LFPO

LFPO

Aéroport Paris-Orly

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48°43′31″N 02°21′34″E / 48.72528, 2.35944

Paris - Orly
Paris Orly Landsat.png
Code AITA
ORY
Code OACI
LFPO
Pays France France
Ville desservie Paris
Nom cartographique P. ORLY
Type d'aéroport civil
Gestionnaire Aéroports de Paris (ADP)
Altitude 88 m 291 ft
Latitude 48°43'31" N
Longitude 02°21'34" E
Superficie 1 528 ha
Pistes
Direction Longueur Surface
mètres pieds
06/24[1] 3 650 11 975 béton bitumineux
08/26 3 320 10 892 béton
02/20 2 400 7 874 béton
Catégories
Aéroports • Aéroports par pays
Listes
Liste des aéroportsPar code AITA
Par nombre de passagers

L'aéroport de Paris-Orly (code AITA : ORY, code OACI : LFPO), couramment abrégé en « aéroport d'Orly » est un aéroport francilien situé à quatorze kilomètres au sud de Paris, près de la commune d'Orly. Il est essentiellement utilisé pour les vols nationaux, européens, et les vols à destination du Maghreb, du Moyen-Orient, des DOM-TOM français et du Québec (Canada) : Montréal et la ville de Québec.

L’aéroport de Paris-Orly est la deuxième plate-forme aéroportuaire de France après l'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle, et le dixième aéroport européen, avec 229 335 mouvements par an en 2006. Il est divisé en deux aérogares principales : l'aérogare Sud et l'aérogare Ouest (quatre halls) et dispose de trois pistes. L'aéroport compte aussi une aérogare de fret et une zone d'entretien. Il est géré par la société Aéroports de Paris (ADP).

Son implantation au milieu d'une urbanisation extrêmement forte (2 500 habitants au km²) et les nuisances qu'il génère ne permettent pas son développement.

Sommaire

Situation géographique

Diagramme de l'aéroport d'Orly. NE PAS UTILISER pour l'aviation générale.

L'aéroport de Paris-Orly est situé à quatorze kilomètres au sud de Paris. Il est construit sur un plateau complètement plat, appelé plateau de Longboyau, à une altitude de 88 mètres. À l'ouest, quelques petites collines limitent la vue. À l'est, le plateau tombe rapidement sur la Seine. Le climat de l'aéroport est un climat océanique dégradé. Les températures moyennes sont plutôt douces, allant de + 4°C en janvier à 19°C en août. Par temps clair, on peut voir la tour Eiffel et la tour Montparnasse en direction du nord, et les émetteurs de radios de Sainte-Assise au sud.

Ses coordonnées : 48°43′31″N 02°21′34″E / 48.72528, 2.35944

Ses 1 528 hectares — un septième de la superficie de Paris intra muros, ou l'équivalent d'une ville comme Nancy — se répartissent sur sept communes appartenant à deux départements :

Essonne 61,7 % Val-de-Marne 38,3 %
Paray-Vieille-Poste 27,4 % Villeneuve-le-Roi 22,5 %
Wissous 15,5 % Orly 15,8 %
Athis-Mons 13,6 %
Chilly-Mazarin 2,8 %
Morangis 2,4 %

Histoire et dates

Les débuts

Port-Aviation, installé à Viry-Châtillon, au bord de la Seine, est le premier aérodrome organisé au monde [2]. C'est là que se tiennent la plupart des meetings aériens de l'époque. Le site de l'actuel aéroport de Paris-Orly, le plateau de Longboyau, situé à l'est de la route nationale 7, est alors occupé par des champs. Ces champs vont servir de terrain de secours à Port-Aviation, comme par exemple lors des inondations de 1910 qui l'ont rendu inutilisable. Au début de la Première Guerre mondiale, le site, facilement repérable et accessible, sert de terrain de secours aux avions alliés, et les agriculteurs du plateau les voient fréquemment se poser.

Le 1er janvier 1918, le ministère des Armées réquisitionne onze hectares sur le plateau de Longboyau, et un hangar s'y installe. C'est le début du camp d'aviation d'« Orly - Villeneuve ». De plus en plus d'avions sont envoyés sur le front à partir de ce terrain. Le 31 mars 1918, pendant la Première Guerre mondiale, les Américains établissent leur base aérienne sur le plateau d'Orly. Il devient un terrain militaire où Français, Belges et Américains se côtoient jusqu'en 1919.

Après 1918

Après la Première Guerre mondiale, le terrain a une vocation essentiellement militaire pour la Marine. Deux immenses hangars sont construits pour accueillir des dirigeables, versés à titre d'indemnités de guerre par l'Allemagne à la France. Mais les dirigeables sont perdus en Méditerranée, et les hangars seront occupés par des avions. Le pilote Henri Guillaumet a été formé à l'école militaire d'Orly.

Déjà, un aéroport civil est installé au nord du site, accueillant des avions de passagers civils. Plusieurs écoles de pilotage sont installées à Orly, comme celle de Charles Nungesser, dans laquelle l'aviatrice Hélène Boucher fera ses premiers vols. Le terrain accueille en outre la plupart des rencontres aéronautiques de l'époque.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le terrain est d'abord attaqué par la Luftwaffe, puis devient ensuite une base militaire allemande. Il est systématiquement bombardé par l'aviation alliée, et le 23 août 1944, l'US Air Force s'installe à Orly. C'est à ce moment que l'ancienne tour de contrôle est construite, encore visible aujourd'hui, ainsi que les pistes nord-sud (02/20) dont l'une est désormais abandonnée, mais toujours présente.

L'après-guerre

Ancienne tour de contrôle d'Orly, toujours visible aujourd'hui. Le radar TA23 à gauche n'existe plus et a été démonté pour être remplacé par un radar STAR 2000.

