Saint-Martin-la-Plaine

Saint-Martin-la-Plaine
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45° 32′ 48″ N 4° 35′ 36″ E / 45.5466666667, 4.593333

Saint-Martin-la-Plaine
Image illustrative de l'article Saint-Martin-la-Plaine
Armoiries
Administration
Pays France
Région Rhône-Alpes
Département Loire
Arrondissement Saint-Étienne
Canton Rive-de-Gier
Code commune 42259
Code postal 42800
Maire
Mandat en cours
Christian Fayolle
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération Saint-Étienne Métropole
Site web http://www.saintmartinlaplaine.fr/
Démographie
Population 3 638 hab. (2008)
Densité 375 hab./km²
Gentilé Saint Martinaires
Géographie
Coordonnées 45° 32′ 48″ Nord
       4° 35′ 36″ Est
/ 45.5466666667, 4.593333
Altitudes mini. 257 m — maxi. 630 m
Superficie 9,7 km2

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Voir la carte administrative

Saint-Martin-la-Plaine est une commune française, du département de la Loire et de la région Rhône-Alpes. Ses habitants sont appelés les Saint Martinaires. Elle est située dans le Jarez, entre Saint-Étienne à l'ouest et Lyon à l'est, et face au massif du Pilat. Avec 3 638 habitants au 1er janvier 2011, elle connaît une progression démographique forte. La présence de nombreux réseaux de transport et sa situation géographique à mi-chemin des deux villes en font une commune attractive entre ces deux pôles urbains de la région Rhône-Alpes dont elle devient une banlieue résidentielle.

Sommaire

Géographie

Situation

La commune est située au sud du département de la Loire, à 5 km de Rive-de-Gier, à 35 km au sud-ouest de Lyon et à 25 km à l'est de Saint-Étienne.

  • À presque mi-chemin de Saint-Étienne et de Lyon, les habitants de la commune bénéficient de la proximité du réseau de communications de la vallée du Gier desservie par la voie ferrée et l'autoroute. Malgré la densité du trafic c'est un facteur attractif pour les populations urbaines en quête d'espaces verts, d'où une croissance démographique dynamique.
  • L'autoroute 47 est accessible à 4 km par l'échangeur du Sardon en direction de Saint Étienne et par l'échangeur de "La Madeleine" en direction de Givors et Lyon. La D42 permet d'accéder à l'ouest lyonnais par le plateau de Mornant et la D88 à Saint Chamond en parcourant la vallée. Le projet d'Autoroute A45 de Saint Étienne à Lyon traverse la commune dans sa partie nord.
  • La desserte ferroviaire en direction de la Gare de Saint-Étienne-Châteaucreux et en direction de Lyon vers la Gare de Lyon-Part-Dieu et de Lyon-Perrache est assurée à partir de Rive de Gier par plus de 70 allers-retours par jour ouvrable.

Organisation de l'espace et paysages

alternative textuelle
Le hameau de Charmet au nord de la commune

. L'encaissement des cours d'eau affluents du Gier est un autre caractère du paysage. Les vallées du Bozançon et du Feloin (qui correspondent en partie aux limites communales) et d'autres ruisseaux de moindre gabarit, entaillent profondément les terrains métamorphiques du plateau, en raison de la forte pente du talus et de la proximité du Rhône dont le niveau de base est inférieur à 200 mètres d'altitude.

  • Le site offre une combinaison de terroirs orientés en majorité au sud-est, bénéficiant d'un ensoleillement qui a longtemps favorisé la culture de la vigne, remplacée depuis plusieurs décennies par des vergers ou dominent les cerisiers. Les versants d'envers sont le domaine de la polyculture ou de la prairie. La rurbanisation s'accompagne d'une transformation du paysage où le bâti pavillonnaire l'emporte sur les terres agricoles sur les pentes qui dominent la vallée.

Lieux-dits et écarts

Climat

Le climat y est de type ...

Ville Ensoleillement Pluie Neige Orage Brouillard
Paris 1 797 h/an 642 mm/an 15 j/an 19 j/an 13 j/an
Nice 2 694 h/an 767 mm/an 1 j/an 31 j/an 1 j/an
Strasbourg 1 637 h/an 610 mm/an 30 j/an 29 j/an 65 j/an
Saint-Martin-la-Plaine ... h/an ... mm/an ... j/an ... j/an ... j/an
Moyenne nationale 1 973 h/an 770 mm/an 14 j/an 22 j/an 40 j/an

Population et activités

Histoire

Préhistoire et Antiquité

  • Pendant l'Antiquité, la région était habitée par les Celtes de la tribu des Ségusiaves qui sont passés sous le contrôle des Romains à la suite de la conquête de la Gaule par Jules César. Hormis quelques centres urbains comme Lugdunum ou Forum ségusiavorum (Feurs) le peuplement était faible et discontinu[réf. nécessaire] mais de longues files de mulets parcouraient les sentiers de montagne sur le trajet qui reliait Vienne et le Rhône à Feurs et Roanne sur la Loire[réf. nécessaire] .
  • Les vestiges encore visibles sur le territoire de la commune correspondent au tracé de l'Aqueduc Du Gier et révèlent surtout l'emprise romaine autour de Lugdunum sur un espace qui n'était pas encore très exploité et habité[réf. nécessaire] .

