Rive-de-Gier

Rive-de-Gier

45° 31′ 49″ N 4° 37′ 04″ E / 45.53028, 4.61778

Rive-de-Gier
Vue générale du nord-ouest de Rive-de-Gier.
Vue générale du nord-ouest de Rive-de-Gier.
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Rhône-Alpes
Département Loire
Arrondissement Arrondissement de Saint-Étienne
Canton Canton de Rive-de-Gier (chef-lieu)
Code commune 42186
Code postal 42800
Maire
Mandat en cours
Jean-Claude Charvin
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération Saint-Étienne Métropole
Site web http://www.rivedegier.fr/
Démographie
Population 14 831 hab. (2008[1])
Densité 2 023 hab./km²
Gentilé Ripagérien, Ripagérienne
Géographie
Coordonnées 45° 31′ 49″ Nord
       4° 37′ 04″ Est
/ 45.53028, 4.61778
Altitudes mini. 227 m — maxi. 394 m
Superficie 7,33 km2

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Voir la carte administrative

Rive-de-Gier est une commune française, située dans le département de la Loire et la région Rhône-Alpes. Ses habitants sont appelés les Ripagériens.


Sommaire

Géographie

Entrée de la Loire en Rhône-Alpes, Rive-de-Gier est à la croisée des deux départements de la Loire et du Rhône.

Situation

La commune s'étend sur 7,33 km², en fond de vallée, marquée par une urbanisation dense et ancienne. Desservie par l'autoroute A47 (Lyon-St Etienne), une voie ferrée (parmi l'une des premières construites en France)) avec un cadencement de 70 TER par jour ouvré en direction des deux métropoles régionales.

Bordée de coteaux, au sud le massif du Pilat et au nord les Monts du Lyonnais.

Hydrographie

Géologie et relief

Climat

Le climat y est de type ... Les données[2].

Ville Ensoleillement Pluie Neige Orage Brouillard
Paris 1 797 h/an 642 mm/an 15 j/an 19 j/an 13 j/an
Nice 2 694 h/an 767 mm/an 1 j/an 31 j/an 1 j/an
Strasbourg 1 637 h/an 610 mm/an 30 j/an 29 j/an 65 j/an
Rive-de-Gier 2 007 h/an 708 mm/an 25 j/an 29 j/an 20 j/an
Moyenne nationale 1 973 h/an 770 mm/an 14 j/an 22 j/an 40 j/an


Relevé météorologique de Rive-de-Gier
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0 1 4 6 10 14 16 16 12 9 4 2 7,9
Température moyenne (°C) 3 4,5 8,5 12,5 15 19 21,5 21,5 17 13 7 4,5 12,25
Température maximale moyenne (°C) 6 8 13 15 20 24 27 27 22 17 10 7 16,3
Précipitations (mm) 38,2 34,3 33,1 59,7 59,5 50,8 45,3 50,3 65,2 82,9 67,8 43,3 630 4
dont pluie (mm) 59,7 59,5 50,8 45,3 50,3 65,2 82,9
dont neige (cm) 0 0 0 0 0 0 0
Source : Relevé météo de Rive-de-Gier[3]
Diagramme climatique
J F M A M J J A S O N D
 
 
38.2
 
6
0
 
 
34.3
 
8
1
 
 
33.1
 
13
4
 
 
59.7
 
15
6
 
 
59.5
 
20
10
 
 
50.8
 
24
14
 
 
45.3
 
27
16
 
 
50.3
 
27
16
 
 
65.2
 
22
12
 
 
82.9
 
17
9
 
 
67.8
 
10
4
 
 
43.3
 
7
2
Temp. moyennes maxi et mini (°C) • Précipitations (mm)

Voies de communication et transports

Voies routières

Pistes cyclables

Transport ferroviaire

Il existe une gare sncf à Rive-de-Gier. C'est d'ailleur sur la ligne Rive-de-Gier/Givors que roulèrent les premières locomotives française.

Transports en commun

Plan du réseau de transport (cliquer sur le lien pour le visualiser)

La commune est reliée au réseau de Saint-Étienne Métropole (STAS) par la ligne 108 (La Madeleine / Châteaucreux) et est desservie par la ligne 79 (Rive de Gier / Génilac), la ligne 78 (Rive de Gier / St Martin la Plaine / St Joseph). Les lignes appartiennent à la zone GRAND GIER et sont accessibles grâce à un pass Grand Gier où Toute Zone (pour aller sur Saint-Étienne).

  • La ligne 5 circule tous les jours, en semaine de 4h20 à 21h50 avec une fréquence de 10 à 15 minutes.
  • La ligne 79 permet de relier la Gare et le Grand Pont au centre de la commune de 7h à 20h30.
  • La ligne 78 permet de relier Gravenand et Baldeyrou au centre de la commune de 7h à 20h30.

