Voiron

Voiron

45° 21′ 51″ N 5° 35′ 26″ E / 45.364167, 5.590556

Voiron
Voiron vu du Bois Joli
Voiron vu du Bois Joli
Administration
Pays France
Région Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Canton Voiron
Code commune 38563
Code postal 38500
Maire
Mandat en cours
Roland Revil (PS)
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays voironnais
Démographie
Population 20 400 hab. (2008)
Densité 932 hab./km²
Géographie
Coordonnées 45° 21′ 51″ Nord
       5° 35′ 26″ Est
/ 45.364167, 5.590556
Altitudes mini. 222 m — maxi. 846 m
Superficie 21,9 km2

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Voiron (à ne pas confondre avec Les Voirons en Haute-Savoie) est une commune française, située dans la neuvième circonscription du département de l'Isère et la région Rhône-Alpes.

Située à 25 km au nord-ouest de Grenoble, 43 km au sud-ouest de Chambéry, 79 km au nord-est de Valence et 85 km au sud-est de Lyon, Voiron est le chef-lieu du canton de Voiron. Elle compte environ 20 000 habitants, les Voironnais et depuis le 1er janvier 2010 elle a rejoint l'unité urbaine de Grenoble et ses 494 878 habitants[1]. Elle est également la ville centre du Pays voironnais, regroupé en communauté d’agglomération de trente-quatre communes et de plus de 90 000 habitants.

Voiron est une des trois villes porte de la Chartreuse avec Chambéry et Grenoble.

En outre, Voiron est décorée par le comité des villes et villages fleuris à hauteur de deux Fleurs.

Sommaire

Géographie

Lieux-dits, écarts et quartiers

La Barrelière est un lieu dit sur la commune au pied de la colline de Bavonne. Il est situé au-dessus du domaine de La Brunerie qui abrite le CREPS Rhône-Alpes.

Histoire

Dans l'antiquité, Salmorungum est un petit bourg commerçant dont nous connaissons l'existence par les vestiges de riches villas romaines découvertes lors de la réalisation de la rocade Ouest de la ville actuelle. De nos jours, le faubourg Sermorens au nord de la ville nous rappelle le passé romain de la cité. Il y a aussi ce petit oppidum (poste avancé romain) dont le rôle était de surveiller le débouché des gorges de la Morge, situé à peu près sur l'emplacement de la tour Barral et qui portait le nom de Castrum Voronis (peut-être l'origine du nom de Voiron).

Au Moyen Âge, Voiron n'est encore qu'un village, mais déjà un emplacement stratégique qui attire de nombreux commerçants. En effet, sa position frontalière avec le Dauphiné voisin (elle est alors savoyarde de 1029 à 1355) lui procure un avantage commercial indéniable sur ses rivales (Vienne et Grenoble). De cette époque lointaine ne reste que de faibles traces au cœur de la ville. Le château de Barral dominait la cité, la tour Barral en était un des éléments. Cette situation géographique prendra fin dès l'annexion de Voiron par le royaume de France. En 1355 le traité de Paris est signé par le roi de France Jean II qui venait d'hériter du Dauphiné quelques années auparavant. Le comte de Savoie Amédée VI décide alors de fixer définitivement au Rhône et au Guiers les limites entre le Dauphiné et le Comté de Savoie. Le Voironnais devient alors dauphinois. La région était encore assez enclavée à cette époque faute de grandes voies de communication. La population locale y cultivait, comme presque partout ailleurs, le chanvre et fabriquait à partir de cette matière première des toiles dont les surplus était vendu sur les foires locales. Ce commerce se développa rapidement grâce aux exonérations d'impôts accordés par le comte de Savoie et fut à l'origine de l'« aventure textile voironnaise » . Lors du rattachement du Voironnais au Dauphiné en 1355, cette franchise fut remise en cause et les commerçants durent longuement négocier pour conserver cette avantage. Ce ne fut qu'en 1511 que le roi de France Louis XII confirma ce privilège ce qui contribuera à développer considérablement les échanges commerciaux liés à l'augmentation de la production de chanvre et de toiles tissées. Dès 1550 l'industrie textile voironnaise se diversifie. On assiste à la production de linge de table de qualité dit « de Venise ». Cette appellation donna son nom à la rue de Venise, toujours visible de nos jours à Voiron, ou se trouvait à l'époque les boutiques de tisserands.