De la christianisation à la féodalité

  • Après le déclin de l'Empire romain, la région était dominée par les Burgondes. L'abandon des villes a entraîné celui des infrastructures : l'aqueduc et les routes n'étaient plus entretenus. Les populations rurales gagnées par la christianisation se sont regroupées en communautés appelées paroisse. Souvent ancêtres des communes actuelles, elles exploitent un terroir au contours bien délimités et constituent la cellule de base de la vie religieuse, économique et sociale jusqu'en 1789.[réf. nécessaire]
  • Les limites de la paroisse n'ont pas été modifiées jusqu'à la création de la commune en 1790. Elles allaient du Feloin au Bozançon, affluents de la rive gauche du Gier, lequel en formait la limite à l'est.
  • En 984, le nom de Saint Martin le Planitie ou le Plaintié[2] , apparait pour la première fois dans un cartulaire. Le patronyme de Saint Martin de Tours, a été adopté par de nombreuses paroisses au moment de l'évangélisation de la Gaule. Mais c'est seulement au XVIIe siècle que l'appellation Saint Martin la Plaine est définitivement fixée sur un territoire dont la topographie ne correspond pas à celle d'une plaine. Le plaintié que l'on retrouve plus tard sous la forme de la plaigne ou la plagne désigne plutôt le plant (cep de vigne) ou le planté (de vignes), sens qui semble plus proche de ce qui fut longtemps une production importante du village.
Poterne principale, dernier vestige visible du rempart du XIIIe siècle.
  • C'est ainsi qu'entre 1203 et 1226 que Renaud II de Forez, devenu archevêque de Lyon, fit fortifier de nombreux villages ou villes du Comté de Lyon dont le bourg de Saint Martin la Plaine ainsi que Rive de Gier, Saint-Andéol-le-Château, probablement Saint-Genis-Terrenoire (Genilac) afin de les protéger de diverses menaces extérieures et montrer sa puissance à ses de ses rivaux et voisins, en particulier, la famille de Roussillon installée à Riverie et Châteauneuf (Loire). Il fit creuser les fossés, élever les murailles, un donjon. Le plan actuel du centre du village en garde la marque avec un tracé du rempart encore lisible et la poterne principale qui s'ouvre sur le chemin qui conduisait à Rive-de-Gier. A l'intérieur les maisons basses et serrées ne pouvaient pas abriter tous les habitants qui étaient souvent installés le long des chemins ou dans des hameaux dont les noms sont restés les mêmes. On trouvait sur le territoire de la paroisse un hôpital[4], cité dans un livre terrier de 1351, dépendant peut-être de la Commanderie de l'Ordre de Saint Jean de Jérusalem à Chazelles-sur-Lyon, et dont l'emplacement n'a pas été identifié.
  • Le suzerain direct était un chanoine obédiencier du chapitre de la Primatiale Saint-Jean de Lyon. Seigneur non résident, il était représenté dans le village par un capitaine-châtelain, détenteur d'un office de police et de justice (entretien des voies et des murailles, sécurité publique, ban, etc.) et de la levée des impôts. Lorsqu'en 1312, Philippe le bel établit définitivement sa souveraineté sur le Lyonnais cette administration locale n'a pas changé et est restée en place jusqu'à la Révolution française.
  • Les habitants, paysans, en majorité, étaient des tenanciers libres qui disposaient de leurs biens moyennant le paiement du cens annuel au seigneur foncier. Ils pratiquaient une polyculture adaptée aux conditions locales, sans assolement collectif. Compte-tenu de l'exposition favorable des versants, ils consacraient environ 25 % du terroir à la viticulture. Le paysage se présentait comme une mosaïque de vignes, jardins, champs cultivés, prairies ou bois à une époque où les grandes propriétés foncières d'origine lyonnaise n'étaient pas encore constituées. Certains, encouragés par les chanoines obédienciers commençaient à exploiter le charbon de terre utilisé dès cette époque comme combustible.

Sous le signe de l'or et du charbon

  • L'exploitation de la houille a été encouragée dès le XVe siècle par les chanoines de Lyon, conseillés par Jacques Cœur. Dans leur fiefs, ils ont acquis des droits d'exploitation dans des carrières ou perrières situées sur des affleurements superficiels du bassin houiller du Gier. D'abord utilisé comme combustible domestique, le charbon de terre extrait à la Catonnière ou aux Grandes Flaches a servi à chauffer des forge (métallurgie) artisanales où l'on transformait en chaînes et clous les fers en provenance des fonderies installées près du Gier.
  • La découverte à la fin du XVIe siècle, près de la vallée du Bozançon (actuellement sur la commune de Saint-Joseph (Loire)), d'un filon de quartz aurifère aurait permis d'offrir une coupe d'or à l'occasion du mariage à Lyon d' Henri IV de France et de Marie de Médicis[5], mais la faible teneur de ce gîte minéral explique la disparition de toute trace d'exploitation après 1625.
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Lieux de Mémoire

Le Monument aux morts

Le monument aux morts

Situé au centre du cimetière, il se présente sous la forme classique d'un obélisque surmonté d'un coq gaulois, figure symbolique et patriotique de la Nation française. Sa construction fut décidée en 1919, quelques mois après l'Armistice de 1918 sous le mandat d'Étienne Bossu. Il porte aujourd'hui les noms des 56 habitants de la commune Morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; de dix victimes de la Seconde Guerre mondiale, militaires, résistants et civils victimes des attentats du mois d'août 1944, ou disparus en déportation ; des victimes de la Guerre d'Algérie.