En 1945, la société Aéroports de Paris[3] est créée, chargée d'exploiter les aéroports autour de Paris. Le 7 novembre 1946, les Américains rendent la gestion de l'aéroport à la France[4]. Une aérogare provisoire, juste à côté de l'ancienne tour de contrôle, est construite, de même que la piste 3 longue de 2 100 mètres. En 1948 est inaugurée l'aérogare nord, détruite aujourd'hui. L'aéroport du Bourget reste encore, pour peu de temps, l'aéroport principal de Paris. Le salon de l'aéronautique se tient à Orly.

En 1947, la marine revient à Orly. En 1950 a lieu le dernier meeting aérien sur le site. Mais dès cette époque, le besoin d'un nouvel aéroport civil proche de Paris va donner un essor, et la prédominance définitive à l'activité civile. Air France quitte l'aéroport du Bourget pour Orly le 28 novembre 1952. L'aéroport du Bourget récupère le meeting aérien, devenu depuis le fameux Salon aéronautique du Bourget. Cette année-là, avec 1,2 million de passagers, Orly accueille déjà deux fois plus de passagers que l'aéroport Paris-Le Bourget. L'ère de la marine prend définitivement fin le 1er mars 1954. Orly devient alors un aéroport entièrement civil.

L'armée française et l'armée américaine continuent cependant à utiliser parfois l'aéroport de Paris-Orly, et ce, jusqu'à aujourd'hui. Par exemple, c'est d'Orly que sont parties les dernières troupes françaises pour l'Indochine, le 3 mai 1954.

La Marine à Orly entre 1927 et 1954

Dans les années 1920, La Marine nationale créée ce qui s’appelle alors L’aviation Maritime et qui est de nos jours L’Aviation navale ou Aéronavale. Les constructeurs en aéronautique étant quasiment tous installés en région parisienne, la Marine cherche donc un lieu lui permettant de réceptionner les avions en pièces détachées, les monter et les tester avant de les envoyer à leurs lieux d'affectation.

Ce sera tout d’abord à Nanterre, puis ensuite sur l’aérodrome de Saint-Cyr-l’École dans les Yvelines que les marins s’installeront. Enfin et par besoin d’extension de ses locaux, la Marine arrive à Orly le 1er avril 1927. Elle récupère les infrastructures devenues libres du fait de l’arrêt d’exploitation des ballons dirigeables civils, dont les deux immenses hangars en béton construits par l’ingénieur Freyssinet. Cette nouvelle base marine devient L’Entrepôt Général de l’Aviation Maritime puis plus tard l’Entrepôt général de l’Aéronautique navale.

En juin 1940, suite à l’avancée des troupes nazies sur Paris, la Marine évacue l’EGAN vers Rochefort en Charente-Maritime puis le transfère à Cuers dans le Var. À la Libération de Paris, les Américains s’installent à Orly. L’amiral Nomy, chef de l’Aéronautique navale, réclame auprès des américains le retour de la Marine à Orly. Ce n’est pas sans difficulté qu’il obtiendra que l’escadrille 31S, alors basée aux Mureaux dans les Yvelines, puisse créer à Orly une escale pour ses plus gros avions et entre autres les quadrimoteurs Bloch 161 Languedoc et SO 30P Bretagne. Cette escadrille est alors chargée de transporter le personnel de la Marine, principalement de la Métropole vers l’Afrique du Nord. Ce retour de la Marine à Orly sera toutefois de courte durée car en 1954, la 31S devra migrer vers Dugny-Le Bourget afin de laisser la place aux engins de travaux publics qui vont entamer la construction de l’aéroport international Paris-Orly et l’aérogare d’Orly Sud.

Jusque dans les années 1980, un arrêt de bus de la RATP baptisé La Marine rappelait encore cette présence à Orly. Quelques habitants des communes voisines ont aussi, aujourd’hui toujours en mémoire l’image des immenses hangars à dirigeables. Certains d’entre eux ont même travaillé sur le camp d’Orly pour la Marine nationale[5].

L'aérogare Sud, les « dimanches à Orly »

Vue sur l'aérogare d'Orly Sud et la tour de contrôle. Au premier plan, on peut voir le VOR/DME OL de l'aéroport. Au-dessus de la tour de contrôle, on peut voir le radôme abritant le radar de sol Astre 2000.

L'aérogare Sud (1957-1960) consacre une évolution marquée. Elle a été officiellement inaugurée le 24 février 1961 par le général de Gaulle. Son architecture est innovante (voir infra). Pour pouvoir agrandir l'aéroport, de nombreux terrains ont été réquisitionnés, et continueront à l'être dans les années suivantes.

Dans les années suivantes, l'aérogare Sud est visitée par des touristes qui viennent passer leur « dimanche à Orly ». De nombreux commerces dans l'aérogare, qui accueille de plus un cinéma avec deux salles, attirent touristes et locaux. Une célèbre chanson de Gilbert Bécaud parle de ces dimanches à Orly. L'aérogare Sud est alors un symbole de luxe et de modernité, une vitrine de la France, qui ne cesse de faire rêver. On y croise parfois les plus grandes vedettes qui se font photographier. En 1963, plus de trois millions de visiteurs non passagers sont venus, faisant de cette aérogare le monument le plus visité de France, devant la tour Eiffel. Le nombre des touristes atteint même 4 millions en 1965.

L'aéroport s'équipe progressivement des installations adéquates. En 1953, le premier radar est mis en place. En 1957, un VOR est installé, permettant une approche plus précise sur l'aéroport, et ce à la grande satisfaction des riverains qui se plaignent du bruit.

