- École Spéciale de Mécanique et d'Electricité
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École spéciale de mécanique et d'électricité
ESME-Sudria Localisation Localisation Ivry-sur-Seine, France Informations Fondation 1905 Directeur Hervé Laborne Type Grande École d'Ingénieurs sous tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Particularités École d'ingénieurs en informatique, électronique et génie électrique. Niveau Bac+5 Site web www.esme.fr L'École Spéciale de Mécanique et d'Électricité (ESME-Sudria ou simplement ESME) est une grande école d'ingénieurs privée généraliste. Elle forme des ingénieurs dans les domaines du génie électrique, de l'électronique, des télécommunications et de l'informatique. Reconnue par l'État Français depuis 1922 et, autorisée par la Commission des Titres d'Ingénieur pour délivrer le Diplôme d'Ingénieur, elle est aussi membre de la Conférence des Grandes Écoles et fait partie de l' Union des Grandes Écoles indépendantes.
Sommaire
Historique
L'École Spéciale de Mécanique et d'Électricité, appelée aujourd'hui communément ESME-Sudria, a été crée en 1905 par Joachim Sudria, Ingénieur de l' École Polytechnique (X) et de Supelec.
Ses talents pédagogiques pour la préparation d'étudiants aux concours des grandes écoles d'ingénieurs, le conduisent a fonder l'ESME-Sudria, qui a l'époque était un cursus de 2 ans après le baccalauréat. L'école s'implante alors dans le 7ieme arrondissement de Paris ou les promotions sont de l'ordre de 50 ingénieurs.
A partir de 1914, la première guerre mondiale éclata et faillit mettre un terme a l'existence de l'école. Les étudiants et enseignants venaient a manquer et on estime a 30% le nombre d'étudiants ou diplômés qui venaient a décéder de faits de guerre.
La fin de la guerre, et les années suivantes (1920 - 1935), mettent l'école dans un cycle de renaissance et les effectifs se multiplient de plus en plus, d'années en années. Ainsi, l'État Français accorde sa reconnaissance officielle (1922), qui a pour conséquence le passage de la scolarité en 3ans après le baccalauréat.
En 1925, un nouveau site est inaugure, rue de Sèvres a Paris, dans des bâtiments aujourd'hui détruits au profit des services d'Urologie de l'hôpital Necker. Cette quête d'agrandissement des locaux aboutit aux locaux de la rue Blaise Desgoffe (Paris 6ieme), qui resteront les locaux de l'école jusqu'en 2004.
La Commission des Titres d'Ingénieur voit le jour en 1936 et, habilite l'école à délivrer le diplôme d'ingénieur Mécanicien-Électricien de l'ESME-Sudria.
À partir de 1939, la seconde guerre mondiale, telle la première, touche beaucoup l'école tant par ses élèves que ses professeurs mobilises. Abritant quelques résistants ce qui lui vaut une visite de la Gestapo dont l'action est interrompue par la rupture des lignes téléphoniques des bureaux. Pendant cette période, Pierre Doceul (polytechnicien, Ingénieur de l'armement et gendre de Joachim Sudria) devient Directeur Adjoint. Grâce a ce dernier, en 1949 la division Électronique (ou courants faibles) voit le jour, pour compléter la division Génie Électrique (ou courants forts).
- 2006: l'ESME-Sudria rejoint le Groupe IONIS
Aujourd'hui, l'école fait partie du IONIS Institute Of Technology.
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Cursus
L'ESME-Sudria forme des ingénieurs dans plusieurs domaines:
- l'Électronique
- le Génie Électrique
- l'Informatique
- les Télécoms et le Traitement du Signal
L'école est l'un des rares établissements d'enseignement en France (et dans le monde) à utiliser le système d'exploitation Open VMS pour son réseau et ses cours d'informatique.
Admission
L'admission en première année concerne les élèves de Terminale S ou STI. Elle s'effectue sur dossier et concours et doit être validée par l'obtention du baccalauréat.