En 1700, la capitale de la Chartreuse compte environ 1 200 habitants et plus d'une centaine d'entre eux travaillent dans la transformation du chanvre. Quatre-vingt ans plus tard ce sont 1 200 producteurs de chanvre qui sont dénombrés dans le voironnais ainsi que 2 760 métiers à tisser. Depuis le début du siècle la production s'est organisée autour de la fabrique voironnaise et les toiles sont marquées afin d'en certifier l'origine. La ville acquièrent une grande renommée grâce à ses toiles issues d'un savoir-faire séculaire. Mais les privilèges accordés par Louis XII disparurent à la Révolution. Toutefois la production de toile ne s’essouffla pas et leurs réputations permirent de maintenir l'activité sous le Premier Empire notamment grâce aux commandes de l'armée. Le XIXe siècle voit le déclin de la grande époque de la toile à Voiron notamment à cause de la concurrence du lin puis du coton, ainsi qu'à cause de la disparition de la marine à voile qui était une grande consommatrice de toiles voironnaises.

Au XIXe siècle toujours, on commence à susurrer le nom du bourg de Voiron dans de nombreuses royautés d'Europe. Les soieries voironnaises sont connues dans toute l'Europe pour leur finesse. Voiron profite alors d'une main-d'œuvre féminine bon marché, logée à l'usine et souvent mal payée. A la veille de la première guerre mondiale l'activité de tissage de la soie utilise près de 3 000 métiers. Parallèlement l'essor des manufactures de papier sur les rives de la Morge, la rivière traversant la petite ville, attire de nombreux travailleurs vers la ville et de là débute un nouvel âge d'or. Le XIXe siècle, c'est aussi le rayonnement religieux de la ville qui grâce à l'audace d'un premier magistrat ambitieux fait ériger une cathédrale gothique en 1876, l'église Saint-Bruno. On citera aussi l'élévation d'une statue représentant la Vierge Marie et l'Enfant Jésus, un hommage à Notre-Dame-de-France du Puy-en-Velay.

Puis vient le XXe siècle, ses révolutions industrielles, le déclin de la soie, du papier et l'avènement de l'entreprise phare de la commune : les Skis Rossignol fondés en 1907 par Abel Rossignol. Y travailleront des familles entières de voironnais, des immigrés italiens arrivés en masse au début du siècle... Voiron se développe, s'agrandit. La population dépasse les 15.000 habitants. De grandes industries de renommée mondiale se développent, Voiron verra ainsi naître l'entreprise Radiall spécialisée en mécanique de précision, ou encore les jouets Gueydon, d'où est issue l'enseigne mondialement connue : King Jouet.

Aujourd'hui pôle économique et administratif majeur du département de l'Isère, riche de plus de 10 000 emplois, de nouvelles industries, d'une reconversion difficile après le départ de Rossignol et Johnson & Johnson, Voiron tient à garder sa totale indépendance vis-à-vis de son énorme voisine, l'agglomération grenobloise et ses 500 000 habitants. Le Pays Voironnais travaille pour attirer de nouveaux emplois visant à limiter le phénomène de cité-dortoir impactant déjà la banlieue voironnaise.

Syndicalisme

A côté de Lyon et Paris, Voiron est également un des lieux de naissance du syndicalisme chrétien. En effet, en 1906 la ville qui est un haut lieu de l'industrie textile où travaillent de nombreuses ouvrières est touchée par une grève générale du textile déclenchée par les syndicats regroupés autour de la CGT à la suite de diminutions de salaires répétées. En réaction à cette grève violente et aux thèses du syndicalisme révolutionnaire, à l'initiative de Cécile Poncet qui est issue de la bourgeoisie grenobloise et liée au milieu du catholicisme social notamment de Lyon, le syndicat libre des ouvrières du tissage de Voiron - syndicat libre féminin - est créé en s'inspirant de la morale sociale de l'Eglise[2]. En 1936, ce syndicat fusionne avec les syndicats libres masculins de l'Isère[3].


