- École Spéciale Militaire de Saint-Cyr
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École spéciale militaire de Saint-Cyr
École spéciale militaire de Saint-Cyr
Saint-CyriensPériode 1er mai 1802 Pays France Branche Armée de Terre Type école militaire Rôle Formation des cadres de l'armée Garnison Guer, Morbihan Ancienne dénomination École spéciale impériale militaire Surnom La spéciale Couleurs Bleu, Blanc, Rouge Devise "Ils s'instruisent pour vaincre" Commandant Général de division Eric Bonnemaison modifier L'École spéciale militaire de Saint-Cyr est une école militaire d'enseignement supérieur français, qui forme des officiers des armes de l'armée de terre et une partie des officiers de la gendarmerie nationale. Elle fait partie des Écoles de Saint-Cyr Coëtquidan (ESCC) implantées sur la commune de Bellevue Guer dans le Morbihan avec pour devise : « Ils s'instruisent pour vaincre ».
Sommaire
Histoire
Ancien régime
Consulat et Empire
L'Ecole spéciale militaire est créée par la loi du 11 Floréal an X (1er mai 1802) sur ordre du 1er Consul Napoléon Bonaparte, qui l'installe d'abord au château de Fontainebleau (arrêté du 8 Pluviôse an XI (28 janvier 1803)), puis en 1806, à Saint-Cyr-l'École (Yvelines), dans les bâtiments de la Maison royale de Saint-Louis, fondée par Madame de Maintenon en 1686 (épouse secrète de Louis XIV), et dont elle conservera le nom.
Elle devient avec le sacre impérial de Napoléon en 1804, École impériale militaire, mais ce n'est qu'à partir de 1818 que les arrivées d'élèves seront régulières et annuelles.
Période contemporaine
En 1940, après la défaite, Saint-Cyr et Saint-Maixent (école militaire de l'infanterie et des chars de combat) sont transférées à Aix-en-Provence, en zone libre. En novembre 1942, après l'occupation de la zone libre, les deux écoles sont dissoutes par les nazis.
Certains élèves réussissent à quitter la France en passant par l'Espagne, et se réfugient à l'École des élèves-aspirants de Cherchell-Médiouna en Algérie (Empire colonial français). Parallèlement, depuis 1940, en Grande-Bretagne, des officiers sont formés par l'École militaire des cadets de la France libre, fondée par le général De Gaulle. En 1944 l'École militaire de Cherchell devient l'École militaire interarmes (EMIA), chargée de former tous les officiers de l'armée de terre, aussi bien ceux issus du recrutement direct (Saint-Cyr) que ceux du recrutement interne (Saint-Maixent). C'est là l'idée d'amalgame du général de Lattre de Tassigny.
En 1945, l'ESM déménage provisoirement à Coëtquidan (Morbihan) où elle faisait des manœuvres avant guerre, les bâtiments de Saint-Cyr-l'École ayant été rendus inutilisables par des bombardements alliés en juillet et août 1944. En 1947, l'EMIA devient l'école spéciale militaire inter-armes, concession à l'ancien nom de Saint-Cyr. En 1957, le gouvernement décide la reconstruction de l'Ecole en vue du retour de l'ESMIA à Saint-Cyr. Mais les temps ont changé, les élèves officiers ne manœuvrent plus à pied ou à cheval mais au moyen d'engins motorisés. Le cadre de Saint-Cyr se prête mal à de telles manœuvres et en tous cas moins bien que la lande de « Coët ». En 1959, le général De Gaulle décide de renoncer au retour de l'Ecole à Saint-Cyr et de créer à la place un lycée militaire. En 1961, la formation des officiers issus du recrutement direct et des anciens sous-officiers est éclatée en deux. L'ESM reprend son rôle, aux côtés de la nouvelle EMIA. En 1964, les travaux de restauration de l'Ecole pour en faire un lycée militaire commencent. En 1977 une nouvelle école vient s'installer sur le site de Coëtquidan, c'est l'École militaire du corps technique et administratif (EMCTA).