Les plaques commémoratives

  • Plaque de la route du crêt : elle commémore les parachutages opérés par le Special Operations Executive ou SOE dirigés en France par Maurice Buckmaster, afin d'apporter un soutien logistique à la Résistance intérieure française. Le premier eut lieu en août 1942, sur la commune de Saint-Joseph (Loire), les deux autres les 5 février et 27 avril 1944 au Crêt. Le secteur local s'appelait Ange-Buckmaster, constitué d'une dizaine de résistants, il a participé à un autre parachutage près de Saint-Michel-sur-Rhône, le 10 mars 1944 puis au sabotage du four de l'usine Duralumin (Cegedur) à Rive-de-Gier le 21 mai 1944. Deux membres dont le responsable du secteur Gier, Jean Bourge, furent arrêtés à Saint-Joseph (Loire), le 1er juin 1944 puis déportés à Buchenwald.
  • Le 21 août 1944, deux combats entre la Résistance intérieure française et la Wehrmacht firent plusieurs victimes parmi les habitants du village[6].
    • La plaque de Chantelézard : Le 21 août 1944 vers 11 h du matin, la 15e compagnie du 203e régiment de détection de la Luftwaffe, aux ordres de l'Oberleutnant Wolfgang Reiff en charge de la Station Falter de Chazelles-sur-Lyon qui avait reçu un ordre de repli vers Lyon,chazelles-histoire.net/spip.php?article148 voir :Site officiel. arrive carrefour des Vernes près de Rive-de-Gier. Après la traversée des communes de La Cula et Saint-Genis-Terrenoire (Genilac)où craignant des attaques de la Résistance locale ils venaient d'incendier une ferme, l'avant-garde est attaquée vers midi par des résistants du secteur de Rive-de-Gier , soutenus par quelques habitants du quartier. Le bilan de cette embuscade dont l'objectif était d'interdire l'entrée de la ville à la troupe en repli a été particulièrement lourd : 6 morts et deux prisonniers pour les soldats de la Wehrmacht, 4 morts et un blessé grave pour les français.
    • La plaque de route de la route de la Libération : Dans l'impossibilité de traverser Rive-de-Gier pour se replier vers Lyon l' Oberleutnant Reiff décide vers 15 heures de faire prendre à ses hommes la direction de Saint-Martin-la-Plaine afin d'éviter les grands axes routiers . Alors que la colonne se dirigeait vers Sainte-Catherine elle est attaquée par quelques Résistants de Rive-de-Gier soutenus par des renforts locaux[7]. La fusillade qui dura environ une demi-heure fit quatre victimes: deux maquisards et deux soldats allemands.

Politique et administration

23

Tendances politiques

Élections nationales et européennees

Les élections présidentielles de 2002 et 2007

  • Au premier tour des élections présidentielles de 2002, les électeurs de la commune ont placé le candidat du Front national Jean-Marie Le Pen en tête avec 18 % des suffrages exprimés suivi à égalité (15 %) par le candidat RPR et président sortant Jacques Chirac et le candidat socialiste Lionel Jospin[8]. Au second tour les électeurs de Saint-martin-la-Plaine ont voté massivement (83 %) pour le candidat de la droite parlementaire, le score de Jean-Marie Le Pen (17 %) a été proche du score national (17,79 %)[8],[9].

Les élections législatives

  • Élections législatives de 2005
  • Élections législatives de 2007

Les élections européeennes

  • elections européennes de 2004
  • Élections européennes de 2009

Élections locales

Les élections régionales

Les élections cantonales

  • Élections cantonales de 2004 : Jean-Claude Charvin Divers droite a remporté cette élection dès le premier tour avec 53,09% des suffrages, face au candidat du Parti communiste français, Jean Point avec 46.91% des voix.
  • Élections cantonales de 2011 (20 et 27 mars 2011) [11]
  1. Résultats du 1er tour (dimanche 20 mars 2011)

Avec une participation de soit votants sur inscrits, les électeurs ont placé en tête le Conseiller général sortant Jean-Claude CHARVIN DVD qui obtint 29,47 % des voix, puis Martial FAUCHET candidat du socialiste avec 24,78 % des suffrages exprimés. . Ils étaient suivis de Robert HEYRAUD candidat du Front national avec 20,97 % des suffrages exprimés, du communiste Jean POINT (10,27 % - 116 voix), du candidat écologiste Jacques MINNAERT (13,89 % - 157) voix et du candidat DVD Christian NICOROSIo (0,62 % - 7 voix).

  1. Résultats du second tour (dimanche 27 mars 2011)

Avec une participation de 43,71 % et 1030 suffrages exprimés soit 87,51 % des votants, les habitants de Saint-Martin-la-Plaine ont accordé à 68,06 % des suffrages à Jean-Claude CHARVIN, Conseiller général sortant DVD et 31,94 % à Robert HEYRAUD, candidat du Front national

Les élections municipales

Administration municipale

Circonscriptions administratives

Saint Martin la Plaine est située dans le département de la Loire, en région Rhône-Alpes et dans le Canton de Rive-de-Gier qui totalisait 26521 habitants en 1999. Le canton fait partie de la de la Troisième circonscription de la Loire et de l'Arrondissement de Saint-Étienne. Saint-Martin-la-Plaine fait partie de la juridiction d’instance de Rive-de-Gier et de grande instance ainsi que de commerce de Saint-Étienne.

Municipalité

alternative textuelle
La mairie de Saint-Martin-la-Plaine au début du XXe siècle.
  • En 1865 la mairie fut installée dans la partie non détruite de l'ancienne église, à moitié démolie au XIXe siècle et aujourd'hui utilisée par la bibliothèque, place du 8 mai 1945.
  • Depuis 1973 elle occupe avec le bureau de poste, le Château de Pré-Bayard, cédé à la commune par les descendants de Jean-Marie Marrel.
Conseil municipal
  • Le Conseil municipal est constitué de 23 élus.
  • Le Conseil des jeunes

Intercommunalités

  • La commune de Saint martin la Plaine adhère à la Communauté d'agglomération Saint-Étienne Métropole depuis 2001. La communauté d'agglomération de Saint-Étienne Métropole est un EPCI. Son organisation se rapproche de celle d'une commune. Chaque collectivité adhérente dispose d' n nombre de sièges proportionnel au nombre des habitants. Ses compétences concernent le développement économique, l'aménagement du territoire, l'enseignement et l'éducation, les équipements sportifs et culturels, l'environnement et le cadre de vie, les transports.
  • Saint-Martin-la-Plaine relève aussi du Syndicat intercommunal du pays du Gier[12], qui est l'héritier de la "Conférence Intercommunale" organisée par les communes de la Vallée du Gier au cours des années 80. De 13 adhérents en 1986, la "Conférence" se transforme en Syndicat Intercommunal regroupant 23 communes en 1995. Ses missions concernent la promotion du territoire, la vie sociale et culturelle, l'agriculture, le tourisme, l'environnement...