Le 3 juin 1962 le Boeing 707 F-BHSM d'Air France affrété par un groupe culturel d'Atlanta et à destination de New York s'écrasa durant le décollage. Il y avait 132 personnes à bord ; 130 furent tuées. Les seules survivantes furent deux hôtesses de l'air qui étaient assises à l'arrière de l'appareil. Elles furent seulement légèrement blessées. À cette époque, c'était le record du plus grand nombre de morts dans l'accident d'un seul avion.

La croissance du trafic est telle que l'aérogare Sud accueille 6 millions de passagers en 1965, et 9 millions en 1969, soit moitié plus que sa capacité théorique. En 1966 est inaugurée une nouvelle tour de contrôle à Orly, toujours en service actuellement. Dans le même temps, une nouvelle piste, dite 'piste 4' est construite. De plus, le transfert à Rungis du marché international favorise la croissance de l'activité de fret.

Mais déjà, la forte urbanisation de la banlieue parisienne rend difficile la cohabitation entre les riverains et l'aéroport. Le couvre-feu nocturne de 23:30 à 6:00 du matin entre en vigueur en avril 1968, par décision ministérielle.

À partir des années 1970

Pour faire face à un trafic passagers toujours en hausse, la construction de l'aérogare Ouest, conçue elle aussi par Henri Vicariot, est lancée en 1967. Elle entre en service le 26 février 1971, après 40 mois de travaux. Elle est organisée selon un schéma nouveau pour l'époque : les départs au premier étage, et les arrivées au rez-de-chaussée. L'aérogare d'Orly Sud sera réorganisée plus tard selon un schéma similaire. L'aérogare Ouest connaîtra de nombreux agrandissements par la suite.

Mais l'aéroport de Paris-Orly manque alors d'espace pour s'agrandir, la zone étant déjà fortement urbanisée, et les terrains disponibles limités. Pour faire face à sa saturation annoncée, l'aéroport de Paris-Roissy entre en service en 1974.

Le 11 juillet 1973, un Boeing 707 de la compagnie brésilienne Varig effectuant la liaison Rio-Paris s’écrase près d’Orly après qu’un incendie se fut déclaré à bord. On compte 123 morts sur 134 personnes à bord.

Le 3 mars 1974 le vol 981 de Turkish Airlines pour Londres s'écrase dans la forêt d'Ermenonville, peu après avoir décollé d'Orly. Cet accident, connu sous le nom de catastrophe d'Ermenonville, est dû à une mauvaise fermeture de porte. Le décompression fit exploser le MacDonnell Douglas DC-10, et tua les 346 passagers à bord.

La cible d'attentats

Le 13 janvier 1975 a lieu un attentat à Orly. Des terroristes soutenus par le FPLP, avec Carlos à leur tête, tirent avec un lance-roquettes sur un avion de la compagnie israélienne El-Al, mais le ratent. Un avion yougoslave est touché, faisant 3 blessés. La terrasse d'Orly Sud sera fermée au public à la suite de cet événement. Progressivement, beaucoup de compagnies quittent Orly pour Roissy. Peu à peu, l'aérogare perd sa fréquentation touristique, et le cinéma est définitivement fermé en 1982. C'est la fin des « dimanches à Orly ».

Le 19 janvier 1975, Carlos revient avec deux autres personnes. Ils attaquent l'aéroport et prennent deux personnes en otage. Ils demandent et obtiennent un avion pour partir à Bagdad. Cette attaque a fait 21 blessés.

Le 20 mai 1978, une fusillade éclate dans la zone internationale de l'aérogare Sud, au comptoir d'El Al, tuant quatre personnes, dont les trois terroristes.

Le 12 juin 1980, Action directe commet un attentat contre la consigne de l'aéroport, blessant 8 personnes.

Le 15 juin 1983, un attentat à Orly organisé par le groupe terroriste arménien ASALA, visant le comptoir de la compagnie Turkish Airlines, fait 8 morts et 55 blessés.

À partir des années 1990

En 1991 est créée la liaison Orlyval permettant de relier l'aéroport à la gare d'Antony. Elle utilise le système de transport automatique VAL qui fut mis au point pour le métro de Lille et est aujourd'hui également utilisé à Rennes, à Toulouse, aux États-Unis et à Paris-CDG. Cette année-là, l'aéroport de Paris-Roissy transporte plus de passagers que Orly, et la priorité de développement lui est donnée.

Depuis le milieu des années 1990, l'aéroport de Paris-Orly change de vocation. Il devient un aéroport essentiellement de passagers, avec des destinations nationales, européennes, mais aussi à destination du Maghreb, du Moyen-Orient, et des DOM-TOM. Les vols long-courriers et transatlantiques partent progressivement à l'aéroport de Paris-Roissy, de même qu'une grande partie de l'activité de fret. Cette vocation est renforcée avec la création du hub d'Air France qui créé des navettes régulières à destination de Toulouse, Nice, Bordeaux et Marseille. Les navettes fréquentes et les compagnies low-cost démocratisent peu à peu le transport aérien, et le rendent plus facile.

Durant les années 2000, de vastes travaux de rénovation des aérogares, des pistes et du tarmac sont lancés.

Statistiques et données générales

L'aéroport en chiffres

  • 270 entreprises représentant environ 25 000 salariés.
  • 70 000 m2 d'entrepôts de fret, 100 000 m² de bureaux.
  • Environ 15 000 places de parking, réparties en 14 parcs.

Équipements pour l'aviation

  • 3 pistes, dont 2 sont équipées pour l'atterrissage de catégorie III.
  • 2 radars de sol, et 2 radars d'approche.
  • 1 balise VOR/DME.