Grandes dates
- 1er mai 1802 : Création par le premier consul Napoléon Bonaparte par la loi du 11 floréal an X et l’arrêté du 28 janvier 1803. L’ESM se trouve alors au château de Fontainebleau connu pour « La Cour du Cheval Blanc ». Le commandement est confié au général Bellavene (1770-1824).
- 7 janvier 1805 : L’École devient alors « École Spéciale Impériale Militaire » car Napoléon Bonaparte est proclamé empereur (Napoléon 1er) par le sénat et sacré le 2 décembre 1804.
- 24 mars 1808 : Transfert de l’ESIM à Saint-Cyr-l'École, petite localité située à 5 km de Versailles, par décret.
- En 1685, le château et les terres marécageuses du sieur Saint-Cyr sont rachetées par le roi Louis XIV pour y construire la Maison royale de Saint-Louis, château destiné à fonder une grande école de jeunes filles de la noblesse pauvre. La communauté de 250 jeunes filles s’installe en 1686 sous la houlette de Madame de Maintenon, épouse du roi. (Voir film Saint-Cyr de Patricia Mazuy)
- 650 élèves quittent Fontainebleau le 1er juillet 1808 et entrent à Saint-Cyr le 3 juillet.
- Le château de Saint-Cyr hébergera l’école jusqu’en 1940.
- 1809 : Création de l’École spéciale de la Cavalerie à Saint-Germain-en-Laye.
- 1803-1818 : 4100 officiers sont formés à Saint-Cyr.
- 1818 : Désormais les promotions sont numérotées.
- 8 août 1819 : Défilé des Saint-cyriens devant le roi Louis XVIII à Saint-Cloud. Le roi s’adressera à eux et leur dira : « Il n’en est pas un dans vos rangs qui n’ait pas dans sa giberne le bâton de maréchal de France ».
- 1821 : Les élèves s’exercent au polygone de tir. Ces exercices sont appréciés par tous. Le pointage des pièces requiert un bon coup d’œil. Au mortier en particulier on peut suivre la lente trajectoire de la bombe vers la cible : un tonneau posé sur une perche. Les coups au but sont rares, l’exploit est appréciable. Le pointeur est chaudement félicité par ses camarades, ainsi en 1821, l’élève Delphy de la Roche est porté en triomphe sur un tonneau. Le triomphe du tonneau devient une tradition de l’école de Saint-Cyr.
- 1830 : A la suite des Trois Glorieuses (27 au 29 juillet), la chute du dernier des Bourbons, Charles X et l’avènement de Louis-Philippe d’Orléans, qui devient « roi des Français » le drapeau tricolore est définitivement adopté comme emblème national. L’école devient ESM Saint-Cyr et poursuit son œuvre de formation des officiers de France.
- 1830-1832 : C’est la première promotion qui prend un nom : Promotion « du Firmament ».
- 1851 : L’école redevient ESIM sous Napoléon III.
- 24 août 1855 : A l’occasion de la venue de la reine Victoria en France, les Saint-Cyriens portent le shako avec un plumet rouge et blanc. Il est baptisé Casoar et devient symbole de l’école.
- (L’école a été agrandie sous la deuxième République).
- 1815-1870 : 11 000 ont été formés, 1500 sont tombés au « champ d’honneur », 1 450 sont devenus généraux et 4 maréchaux de France : Pélissier, Canrobert, Forey, Mac Mahon (futur président de la République).
- Juillet 1871 : Le général Hanrion est le nouveau directeur.
- 1871-1905 : L’abbé Lanusse est aumônier de l’école.
- 1880 : Nouveau drapeau qui sera décoré le 22 avril 1914 de la Légion d'honneur.
- 1889 : Le triomphe du tonneau disparaît.
- 1914 : Promotion La Grande Revanche : Sur les 774 élèves intégrés, 428 sont tombés au « champ d’honneur ». Concernant les survivants, 87 % ont été blessés souvent plusieurs fois, 12 % réformés pour invalidité, 25 % prisonniers de guerre.
- Après la Première Guerre mondiale de 1914-1918 : 4 généraux sont maréchaux de France : Gallieni, Lyautey, Franchet d’Esperey, Pétain.
- 1931-1935 : Le général Frère est commandant de l’école, il animera un réseau de résistance pendant la Seconde Guerre mondiale.
