- Branoux Les Taillades
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Branoux-les-Taillades
Branoux-les-Taillades Vue générale de Branoux Pays France Région Languedoc-Roussillon Département Gard Arrondissement Alès Canton La Grand-Combe Code Insee 30051 Code postal 30110 Maire
Mandat en coursAlain Rey
2008-Intercommunalité Communauté de communes du Pays Grand'Combien Latitude
LongitudeAltitude 189 m (mini) – 900 m (maxi) Superficie 15,02 km² Population sans
doubles comptes1 274 hab.
(1999)Densité 84 hab./km² Branoux-les-Taillades est une commune française, située dans le département du Gard et la région Languedoc-Roussillon.
Située à la limite du département de la Lozère et à 16 kilomètres au nord d'Alès, les habitants de Branoux-les-Taillades se nomment les Branoussiens.
Sommaire
Géographie
Branoux-les-Taillades est une commune qui s'étire du Nord-Ouest au Sud-Est le long de la rive droite de la vallée du Gardon, depuis le département de la Lozère et jusqu’à La Grand-Combe.
La vallée du Gardon est ici très étroite et les rares surfaces planes sont occupées par des cités ouvrières et par des voies de communication: RN 106, voie ferrée.
En amont de la Haute-Levade, le barrage de Cambous a créé un lac artificiel (lac de Cambous) et en amont de celui-ci, a été aménagé un barrage d'écrêtement des crues du Gardon -crues qui frappaient souvent la ville d'Alès lors des épisodes cévenols.
La commune présente un aspect montagnard, les Cévennes dominant le village de Branoux, où se trouve la mairie, desservi par la D 154. Les montagnes sont couvertes de châtaigniers mais les pins gagnent de plus en plus de terrain. Le territoire communal n'est pas intégré à la zone périphérique du Parc national des Cévennes et il sert de zone de chasse, notamment pour le sanglier qui est extrêmement répandu et cause des dégâts dans les exploitations agricoles.
Les amateurs de champignons peuvent aussi y cueillir des cèpes et des girolles.Les randonneurs peuvent traverser la commune sur le GR 44B qui suit les crêtes qui surplombent le vallon de Branoux depuis le col de la Baraque vers le Castanet et les confins de la Lozère.
La commune de Branoux-les-Taillades est née en 1956 de l'union du chef-lieu Branoux et de la cité ouvrière des Taillades, située en contrebas dans la vallée du Gardon.
Le village de Branoux est situé au pied du col de la Baraque, emprunté par la route D 32, sur un espace relativement plat, la Plaine.
Les Taillades, extension due à l'essor démographique provoqué par l'afflux de mineurs employés dans le bassin de La Grand-Combe, est un quartier construit dans la vallée du Gardon, sur la rive droite, et traversé par la RN 106. Blannaves est un hameau en grande partie en ruines, situé en amont, en surplomb du lac de Cambous.
Hydrographie
La commune est parcourue par des cours d'eau, souvent à sec en période estivale, qui rejoignent le Gardon: le Rabalézain qui se jette dans le lac de Cambous, le Brémo (4 kilomètres de long) et son affluent le Nayzadou qui arrosent Branoux.
Hameaux et Lieux-dits
- Branoux
- Les Taillades
- Le camp des Nonnes
- L'Abrit
- La Planquette
- La Civadière
- L'Arenas
- Le Camp des Nonnes
- Le Castanet
- Mas de Léon
- Le Lauzas
- Le Fraissinet
- Le Monnier
Histoire
La commune de Branoux-les-Taillades est née le 27 avril 1956, par un décret officiel qui reconnait la nouvelle dénomination de la commune, englobant les deux entités principales, Branoux et les Taillades.
La commune réunit plusieurs hameaux:
- Blannaves, prieuré existant dès le XIe siècle. Mention « Sancti Petri de Blatvans », paroisse de Blannaves, en 1345. En ruines.