Chiffres pour 2005[6]

  • 222 878 mouvements d'avions (à titre de comparaison : 514 000 pour Paris-Roissy, 170 000 pour Nice et 123 000 pour Lyon Saint-Exupéry[7]).
  • 107 milliers de tonnes de fret et poste (2 010 milliers de tonnes pour Roissy).
  • 24,82 millions de passagers transportés en 2005 (à titre de comparaison : 54 millions pour Roissy, 9,8 millions pour Nice et 6,5 millions pour Lyon Saint-Exupéry), pour une capacité théorique de 30 millions de passagers. Ils sont répartis de la manière suivante :
    • 51,8 % pour le trafic national,
    • 19,8 % pour l'Europe,
    • 10,8 % pour les DOM-TOM,
    • 13,7 % pour l'Afrique,
    • 1,6 % pour le Moyen-Orient,
    • 2,3 % pour les autres destinations internationales.
  • Emport moyen[8] : 112 passagers par mouvements (140 à Londres Heathrow, 105 à Roissy, 78 à Toulouse).
  • 11 727 m2 de surface commerciale.
  • 37 compagnies aériennes.
  • 309 villes desservies (294 en 2004).

Chiffres pour 2006[9]

Le trafic s'est inscrit en hausse de 3,1 % à Paris-Orly avec 25 622 152 passagers selon ADP et 25 603 532 selon la DGAC. Le nombre de mouvements d'avions est en hausse de 2,9 % à 229 371. Ces chiffres traduisent l'amélioration du taux de remplissage des avions (66,1 % en 2006 contre 65,7 % en 2005) et de la capacité d'emport (114 passagers par vol en 2006 contre 113 en 2005).

On peut remarquer le trafic fret limité, ce qui montre bien la vocation de l'aéroport de Paris-Orly à être un aéroport de passagers. Il y a peu d'avions spécifiquement de fret atterrissant à Orly, le fret passant plutôt par les avions de passagers ayant un compartiment réservé à cette activité.

Évolution statistique

Nombre
1980 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999
mouvements d'avions
(atterrissages et décollages)
175 100 201 800 200 800 214 500 211 900 209 100 232 700 245 300 237 000 242 000 241 200
passagers  ? 24 300 23 300 25 200 25 400 26 600 26 995 27 333 25 026 24 932 25 332
Nombre
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
mouvements d'avions
(atterrissages et décollages)
238 900 215 250 207 600 202 800 218 800 222 900 229 400 232 991
passagers 25 381 23 011 23 144 22 449 24 049 24 854 25 622 26 441

Compagnies

Compagnies présentes

La liste ci-dessous n'est pas exhaustive, et est susceptible de changer rapidement.

  • Terminal Orly Ouest
  • Hall 1
  • Twin Jet (Périgueux)
  • Air France (Alicante, Valladolid, Rodez, Perpignan, Mulhouse)
  • Iberia (Barcelone, Burgos, León, Ibiza, Madrid, Oviedo, Palma de Majorque, Salamanca, Seville, Valence, Valladolid)
  • TAP Portugal (faro, Lisbonne, Porto)
  • Air Europa (Alicante, Madrid, Séville)
  • Hall 2
  • Air France (Ajaccio, Annecy, Avignon, Bastia, Biarritz, Bordeaux, Brest, Calvi, Clermont-Ferrand, Figari, Lannion, Limoges, Lorient, Lourdes, Lyon, Marseille, Montpellier, Nice, Pau, Perpignan, Strasbourg, Tarbes, Toulon, Toulouse)
  • CCM Airlines (Ajaccio, Bastia, Calvi)
  • Hall 3
  • Air France (Alger, Cayenne, Djerba, Fort-de-France, Pointe-à-Pitre, Saint-Denis-de-La-Réunion)
  • CityJet (Londres City)
  • Terminal Orly Sud
  • Air Algérie (Annaba, Alger, Bejaia, Batna, Biskra, Constantine, Oran, Setif, Tamanrasset, Tlemcen)
  • Air Berlin (Düsseldorf, Munich, Nuremberg)
  • Air Burkina (Ouagadougou)
  • Air Caraïbes (Fort de France, Pointe-à-Pitre, Cayenne Rochambeau, [Port-au-Prince, St Martin(le 12 décembre)])
  • Air Ivoire (Abidjan)
  • Air Malta (Malte)
  • Air Méditerranée (Agadir, Heraklion, Le Havre, Nantes, Palma de Majorque, Pula, Marrakech, Tanger, Tunis)
  • Aigle Azur (Alger, Annaba, Agadir, Bamako, Batna, Bejaia, Biskra, Casablanca, Constantine, Djanet, Djerba, Dakar, Faro, Fes, Hassi Messaoud, Lisbonne, Porto, Oran, Oujda, Setif, Marrakech, Rabat, Tlemcen, Tamanrasset, Tanger)
  • Airlinair (Agen, Aurillac, Brive La Gaillarde, Beziers, Castres-Mazamet, Eindhoven, Le Havre, Lille, Rodez, Salzbourg)
  • Atlas Blue (Agadir, Marrakech, Oujda, Tanger)
  • Corsairfly (Montréal, Québec, Halifax, La Havane, Cancun, la République Dominicaine, Saint-Martin, Pointe-à-Pitre, Fort-de-France, Port au Prince, Saint-Barthélémy, Dakar, Tel Aviv, Mayotte, Nosy Be, Antananarivo, Île Maurice, Saint-Denis de la Réunion)
  • Cubana (La Havane, Santiago de Cuba)
  • EasyJet (Barcelone, Rome Ciampino, Milan Linate, Naples, Pise, Berlin Schonefeld, Toulouse, Athènes, Genève)
  • Hex'Air (Le Puy)
  • Iran Air (Teheran)
  • Jet4you (Agadir, Casablanca, Fès, Marrakech, Rabat)
  • Karthago Airlines (Djerba, Tunis)
  • MyWay (Milan Orio, Venise)
  • Norwegian (Oslo, Stavanger, Stockholm)
  • OpenSkies (New York JFK, Newark)
  • Royal Air Maroc (Agadir, Casablanca, Essaouirra, Fès, Ouarzazate, Marrakech, Rabat, Tanger)
  • SkyEurope (Bratislava, Vienne, Prague)
  • Syrianair (Alep, Damas)
  • Transavia (Rotterdam)
  • Transavia (Agadir, Cracovie, Malaga, Antalya, Bodrum-Milas, Catane, Dubrovnik, Djerba, faro, Funchal, Geronde, Grenade, Heraklion, Hurghada, Las Palma, Louxor, Monastir, Olbia, Porto, Ouarzazate, Oujda, Palma de Majorque, Palerme, Marrakech, Thessalonique, Split, Seville, Tenerife sur Rei, Tanger, Tozeur)
  • Tunisair (Djerba, Monastir, Sfax, Tozeur, Tunis)
  • Volare Airlines (Milan Malpesa)