Patrimoine

Patrimoine culturel et artistique

Lieux et monuments

  • L'église Saint-Bruno du XIXe siècle, elle est l’œuvre de l’architecte diocésain Alfred Berruyer (1819-1901) qui a ici construit un monument de style néo-gothique s’inspirant des cathédrales du XIIe siècle. L’église, est inscrite depuis 1994 à l’inventaire des monuments historiques, puis a été classée par arrêté du 11 janvier 2007[4] et est un monument régional important par son architecture dite « ciment ». Un orgue y a été installé[5].
  • La fontaine de la place d'Armes, est située face à l'église Saint-Bruno au pied de son parvis. Elle fut érigée en 1826 par le maire Hector Denantes. Il était prévu d'élever une fontaine à cet emplacement depuis l'année 1786 afin de faire face au développement de ce quartier. Mais ce ne fut qu'en 1822 que M Denantes décida d'aller à la rencontre d'un entrepreneur de fontaines à Lyon, et ce fut M Blandin qui réalisa la statue. La fête inaugurale eu lieu le 4 novembre 1826.
  • L'église Saint-Pierre date du IXe siècle, elle est ainsi l’un des plus vieux monuments de la ville de Voiron et fait partie des quelques traces du passé médiéval de la commune avec la tour Barral, et le quartier Sermorens[6]. Construite au pied d'un coteau déjà occupé à l'époque gallo-romaine, elle aurait été bâtie sur une chapelle privée domaniale datant de l'époque carolingienne et fut ensuite transformée en église paroissiale. Les fidèles accédaient à cette église médiévale par un clocher-porche, et c’est au XVe siècle qu’elle fut agrandie par la construction de cinq chapelles gothiques annexes. De nombreux travaux de remaniement eurent lieu sur cet édifice religieux notamment en 1826, 1921 et 1927. La sobriété de l’intérieur qui est toujours visible de nos jours date des travaux de rénovation de 1965. Deux peintures du XVIIe siècle ornementent ce lieu de culte ; une peinture sur bois dans la chapelle Saint-Joseph datant de 1821 représente le Vœu de Louis XIII. L’autre est une peinture sur toile de l’école flamande montrant une descente de croix. Un autre tableau plus récent, décore aussi l’église, il s’agit d’une vierge à l’enfant, qui fut offert en 1821 par Dode de la Brunerie. Le mobilier se compose quant à lui de stalles se trouvant dans le chœur et d’une chaire au fond de l’église datant du XVIIIe siècle. Les deux confessionnaux furent construit par un menuisier de la commune M. Chartrousse et datent de 1803[7].
  • Domaine de La Brunerie (Guillaume Dode de la Brunerie),
  • Le Jardin de Ville est un héritage d'un domaine de la famille Becquart-Castelbon. La mairie marque l’entrée de ce parc municipal qui s’étend sur 30400m² de verdure et de massifs floraux multicolores grâce aux nombreuses espèces de plantes les composant, telle que des myosotis, des pensées, des pétunias, des tulipes… Le jardin de ville comprend aussi près de 300 essences d’arbres différentes ; cèdre, chêne, érable, magnolia, marronnier, pin, ginkgo dont un certain nombre sont centenaires et un platane de près de 250 ans de plus de 50 mètres de haut pour un tronc de 6 mètres de circonférence, dont sa taille et son âge ont emmené la fédération Rhône-Alpes de protection de la nature à le classer parmi les arbres remarquables de la région. Canards, daims, oies et paons sont présents tout au long de l’année dans le parc, les canards et les oies bénéficiant d’une pièce d’eau de 2500m², les daims quant à eux se trouvent dans des enclos au centre du parc[8].