- Branoux, hameau de Blannaves, devenu village de Branoux (Lo Maiz de Branosco, 1346), peut-être du nom d'un homme gaulois, Brannos, le corbeau, suivi du suffixe Oscu.
- Le Castanet, dont le nom viendrait de l'occitan castanhier, le châtaignier.
- Les Taillades, du terme occitan talhada, la taillade, désignant une coupe de bois, c'est-à-dire un endroit où l'on coupe le bois, ou un taillis, ou même encore une entaille dans la roche, une fente dans la roche.
1790: Commune de Blannaves, alors rattachée au district d'Alais.
1867: Le consul demande le changement de nom de la commune, « Branoux étant le nom du hameau le plus populeux de la commune et où sont situés les écoles et les édifices publics et religieux ».
1869: Commune de Branoux; un décret officiel déclare officiellement que la commune portera désormais le nom de Branoux.
1956: Par décret officiel, le nouveau nom de la commune devient Branoux-les-Taillades.
Héraldique
Article connexe : armorial des communes du Gard.Les armes de Branoux-les-Taillades se blasonnent ainsi :
Le blason de la commune reprend l'emblème du marquis de la Fare, seigneur de Blannaves. Il représente trois flambeaux allumés sur fond bleu.
D'azur aux trois flambeaux d'or allumés de gueules, rangés en fasce[1].
- Devise
« Lux nostris, hostibus ignis », c'est-à-dire « De la lumière pour nous autres, du feu pour nos ennemis ».
Préhistoire, antiquité
Des traces fossiles de fougères, de forêts pétrifiées (troncs d'arbres silicifiés) et de dinosaures (empreintes à Champclauson) ont été trouvées sur la commune ou sur les communes voisines.
2800 avant J.C.: dolmen de La Taillade.
Néolithique: roches plates creusées de cupules, de rigoles et de signes en arceaux (dont la signification n'est pas connue) retrouvées sur les serres situées au-dessus de Blannaves et le Signal de La Lichère.
Premier âge du fer (800 avant J.C.), des tombes ont été découvertes sur la crête des Caussiers et au hameau du Castanet. Ces tombes sont constituées de quatre dalles verticales jointives, entourées d'un tumulus circulaire. Parfois, une pierre plate est posée sur le coffre constitué par les dalles, lui donnant alors l'aspect d'un dolmen.
Vers les Ve et IIIe siècles av. J.-C., installation des Volques Arécomiques dans les environs.
La présence gallo-romaine n'a pas laissé de traces apparentes, hormis une voie romaine.
Moyen Âge
Vers 1060 : Une chapelle romane est construite à Blannaves, en grès (provenant de carrières situées en contrebas des Caussiers), par des moines venus de Marseille, de l'abbaye Saint-Victor.
Un château fort est construit sur un éperon rocheux à La Devêze, le château de Sainte Foix, dominant la vallée du Gardon, lieu de passage important entre Languedoc et Gévaudan. On trouve des vestiges d'anciens chemins médiévaux pavés sur les hauteurs de Branoux.
On connaît alors les mentions les plus anciennes des hameaux de la commune : Blannaves, Sancti Petri de Blatvan, feuda gabalorum, 1345, et Branoux, lo maiz de Branosco, 1346.
Blannaves est une paroisse connue dès 1345 où il existe un prieuré, Saint-Pierre de Blannaves (Sancti Petri de Blatvan) dès le XIe siècle. Ce prieuré est constitué de trois batisses: l'église romane, la maison curiale et la ferme.
Au XIVe siècle, sont coseigneurs de Branoux Jean de Ponsono, Raimond Pélegrin et Jean de Montclar.
À la même période, naissance d'une forme primitive d'industrie (martinets et forges à feux) aux Taillades, dans la vallée du Gardon. On exploite des mines de fer (aujourd'hui à l'abandon) sur les hauteurs avoisinantes. On connaît aussi l'existence de nombreux moulins, surtout sur les affluents du Gardon.