Répartition 2006 des compagnies desservant l'aéroport

En nombre de vols commerciaux :

En nombre de passagers :

Architecture et bâtiments remarquables

Orly Sud

Plaque commémorative de l'inauguration de l'aérogare d'Orly Sud

La construction de l'aérogare d'Orly Sud a débuté en février 1957 et s'est achevée en février 1961. L'aérogare a marqué l'évolution de l'aéroport et lui a donné une renommée internationale. Elle a été inaugurée par le général de Gaulle, ajoutant un mot resté célèbre dans l'histoire de l'aéroport : « Si jamais un ouvrage justifia la fierté de ceux qui l'ont édifié de leur cerveau et de leurs mains, c'est bien celui que voilà, à la rencontre du ciel et de la terre… ». Son architecture, conçue par Henri Vicariot, est entièrement métallique, fondée sur des méthodes importées d'Amérique du Nord. Le large recours à l'acier, à l'aluminium, et aux murs-rideaux (les premiers en France), est alors une innovation technique majeure.

La nationale 7 a été déviée lors de la construction de l'aérogare. C'est la première fois que cet axe est retracé depuis la période romaine. Elle passe désormais sous l'aérogare Sud, et sous les taxiways, et l'automobiliste voit parfois un avion manœuvrer juste au-dessus de lui. De loin, il voit l'aérogare scintiller, et barrer de manière spectaculaire l'axe vers Paris.

Vue sur la nationale 7 à hauteur de Paray-Vieille-Poste, l'aérogare d'Orly Sud, et la tour de contrôle.

L'aérogare se déploie face aux pistes en une barre de plus de 700 mètres de longueur, constituée d'un bâtiment principal de 200 mètres et de deux jetées latérales. Elle est profonde de 70 mètres. Cette disposition permet de limiter à 300 mètres le parcours à pied des voyageurs, soit sensiblement moins que la distance pour rejoindre la tête d'un train sur le quai d'une gare.

Le grand hall au premier étage est, à l'époque, d'une dimension inconnue dans un bâtiment public, et donne au visiteur une impression d'espace remarquable, grâce à son atmosphère lumineuse et aérée. Les murs-rideaux offrent une vue imprenable sur le tarmac et permettent d'y observer l'activité autour des avions, qui paraissent à portée de main. Les boutiques de luxe, le cinéma, l'accès aux terrasses, les bars, les restaurants en feront un pôle d'attraction touristique majeur. Dans les années 1960 et 1970, cette aérogare constituera une véritable vitrine de la France. Le succès est tel que l'aérogare deviendra le monument le plus visité de France devant la tour Eiffel.

L'atmosphère sonore a elle aussi été soigneusement pensée, pour donner une sensation plus calme que celle régnant dans les gares de l'époque. Plus de 3 000 haut-parleurs de faible niveau sonore sont répartis dans l'aérogare. Une voix féminine suave égrène les destinations les plus exotiques. Les messages de service ne sont pas envoyés par haut-parleur, mais par radio à chaque agent, soulageant ainsi le visiteur d'informations qui ne lui sont pas utiles.

L'aérogare s'est agrandie depuis, le jetée est achevée en 1962.

Orly Ouest

La construction d'Orly Ouest est lancée en 1967, et est inaugurée le 24 février 1971. Les halls 2 (rénové en 2006 pour accueillir les vols « La Navette » d'Air France) et 3 sont inaugurés ce jour là. Elle a été conçue par les architectes Vicariot, Coutant, Vigouroux et Laroche. En 1986, le hall 4 est mis en service. Le hall 1 est inauguré en 1993, conçu par Paul Andreu.

Son architecture est elle aussi métallique. Mais surtout, la conception est novatrice. L'aérogare est conçue pour faciliter l'embarquement rapide et efficace des passagers.

Tout d'abord, les niveaux sont séparés, le premier étage servant à l'embarquement, et le rez-de-chaussée aux arrivées. Ensuite, la répartition en hall permet au passager de très vite trouver son comptoir d'embarquement. Enfin, le déploiement des passerelles, les premières en France, permet un embarquement rapide des voyageurs, directement de l'aérogare dans l'avion.

Au premier étage, il y a un globe nommé « l'Astrolabe »[10], devenu un emblème d'Orly Ouest, censé représenter le système solaire.

La maison de l'Environnement

Une maison de l'Environnement permet une meilleure communication de l'aéroport avec les riverains autour d'Orly.

La maison de l'Environnement de l'aéroport d'Orly est un lieu d'information et de documentation pour le grand public. Ce lieu permet de découvrir l'histoire de l'aéroport, de la circulation aérienne, des activités de l'escale et des expositions sur l'environnement, notamment sur la prévention et le contrôle des nuisances dues au trafic aérien. Les riverains peuvent y visualiser les trajectoires des avions, en cas de litige. Chaque année, des rencontres y sont organisées exposant au public les formations aéronautiques.