Liste des maires

Depuis 1871, à l'exception de la période du gouvernement de Vichy, les maires de communes de moins de 20 000 habitants sont élus par le Conseil Municipal. Auparavant ils étaient désignés par le préfet[13].

Liste des derniers maires[14]
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2008 en cours Christian Fayolle    
mars 2001 mars 2008 Jean-Louis Dugua    
mars 1995 mars 2001 Ghislaine Bruyas    
mars 1989 mars 1995 Pierre Marnas    
mars 1983 mars 1989 René Charre    
mars 1977 mars 1983 Lucien Désarmaux    
1963 mars 1977 Claude Bruyas   Conseiller général 1973-1979
1948 1963 Charles Meley   Conseiller général 1951-1958

Instances judiciaires et administratives

Budget et fiscalité

Politique environnementale

Gestion des ressources

Gestion des risques

Jumelages et partenariats

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Markt Igensdorf[15] est une commune située dans le Land de Bavière près de Nuremberg. Le traité officiel de jumelage a été signé le 26 septembre 1992. Depuis des échanges réguliers ont lieu entre les 2 communes.

Héraldique

Blason Saint-Martin-la-Plaine.svg

La définition héraldique est : parti : au premier d'azur à Saint Martin auréolé d'argent sur son cheval effaré de sable, tenant de sa senestre son manteau de gueules qu'il partage avec son épée aussi d'argent dans sa dextre, au second coupé au I de gueules à une enclume sommée d'un marteau et d'une tenaille de forgeron passés en sautoir, le tout de sable, et au II d'or à une grappe de raisin de gueules pamprée et feuillée d'une pièce de sinople. Cimier :couronne d'or de cinq tours à trois merlons chacune, ouvertes et maçonnées de sable[16].
* Il y a là non respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (outils de sable sur gueules).

  • Il représente Martin de Tours, éponyme de la paroisse et qui a donné son nom à la commune, selon le modèle de la mosaïque du tympan de l'église.
  • Le travail de la forge très répandu depuis le XVIIe siècle et longtemps activité dominante du village est symbolisé par l'enclume, les tenailles et le marteau.
  • La vigne production agricole ancienne et importante jusque vers 1950 est représentée par la grappe.
  • L'ensemble est surmonté d'une muraille qui représente l'ancienne fortification du village.

Urbanisme

Services

Enfance

Crêche et périscolaire

A l'aube du XXIe siècle, l'offre de services concernant l'enfance s'est beaucoup améliorée. Avant 2003, seuls les modes de garde privés, insuffisants par rapport à la pression démographique, étaient proposés sur la commune.

  • La crêche municipale le Le P'tit Martin a ouvert ses portes en octobre 2003. Initialement prévue sur une friche industrielle au centre du village elle a été construite, à l'initiative de la municipalité élue en 2001, dans le parc du château du Plantier avec l'aide de subventions du Conseil général de la Loire et de la Caisse d'allocations familiales (France) de la Loire. Depuis septembre 2010 une creche privée Grain de blé complète cette offre.
  • En septembre 2001, un Centre de Loisirs périscolaire[17] ouvert sets portes et accueille les enfants scolarisés dans la commune dès 7h30 le matin, entre 11h30 et 13h30 et le soir de 16h30 à 18h30 dans des locaux aménagés au rez-de-chaussée du château du Plantier.

Transports publics et scolaires

  • Depuis octobre 2006 une ligne régulière de transports en commun , (ligne 45), exploitée par Blumat et Chazot pour le compte de la Communauté d'agglomération Saint-Étienne Métropole permet de relier Saint-Martin à Rive-de-Gier en moins de 15 minutes, et cela de 6h10 à 20h30 avec 9 allers et 7 retours. Les principaux arrêts sur la commune sont La Catonnière, La Durantière, Les Abricotiers, La Ronze, Le Patuel et Le Bourg.

Population et société

Démographie

Evolution de la population

Évolution démographique
(Source : Cassini[18] et INSEE[19])

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1709 1622 1729 1621 1974 2142 2011 2096 2163
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2229 2357 2288 1643 1624 1675 1624 1682 1684
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1715 1723 1680 1516 1510 1558 1512 1503 1692
1962 1968 1975 1982 1990 1999      
1879 1956 2311 2430 3168 3424      

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


  • La lecture du tableau doit tenir compte des modifications intervenues dans le découpage territorial : Jusqu'en 1840 la superficie communale était presque double de l'étendue actuelle avant le détachement du quartier Saint-Jean (1841) puis d'une partie du hameau des Vernes au profit de Rive de Gier et de la sécession de Saint-Joseph (Loire) en 1867.
  • Depuis 1999, la population a augmenté de 194 habitants, soit une progression de 5,7 %.