La tour Barral
  • La tour Barral date du XIIIe siècle, elle faisait partie du système défensif de Voiron, la commune étant à l’époque, et depuis le XIe siècle, une enclave savoyarde en territoire dauphinois. C’est à cette époque et sous l’impulsion de Pierre II de Savoie que le château qui avait une forme de parallélogramme et la double muraille qui descendait sur la colline virent le jour à Voiron. Une tour de 11,50 m de diamètre se dressait sur le point le plus haut du site. Les dauphinois prirent le château plusieurs fois et c’est à la suite du traité de Paris de 1355, que Amédée VI abandonna ses possessions qui se situaient à l’ouest du Guiers dont faisaient partie les châteaux de Voiron et Tolvon (sur la commune de Saint-Étienne-de-Crossey) qui furent livrés au Dauphin en 1377. Plus tard, vers la moitié du XVIIIe siècle la famille de Viriville reconstruisit le château qui était laissé en ruine, puis il fut acheté par la famille de Barral qui céda en 1910 le château à la ville qui a construit sur cet emplacement l’actuel hôpital. La tour dont il ne reste de nos jours qu’un étage est le témoin du passé de cet ancien château et a pris le nom de la dernière famille qui l’a possédée[9].
  • Le monument aux morts du sculpteur Gaston Dintrat où une Victoire ailée tient dans chaque main une couronne et protége les morts. Le mobile de 1871 et le poilu de la grande guerre sont unis dans la mort. Deux cariatides, représentant le deuil et la douleur, veillent le monument[10].
  • La statue et la table d'orientation Notre-Dame-de-Vouise se situent sur la colline du même nom. Culminant à 737 mètres au-dessus de Voiron, la tour supportant la statue de Notre-Dame-de-Vouise offre un panorama sur la ville et les massifs de la Chartreuse et du Vercors. La statue, financée par une souscription lancée par les Voironnais dès 1864, fut construite par un chaudronnier de Saint-Laurent-du-Pont, Charles Hérold, qui réalisa ici une réplique en cuivre à l'échelle 1/2 (soit 7 m de haut) de celle de Notre-Dame-de-France du Puy-en-Velay. Elle fut tout d'abord exposée sur la place du marché, puis a été transportée en pièces détachées sur son piédestal en 1868. Il existe trois itinéraires permettant de se rendre en une trentaine de minute à la statue, et il reste ensuite à gravir 90 marches pour arriver au sommet de sa tour[11].
  • Les caves de la Chartreuse de Voiron sont maintenant l’unique lieu de production de la liqueur éponyme des Pères Chartreux. Accueillant chaque année plus de 150.000 visiteurs[12] qui peuvent y découvrir les anciens alambics centenaires en cuivre à côté desquels se trouvent des alambics ultra-modernes permettant aux Chartreux de contrôler toutes les étapes de la distillation depuis leur monastère de la Grande Chartreuse situé à Saint-Pierre-de-Chartreuse, 25 kilomètres plus loin. Les 130 plantes nécessaires à la préparation de la chartreuse sont cueillies par les Chartreux et préparées dans la salle des plantes du monastère, pour être ensuite envoyées dans des grands sacs de toile à la distillerie. Les caves et la distillerie sont installées depuis 1935 sur la commune de Voiron après avoir été installées successivement au monastère de la Grande Chartreuse, à la Fourvoirie (Saint-Laurent-du-Pont), à Tarragone (en Espagne) puis à Marseille[13].

