclare alors « C'est de l'exhibition de chair fraîche et de pulsions qui offre un spectacle pitoyable. »[2].
C'est en 1999 que l'archétype du genre, l'émission Big Brother (en référence au personnage du roman 1984 qui surveille tout le monde) produite par la société néerlandaise Endemol bouleverse le paysage audiovisuel mondial. Se présentant sous la forme d'un jeu où 12 participants sont enfermés pendant plusieurs semaines sous surveillance continue d'un système vidéo (voir Cage à rats). L'émission est très populaire et s'exporte dans 70 pays[3]. De nombreux autres programmes s'inspirent de tout ou en partie des idées mises en œuvre par Big Brother.
Le concept de télé réalité rencontre un succès retentissant à double titre : d'une part les émissions connaissent un engouement exceptionnel se traduisant par des scores d'audimat très élevé et par un bouche à oreille créant un véritable phénomène de société et d'autre part par la rentabilité record de ces programmes dont le coût de production est extrêmement faible (pas de scénario, pas d'acteurs rémunérés et une mise en scène minimaliste)[4].
En France, le concept est testé par la chaîne M6 dont le programme Loft Story est vilipendé par TF1 comme de la télé poubelle[5]. Néanmoins, après le succès phénoménal de la première saison[6], la première chaîne française lancera à son tour des programmes de télé réalité tels que Star Academy ou Nice People.
On peut ainsi distinguer les notions de reality show et de télé réalité[7] :
- Le reality show : format d'émission dans laquelle des individus ordinaires vivent réellement des situations extraordinaires. Le succès de ce concept démarre aux États-Unis en 1989 avec COPS. En France, on verra ce type d'émission tout au long des années 1990 : Perdu de vue, Témoin n°1, La Nuit des héros, Les Marches de la gloire, etc.
- La télé réalité (traduction de reality television) : format d'émission dans laquelle des individus ordinaires vivent artificiellement des situations plus ou moins ordinaires. Le succès de ce concept démarre en Europe en 1999 avec Big Brother. En France, ce sont les émissions des années 2000 : Loft Story, Koh-Lanta, L'Île de la tentation, Star Academy, etc.
Types d'émission
Jeux avec éliminations
« Cage à rats »
Le concept de ce type d'émission consiste à isoler des candidats pendant une durée determinée (généralement de deux à trois mois) afin de permettre aux téléspectateurs d'observer leurs réactions[8]. Un candidat peut être éliminé après avoir échoué à une épreuve, après avoir été désigné par ses pairs ou encore par les téléspectateurs[9]. Les programmes de télé réalité sont très rentables car leur coût de production est très faible et les chaînes de télévision gagnent beaucoup d'argent par le biais des SMS envoyés par les téléspectateurs pour éliminer ou sauver tel ou tel candidat[10]. Dans ces programmes, on peut citer Secret Story, Loft Story, Nice People, Koh-Lanta ou encore Big Brother. Cependant, l'engouement s'essoufflant, de nouveaux types d'émission de télé réalité tels que « Télé crochet » ou encore « Séduction » sont apparus[11].
Ce type d'émission repose sur cinq éléments :[12]
- Une présélection des candidats sur leurs profils psychologiques ou leurs personnalités.
- Un environnement dénudé ne laissant aux participants aucun échappatoire à la confrontation avec les autres candidats.
- Un système d'élimination par vote des téléspectateurs permettant à la fois de gagner de l'argent et d'impliquer les téléspectateurs qui interagissent avec l'émission afin de s'assurer de leur fidélité. La menace de l'élimination renforce en outre les tensions entre les participants.
- Les tâches édictées par les organisateurs du jeu permettant de maintenir une activité télégénique et de forcer les candidats à interagir.
- Le confessionnal destiné à recueillir les votes des participants qui pré-sélectionnent les candidats à l'élimination par les téléspectateurs ainsi que de livrer leurs pensées et leurs sentiments et souligne ainsi les relations qui se tissent.
Ces éléments peuvent être combinés avec d'autres concepts, tels que les castings ou la séduction, mais restent les marques de fabrique de la télévision réalité et comptent parmi ses aspects les plus décriés.
Télé crochet
Le principe de ces émissions est de mettre plusieurs candidats en compétition, le vainqueur gagnant la possibilité d'enregistrer un album. On peut citer dans cette catégorie Star Academy, Popstars ou Nouvelle Star.
De nombreux professionnels de l'audiovisuel contestent la qualification de télé réalité pour les télé crochets. Le concept de télé crochet est né bien avant l'expression « télé réalité »[13]. Il est généralement admis qu'un télé crochet appartient à la télé réalité dès lors que des reportages sur la vie privée des candidats sont diffusés. Ainsi, avec cette nouvelle définition, le télé crochet Entrée des artistes de Pascal Sevran n'appartiendrait pas à la télé réalité.