Les étudiants en classe préparatoire aux grandes écoles peuvent intégrer l'ESME en troisième année via le concours E3A
Des admissions parallèles sont possibles sur dossier et entretien :
- en deuxième année après une année validée de classe préparatoire
- en troisième année après l'obtention d'un DUT GEII
- en troisième année après l'obtention d'une Licence (grade universitaire) EEA
- en quatrième année après l'obtention d'une maîtrise EEA
Vie associative
International
L'ESME propose à ses étudiants de passer leur dernière année dans un établissement étranger :
- École de Technologie Supérieure de MONTREAL (Canada) : Ingénierie des Systèmes
- Université de KASSEL (Allemagne) : Ingénierie de l’Énergie
Ainsi les élèves peuvent prétendre à deux diplômes, celui de l'université où la dernière année est suivie, et celui de l'école.
Les étudiants peuvent aussi étudier dans les universités suivantes :
- Université de San José (Californie)
- Université de Londres, QUEEN MARY UK Électronique
- Université de BRISTOL UK Communications Numériques et Traitement du Signal
- Université de SHEFFIELD UK Automatique
- Université de HERIOT WATT UK Systèmes d’Information, Nanotechnologies
- CARDIFF UK Ingénierie des Systèmes
- KING’S COLLEGE UK Télécommunications
- TECHNION Haïfa (Israël) Traitement du signal
- ILLINOIS INSTITUTE OF TECHNOLOGY USA Electrical Engineering (Énergie, Télécommunications, Informatique)
- LANCASTER UK
- Université de LEEDS UK
- Université du STAFFORDSHIRE UK
- Université polytechnique de Madrid ESP
Les élèves peuvent ausi bénéficier du système d'échange universitaire Erasmus.
Recherche
L'école dispose d'un laboratoire de recherche en électronique, et d'un laboratoire de recherche en génie électrique.
Débouchés
Depuis sa création, elle a formé plus de 12 500 ingénieurs dont 8 000 encore en activité.
Anciens Élèves
- Marie-Louise Paris (1921), fondatrice de l' École Polytechnique Féminine (EPF) en 1925
- André Rémondière, Ancien DG du CNES Centre Spatial Guyanais [1]
- Michel Bouissou (1963), Ancien DG Natexis Investissements puis, Ancien Déontologue Natexis Private Equity [2]
- Dominique Hannoyer (1973), Ancien PDG du groupe LGS France
- Marc Sellam (1974), PDG du groupe IONIS Education
- Emmanuel de Vaumas (1974), Ancien DG Cofinparc - filiale de Kleinwort Benson Group (titulaire d'un MBA de l'INSEAD)[3]
- Oliver Duperray (1975), PDG ITT Industries (titulaire d'un MAE de l'IAE Paris I Sorbonne)
- Jean-Jacques de Pins (1976), Ancien DG Marketing des Services Internationaux de France Cables et Radio, Actuellement PDG Wanadoo Netherlands (titulaire d'un MBA de l'INSEAD)[4]
- Thierry Dehaye (1981), PDG de Cegelec Nord&Est [5]
- Cosme de Moucheron (1982), Vice-Président Europe pour IBM[6]
- Laurent Bourgninaud (1984), Ancien DG de Lucent Technologies Data Networking Systems en France
- Mathias Pez (1994), PDG de D-LIGHTSYS [7]
Voir aussi
Notes et références
- ↑ http://search.lesechos.fr/archives/1991/LesEchos/16038-91-ECH.htm?xtor=AL-4001
- ↑ http://blogs.ionis-group.com/esme/media/tribune.JPG
- ↑ http://search.lesechos.fr/archives/1994/LesEchos/16575-89-ECH.htm?xtor=AL-4001
- ↑ http://search.lesechos.fr/archives/1992/LesEchos/16062-78-ECH.htm?xtor=AL-4001
- ↑ http://blogs.ionis-group.com/esme/media/FACE.JPG
- ↑ http://blogs.ionis-group.com/esme/media/presse5.JPG
- ↑ http://blogs.ionis-group.com/esme/media/industrie.JPG
Liens externes
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