Évènements

Grands rassemblements

  • La Foire annuelle de la Saint-Martin les 10 et 11 novembre date de 1356. Ces dernières années près de 650 forains, commerçants, associations se sont installés dans les rues de la capitale de la Chartreuse et plus 200 000 personnes sont venues découvrir leurs stands lors des dernières éditions. Ce sont les comtes de Savoie qui régnaient encore à cette époque sur la ville de Voiron qui accordèrent aux habitants de la commune le droit de jouir d'un marché hebdomadaire, tous les mercredis, et d'une foire annuelle le 11 novembre, jour de la Saint-Martin. Au départ cette foire devait permettre les échanges entre les communautés villageoises voisines mais très rapidement elle connut un certain succès et les administrations locales de l’époque ont accordé aux forains un jour supplémentaire, le 10 novembre, à la Saint-Martin. À cette période la plupart des forains étaient des boulangers, des commerçants de bétail, des drapiers, des fermiers, des fromagers, des meuniers, des joailliers venant de toute la France afin de vendre leur produit. Les seules années où la foire aurait été annulée, seraient 1714 et 1715 suite à des épidémies de bétails touchant une grande partie des troupeaux. De nos jours les animaux ne sont plus de la foire, et les drapiers ont été remplacés par les marchands de vêtements, mais la «Saint Martin» reste toujours un rendez-vous pour se balader, et rencontrer des artisans de la région[14]
  • Le marché bi-hebdomadaire (mercredis et samedis), situé sur le mail entre l'hôtel de ville et l'église Saint-Bruno, le marché de Voiron avec près de 250 exposants est le plus gros marché du département de l'Isère[15].
  • Le salon des vins et de la gastronomie généralement en novembre
  • La Quinzaine du cinéma italien
  • Le Festival des Cultures du Monde existe depuis presque 30 ans et invite chaque année des pays des 4 coins du globe pour faire partager leurs cultures. Traditionnellement, ce festival proposait à l'occasion de sa cérémonie de clôture un immense bœuf à la broche que tout le monde partageait autour de chants, danses et musiques du monde. Aujourd'hui, ce bœuf est remplacé par un barbecue géant.

Loisirs et culture

  • Le Grand Angle (salle de spectacles d'environ 2000 places)
  • La Pass'r'L '(cinéma)
  • Le Royal (cinéma)
  • Mosaïque (MJC) et son café-concert "atmosphère"
  • Médiathèque Philippe-Vial
  • Le musée Mainssieux (labellisé musée de France)
  • Concert Anamounto party (salle des fêtes, 500 places)

Manifestation sportive

Patrimoine naturel

La ville de Voiron possède une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF), cet espace naturel terrestre remarquable constitue une partie du patrimoine naturel de la commune.

  • La Roselière de Teissonnière, est une ZNIEFF de type 1 se situant exclusivement sur le territoire de la ville de Voiron, elle est comme son nom le laisse penser une zone humide où poussent principalement des roseaux. Ainsi cet espace qui occupe le fond du vallon de Teissonnière est d'un grand intérêt pour de nombreux amphibiens tels que des crapauds (Bufo bufo), grenouilles (Rana dalmatina), salamandres et tritons qui trouvent ici un lieu propice à la reproduction de leurs espèces. Cependant un remblai érigé au milieu du vallon menace la zone humide, et une route longe cette ZNIEFF séparant le bois de Montmain (lieu d'hibernation de ces amphibiens) de la roselière (lieu de reproduction) contraignant les amphibiens à la traverser et souvent à se faire écraser[16].

Et chaque année sur le site de Teissonnière, le Comité Ecologique Voiron Chartreuse organise une campagne de protection des amphibiens par la pose de filets le long de la route, ce site étant le plus long à être protégé en Isère (1km), et ce serait ainsi plus de 6000 amphibiens sauvés chaque année de l'écrasement.

Équipements

Éducation

Secondaire

  • Lycée Édouard Herriot
  • Lycée Ferdinand Buisson, plus connu sous le nom de La Nat. car ce fut le 1er lycée technique national.
  • Lycée agricole La Martelière
  • École maternelle / primaire, collège et lycée privé Notre-Dame-des-Victoires, appelé Les Oiseaux
  • Lycée privé St-Joseph
  • LPP Les Gorges
  • LPP Les Prairies
  • LPP La Sure
  • Collège la Garenne
  • Collège et lycée privé Saint-Joseph

Primaire

  • École jean de la Fontaine
  • École de Paviot
  • École primaire de Criel
  • École primaire du Faton
  • Ecole primaire Jean Moulin
  • École primaire Pierre-et-Marie-Curie
  • École primaire privée Sainte-Marie
  • École primaire de la Brunerie
  • Conservatoire de musique et de danse de Voiron (directeur Michel Bordenet) qui compte l'UMV (Union musicale voironnaise), dirigée par Michel Bordenet. Elle compte environ 60 musiciens qui jouent aux cérémonies en tous genres et organisent plusieurs concerts au cours de l'année.