Ce bâtiment contemporain (1995) est la copie conforme d'une maison de l'Environnement construite à Roissy par ADP, sur les plans de l'architecte Paul Andreu, auteur de l'aérogare de Roissy et de l'Opéra de Pékin. Très lumineux et ouvert sur l'aérogare d'Orly, il est entouré de plantations de charmes.

Ouvert du lundi au vendredi de 9:00 à 16:30. Entrée et parking gratuits.

Autres bâtiments

Le pavillon d'honneur

Pavillon d'honneur d'Orly.

Un pavillon d'honneur existe à Orly, situé juste à côté de l'aérogare Ouest, pour permettre la réception de personnalités importantes de pays étrangers, qui viennent régulièrement en France. Il est entouré de mâts sur lesquels sont accrochés les drapeaux du pays concerné.

Le centre de contrôle en route

Directement à côté de l'aéroport de Paris-Orly (plus précisément à Athis-Mons) se trouve le Centre de contrôle en route (CCR), appelé aussi Centre en route de la navigation aérienne (CRNA). Ce centre sert au contrôle aérien des avions lorsqu'ils sont en croisière, les prenant en charge pour les survols de la région parisienne ainsi que pour les régulations des départs et approches des aéroports du secteur, notamment Orly et Roissy.

La centrale

La centrale est un bâtiment qui intrigue souvent les passagers et les visiteurs. C'est à partir de là qu'est distribuée toute l'eau de l'aéroport, que ce soit pour l'eau potable, ou bien pour les climatisations. C'est également là qu'est reçue, transformée, et redistribuée toute l'électricité dans l'aéroport.

La tour de contrôle

La tour de contrôle. Au second plan, l'aérogare Ouest.

La tour de contrôle a été construite en 1966, juste à côté de l'aérogare Sud, dans le même style que l'aérogare, constituant avec elle un ensemble harmonieux. Elle est haute de 54 mètres. Elle comporte une vigie, ainsi qu'une salle IFR[11]. C'est là qu'est gérée la circulation aérienne sur le tarmac d'Orly, et dans l'espace aérien d'approche. Le contrôle aérien d'Orly gère aussi l'approche des aérodromes de Toussus-le-Noble et de Vélizy-Villacoublay.

L'ancienne tour de contrôle

L'ancienne tour de contrôle, construite en 1945 par l'armée américaine est toujours visible aujourd'hui. Elle présente toujours le même aspect qu'à l'époque.

Le centre de régulation des aires

Le centre de régulation des aires de trafic, en abrégé CRA, est une petite tour souvent confondue avec la tour de contrôle. Elle se situe juste en face de l'aérogare d'Orly Sud, de l'autre côté d'une taxiway. Elle est utilisée pour décider des parkings des avions, et de leur place.

La zone d'attente

L'aéroport d'Orly compte aussi une zone d'attente où sont placées les personnes qui se voient refuser l'entrée en France ainsi que les demandeurs d'asile en attente du traitement de leur demande d'entrée sur le territoire au titre de l'asile (voir aussi l'article Droit d'asile en France). Aucune association n'y assure de présence régulière et les visites de juges ou d'élus autorisés à y rentrer sont rares[12].

Bassin d'activité et nuisances sonores

La situation de l'aéroport de Paris-Orly, proche de l'autoroute A6 et de l'autoroute A86, a fait naître des zones d'activités, notamment à Rungis tout à côté, mais aussi dans les autres villes autour de l'aéroport. De multiples entrepôts et entreprises sont implantés, comme par exemple à Massy. Il en résulte un vaste bassin d'emplois ainsi que le développement des communes des alentours et ce, malgré les nuisances et les servitudes. Entre 25 000 et 29 000 personnes travaillent directement ou indirectement pour l'aéroport, induisant une grande activité économique dans les communes des alentours.

Au nom du respect environnemental certaines associations demandent qu'une étude alternative sur le bien fondé du développement économique de l'aéroport de Paris-Orly soit effectuée.

Bien que l'aéroport soit implanté sur seulement 7 communes, plus de 45 se plaignent des nuisances sonores et de la pollution de l'air qui s'étendent sur tout le sud francilien. Les riverains et communes ont crée plus de cent associations pour s'opposer a l'augmentation de ces nuisances, et réclament la création d'un autre aéroport dans le grand bassin parisien.

Les avions sont supposés suivre des trajectoires bien définies, mais ne les respectent pas toujours.

Des VPE (volume de protection environnementale) définissent des couloirs obligatoires pour les décollages et les atterrissages.

Malgré les demandes des riverains qui souhaitent déposer plainte à un organisme indépendant, les riverains ne peuvent porter plainte qu'à la Maison de l'environnement d'Orly gérée par le gestionnaire de l'aéroport, et y visualiser les trajectoires d'avions.

Les cas litigieux sont jugés et sanctionnés par la CNPN et l'ACNUSA.

Les plaintes concernent principalement l'Essonne (46 %) et le Val-de-Marne (40 %). Il y en a eu 1 757 en 2003, 1 788 en 2004, et 753 en 2005. Les principaux motifs sont[6] :

Cause Part
     Nombreux survols 35 %
     Survols inhabituels 34 %
     Basse altitude 7 %
     Trafic de nuit 1 %
     Bruit 1 %
     Virages anticipés 1 %
     Autres 21 %
Repartition plaintes riverains Orly.jpg
Répartition des plaintes des riverains d'Orly.

Quatre stations mesurent le niveau sonore des passages d'avions autour d'Orly (réseau Vitrail).