Pyramide des âges (données INSEE 1999 et 2006)

Pyramide des âges à Saint-Martin-la-Plaine en 1999[20] en pourcentage.
Hommes Classe d'âge Femmes
0,0 
Avant 1904
0,2 
4,0 
1905-1924
5,2 
10,9 
1925–1939
12,2 
20,8 
1940-1954
19,7 
23,1 
1955-1969
24,1 
18,3 
1970-1984
17,5 
22,9 
1985-1999
21,1 
Répartion [21]
Année Population totale Part des hommes en % Part des femmes en %
1999 3432 49,8% 50,2%
2006 3626 50,8 % 49,2 %

Enseignement

L'origine des écoles

  • Avant la Loi Guizot de 1833, les communes n'étaient pas obligées d'entretenir une école, ce qui ne signifiait pas absence d'instruction et d'éducation. Dès la fin du XVIIe siècle, on trouve à Saint-Martin, la trace d'une petite école tenue par un laïc qui recevait probablement les enfants chez lui. Les Sœurs de la Doctrine Chrétienne de Rive-de-Gier enseignaient aussi dans une maison qu'elles possédaient au bourg, avant la Révolution. En 1804, Dom Norbert Baumann, charteux, originaire du prieuré de Sainte-Croix-en-Jarez, réfugié à Saint-Martin la Plaine pendant la Terreur, acheta un terrain à La Sicardière pour y construire le couvent et la première école paroissiale de filles. Elle a été tenue par la suite par les religieuses de l'Enfant-Jésus du Puy.
  • À partir de 1834, chaque commune de plus de 500 habitants doit entretenir une école. En 1839, la première école communale de garçons a été construite sur un terrain situé près de la Croix de Fer, grâce à un don du Curé Balmon. Elle comportait également un petit pensionnat. Le maître rémunéré par la commune pouvait être un religieux.
  • Entre 1880 et 1882, Lois Jules Ferry rendent l'enseignement primaire gratuit, laïque et obligatoire. L'école publique des garçons est restée dans les bâtiments construits en 1839 et la commune a entrepris la construction d'une école de filles qui à ouvert en 1892.
  • En réponse à la laïcisation de l'enseignement public, les Frères maristes ont ouvert en 1888, grâce à des dons privés, une école de garçons destinée à remplacer l'ancien pensionnat.


Etablissements éducatifs actuels

  • Enseignement public
    alternative textuelle
    école maternelle publique
    Il existe actuellement deux établissements publics gérés par la commune :

une école primaire installée dans les bâtiments construits en 1892, agrandis et rénovés et une nouvelle école maternelle, inaugurée en 2008.

  • L' Enseignement privé primaire est représenté par l'Ecole Les Marelles :
    alternativetextuelle
    Ecole primaire privée "Les Marelles"

Elle est issue de la fusion de l'école de garçons fondée par les Frères maristes et de l'école de filles, auparavant dirigée par les Religieuses de l'Enfant-Jésus. C'est un établissement d'enseignement privé sous contrat d'association avec l'Etat géré par un OGEC ou Organisme de gestion de l'enseignement catholique. Elle compte 6 classes de la maternelle au CM2.

  • Pour continuer leurs études, les élèves peuvent fréquenter les collèges et lycées publics ou privés de Rive-de-Gier ou des environs grâce au service de transport scolaire.

Manifestations culturelles et festivités

  • Maison des Jeunes et de la Culture
    La maison des Jeunes et de la Culture
    La Maison des jeunes et de la Culture porte le nom de René Charre, maire, décédé en 1989. Sa création[22] est due à l'initiative des scouts du village qui au début des années 60 avaient décidé de créer un foyer pour les jeunes de 14 à 18 ans. Le premier local était une salle paroissiale vétuste. Après avoir adhéré à la fédération des MJC, la municipalité construisit en 1966 un local préfabriqué, qui fut le point de départ de l'équipement actuel[23].

Les fêtes

  • La Vogue (fête), terme dérivé de "voto" ou fête votive[24] désigne dans la région lyonnaise, la fête patronale. Elle avait lieu traditionnellement le 11 novembre, jour de la Saint Martin de Tours. Dès le samedi précédent, les conscrits, accompagnés de musiciens vendaient des brioches. Le lendemain, se déroulait une course de chevaux de trait dans un pré, suivie du "cassage des bertes" (pots en terre) au centre du village, etc. La fête foraine était accompagnée d'un bal, des manèges, des tirs. Cette fête a perdu beaucoup de son impact social mais quelques attractions foraines en perpétuent la tradition au cours de la première quinzaine de novembre.
  • La Fête de la forge La première Fête de la Forge a été organisée en 1996. Le but était de produire la plus longue chaine forgée du monde et d'en revendre chaque maillon afin de recueillir des fonds pour une association de lutte contre la mucoviscidose. De nombreux forgerons se sont rassemblés pour réussir cet exploit et le faire homologuer par le Livre Guinness des records. Ce rassemblement se renouvelle chaque année au mois de mai sur un thème différent. Les artisans présents, venus de la France entière et parfois de l'étranger doivent réaliser ensemble un œuvre qui est ensuite offerte à la commune.

Santé

Aucun équipement hospitalier n'est implanté sur la commune. L'établissement le plus proche est le Centre hospitalier du Pays de Gier[25] dont les services sont implantés sur les communes de Saint-Chamond et Rive-de-Gier. La commune compte actuellement deux cabinets de médecine générale, un dentiste, un cabinet de kinésithérapie, un cabinet de soins infirmiers, une pharmacie. Il n' y a pas actuellement sur la commune d'établissement d'accueil pour les personnes âgées ou handicapées ; elles peuvent cependant bénéficier de prestations à domicile ou des équipements des communes proches.

Sports

Les infrastructures

  • Halle des sports
    La Halle des sports
    La halle des sports a été construite à proximité de la M.J.C. après 1990. C'est un équipement polyvalent utilisé à la fois par les scolaires et les clubs sportifs présents sur la commune.
  • Le terrain de football se trouve à proximité immédiate.
  • La piscine intercommunale se trouve à 3 kilomètres du bourg, à Gravenand sur le territoire de la commune voisine de Genilac.

Les activités sportives

  • Les sports collectifs

Médias

Il n'existe pas de média local traitant uniquement de Saint-Martin-la-Plaine, excepté le bulletin municipal édité par la mairie "Saint-Martin-la-Plaine : le magazine de l'information municipale".