Dans un premier temps réservé au monde de la musique, le concept a cependant été réutilisé pour créer des émissions basées sur la découverte d'autres talents artistiques comme dans HGTV Design Star pour la décoration d'intérieur ou dans Project Runway et La Collection pour le stylisme.
Environnement de vie
Le principe de ces émissions est d'inviter les participants à vivre dans un milieu qu'ils ne connaissent pas (Koh-Lanta, La Ferme Célébrités, Le Pensionnat de Chavagnes et Première compagnie).
Séduction
Le principe de ces émissions est de favoriser les relations amoureuses au sein d'un groupe ou de constituer un couple. On peut citer dans ce type d'émissions, en France, Opération séduction aux Caraïbes, L'Île de la tentation, Love and Bluff : Qui de nous 3 ?, Bachelor, le gentleman célibataire, Greg le millionnaire et son alter ego Marjolaine et les millionnaires.
Sensations
Certaines émissions montrent des personnes dans des situations leur générant des émotions de peur, de panique, ou de dégout (Fear Factor, Je suis une célébrité, sortez-moi de là !).
Modes de vie
Le principe de ces émissions est de faire appel à des experts, plus ou moins avérés, afin de conseiller des anonymes pour qu'ils améliorent leur mode de vie ou leurs habitudes. On peut citer dans ce type d'émissions Le Coach, Confessions intimes (un psychologue assiste des couples en difficulté), Super Nanny (une éducatrice aide des parents débordés par des enfants turbulents), Queer, C'est du propre ! (deux fées du logis remettent de l'ordre dans les logements des spectateurs), En voilà des manières (huit jeunes filles apprennent à se comporter en parfaites femmes du monde) ou encore Panique en cuisine sous le patronage de Jean-Pierre Coffe.
Expérience de vie
Le principe de ces émissions est d'inviter les participants à échanger leur vie pendant quelques jours (On a échangé nos mamans ou encore Vis ma vie). On peut aussi noter The Simple Life, où les participants découvrent un lieu de vie auquel ils ne sont pas habitués.
Rénovation
Certains émissions sont centrées sur le changement de l'espace de vie, de l'espace de travail, ou du véhicule d'une personne. On peut noter comme émissions Le Chantier, D&CO et Pimp my ride.
Rencontres
À la différence des émissions de séduction mentionnées ci-dessus, celles-ci montrent de nouveaux participants à chaque épisode. Ce format a été employé la première fois dans l'émission des années 60 « The Dating Game ». Les exemples modernes (souvent développés par la chaîne MTV) :
- Next (au suivant) : 1 candidat teste 5 personnes à tour de rôle en lui organisant quelques jeux simples. Il peut éliminer à tout moment le candidat qui gagne en argent le nombre de minutes passé à l'antenne. Quand le testeur apprécie un des candidats, il lui propose de repartir avec l'argent passé avec lui ou d'accepter en échange un deuxième rendez-vous. A noter, des versions gay et lesbienne.
- Parental Control (contrôle parental) ( Mes beaux parents et moi ): les parents d'un(e) adolescent(e), mécontents du partenaire de celui-ci (celle-ci), sélectionnent parmi des dizaines de candidat(e)s deux prétendant(e)s à leurs goûts. Leur enfant accepte de passer un moment avec les prétendants sous l'oeil de son partenaire et de ses parents. A la fin, il ou elle doit choisir entre garder son(sa) partenaire ou un des nouveaux prétendant(e)s.
- Kiffe ma mère : un jeune homme rencontre les mères de trois filles qui doivent les promouvoir.
- Ton ex ou moi : deux ex sont mis ensemble dans une même chambre d'hotel surveillés par leurs conjoints respectifs dans une pièce voisine. Des capteurs lumineux s'allument dès qu'ils se touchent.
- Dismissed (Éliminé) : un garçon ou une fille a rendez-vous avec deux autres personnes (généralement du sexe opposé, mais certains épisodes en versions gay et lesbienne existent également). Deux candidats s'opposent pour réussir à séduire la troisième personne, pour cela ils proposent chacun une activité et un lieu pour partager un moment et faire connaissance. A la fin de l'épisode, un des deux candidats est éliminé par la phrase "You're dismissed !"
- Room Raiders : un garçon (ou une fille) inspecte la maison de trois candidats homosexuels ou hétérosexuels en leur absence et choisit un de ces candidats en fonction de ses observations.