Le Moyen Âge marque le début de l'exploitation du châtaignier, espèce locale connue depuis l'époque romaine.
Époque moderne
Un martinet à fer aux Nonnes est attesté au milieu du XVIe siècle.
AuXVIe siècle des chapelles sont ajoutées sur la face septentrionale du prieuré de Blannaves, en amont de Branoux.
En 1695 estonstruite d'une route carrossable dans la vallée du Gardon, appelé « Chemin Richelieu », reliant Alais à Florac ; le village de Branoux est relié par un chemin muletier.
Les XVIIe et XVIIIe siècles sont marqués par les guerres de religion.Ces guerres de religion opposent les catholiques et les protestants, ces derniers étant très nombreux dans les Cévennes. Après la révocation de l'Édit de Nantes, en 1685, les protestants se soulèvent contre les troupes de Louis XIV ; cette guerre porte le nom de « Guerre des camisards ».
Un chef camisard vit à Branoux à la fin du XVIIe siècle : Gédéon Laporte. Il sera tué dans une embuscade en 1702. Sa tête, ainsi que celle de ses compagnons d'armes, sera exposée sur le pont d'Anduze et en février1703, l'église de Blannaves est incendiée en représailles par des camisards. La mêmeannée lors d'une attaque, le village de Branoux est pillé et en partie détruit. Il perd 52 habitants. Il a été attaqué par 500 « Cadets de la Croix », des catholiques, dirigé par Vidal, le curé de Sainte-Cécile-d'Andorge.
Un pont en pierre est construit par-dessus le Brémo, entre Branoux et La Favède en 1777. Ce pont est appelé « pont de Bertrand » : un anachronisme encore vivace raconte que Bertrand Duguesclin, mort en 1380, aurait emprunté ce pont !
Avant 1789: Blannaves est sous la domination du seigneur de Lamelouze et du seigneur De La Fare d'Alais.
Époque contemporaine
1806: 545 habitants sont recensés à Branoux. On distingue 110 catholiques et 435 protestants.
1807: un temple est construit (sous décret impérial) sur l'emplacement de l'ancienne église désaffectée.
Début XIXe siècle : Sur les hauteurs de Branoux, le châtaignier, l'arbre à pain local, est de plus en plus exploité pour les richesses qu'il procure; des châtaigneraies sont plantées sur les pentes environnantes. Le châtaignier est une manne pour la population cévenole: les châtaignes fournissent de la farine pour fabriquer des galettes et des purées, des soupes, le bois sert pour la fabrication d'outils agricoles et de paniers (utilisation de rejets nés de la souche du châtaignier dans ce cas, des bouscasses), pour la charpente lors de la construction de maison. Pendant la deuxième guerre mondiale (1939-1945), les châtaignes, séchées et torréfiées, ont servi pour la confection de « café »; de qualité médiocre (lire Albert COMBEMALE, « Le cœur par la main »). Le châtaignier a laissé de nombreuses traces dans la toponymie comme dans les noms de famille du pays : Castan, Le Castanet, Chastagnier, Castanier, Chastans, ..
1826: Création de la compagnie des « Houillères de la Grand-Combe », qui marque le début de l'industrialisation de l'exploitation du charbon du bassin de La Grand-Combe.
1837: Sous l'impulsion des frères Talabot, création de la « Société des Mines de la Grand-Combe et des Chemins de Fer du Gard », abrégée en compagnie des « Mines de la Grand-Combe » en 1855. Le hameau des Taillades s'agrandit avec la construction de nombreux logements sommaires pour les mineurs qui travaillent dans les gisements de houille.
1846: Un premier puits de charbon est creusé aux Taillades; il s'agit du Puits Mourier.
1848: Construction d'une première école, à Branoux, dans le prolongement du temple construit auparavant.