Transports aériens

Morphologie urbaine

Quartiers

Ainsi, le quartier du grand-pont demeure excentré et regroupe plus de 20% de la population totale de la commune et concentre des équipements éducatifs (collège François Truffaut, centre social Armand Lanoux), sportifs (stade d'honneur et gymnase) et culturels (chapelle et mosquée) importants, le grand-pont va faire l'objet de grande transformation urbaine par le biais de l'ANRU.

Hameaux, Lieux-dits et écarts

Logement

Projets d'aménagements

Plusieurs affluents du Gier délimitent les différents quartiers de la ville.

Toponymie

Histoire

Héraldique

Armes de Rive de Gier

La définition héraldique est : "D’azur à 1 ruche d’or, environnée d’un vol de 14 abeilles du même, posées 7 et 7 et accompagnées en pointe de 2 palmes de sinople passées en sautoir." (Archives Départementales – Dossier Louis XIV – 1696)

Au fil du temps

Au temps des Celtes et de la Gaule romaine, une frontière entre les Segusiaves et les Allobroges

Rive-de-Gier s'écrit sans « s », bien que cette ville occupe, actuellement, les 2 rives de la rivière qui se nomme le Gier.

Le Gier a été couvert sur la majeure partie de sa traversée de Rive-de-Gier et il n'est plus possible de le voir dans le centre de la ville.

Au Moyen Âge

Le nom de Rive-de-Gier est utilisé pour la première fois au XIe siècle.

Sous le règne de Philippe-Auguste (1165-1223), Renaud de Forez fit entourer de murs et fossoyer la cité.

En 1447, un livre terrier fait mention d'un hôpital.

À la fin du XVIe siècle la population est estimée à entre 1 600 et 1 700 âmes.
Entre 1562 et 1864 ont lieu des affrontements entre Protestants et Catholiques.
Le roi Henry IV (1553-1610) serait passé à Rive-de-Gier[4].
Pendant le soulèvement de Lyon contre la convention nationale en 1793, 13 des 1200 lyonnais passant par la ville en revenant de Saint-Etienne où ils étaient allés chercher des armes périrent, massacrés par les habitants de Rive-de-Gier au lieu-dit du Grand-Pont.

En 1831, la même année qu'une émeute des armuriers à Saint-Étienne fait plusieurs blessés et entraîne l'arrestation de 18 personnes, les mineurs de Rive-de-Gier, puis les verriers, font grève. En 1840 et en 1844, nouvelle grève des mineurs. En 1848 c'est Jean-Marie Sigmard, un verrier, qui fait acclamer la République[5].

Ni le château, ni l'église romane de Rive-de-Gier ne subsistent aujourd'hui.

Une ville pionnière de la Révolution industrielle

Le Gier n'étant pas navigable, un Canal (voie navigable) fut ouvert vers Givors en 1779 pour assurer le transport du charbon. Ce canal, dont il ne reste aujourd'hui plus que quelques vestiges, sera remplacé par la voie ferrée. Rive-de-Gier abrite le premier tunnel ferroviaire sans doute réalisé en France, au lieu-dit Couzon sur la voie qui relie Saint-Étienne à Lyon.

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L'exploitation de la houille

En 1837, les différentes compagnies de mine de Rive-de-Gier vont s'associer pour créer la Compagnie Générale des Mines de Rive-de-Gier afin de pouvoir acheter les pompes nécessaires à l'exhaure des travaux souterrains. Cette compagnie voyant ses réserves de charbon s'épuiser, elle va tenter de s'implanter à Saint-Étienne vers 1840. Elle deviendra dans un premier temps la Compagnie Générale des Mines de la Loire puis après absorption des compagnies stéphanoises la puissante Compagnie des Mines de la Loire.

La verrerie

Si la production du Verre a été longtemps localisée près des forêts qui fournissaient le Charbon de bois nécessaire à la combustion, leur diminution au XVIIIe siècle amené les verriers à se rapprocher des lieux de production de Houille. En 1749, la verrerie Robichon originaire de Franche-Comté s' est installée à Givors où elle utilisait le sable du Rhône comme matière première et le charbon de Rive-de-Gier comme combustible. En 1788, il existait deux verreries à Rive-de-Gier, elles produisaient des bouteilles et des gobelets. Au début du XIXe siècle, la société Robichon vint s'installer à Rive-de-Gier en rachetant plusieurs verreries, elle introduisit la production de verre plat. Vers 1830, la trentaine de verreries présentes dans la ville employait environ 1200 personnes. La verrerie Richarme fondée en 1826 dans la quartier d'Egarande s'était spécialisée dans la fabrication des bouteilles. En 1877, Petrus Richarme reconstruisit l'usine sur une surface de 7 500 m², et introduisit en France les fours à gaz et à fusion continue de Siemens. L'entreprise a fonctionné jusqu'en 1958 avant d'être démolie. La dernière verrerie, installée dans le quartier de Couzon, Duralex a cessé son activité en 2006 ; elle avait été fondée en 1906 par Emile Hémain avant de fusionner avec Souchon-Neuvesel en 1958 et d'intégrer le groupe BSN en 1966.