Canulars
Dans les hoax reality shows (« télés réalité de canular »), l'émission entière est une supercherie. Un ou plusieurs candidats pensent qu'ils apparaissent dans une émission de télé réalité légitime alors que le reste de la distribution est composée d'acteurs (par exemple, Mon incroyable fiancé ou Gloire et Fortune : La grande imposture).
D'autres télés réalité, qui ne sont pas entièrement basées sur le côté « canular » de l'émission, utilisent le même principe en donnant de fausses informations à un ou plusieurs candidats afin de pimenter la compétition. On peut citer comme émission Greg le millionnaire ou Marjolaine et les millionnaires.
Analyses et critiques
La télé-réalité consiste à montrer dans le cadre d'un programme récurrent des situations mettant des individus ordinaires (par opposition aux professionnels de l'audiovisuel et du spectacle) aux prises avec des situations inspirées de situations réelles (travail à la ferme, service national, colocation…).
D'un point de vue conceptuel, la mise en scène des artistes contestent la notion de « thème artistique » et estiment que le quotidien est aussi un sujet d'art. On peut, par exemple, citer Les fleurs du mal de Baudelaire (1857), le mouvement Dada, les cubistes et les surréalistes : Marcel Duchamp exposant un urinoir, et Fernand Léger déclarant dans les années 1920 qu'il faudrait filmer 24 h dans la vie d'un couple banal avec des appareils permettant l'enregistrement sans qu'ils s'en aperçoivent… En 1942, Francis Ponge compose des poèmes sur les objets du quotidien dans Le Parti pris des choses. En 1963, Andy Warhol tourne Sleep, un plan séquence filmant une personne en train de dormir pendant 6 h.
Cependant, dans le cas de la télé-réalité, il ne s'agit pas d'un mouvement visant à révolutionner l'art en s'opposant à l'exceptionnel, mais de la « banalisation du banal »[14] ; et contrairement aux performances artistiques évoquées ci-dessus, l'idée n'est pas de regarder les gens vivre 24 h sur 24 mais de regarder les résumés d'1/2 h ou les soirées exceptionnelles. On passe de la notion de « quart d'heure de gloire » au « droit démocratique » de passer à l'écran : la sélection se faisant souvent non pas sur des capacités particulières mais au contraire sur le caractère banal, il y a une identification forte du spectateur et la sensation de pouvoir soi-même faire partie de l'émission. Et dans le cas où les acteurs sont des célébrités (des people), on les met en scène dans des domaines hors de leur spécialité, dans des situations pour lesquelles un quidam serait tout autant performant, voire plus.
Le concept peut aussi se rapprocher d'une forme de jeu de rôle grandeur nature[15] qui est apparue dans les années 1990 : des personnes devaient, par exemple, traverser plusieurs pays sans moyens (avec une somme d'argent et leurs papiers dans une enveloppe scellée à n'utiliser qu'en cas de problème). Cependant, ces jeux n'étaient pas filmés, et le but était de vivre directement l'expérience et non pas par procuration.
Les émissions ont un côté voyeuriste[16] : le spectateur peut avoir l'impression d'observer secrètement l'intimité d'une personne, alors que les personnes se livrent volontairement en spectacle. De la part des acteurs, il y a donc un côté exhibitionniste.
Par ailleurs, on peut s'interroger sur le côté « réel » de ce type d'émission[17]. D'une part, les personnes filmées étant informées de la démarche, on se retrouve dans l'oxymore « soyez naturel » (act naturally) : si l'on donne des consignes, des injonctions à une personne, elle n'agit plus spontanément. D'autre part, il y a une véritable mise en scène : personne ne vit volontairement plusieurs mois dans un appartement sans en sortir, et le metteur en scène de l'émission organise des défis, des thèmes, on n'est donc pas dans la spontanéité. Il y a une sélection sur la personnalité des personnes, il ne s'agit pas d'un tirage au sort, il y a même une véritable composition de l'équipe en fonction des caractères, voire du politiquement correct. Le plus souvent, les gens filmés sont dans une situation économique de subordination avec la production et souhaitent obtenir une meilleure situation sociale grâce à leur passage devant la caméra, d'où un comportement non naturel et plus proche de la fiction. Un terme plus exact serait donc « improvisation par des acteurs amateurs », ou « réalité-fiction »[18].