Pour tenter de résoudre ces problèmes, des efforts sont faits pour insonoriser les logements. L'utilisation de la piste nord-sud (02/20) est très rare pour éviter le survol de zones fortement urbanisées. De plus, l'aéroport est fermé au trafic de 23:30 à 6:00 du matin (décision ministérielle du 4 avril 1968), mais des dérogations peuvent parfois être accordées. Un arrêté d'exploitation du 6 octobre 1994 fixe une limitation à 250 000 créneaux horaire pour obtenir environ 200 000 mouvements d'avions par an.

Mais la fermeture nocturne (qui ne peut être remise en question sans créer une violente opposition des habitants du sud Francilien) a tendance à favoriser le déport de l'activité de fret vers l'aéroport de Roissy. C'est ce qu'a fait l'aéropostale, qui s'est installée à Roissy et ne maintient qu'une activité limitée à Orly. Certaines communes, conscientes de ce problème redoutent de perdre des emplois directs ou indirects, perte qui s'ajoute à la paupérisation de leurs villes soumises aux nuisances (bruit et pollution).

Les discussions pour concilier les nuisances et les intérêts économiques pour tous les acteurs et habitants de l'endroit, sont donc parfois difficiles. Le débat revient régulièrement sur le devant de la scène, comme par exemple lors de la mise en service de la réorganisation des couloirs aériens dans le sud parisien en 2003.

Liaisons

Liaisons de transport en commun

Il existe de nombreux moyens de se rendre à l'aéroport de Paris-Orly via les transports en commun.

RER / Orlyval

La navette bus « Paris par le train », exploitée par Bièvre Bus Mobilités, relie les aérogares à la gare du Pont de Rungis - Aéroport d'Orly. Temps moyen de parcours depuis gare d'Austerlitz : 35 minutes.

Dans les faits, l'aéroport de Paris-Orly souffre de l'absence de liaison ferroviaire directe, ce qui a nui à son développement.

Autobus

Les temps de parcours, soumis aux aléas du trafic routier, ne sont données qu'à titre indicatif.

Noctilien (bus de nuit)
  • La ligne Noctilien N31 relie la gare de Lyon à gare de Juvisy-sur-Orge (RER C et D) en passant par l'aérogare d'Orly Sud. Temps moyen de parcours depuis la gare de Lyon : 1 h 10 ; depuis Juvisy : 15 minutes.
  • Depuis le 29 juin 2009, la ligne N131 relie la gare de Lyon à gare de Brétigny, et dessert les aérogares sud et ouest. Temps moyen de parcours depuis la gare de Lyon : 20 minutes, depuis Juvisy, 15 minutes, depuis Brétigny, 1 heure.
Autres

Tramway

Liaisons routières

Les parkings

  • Parking pour l'aérogare d'Orly Ouest : P0 et P2[13].
  • Parking pour l'aérogare d'Orly Sud : P1 et P3[14].
  • Parking éloignés à tarifs réduits : P4, P5 et P7 P10[15].
  • Parking réservé Premium[16].
  • Parking réservé tarifs réduits Parcorly[17].

Apparitions

Livres et romans

  • 1955 : Escale à Orly, de Riess Curt. Ce roman donnera lieu à une adaptation cinématographique sous le même titre et la même année par Jean Dréville.
  • 1997 : Orly Sud, de François Migeot (ISBN 2-738-465-358).
  • 1998 : Orly Base Marine, de l'Amicale des Anciens Marins des Aéroports de l'Île-de-France, dépôt légal n°98-615 décembre 98

De nombreux autres livres et romans évoquent l'aéroport d'Orly.

Tournages

L'aéroport de Paris-Orly a été le lieu de tournage de nombreuses scènes de films et de séries télévisées. On peut citer, de manière non-exhaustive, pour les plus célèbres :

Films

Selon le Guide du film français, l'aéroport d'Orly a accueilli les tournages de 8 longs métrages pour la seule année 2004[18].

Séries télévisées

  • 1964 : Alerte à Orly, de Jacques R. Villa.

Chansons et clips

  • 1951 : Télégramme, chanson interprétée par Édith Piaf, écrite et composée par Michel Emer. Le personnage de Marie Bélage reçoit un télégramme en provenance de son amour de jeunesse, qui l'invite à le retrouver à l'aéroport d'Orly après vingt ans de séparation.
  • 1963 : Dimanche à Orly, chanson écrite, composée et interprétée par Gilbert Bécaud.
  • 1970 : Samba de Orly, chanson interprétée par Chico Buarque.
  • 1977 : Orly, chanson écrite, composée et interprétée par Jacques Brel ; le refrain fait référence à la chanson de Bécaud : « C'est triste Orly le dimanche / Avec ou sans Bécaud ». Relatant la difficile séparation d'un couple dont la femme doit prendre l'avion, Brel y aurait intégré des éléments biographiques, une rupture qu'il aurait lui-même vécu dans les mêmes conditions.
  • 1986 : V.I.P. de Françoise Hardy. Le refrain est « V.I.P. bienvenue à Paris-Orly ».
  • 1991 : Dans le clip de la chanson La fille de l'aéroport, de Patrick Bruel, on voit le chanteur à l'aéroport d'Orly.
  • 2006 : le clip de la chanson Montréal de l'artiste québécoise Ariane Moffatt est en partie tourné à Orly notamment l'aérogare sud et l'Orlyval.

Timbres

Autres

Musée de l'air, dit « musée Delta »

Concorde 002 visible au musée Delta à l'aéroport de Paris-Orly.

L'aéroport accueille un musée de l'air, appelé musée Delta, dans l'enceinte de l'aéroport, mais sur le territoire de la commune d'Athis-Mons, ouvert le mercredi après-midi et le samedi après-midi, de 14:30 à 17:30. Il est plus spécialement consacré à l'histoire de l'aile Delta, parce que c'est là que fut mis au point l'un des premiers avions à aile delta au monde. On peut y voir le Concorde 002, une Caravelle, un Mercure, ainsi que deux avions de combat Mirage III. Sous une tente bâchée, on peut voir diverses pièces détachées d'avions et de réacteurs.