Infrastructures de transport

Article détaillé : Transports du Pays voironnais.

Voiron et Coublevie sont desservies par un réseau de bus urbains composé de 3 lignes. Les lignes 1 et 3 ne desservent que la commune de Voiron, alors que la ligne 2 dessert Voiron et Coublevie.

Voiron est également desservie par le réseau interurbain des Transports du Pays voironnais ainsi que par le réseau Transisère, tous deux centrés sur la gare routière et la gare SNCF de Voiron. Celle-ci représente tout de même le deuxième pôle d'échange du département en termes de fréquentation de voyageurs ! Les navettes TER Rives - Voiron - Moirans - Voreppe - Grenoble - Echirolles - Grenoble-Universités-Gières, sont cadencées aux 20 minutes en heures de pointe du lundi au vendredi (services réduits les samedis, dimanches et fêtes).

Par deux accès autoroutiers, situés à Mauvernay (Voiron sud) et Champfeuillet (Voiron ouest), et deux routes nationales structurantes Voiron est une ville très bien desservie par les infrastructures routières. Point Noir : pourtant encombré par un trafic très important, le centre-ville souffre d'un contournement incomplet de la ville. De nombreux résidents des communes alentours transitent par le centre ville dans le cadre de leurs déplacements domicile-travail.

Vie associative

Voiron compte plus de 250 associations et clubs sportifs.

  • L'Association voironnaise d’entraide et culture (AVEC) créée en 1992.
  • Art et traditions populaires Salmorenc (ATP). Association organisatrice du Festival des cultures du monde.
  • L'Amicale laïque de Voiron (ALV)
  • Voiron ski montagne (VSM) : Association voironnaise de ski
  • Le Stade olympique voironnais (SOV). Le SOV a été vice-champion de France de groupe B au cours de la saison 1985-1986.
  • Club de karaté de Voiron (karaté, self-défense, body-karaté, nunchaku)
  • Étoile de Voiron Gymnastique
  • Anamounto (Festival col des 1000)
  • Étoile de Voiron Basket Féminin
  • Union cycliste voironnaise (le club de compétition de la région voironnaise).
  • Tennis Coublevie Voiron
  • Escalade Voiron Alpinisme
  • Football olympique voironnais (FOV)
  • Le Twirling bâton : Voiron Perce-Neige Chartreuse
  • Voiron aikido
  • Club du Laï Muoï
  • La MJC Voiron Mosaïque
  • Au fil des saisons : association à vocation culturelle et dynamique pour Voiron
  • La chorale Les Ménestrels
  • Amitié Nature Voiron
  • Comité écologique Voiron Chartreuse CEVC, association de protection de l'environnement membre de la Frapna Isère.
  • Étoile de Voiron Culture
  • @ristote (enseignement à distance) : Membre du Réseau régionale des formations continues, l'association Aristote (dite "@ristote") a pour objet de favoriser le développement de la formation continue, de contribuer à la démocratisation de l'outil informatique...
  • Le RDV des amateurs de football urbain, tous les dimanches sur le terrain derrière la médiathèque.
  • Tremplin Sport Formation dit "TSF" : Association en charge de la gestion du domaine de la Brunerie, complexe sportif et culturel
  • L'Ensemble de Clarinettes de Voiron (ECV)
  • Stade Olympique voironais (Rugby)