Le principal journal régional est le quotidien Le Progrès[26] qui paraît dans le département de la Loire sous le titre La Tribune-Le Progrès ; l'édition Gier-Pilat traite régulièrement de Sain-Martin-la-Plaine dans les pages locales. Deux hebdomadaires régionaux La Gazette de la Loire et L'Essor[27] traitent ponctuellement de l'actualité de la commune. L'actualité de la commune est également couverte par le quotidien en ligne Zoom 42[28] . Située face à l'émetteur du Pilat situé au sommet du Crêt de l'Œillon, la commune capte les décrochages régionaux de France 3 Rhône Alpes Auvergne ainsi que les émissions la chaîne locale Télévision Loire 7 [29].

Sécurité et prévention

La police

Il n' y a pas de gendarmerie ou de commissariat de police implanté sur le territoire de la commune qui dépend des services de la police de Rive-de-Gier. Un policier municipal assure la sécurité et règle la circulation.

Le corps de sapeurs-pompiers

Le corps des sapeurs-pompiers a été créé par délibération du Conseil municipal en décembre 1931. Le centre d'incendie et de secours est composé d'une vingtaine de volontaires, actuellement rattachés au SDIS42[30]. Ils interviennent en priorité sur les communes de Saint-Martin-la-Plaine, Genilac et Saint-Romain-en-Jarez. En plus de leur vie professionnelle ou familiale, ils doivent rester disponibles pour les formations et les interventions.

Cultes

La commune dispose d'un seul lieu de culte (culte catholique) : l'église Saint-Martin-la-Plaine relève de la paroisse catholique de Sainte-Marie-Madeleine en Gier St Marie-Madeleine qui est une subdivision du diocèse de Saint-Étienne, lequel relève de la Province ecclésiastique de Lyon. La paroisse de Sainte-Marie-Madeleine en Gier regroupe 10 communes et 15 clochers . L'église à pour saint patron Martin de tours, qui est aussi éponyme de la commune.

La mosquée la plus proche se trouve à Rive-de-Gier

Personnalités liées à la commune

Économie

Revenus de la population et emploi

Revenus

En 2006, le revenu fiscal médian par ménage était de 18 536 €, ce qui donne à Saint-Martin-la-plaine le 6 014e rang parmi les 30 687 communes de plus de 50 ménages en métropole[31]. Ce nombre place les Saintmartinaires au-dessus de la moyenne nationale de 15 027 € par an.

Population active et emploi

En 2006, la population active de la commune était de 1 821 personnes, dont 2.7 % de chômeurs

Répartition par type d'activité[32]
Année Population totale Actifs Actifs occupés (%) Chômeurs (%) Inactifs Retraités ou préretraités (%) Elèves, étudiants, stagiaires (%) Autres inactifs (%)
1999 3432 1623 43,6 3,7 1809 13,4 9,4 29,9
2006 3626 1821 47,5 2,7 1805 16,5 8,9 24,4
Répartition par catégorie professionnelle[33]
Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers
Commune en % 0,5 7,1 8,6 26,6 28,3 28,8
Moyenne nationale en % 2,4 6,4 12,1 22,1 29,9 27,1

Vie économique

Commerce et services

Le centre-ville propose des commerces de proximité variés, un point presse-librairie, deux coiffeurs, deuxbars, deuxrestaurants, un fleuriste, deux boulangeries, une boucherie, une pharmacie,deux épiceries dont une supérette et une boutique de produits biologiques, un salon d'esthétique.Il n' y a pas de boutique d'habillement ni de magasin de grande distribution, lesquels sont facilement accessibles dans les zones commerciales de la Vallée du Gier.

Le domaine des services est assez réduit en raison de la proximité de Rive-de-Gier. Les services financiers se limitent à deux agences de banque et la La poste qui malgré des horaires réduits assure la collecte de courrier dans la ville.

Activités industrielles et artisanales

Héritière d'une tradition du travail du fer et de l'acier la commune s'est spécialisée dès le XIX° siècle dans la production de ferrures pour le bâtiment. Malgré des regroupements d'entreprises c' est encore un gros centre de production de quincaillerie industrielle.

zone industrielle et artisanale

Agriculture

Située sur les coteaux du Jarez, l'activité agricole est principalement tournée vers l'arboriculture avec de nombreux vergers.

Culture et patrimoine

Monuments et lieux touristiques

Patrimoine archéologique

Vestiges de l'aqueduc romain du Gier

L'Aqueduc du Gier[34] arrive sur la commune par le coteau de Beaulieu. De là, il franchissait le vallon de Fontanes[35] par un pont à 3 arches avant de disparaître dans un tunnel de 200 m qui présente une malfaçon unique sur l'aqueduc de Lyon ; à l'intérieur dans un double décrochement la galerie est interrompue et inachevée à l'endroit où 2 équipes auraient dû se rejoindre. Il se dirigeait en ensuite en direction du Rieu près du hameau de Popenot avant de poursuivre son chemin sur la commune de Saint-Joseph.

Les gravures rupestres de Beaulieu[36]

Au détour d'un chemin creux taillé dans la roche, près du vallon de Beaulieu, ces étranges gravures rupestres ont suscité de nombreuses hypothèses sans qu'il soit possible de trancher faute de fouilles menées dans les environs. Il s'agit de plusieurs ensembles de signes creusés dans la paroi représentant des croix, des cercles (soleils ?), des rayures, des tridents. Les interprétations proposent soit une origine celtique, gallo-romaine, ou encore paléochrétienne. 46

Architecture civile

Le domaine de la Catonnière

Le domaine de la Catonnière, gravure de la fin du XIXe siècle.
Le domaine de la Catonnière dans son état actuel

Près de Rive-de-Gier, il était à l'origine une propriété du Baron Dugas de la Catonnière qui le vendit en 1853, à l'inventeur et industriel Jean-Claude Verpilleux. Après avoir effectué des embellissements il y passa les dernières années de sa vie. A sa mort en 1875, il devint la propriété de sa fille Élisabeth de Montgolfier. En 1952, ses descendants le cédèrent aux établissements Marrel afin de servir de logement pour le personnel. Il est actuellement propriété de la commune de Saint Martin La Plaine.