Fin du XIXe siècle : Extension de l'habitat ouvrier (pour les mineurs travaillant dans les houillères du bassin de la Grand-Combe) au lieu-dit le Camp des Nonnes; le nom vient peut-être de « Las nounas », lieu où l'on cultive des céréales en patois; ainsi qu'au hameau des Taillades, le long de la vallée du Gardon.
1880 : Un nouveau puits est ouvert sur la commune : le Puits des Nonnes; ce puits sera fermé en 1918. L'endroit deviendra lieu de stockage des débris évacués de l'extraction de houille, un crassier sera dressé au camp des Nonnes.
1895 : Un pont suspendu est construit aux Taillades, pour passer leGardon et rejoindre la Haute-Levade.
1895 : Une route asphaltée est enfin aménagée le long de la vallée du Gardon; ce sera la future RN 106.
1897 : Une école publique mixte est créée à Branoux; elle sera fermée en 1966 lors du réaménagement scolaire de la commune.
1914 : Une école des filles est ouverte à Branoux. La Première Guerre mondiale commence, des jeunes gens de la commune sont appelés pour partir au front.
1918 : Fermeture du puits de charbon des Nonnes et installation du camp de prisonniers des Nonnes qui, en 1924 sera remplacé par desbaraquements pour ouvriers algériens.
1920 : Construction de la Poste.
1920 : Un monument aux morts est apposé sur le mur de l'ancienne mairie de Branoux. Il s'agit d'une plaque de marbre où sont gravés les noms des morts tombés pendant la première guerre mondiale.
1930 : Fermeture des derniers moulins de la commune au Castanet, dont les moulins jumelés, bâtis en schiste, surmontés de pigeonniers).
1932 : Aménagement d'un vélodrome pour des compétitions cyclistes aux Taillades.L'idée revient à Louis Riquet, comptable employé aux mines de la Grand-Combe. La première piste, en cendrée, est réalisée par les mineurs eux-mêmes après leur dure journée de travail.
1933 : Une école est ouverte aux Taillades; fermée, elle est utilisée de nos jours pour l'État Civil.
Histoire récente (après 1945)
1945 : Pendant la phase de reconstruction du pays, la Compagnie des Houillères aménage des cités ouvrières destinées aux mineurs au Galissard.
1947 : La mairie de Branoux déménage; elle s'installe dans une des plus grandes maisons de la commune, la maison Durand-Bonnal construite au XIXe siècle.
1950:Monument pour les FTPF inauguré aux Taillades.
1956:La commune de Branoux change de nom: elle s'appelle désormais Branoux-les-Taillades.
1957:Nouvelle école aux Taillades, fermée en 1996, puis rouverte en 2001 en même temps que celle de Branoux: école primaire aux Taillades et maternelle à Branoux.
1960:Nouvelle école, plus grande, à Branoux, dans la Plaine. Elle porte le nom de « Joliot-Curie ».
1961:Mise en service du réseau de distribution des eaux sur toute la commune; cela permet la construction de nouveaux logements, collectifs et individuels.
1970:Construction d'une petite cité HLM à La Civadière; en même temps, aménagement des premiers lotissements à Branoux.
1978:Premier mandat du maire communiste Maurice Tribes, toujours maire en 2006.Réaménagement de la piste du vélodrome des Taillades.
1981:Construction de la salle polyvalente à Branoux. Sert de salle d'expositions et de lieux d'accueil pour les associations de la commune.
Années 1980: Lotissement dans les Pins; provoque un mitage de la forêt.
2001:Inauguration du « nouveau » vélodrome des Taillades, totalement réhabilité, avec une piste de 250 mètres de long et des tribunes en partie couvertes, offrant 330 places, en présence de Marie-George Buffet, ministre de la Jeunesse et des Sports. Ce vélodrome porte le nom de son concepteur, Louis Riquet, et il est unique dans la région Languedoc-Roussillon.