Économie

Les grandes entreprises locales

  • Elle abritait, depuis sa création, le siège social des ski Rossignol : CA 484 M€ (2004).
  • La chocolaterie Bonnat : fondée en 1884 par Félix Bonnat sur le cours Sénozan à Voiron, la chocolaterie familiale fait aujourd'hui partie des derniers établissements en France ou le chocolat est travaillé depuis la fève de cacao. Félix Bonnat qui était liquoriste de formation, acheta et fit venir dès le début de la chocolaterie des fèves de cacao sélectionnée parmi les meilleures de la planète afin de les torréfier et les transformer en tablettes et dominos de chocolat. La maison gagnant vite en renommé, dès le début du XXe siècle, elle commença à exporter une partie de sa production dans les comptoirs des colonies françaises. Perpétuant la tradition l'entreprise propose de nos jours, sous la houlette de Stéphane Bonnat, quatrième maître chocolatier de la filiation, plus de 60 bouchées différentes pour réaliser des boites de chocolats assortis, une gamme de cacao grands crus originaire d'Afrique (Côte d'Ivoire, Gabon, Madagascar), d'Amérique du Sud (Vénézuela, Équateur) et d'Asie (Sri Lanka) garantis 65 à 75% de cacao, et le chocolat à la Chartreuse associant ainsi ce chocolat à un autre savoir-faire voironnais. La maison Bonnat vend ses produits à travers plus de 180 magasins en France et dépasse les frontières grâce à 2000 points de vente dans le monde notamment en Europe, aux États-Unis, et au Japon[17],[18].
  • Le siège social du Groupe Gueydon-King Jouet : CA 70 M€ (2004).
  • Berceau de l'entreprise Radiall : CA 200M€ (2007).
  • Les tissages Denantes.
  • La distillerie et les caves à liqueur de Chartreuse.
  • Les Usines Antésite

Zones économiques majeures de la ville

  • Parc économique et technologique de Champfeuillet (entreprises locales à rayonnement international).
  • Zone d'activité des Blanchisseries (centre commercial et grandes surfaces).
  • Zone artisanale du Parvis (entreprises locales à rayonnement régional).
  • 400 commerces de centre-ville.

Quelques chiffres :

  • Taux de chômage : 6,6%
  • Création d'entreprises (2004) : 143
  • Nouveaux emplois depuis 2001 : +10%

Grands projets

  • Espace DiverCité : renouvellement urbain de grande envergure et implantation d'administrations départementales, logements, un Complexe cinématographique de type multiplexe, d'un pôle multimodal (urbain-interurbain-SNCF), parking type silo de 400 places.
  • Espace Grand Angle-République : requalification sur 15 ans des anciens bâtiments Rossignol, création d'une crèche de 60 places, d'une maison de retraite, de commerces, une esplanade, un passage sous chemin de fer. Ce projet a fait l'objet d'une polémique au cours de la campagne des municipales de 2008, en raison de l'absence de concertation et de la part belle faite au logement privé par rapport au logement social.
  • Nouveau Centre Hospitalier : installation sur le territoire de la commune d'un nouvel hôpital ultra moderne, le long de la Rocade ouest, permettant de remplacer l'actuel bâtiment surchargé et de sauver près de 1000 emplois.

Démographie

Évolution démographique
(Source : Ehess[19] et INSEE[20])

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
4 905 5 399 5 918 6 175 6 924 7 571 7 694 8 255 8 480
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
8 852 9 637 10 089 10 262 11 064 11 955 11 954 11 604 12 022
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
12 625 12 083 12 503 11 931 12 746 12 847 12 444 12 598 13 551
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008  
14 437 17 587 19 420 18 911 18 686 19 794 20 672 20 400  

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1888 1896 Antoine Ernest Casimir Imbert - -
1896 1897 François Alexis Barthélémy Brun Buisson - -
1897 1900 Ernest Bruyas - -
1900 1908 Ernest Imbert - -
1908 1919 Victor Perret - -
1919 1939 Jules Ravat - -
1940 1944 Alexandre Sestier - -
1944 1967 Raymond Tezier SFIO -
1967 1968 Clément Guillermoz - -
1968 1968 Pierre Grillet - -
1968 1977 Jean Baptiste Glorieux - -
1977 1981 Jacques Antoine Gau PS Député
1981 1983 René Rambaud - -
1983 2000 Philippe Vial Divers Droite -
2001 2008 Michel Brizard Divers Droite -
2008 2014 Roland Revil PS/PCF/Verts -