- 1940 : Après la défaite, Saint-Cyr et Saint-Maixent (école de formation des sous-officiers de l'armée de terre) sont transférées à Aix-en-Provence, en zone libre.
- Novembre 1942 : Après l'occupation de la zone libre, les deux écoles sont dissoutes par les Nazis. Certains élèves réussissent à quitter la France en passant par l'Espagne, et se réfugient à l'École des élèves-aspirants de Cherchell-Médiouna en Algérie (Empire colonial français). Parallèlement, depuis 1940, en Grande-Bretagne, des officiers sont formés par l'École militaire des cadets de la France libre, fondée par le général de Gaulle. Le colonel Page sauve le drapeau.
- 1944 : L'École militaire de Cherchell devient l'École militaire interarmes (EMIA), chargée de former tous les officiers de l'armée de terre, aussi bien ceux issus du recrutement direct (Saint-Cyr) que ceux du recrutement interne (Saint-Maixent). C'est là l'idée d'amalgame du général de Lattre de Tassigny.
- 13 décembre 1944 : L’École militaire Inter Armes s’installe après la guerre à Coëtquidan, les bâtiments de Saint-Cyr-l'École ayant été rendus inutilisables par des bombardements alliés en juillet et août 1944.
- 1947 : L'EMIA devient l'école spéciale militaire interarmes, concession à l'ancien nom de Saint-Cyr.
- 19 juin 1957 : Début des travaux de reconstruction de l'Ecole à Saint-Cyr en vue de son retour.
- 1959 : Le gouvernement renonce à faire revenir l'Ecole à Saint-Cyr et de la maintenir à Coëtquidan.
- 1961 : La formation des officiers issus du recrutement direct et des anciens sous-officiers est séparée en deux. L'ESM reprend son rôle, aux côtés de la nouvelle EMIA.
- 1964-1965 : Reconstruction de l'école pour en faire un lycée militaire.
- 1977 : Une nouvelle école vient s'installer sur le site de Coëtquidan, c'est l'École militaire du corps technique et administratif (EMCTA).
- 1983 : L’ESM Saint-Cyr accueille pour la première fois des élèves-officiers féminins.
Recrutement
- Concours "Sciences", "Lettres" ou "Sciences économiques et sociales" au niveau bac+2 ,Classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE),
- Concours "Licence", pour les candidats détenant une licence ou un diplôme équivalent à Bac +3[1]
- Admission sur titre bac+5, après avis d´une commission de recrutement nationale,
- La voie EOFIA au niveau Bac, Bac+1.
Cursus
La scolarité comporte quatre volets :
- Formation au commandement (FEXA : Formation à l'Exercice de l'Autorité)
- Formation académique (surnommée « pompe »)
- Formation militaire (surnommée « mili »), dont le brevet parachutiste militaire (de Pau), des stages commando (à Penthièvre en Bretagne, et Mont-Louis, au Centre national d'entraînement commando) et des stages d'aguerrissement en milieu montagnard (à Barcelonnette, dans les Alpes, ou au Centre national d'aguerrissement en montagne à Briançon) ou en forêt équatoriale (en Guyane française).
- Formation sportive (surnommée « crapahut »)
Le cursus dure six semestres (quatre pour les recrutements à bac+4, deux pour les bac+5), sanctionnés par l'obtention du diplôme de l'ESM, et pour les scientifiques, du diplôme d'ingénieur agréé par la commission nationale des titres d'ingénieur (CTI), ainsi que le grade de master.
Tous les élèves d'une année sont groupés en bataillons. En première année, les élèves font partie du troisième bataillon, en deuxième année, du deuxième bataillon (grade d'élève-officier d'active durant ces deux années), enfin en troisième année, du Premier Bataillon de France (grade d'officier sous-lieutenant).