Administration
- Commune de Branoux:
- Victor Chabrol (1867-1876)
- Auguste Lacroix (1876-1886)
- Alphonse Hours (1886-1888)
- Auguste Lacroix (1888-1896)
- Isidore Dhombres (1896-1901)
- Frédéric Alais (1901-1905)
- Cyprien Corriger (1905-1908)
- Docteur Charles Durand (1908-1921)
- Élie Roux (1921-1929)
- Louis Turc (1929-1935)
- Léon Rouvière (1935-1939)
- Arthur Chabrol (1939-1944)
- Joseph Darbousset (1945-1947)
- Alfred Felgerolles (1947-1953)
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité 1953-1959 Élie Fages 1959-1978 Jean Clauzel 1978- 2008 Maurice Tribes PCF depuis 2008 Alain Rey Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
- 1806: 545 habitants recensés.
Évolution démographique
(Source : INSEE[2])1962 1968 1975 1982 1990 1999 1333 1697 1424 1404 1338 1274 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Économie
Toutes les activités liées à l'extraction du charbon (essentiellement sur la commune de La Grand-Combe) ont aujourd'hui disparu. Dans le paysage communal, il ne subsiste que les habitations ouvrières destinées aux mineurs.
Les activités agricoles sont devenues marginales (quelques pâturages, des potagers et des vergers, exploitation des châtaigneraies).
L'industrie a disparue. La dernière activité une conserverie de champignons implantée aux Taillades fermée en 2008.
Les activités tertiaires dominent: quelques commerces animent encore les villages (cafés, restaurant, boulangerie), de nombreux artisans, mais les activités liées au tourisme restent sous-exploitées (tourisme vert, un camping à la Font de Merle [1], randonnées, VTT...).
La majorité de la population active de la commune travaille à La Grand-Combe, aux Salles-du-Gardon et surtout à Alès et ses environs, le plus important bassin d'emploi du piémont cévenol.
De nombreux lotissements sont en cours de réalisation, surtout autour du village de Branoux (vers la Civadière ou dans les Pins), signe d'un certain dynamisme mais peu à peu le village risque de devenir un village dortoir. De plus, la construction de villas dans les collines provoque un mitage de la forêt cévenole (déjà menacée par les incendies).
Équipements publics
Administration
La Mairie, sise à Branoux. Rénovée.
La Poste, dans le village de Branoux.
Une salle polyvalente.
Château d'eau.
Un cimetière municipal.
Gendarmerie à La Grand Combe.
Scolarisation
Il existe une école maternelle à Branoux, regroupant tous les niveaux.
C'est aux Taillades que se situe l'école élémentaire.
Pas d'école privée de confession religieuse sur le commune.
Secondaire: Les collégiens, par carte scolaire, vont à La Grand Combe (Collège Léo Larguier). Les lycéens sont ensuite accueillis dans les nombreux lycées d'Alès.
Ramassage scolaire par autocar assuré par le conseil général du Gard.
Santé
Il n'existe pas de service de santé sur la commune, il faut se rendre à la Grand Combe, voire à Alès. Dentistes et médecins généralistes sont à la Grand Combe (3 pharmacies). Infirmières à domiciles. Services d'aides à la personne par le Conseil Général du Gard.
Culture
Bibliothèque municipale Daniel Bonnal.
Cinéma d'été.
Club de troisième âge.
Association de randonnées.
Chorale.
Club de cartes (tarot, belotte, poker)
Chasse, pêche, champignons.
Fabrication artisanale de paniers en bois de châtaigners (contacter M. André Vigouroux, La Civadière).
Club de patchwork.
Fête du village en juillet.
Fête des Chiens au printemps.
Lotos dans la salle polyvalente pour les associations du village.
Sports
Il n'existe pas, à Branoux même, de club de sport collectif. Le football se pratique à la Grand Combe. Il y a pourtant un vieux stade de football en montant sur le village de Branoux, mais il ne sert plus.