Jumelage

Personnages célèbres

  • Claude Expilly, né à Voiron en 1561, soldat, écrivain et magistrat, réformateur de l'orthographe, conseiller d'État.
  • François Rambeaud (1745-1799), général de brigade de Napoléon 1e, né à Voiron.
  • Guillaume Dode de La Brunerie (1775-1851), maréchal de France, né à Saint-Geoire-en-Valdaine, château de La Brunerie à Voiron.
  • Horace de Barral, époux d'Anne Amédée de Beauharnais, préfet, député et sénateur du Second Empire.
  • Lucien Mainssieux (1885-1958), peintre dauphinois, né et mort à Voiron.
  • Lucien Hussel (1889-1967), homme politique et résistant
  • Schneour Zalman Schneersohn, Grand-rabbin hassidique français, dirigeant du home d'enfants La Martellière, à Voiron, de décembre 1943 à mars 1944, où 16 enfants et deux adultes sont arrêtés, après dénonciation par la milice, dans la nuit du 23 au 24 mars 1944.
  • Liliane Ackermann née Weil (1938-2007), femme pionnière de la communauté juive de France, écrivaine et conférencière.
  • Pierre Molaine (1906-2000), écrivain, prix Renaudot, né à Voiron.
  • Freddy Zucchet (1954-), chanteur jeune public, né à Voiron.
  • Bertrand Chavin (1965-), écrivain, né à Voiron.
  • Dantès de son vrai nom Christophe Hisquin (1978-), auteur-compositeur-interprète bilingue français-chinois, né à Voiron.

Bibliographie

  • Louis Cortès, Voiron à travers les âges, 1963
  • Rafle de La Martillière. Tant que nous nous souviendrons. le Voironnais (Le Magazine d'information de la Ville de Voiron). n° 46, septembre 1997.
  • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 2-86535-070-3).
    Voiron, p. 1250
     

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Notes et références

  1. http://insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=8&ref_id=17363 Unités urbaines 2010 : accélération de l'étalement urbain
  2. Andrée GAUTIER, « Les ouvrières de la soie dans le Bas-Dauphiné sous la Troisième République »,Le Monde Alpin et rhodanien, 2e - 4e trimestres 1996, Mémoires d'industries, pp. 89 à 105.
  3. Martine RATTO et Andrée GAUTIER, « Les syndicats féminins libres de l'Isère 1906-1936 », CLIO. Histoire, femmes et sociétés, n°3, pp.117-139
  4. Notice no PA00132951, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  5. Voiron, église Saint Bruno, Orgue Callinet (1838) - Alfred Kern (2002)
  6. Sitographie : Pays voironnais sur le site de l'office du tourisme de l'Isère
  7. Sitographie:Fiche de l'église Saint-Pierre sur le site officiel de la ville de Voiron
  8. Sitographie: Le jardin de ville, un écrin de verdure sur le site officiel de la ville de Voiron
  9. Sitographie : La tour Barral, vestige du temps passé sur le site officiel de la ville de Voiron
  10. Le monument aux morts de Voiron
  11. Sitographie : Notre-Dame de Vouise, un point de vue panoramique sur le site officiel de la ville de Voiron
  12. Sitographie : L'Histoire des distilleries des Pères Chartreux sur le site officiel de la chartreuse
  13. Sitographie : Les Caves de la Chartreuse, une aventure à savourer sur le site officiel de la ville de Voiron
  14. Sitographie : La foire de la Saint-Martin sur le site officiel de la ville de Voiron
  15. Sitographie : Un marché bi-hebdomadaire exceptionnel sur le site officiel de la ville de Voiron
  16. Sitographie: Roselière de Teissonnière sur le site de la direction régionale de l'environnement Rhône-Alpes
  17. Bibliographie : Annick Berlioz, « Bonnat : chocolatier depuis 1884 », Isère Magazine, décembre 2005, p.33
  18. Site de la chocolaterie Bonnat
  19. Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)
  20. INSEE : Population depuis le recensement de 1962

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