À l'issue de leur scolarité, les élèves reçoivent le grade de lieutenant, sont classés et choisissent, dans l'ordre de classement, une arme (fonction opérationnelle dans l'Armée de terre ou la gendarmerie) pour laquelle ils accompliront un an en école d'application :
- Aviation légère de l'armée de terre (ALAT), Le Cannet-des-Maures-Dax
- Arme blindée cavalerie (Saumur)
- Artillerie (Draguignan)
- Gendarmerie (Melun) (école des officiers de la gendarmerie nationale)
- Arme du génie (Angers)
- Infanterie (Montpellier jusque 2010 puis Draguignan)
- Armes du matériel et du train, École de la logistique et du train à Tours jusqu'en 2009 puis Bourges.
- Transmissions (Rennes)
Après cette année en école d'application, ils reçoivent leur affectation opérationnelle.
Les officiers sous contrat et les officiers de réserve (qui forment le « quatrième bataillon de Saint-Cyr ») suivent également une formation raccourcie à l'ESM.
Jargon
- 2 S : 2 décembre, en souvenir du 2 décembre 1805, date de la bataille d'Austerlitz, au cours de laquelle sont tombés les premiers élèves de l'École militaire de Saint-Cyr; fête célébrée par tous les Saint-Cyriens à travers le monde et en particulier à Coëtquidan où a lieu chaque année une reconstitution de la bataille ;
- Adjudant des gardes : Membre du conseil des fines, chargé de la logistique ;
- Aixois : Elève issu du lycée militaire d'Aix-en-Provence ;
- Alpha : être alpha, c'est être admissible au concours d'entrée de l'ESM. Le statut s'appelle aussi l'alphature ;
- Bahutage : terme officieux désignant la période d'intégration dans toute unité militaire (période de transmission des traditions de l'Ecole Spéciale Militaire entre les Anciens et leurs Bazars) ;
- Baraguey (du nom du maréchal Achille Baraguey d'Hilliers) : surnom donné à celui des encadrants réputé le plus dur et le plus teigneux ;
- La Basane : surnom de l'Arme blindée cavalerie. Du nom du cuir garnissant l'intérieur des culottes des chasseurs à cheval, hussards, dragons et cuirassiers ;
- Bazar : anciennement élève de première année ; désormais élève de deuxième année depuis que la scolarité est passée à trois ans ; équivalent de Bizuth pour les élèves de Saint-Cyr l'école ;
- Bibelot: surnom donné aux Saint-Cyriens par les élèves de l'EMIA et de l'EMCTA pour railler leur côté supposé précieux et fragile ;
- Biff´: infanterie ;
- Bizuth : élève de première année en corniche ;
- Bovins : Nom donné aux élèves des classes préparatoires du lycée militaire d'Autun ;
- Brutions : voir Ñass ;
- Casoar : plumet blanc et rouge qui orne le shako ;
- Coldo : Nom donné au lycée de la défense de Saint-Cyr-l'Ecole ;
- Colonel des Gardes : deuxième membre du Grand Carré, après le Père Système ;
- Corniche : Classes préparatoires au concours de Saint-Cyr ;
- Crocos : stagiaires africains à Saint-Cyr et l'École navale ;
- Cyrards : Saint-Cyriens ;
- DGER : Direction Générale de l'Enseignement et de la Recherche, lieu où se déroulent tous les cours académiques suivis par les élèves des écoles de Coëtquidan ;
- Dolo cornu : chant des dolos (voir plus haut) à l'École militaire interarmes ;
- L'esprit Khâl : esprit-concours; tout ce qui éloigne les prépas de l'ambiance « mili » (militaire) ;
- Fanature : terme par lequel un futur élève-officier déclare sa préférence d'arme ; on dit : Fanas Bazane (pour ceux qui aspirent à la Cavalerie),Fanas biffe pour les adeptes de l'Infanterie, Fana Légion pour ceux qui se destinent à servir dans ce corps ou bien Fana Colo pour ceux qui ont opté pour une carrière dans l'infanterie de marine ; il existe aussi des Fanas Génie, des Fanas Artillerie etc ;