Procédures judiciaires
En France, après six années de procédure, le jeune avocat Jérémie Assous « a obtenu, le 3 juin [2009], de la Cour de cassation, la requalification en contrat de travail des conventions qui lient les participants aux producteurs de l'émission de télé-réalité L'Île de la tentation sur TF1 »[19]. Il a mis en avant que la direction du tournage les dirigeait constamment dans leurs moindres faits et gestes, direction qui suit un scénario, très loin de l’image vendue d’une réalité filmée[20]. Ainsi, même les dialogues sont pré-écrits[20]. Cette affaire a permis de révéler les règlements draconiens auxquels sont soumis les acteurs : outre le respect minutieux du scénario, ceux-ci ne peuvent avoir de contact avec les techniciens, ne peuvent emporter ni stylo, ni papier, ni appareil photo ; les producteurs confisquent les passeports des acteurs à l’arrivée sur les lieux de tournage, quand ceux-ci sont choisis à l’étranger[20]. Au total, L’Île de la tentation soumet ses acteurs à plus de cinquante obligations dont le non-respect peut conduire à une action en réparation de la part de la production[20].
Livres et films ayant pour sujet la télé réalité
- 1984 (1948) de George Orwell, adapté au cinéma en 1984 par Michael Radford. Ce livre ne traite pas spécifiquement de la télé réalité mais le nom de « Big Brother », utilisé ensuite dans les productions Endemol, est tiré de ce roman.
- Running Man (1982) de Richard Bachman
- La Mort en direct (1980) de Bertrand Tavernier
- Mon oncle d'Amérique ((1980) de Alain Resnais; fiction mêlée de documentaire (sur les recherches du professeur Henri Laborit) établissant les parallèles entre comportements humains et animaux (des rats), qui fut souvent citée (notamment, par des extraits diffusés dans des émissions) au lancement de Loft Story. La notion de "cage à rats" est directement inspirée de ce film.
- Le Prix du danger (1983) d'Yves Boisset
- Running Man (1987) de Paul Michael Glaser
- Louis 19, le roi des ondes (1994) de Michel Poulette. Comédie québécoise reprise par Ron Howard pour le film En direct sur Ed TV.
- The Truman Show (1998) de Peter Weir
- En direct sur Ed TV (1998) de Ron Howard
- The Devil Inside (2000), jeu vidéo produit par Cryo Interactive
- My Little Eye (2002) de Marc Evans, pas encore sorti en France
- Acide sulfurique (2005) d'Amélie Nothomb
- L'écran et le zoo. Spectacle et domestication des expositions coloniales à Loft Story (2002) d'Olivier Razac
- Live ! (2007) de Bill Guttentag
- Gregory Morin, Reality Show, Thélès, Paris, 2007. Ce livre traite spécifiquement de la télé réalité de façon extrême.
Notes et références
- ↑ Réhabilitons Jacques Pradel
- ↑ Les reality shows, une nouvelle façon de parler de l'amour
- ↑ 1.2. Gros plan sur le paysage de la télé-réalité
- ↑ 1.2. Gros plan sur le paysage de la télé-réalité
- ↑ La "télé-réalité" omniprésente
- ↑ « Loft Story », personne n'aime mais tout le monde mate
- ↑ Jean-Louis Missika, La Fin de la télévision, Seuil, coll. « La République des idées », Paris, 2006.
- ↑ Qu’est-ce que c’est une « cage à rats » ?
- ↑ Les caractéristiques de la télé réalité
- ↑ Les caractéristiques de la télé réalité
- ↑ Qu’est-ce que c’est une « cage à rats » ?
- ↑ Télé réalité et Blogs : kif kif bourricot
- ↑ Interview de François Jost, auteur de l'ouvrage de référence « L’empire du loft »
- ↑ Le culte du banal, François Jost
- ↑ 2. Évaluation épistémologique du modèle communicationnel (3e paragraphe)
- ↑ Psychologie de la "Real TV"
- ↑ La télé réalité : Vérité ? Mensonge ?
- ↑ Quand la télé-réalité devient fiction-réalité
- ↑ « Retour au réel pour la télé-réalité », Le Monde, 22 juin 2009.
- ↑ a , b , c et d Jean-Jacques Larrochelle (interviewer), Jérémie Assous (interviewé), « Télé-réalité : David contre Goliath », Le Monde-Télévisions, 21-22 juin 2009, p 6-7
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- « Jérémie Assous, l'avocat qui fait trembler la télé-réalité », Télérama, 12 février 2009.
Bibliographie
- Vincent Cespedes, I Loft You , éd. Mille et Une Nuits, 2001
- François Jost, Le culte du banal : de Duchamp à la télé réalité, éd. CNRS, 2007, ISBN 978-2-271-06507-0
- Philippe Bartherotte, La Tentation d'une île - Derrière les caméras de la téléréalité, ed. Jacob-Duvernet, 2009. (Témoignage d'un journaliste de téléréalité (ou producteur de segments) ayant participé à l'Île de la tentation, à la Star'Ac' et à Pékin express (il en dénonça les tricheries au Canard enchaîné, voir Olivier Bailly, La Tentation d'une île : les dessous de la téléréalité, Agoravox, 25 février 2009).
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