Le château de la Ronze

alternative textuelle
Le château de la Ronze au début du XXe siècle.
  • Il tire probablement son nom de Pierre de La Ronzy, tenancier d'un vigne "sous Popenot", d'après un Livre terrier du début du XVe siècle. C'était à la fin du XVIIe siècle un vaste domaine agricole appartenant à une famille de notaires lyonnais les Sibert et les Monteiller.
  • En 1862, Antoine Marrel, maître de forges à Rive de Gier, en fit l'acquisition avant de le revendre à ses frères Étienne et Charles en 1866. Ils entreprirent des aménagements importants comme le péristyle en fût de canon. En 1956, il devint propriété des Frères maristes qui l'ont revendu en 2001 au Groupe Casino.

Le château de Pré-Bayard

alternative textuelle
Le château de Pré-Bayard au début du XXe siècle.
  • Il fut construit par Jean-Marie Marrel et son fils Henri sur des terres situées à Fontanes et au Pré Bayard. C'était une ferme qui fut transformée en maison bourgeoise, entourée d'un vaste parc et de dépendances pour loger le personnel. Cédé à la commune en 1973, il abrite aujourd'hui la mairie et la poste.
Cliquez sur une vignette pour l’agrandir
  • La Tour , érigée en 1905 dans le parc du château, est de style néogothique. C' est une "Folie" , comme on en construisit souvent dans les parcs des résidences bourgeoises du XIXe siècle. D'une hauteur d'environ 20 mètres, flanquée d'une échauguette et surmontée d'une plate-forme circulaire, elle permettait aux propriétaires de profiter d'une vue étendue sur le Massif du Pilat, la vallée du Gier et les Alpes par temps clair. Actuellement en mauvais état, elle fait l'objet d'un projet de restauration dans le cadre de la sauvegarde du patrimoine.

Le château du Plantier

Construit entre 1868 et 1884, il était la propriété de Jean-Baptiste Marrel qui l'occupa avec son fils Jules. Il est resté une propriété familiale jusqu'en 1986, date à laquelle il fut cédé à la commune pour le franc symbolique à condition d' être utilisé dans un but social.

Le château du Plantier

Après avoir été occupé par un centre d'éducation renforcée, le bâtiment est actuellement utilisé par les associations et les activités périscolaires.

Patrimoine industriel

Les anciennes mines de Charbon

  • La Concession de La Catonnière[38]: Elle a été créée le 7 octobre 1809 par décision impériale. Elle s'étendait sur une superficie d'un peu plus de 28 ha sur les lieux-dits, la Catonnière, les Durantières et les Grandes Flaches, jusqu' en 1850 elle fut exploitée par la famille Dugas avant d' être vendue à la Société Cossange et Deschanel qui la céda en 1923 à des exploitants privés. Rattachée au Houillères de la Loire en 1946, elle est restée en activité jusqu'en 1948 avant d' être définitivement fermée en 1953.

Monuments religieux

L'église

Église de Saint-Martin-la-Plaine au début du XXe siècle.
Église de Saint-Martin-la-Plaine au début du XXe siècle.

De style néogothique elle a été construite à l'extérieur des murs entre 1854 et 1857 pour remplacer l'église du XVIIe siècle, alors située au centre du bourg, en partie ruinée et devenue trop petite pour une population de près de 2 000 habitants. Elle est dédiée à Martin de Tours. Son clocher carré abrite cinq cloches ; la plus importante, classée par les Monuments Historiques[réf. nécessaire], a été bénie en 1747 et pèse 1 100 kg. La façade ornée d'une rosace était surmontée d'une croix.

Église de Saint-Martin-la-Plaine
Église de Saint-Martin-la-Plaine
Mosaïque du tympan de l'église
Mosaïque du tympan de l'église.

La mosaïque du tympan fut offerte par Henri Marrel. Elle représente le saint patron de la paroisse en train de partager son manteau avec un pauvre.

L'intérieur à trois nefs a été entièrement rénové à partir de 1990 : les sculptures des chapelles latérales sont de Joseph-Hugues Fabisch, trois statues de la Vierge sont classées par les Monuments Historiques[réf. nécessaire].

Patrimoine environnemental

Le Parc zoologique de Saint-Martin-la-Plaine

alternative textuelle
Vue générale du Parc zoologique

Ouvert le 23 juillet 1972, il compte 640 animaux avec plus de 60 espèces différentes. Le zoo de Saint-Martin- la Plaine étudie surtout les primates (notamment les chimpanzés et les gorilles) et les félins [39].

Les circuits de randonnée

Gastronomie

Le Saucisson à la mourine

On prépare et déguste le saucisson à la mourine autour de la forge. Enveloppé dans plusieurs épaisseurs de feuilles de chou gras ou maigre, il est ensuite emballé dans un cornet de papier puis arrosé de vin de pays. Après avoir fermé l'emballage en papillote on le dépose dans la braise de forge où il cuit pendant 3 ou 4 heures, recouvert de mourine ou poussière de charbon.