- Fine, Sous-Fine : Responsables du bahutage ; une par section et compagnie (Surfine et Sous Surfine) du 2e Bataillon. Membres du conseil des Fines ;
- La Galette : titre du chant de promotion de la Promotion d'Isly, chant de tradition des Saint-Cyriens ; rend hommage à la contre-épaulette que portaient les élèves n'appartenant pas aux compagnies d'élite, supprimée au grand regret de ces derniers ;
- Glouglou : élève de l'École militaire du corps technique et administratif ;
- Le Grand Carré : Bureau des élèves responsables des traditions au sein d'une promotion, à sa tête: le Père Système ;
- Magouilleuse : ordinateur imaginaire par lequel passent les notes. Donne parfois des résultats surprenants ;
- Marchfeld : Place d'armes des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan, située face au poste de commandement des écoles. C'est le lieu où se déroule traditionnellement le Triomphe ;
- Ñass : surnom donné aux élèves ou anciens élèves du Prytanée de la Flèche ;
- L'Ours : la chambre des punis ; chaque promotion se glorifie de son recordman de l'ours, c'est-à-dire de l'élève ayant écopé du maximum de jours d'arrêts passés à l'ours ;
- PBF : Premier branlé de France. Désigne le premier candidat restant sur la liste d'attente au concours une fois celle-ci close ;
- PDB : Pékin de Bahut : correspond à la fin de scolarité à Saint-Cyr ;
- Pédago : terme générique englobant tous les membres du corps enseignant; peu flatteur ;
- Le Pékin de Bahut : chant traditionnel spécifiquement saint-cyrien commençant ainsi : « Trois Saint-Cyriens sont sortis de l'enfer / Un soir, par la fenêtre / ... ». Pékin signifie « privé de... » et ce chant loue les mérites de la fin de la scolarité à Saint-Cyr ;
- Père Système (ou Systus) : anciennement le dernier reçu au concours d'entrée et délégué de sa promotion, aujourd'hui élève choisi par ses congénères et représentant de la promotion. C'est le "Président à vie" de la promotion ;
- La Pompe : tout ce qui touche aux études académiques (Péjoratif) ;
- Psycho : quelqu'un qui perd facilement ses moyens ou éprouve de grandes difficultés à marcher en ordre serré ;
- P'tit co : abréviation de « petit conscrit » et non de petit copain; membres d'une même promotion ;
- Ragnagna (ou "Ragnabo") : Élève du lycée militaire de Saint-Cyr ;
- Rat : professeur de l'enseignement général ;
- La Stacke : autre surnom donné aux études théoriques ou de culture générale ;
- Strasse : ensemble du personnel encadrant les élèves (abréviation phonétique du mot "adminiSTRASSion" pour administration) ;
- TBO : abréviation de Très Bahuté Officier ; élève de deuxième année de Saint-Cyr ;
- Le Triomphe : Jour du baptême d'une promotion, dont les membres accèdent au rang d'officier. Se déroule traditionnellement le dernier samedi de juillet. La journée est consacrée à des présentations dynamiques de matériels militaires et à des reconstitutions relatives au nom des promotions sortantes. Le soir ont lieu les baptêmes des nouvelles promotions et les traditionnels bals de Saint-Cyr et de l'E.M.I.A ;
- TVA : abréviation pour Très Vénérable Ancien; élève de deuxième année de corniche ;
- Vorace : terme générique désignant les officiers de l'encadrement militaire ;
- Voracière : Nouveau bâtiment construit pour abriter l'ensemble des officiers et sous-officiers formant l'encadrement militaire.