Club de pétanque.
Par ailleurs, les activités traditionnelles restent très vives: chasse (deux dianes de chasseurs sur la commune pour la chasse au sanglier), syndicat de pêche, cueillette de champignons en saison.
Jeux d'eaux sur le lac de Comblous.
Nombreuses activités de marches et de randonnées pédestres pour découvrir le riche patrimoine de la commune. Une association programme des sorties pluri mensuelles pour découvrir le terroir communal.
Nombreux sites favorables au vol à voile et à la pratique du planeur.
Course cycliste au printemps.
Etapes fréquentes de l'Étoile de Bessèges.
Etape du rallye automobile des Cévennes (Route vers le Pendédis).
Lieux et monuments
Patrimoine civil
La voie romaine.
Le Pont Bertrand sur le Brêmo.Ce pont est constitué d'une arche unique, très haute, les parapets sont en schiste ou en lauzes.
Le temple de 1807.
La mine de houille Mourier route des Salles-du-Gardon, qui faisait partie des mines de la Grand Combe en exploitation de 1841 à 1918. Les anciens carreau et terril du puits Mourier ont été transformés en vélodrome en 1930[3].
Le château fort de La Devêze, en ruines, situé en amont de Sainte-Cécile-d'Andorge.
Patrimoine religieux
Blannaves possède les vestiges de son prieuré du XIe siècle.Ce prieuré comprend trois bâtiments : l'église Saint-Pierre, la maison curiale et une ferme. Il a été classé à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1949. L'église est d'architecture romane primitive avec une influence lombarde; elle a été construite au XIe siècle par des moines venus de Marseille (abbaye de Saint-Victor). L'intérieur est très rustique, avec des voûtes en berceau, la voûte de l'abside est en cul-de-four avec quelques sculptures. Les chapelles Nord ont été ajoutées au XVIe siècle. La maison curiale possède un four à pain intégré dans ses murs.
Patrimoine environnemental
Le point de vue du Plan de Jonquet, sur la D 154, au-dessus de Branoux, où la vue porte vers la vallée du Gardon, les Cévennes lozériennes, le Mont Lozère...
Personnalités liées à la commune
- Gédéon Laporte, chef camisard (1660-1702), né à Saint-Paul-la-Coste, a résidé à Branoux où il exerçait le métier de forgeron. Il prit part aux guerres de religion opposant les catholiques et les protestants dans les Cévennes. Il fut mis à prix 100 pistoles, mort ou vif, et fut tué lors d'une attaque par les soldats du roi.
- Lucien Lantier, artiste peintre, né à Odessa (Ukraine) en 1879 et décédé dans le Gard en 1960. L'artiste a participé à la Première Guerre mondiale dans les rangs de l'armée française et a longtemps habité à Verdun. Il a peint les hauts-fourneaux de Longwy et a décoré de nombreuses églises en Lorraine (Samogneux notamment). Chassé par la Seconde Guerre mondiale, Lucien Lantier a trouvé refuge dans l'ancienne bibliothèque de Branoux dans les années 1940.Il sera fortement inspiré par les paysages cévenols et les gueules noires de la Grand-Combe.
- Louis Riquet, créateur du vélodrome des Taillades. Comptable dans une entreprise de travaux publics à La Grand-Combe, Louis Riquet eut l'idée de construire un vélodrome en 1932.
Voir aussi
- Communes du Gard
- Le généalogiste et auteur Jean-François Aupetitgendre a écrit une monographie de Branoux.
Notes et références
- ↑ Le blason de la commune sur Gaso
- ↑ Branoux-les-Taillades sur le site de l'Insee
- ↑ Base Mérimée
Liens externes
- Branoux et les communes du Pays Grand Combien
- Branoux-les-Taillades sur le site de l'Institut géographique national
Catégorie : Commune du Gard
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