Anecdotes et divers

  • Le 18 février 1956, un ovni fut aperçu à Orly par plusieurs avions de ligne, et détecté par les radars[20]. Le Sunday Mirror du 11 mars 1956, et le New York Times du 20 février 1956 relatent l'événement.
  • Une station de métro est présente sous l'aérogare d'Orly Sud. Elle a été prévue dès la conception de l'aérogare, mais n'a jamais été utilisée.
  • La construction d'une cinquième piste était prévue, parallèle à la piste n°2, mais n'a jamais été réalisée.
  • Une association conserve un Dakota DC-3, un Catalina, ainsi qu'une forteresse volante B17 dans un hangar d'Orly. On peut parfois les voir voler, notamment lors du meeting de La Ferté-Alais le week-end de la Pentecôte. À l'occasion de ce meeting, l'aéroport accueille aussi traditionnellement la patrouille de France qui y fait une démonstration. Durant ce week-end encore, une fête foraine a lieu sur le sol du musée Delta autour du Concorde.
  • Un couloir de circulation d'hélicoptères traverse Orly dans l'axe nord-sud, passant au-dessus de l'aérogare Sud.
  • L'aérogare Sud, ainsi que la tour de contrôle sont classées monuments historiques.
  • La méridienne verte traverse l'aéroport de Paris-Orly.
  • Des renards et des faucons crécerelles habitent dans l'aéroport.
  • Un avion de combat Étendard IV est visible dans un parc à Paray-Vieille-Poste, juste à côté de l'aéroport.
  • Orly est aussi un prénom féminin.
  • Une partie du chauffage est fournie par l'usine d'incinération du M.I.N. de Rungis, à proximité.
  • L'aéroport de Paris-Orly possède sa propre usine électrique qui lui fournit une partie de l'électricité qui lui est nécessaire, par principe de géothermie.
  • Il existait jusqu'à la fin des années 90 une courte piste en herbe dans la partie sud-est du terrain, au sud de la piste 08/26, et orientée approximativement au 05/23. Elle disparut des cartes aéronautiques après 2000. On peut encore en déceler la trace sur les photos satellites.

Galerie

Notes

  1. Le déplacement du nord magnétique induit un changement d'orientation de la piste par rapport à ce nord. C'est pour cette raison que la piste 07/25 est devenue orientée 06/24 au cours de l'année 2003
  2. http://www.port-aviation.com/modules/mysection/
  3. La société Aéroport de Paris est passée du statut de établissement public à caractère industriel et commercial au statut de société anonyme en 2005
  4. L'USAF continuera de fréquenter Orly jusqu'en 1955, et plus épisodiquement jusqu'en 1967, notamment pour le transport du personnel diplomatique et des officiels, successivement avec la 1408e unité d'USAF, puis avec le 1630e escadron
  5. JC JACOB Président de l’Amicale des Anciens Marins des Aéroports de l’Île-de-France. Auteur du livre Orly Base Marine (1998)
  6. a  et b Chiffres donnés par le rapport d'activité économique et de développement durable 2005 publié par ADP
  7. Source : chiffres clés, sur le site de l'aéroport Lyon Saint-Exupéry
  8. L'emport moyen est le nombre de passagers par avion. Ce chiffre est le reflet de l'efficacité du trafic aérien d'un aéroport, de sa vocation (régionale, nationale, internationale, aviation d'affaire), ou de sa saturation
  9. Chiffres donnés par un communiqué sur le site d'aéroports de Paris.
  10. Anne-Sophie Cathala, « L'astrolabe redécolle », Le Figaro, 18 novembre 1999
  11. Une salle IFR (Instrument flight rules) sert à gérer l'espace aérien au-dessus de l'aéroport de Paris-Orly
  12. Une présentation du rapport de la dernière visite à Orly de l'Association nationale d'assistance aux frontières pour les étrangers (Anafé) dans la zone d'attente de l'aéroport d'Orly est téléchargeable sur : http://www.anafe.org/download/rapports/presentation%20rapports-orly.pdf voir aussi le site de l'association www.anafe.org
  13. Parcs de stationnements Paris-Orly Ouest
  14. Parcs de stationnement Paris-Orly Sud
  15. Parc de stationnements Paris-Orly Ouest tarifs réduits
  16. Parc de stationnements Paris-Orly Premium
  17. [1]
  18. [pdf] Aéroports de Paris accueille les stars depuis 60 ans, dossier de presse d'AdP, octobre 2005, sur le site d'AdP.
  19. Le timbre de 1961
  20. D'après certaines sources, cet événement aurait eu lieu le 19 février

Bibliographie

  • Rapport d'enquête sur le crash du Boeing 707 F-BHSM d'Air France le 3 Juin 1962,
  • Orly, base marine, livre publié en 1998, par l'Amicale des Anciens Marins des Aéroports de l'Île de France,
  • Années 1930. Architecture des aéroports (Berlin, Liverpool, Paris), l'histoire des premiers aéroports commerciaux, aux éditions du Patrimoine (ISBN 2-85822-328-9),
  • Historic Airports, recueil de conférence sur l'architecture aéroportuaire par Bob Hawkins, Gabriele Lechner and Paul Smith London, English Heritage, 2005 (ISBN 1-873-592-833),
  • (en) U.S. Air Force in France 1950-1967 (2005), Chapitre 14, Paris-USAF Operations, par Jerome J. McAuliffe,
  • Rapport d'activité économique et de développement durable publié par ADP, et consultable par le grand public sur son site Web,
  • Entre Voisins, magazine d'information d'ADP,
  • Conférence donnée par Madame Jeanine Hénin en 1995,

Annexes

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Articles connexes

Liens externes


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