[réf. nécessaire]
Organigramme
1820
- Maréchal de camp commandant : Comte et général Maurice-François d'Albignac
- Colonel commandant en second : Jean-Baptiste Danlion (Colonel d'infanterie)
- Directeur des études : Louis-Thomas Nacquart (Lieutenant-colonel d'artillerie)
- Chefs de bataillons :
- Jacques Vienot
- Jean-Baptiste Griffet de Labaume
- Capitaines d'infanterie :
- Chevalier Jacques-Louis de Gualy
- Fousset
- Auguste Serva
- Raymond de Verninac Saint-Maur
- Dutheil
- Chappuis
- Capitaines de cavalerie :
- Boufroy de Pierreville
- Lemoiné
- Professeur de fortifications :
- Jean-Baptiste Imbert (capitaine du Génie)
- M Carraud (Capitaine d'artillerie)
- Professeur de topographie : M Richoux (capitaine ingénieur de 2e classe)
- Professeur adjoint: Charles-Louis-François Lecamus (lieutenant aux ingénieurs-géographes)
- Général Hanrion
Les promotions
Article détaillé : Liste des promotions de Saint-Cyr.Voici les 6 dernières promotions de Saint-Cyr, pour avoir l'intégralité, voir l'article détaillé
N°195 2008-2011 Chef d'Escadrons Francoville N°194 2007-2010 Lieutenant De Loisy N°193 2006-2009 Chef de bataillon Segrétain N°192 2005-2008 Capitaine Beaumont N°191 2004-2007 Lieutenant Brunbrouck N°190 2003-2006 Général Simon N°189 2002-2005 Général de Galbert Célèbres Saint-Cyriens
- Roland Bonaparte (1858-1924) - 1879 Promotion Novi-Bazar
- Jean Bouffet (1882-1940) - Promotion du Tchad 1900
- Louis Conneau (1856-1930) - Grande Promotion 1876
- Charles, Émile Bertin (1871-1959) - promotion de Cronstadt 1892
- Paul Legentilhomme (1884-1975) - 1907
- Lieutenant-colonel Louis (1867-1915) - promotion Chalons 1888
- Hélie Denoix de Saint Marc (1922)
- Jacques Mitterrand (général)
- Philippe Leclerc de Hauteclocque (1902-1947) - 1924
- Charles de Gaulle (1890-1970) - promotion Fez 1912
- Jean de Lattre de Tassigny (1889-1952) - promotion Mauritanie 1909
- Augustin Guillaume (1895-1983)
- Alphonse Juin (1888-1967) - Major de la promotion Fez 1912
- Maxime Weygand (1867-1965) - 1897
- Louis Franchet d'Espérey (1856-1942) - 1876
- Philippe Pétain (1856-1951) - promotion Plewna 1878
- Hubert Lyautey (1854-1934)
- Joseph Gallieni (1849-1916)
- François Certain de Canrobert (1809-1895) - 1828
- Patrice de Mac-Mahon (1808-1893) - 1827
- Aimable Pélissier (1794-1864)
- Haj Ali Razmara, Premier ministre d'Iran
- Bahram Ariana, Chef d'Etat-Major des Armées, Iran
- Felipe Ángeles, révolutionnaire mexicain (1868-1919)
- Louis II de Monaco, (1870-1949)
- Jean-Étienne Valluy (1899-1970)
- Gabriel Brunet de Sairigné (1913-1948)- 1933
- Michel Arnaud (1915-1990) - 1935
- Sardar Homayoun (1850-1930)
- Abdollah Khan Momtaz (1912)
- Pierre Ier de Serbie (1844-1921) - 1862
- Pierre Nord, écrivain (1900-1985)
- Charles de Foucauld (1858-1916) - promotion Plewna 1876
- James Domville (1842-1921), homme politique canadien
- Marie-Georges Picquart (1854-1914), général et ministre de la Guerre. personnage central du dénouement de l'affaire Dreyfus
- Colonel Ben Daoud
- Tom Morel (1915-1944) - promotion Lyautey 1935. Commandant du maquis des Glières.
- Nicolas Le Nen (1966) - promotion Callies 1986. Chef de corps du 27e BCA.
- Pierre Sergent (1966) - promotion Rhin et Danube 1949.
- Jacques Massu - promotion Foch 1930.
Voir aussi
- Casoar à casque
- Camp de Coëtquidan
- L'Épaulette, magazine
Liens externes
- Site officiel
- Journal des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan
- Anneau des promotions de l'Ecole
- Promotion des Marie Louise
- Site de la promotion Maréchal-Lannes
- : ancien emplacement (Saint-Cyr-l'École)
- : nouvel emplacement (Guer)
- ↑ La liste des licences et des diplômes Bac +3 permettant de concourir au titre du concours "Licence" est annexée à l'Instruction n° 1416/DEF/EMAT/PRH/EG/OFF du 28 novembre 2005 fixant les conditions de candidatures et les modalités pratiques d’organisation et de déroulement des concours d’admission à l’école spéciale militaire de Saint-Cyr
Catégorie : École spéciale militaire de Saint-Cyr
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