Patrimoine culturel

Pour approfondir

Articles connexes

Liens externes

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Bibliographie

  • Burdy Jean, Guide des Aqueducs Romains de Lyon , Editions lyonnaises d'art et d'histoire, 1999, ISBN 2 84147-063-6
  • Chaperon Gérard, Le Bassin minier de la vallée du Gier, Actes graphiques, 2004, (ISBN 978-2-910868-49-4)
  • Combe Jean, Histoire d'un village du Jarez, Saint Martin la Plaine , Editions Dumas, 1960
  • Dechandon Sylvette, Saint Martin La Plaine rues, places, lieux-dits & monuments, Mairie de Saint Martin la Plaine, 2000
  • Gardes, Gilbert (sous la direction de), Grande Encyclopédie du Forez et des communes de la Loire : la vallée du Gier - le Pilat, Editions Horvarth, 1986, ISBN 2-7171-0333-3
  • Houssel Jean-Pierre, Les Monts du lyonnais, La Taillanderie, 2005, (ISBN 2-87629-315-5)
  • Houssel Jean-Pierre et Lorcin Marie-Thérèse, Le Plateau Lyonnais : coteaux et vallons, Editions Bellier, Lyon, 2008, ISBN 2-84631-174-9
  • Lacombe Robert, Recherches historiques II sur la Ville de Rive de Gier, F. Paillart (Editeur-imprimeur), Abbeville, 1985
  • Lacombe Robert, Souvenirs sur Rive de Gier, Société d'ethnographie, 1994
  • Martin Jean-Baptiste, Dictionnaire du français régional du Pilat, Editions Bonneton, 1989, ISBN 2-86253-094-8
  • Latreille André (sous la direction de), Histoire de Lyon et du Lyonnais, Editions Privat, 1988, ISBN 2-7089-4751-6
  • Pelletier Jean,(sous la direction de), Atlas historique du Grand Lyon, Editions Xavier Lejeune-Libris, 2004, ISBN 2-907608-40-1
  • Plessy Bernard, La vie quotidienne en Forez avant 1914, Hachette, ISBN 2-01-005672-8
  • Plessy Bernard, Le Pays du Gier, Editions lyonnaises d'art et d'histoire, 1996, ISBN 2 84147 028 8
  • Poncet Michel, Atlas des paysages de la Loire, Conseil général de la Loire, 2002, ISBN 2-912026-00-8
  • Publications municipales, Commune de Saint-Martin-la-Plaine, de 2000 à 2008

Sources

  1. Houssel Jean-Pierre et Lorcin Marie-Thérèse, Le Plateau Lyonnais : coteaux et vallons, Éditions Bellier, Lyon, 2008, pp. 15-25. (ISBN 2-84631-174-9)
  2. Dechandon Sylvette, Saint Martin La Plaine rues, places, lieux-dits & monuments, Mairie de Saint Martin la Plaine, 2000.
  3. Lacombe Robert, Souvenirs sur Rive de Gier, Société d'ethnographie, 1994.
  4. Lacombe Robert, Recherches historiques II sur la Ville de Rive de Gier, F. Paillart (Éditeur-imprimeur), Abbeville, 1985, p. 59.
  5. Matthieu Pierre, Histoire de France et des choses mémorables advenues aux provinces estrangères durant sept années de règne de Henry IV, roy de France et de Navarre, 1609.
  6. Mémorial de la Résistance Loire, Comité de la Loire de l'A.N.A.C.R., Saint-Étienne, 1992, p. 47.
  7. Les chapeliers de Rodolphe, Clément Fereyre, Imprimerie des Beaux-Arts - Tixier et Fils- Lyon 1988, pp.345-347.
  8. a et b Vote sur Saint-Martin-la-Plaine: Présidentielles 2002 sur annuaire-mairie.fr. Consulté le 27 novembre 2009
  9. Résultats de l'élection présidentielle - Dimanche 5 mai 2002 sur interieur.gouv.fr. Consulté le 2 novembre 2002
  10. Vote sur Saint-Martin-la-Plaine: Présidentielles 2007 sur annuaire-mairie.fr. Consulté le 29 novembre 2009
  11. http://lci.tf1.fr/politique/elections/rhone-alpes/saint-martin-plaine-5731344.html
  12. Syndicat intercommunal du Pays du gier, site officiel
  13. Histoire des maires de France
  14. Archives municipales de Saint Martin la Plaine
  15. Commune jumelée avec Saint Martin la Plaine
  16. Saint-Martin-la-Plaine : le magazine de l'information municipale, octobre 2007, p. 5. corrigé selon http://www.newgaso.fr/lecture_fiche_commune.php3?page=f42259
  17. Saint Mart'Info (revue municipale), février 2002, p. 4.
  18. http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962
  19. sur le site de l'Insee/ Population à partir du recensement de 1962
  20. Pyramide des âges, Recensement 1999 sur le site de l'INSEE
  21. INSEE, Enquête annuelle de recensement 2006.
  22. Saint Mart'Info (revue municipale), février 2003, pp. 50-51.
  23. orange
  24. Plessy Bernard, Le Pays du Gier, Editions lyonnaises d'art et d'histoire, pp. 25-27.
  25. ch-paysdegier.fr
  26. leprogres.fr
  27. lessor.fr
  28. zoom42.fr
  29. tl7.fr
  30. [1]
  31. CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl sur site de l'INSEE. Consulté le 9 septembre 2009
  32. INSEE, Enquête annuelle de recensement 2006
  33. Journal du Net
  34. Burdy Jean, Guide des aqueducs Romains de Lyon, Éditions Lyonnaises d'Art et d'Histoire, 1999, pp. 42-43.
  35. archeolyon
  36. Lacombe Robert, "Les gravures rupestres de Saint-Martin", in Recherches historiques II sur la Ville de Rive de Gier, pp. 65-70.
  37. Chaperon Gérard, Le Bassin minier de la vallée du Gier, Actes graphiques, 2004, pp. 191-193.
  38. Chaperon Gérard, Idem, Actes graphiques, 2004, pp. 195-199.
  39. espace-zoologique.com
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