La métallurgie

Des ateliers de forge constituent les véritables moteurs économiques de la ville avec les noms de Lucien Arbel, Marrel, Petin-Gaudet... Symbole de cette époque, la cheminée des Forges anciennement Marrel sur le site de Châteauneuf (Loire), construite en 1866 et l'une des plus hautes d'Europe avec ses 108 mètres, a été classée monument historique en 1992.

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La construction mécanique

Rive-de-Gier dans la Seconde guerre mondiale

Pendant la guerre, Rive-de-Gier fut un haut lieu de la résistance, le commandant de l'armée secrète de 1942 à 1945 est dirigé par le Commandant René Gentgen. Plusieurs parachutistes anglais et français furent cachés dans l'école par la directrice pendant plusieurs années. Les Allemands ne les trouvèrent jamais et, René Gentgen put diriger de nombreuses actions en coordination avec les F.T.P. devenu l'AS à partir de 1943 et défila lors de la libération. Une division américaine passa par Rive-de-Gier avant de s'orienter sur Lyon.

Armée Secrète de Rive-de-Gier 1944 "Maquis de l'AS Rémilleux

  • Commandant du Groupe : Louis Albert
  • Maquisards :

COSTE Joseph dit Laffy : COSTE Antoine dit Bob : BONNAY Antoine dit Tane: DOREL dit Fil de fer ou pépé : MARTIN-ROSSET dit Lili : OTTAVIANO Jean dit Robin : RIVOLLIER Jean-Marie : FREDO Joseph : MURE dit Gicus: LOCHE Louis dit Loulou : LOCHE Jean dit Jeannot : KUPPICH dit Servais : TOLEDO Joseph : CHOMAT Jean : CHARMET Etienne : REYNAUD Léon : PLANCOULAINE Roger.

Le 20 août 1944, l’Armée Secrète de Rive-de Gier se sera particulièrement distinguée au combat causant la mort du Chef de la Gestapo de Saint-Étienne Neumann dit "Armand Bernard et Laloue Chef de la milice ainsi que la récupération de matériels militaires, de documents, sans omettre la retraite désespérée des Allemands qui en découla.

L'après guerre

Rive-de-Gier a subi de plein fouet la désindustralisation massive des années 1980-90, avec la perte massive d'emplois industriels, la fermeture de la SSFR dont le point d'orgue fut la démolition de l'ancienne Halle sur la ZAC JB Berliet en 1995 (le dernier vestige étant "l'arc de triomphe" métallique, ancien pont en fer puddler sur la place Chipier), et la fermeture récente de la dernière verrerie en activité dans la vallée du Gier (juillet 2008).

Politique et administration

Tendances politiques

Élections nationales et européennees

Les élections législatives

Aux Élections législatives françaises de 2007, le candidat UMP nouveau centre, François Rochebloine est arrivé en tête au premier tour dans la commune avec 41,81% des suffrages exprimés. Au deuxième tour il a obtenu 50,66% des voix . Ce résultat a été moins net que dans l'ensemble de la Troisième circonscription de la Loire où il a obtenu 59,03 % des suffrages exprimés au second tour. À Rive de Gier il a été suivi de près par la candidate socialiste Christiane Farigoule qui au deuxième tour avec les reports des voix de gauche a obtenu 49,34 % des suffrages exprimés contre 40,97% dans l’ensemble de la circonscription[6].

Les élections européennes

Élections locales

Les élections cantonales
Les élections municipales

Les électeurs ripagériens ont voté lors dès le premier tour des élections municipales de 2008 à (54,28 % des suffrages exprimés en faveur de la liste conduite par le maire sortant et conseiller général UMP Jean-Claude Charvin. La liste de gauche conduite par laconseillère régionale PS Christiane Farigoule a obtenu 20,07% des suffrages exprimés et la liste Gauche citoyenne et écologiste 26,65%. La taux de participation était de 61,69%[7].

Administration municipale

Liste des maires

Liste des maires depuis 1944[8]
Période Identité Étiquette Qualité
1995 en cours Jean-Claude Charvin UMP
  • Vice-Président du Conseil Général de la loire jusqu'en 2011. Conseiller Général depuis 2011
  • Vice-président de Saint-Etienne Métropole
1977 1995 André Géry PCF Conseiller général (1979-1985) - Conseiller régional jusqu'en 2004
1953 1977 Emile Hémain CNIP Industriel
1946 1953 Eugène Condamin    
1944 1946 Claude Drivon    

Instances judiciaires et administratives

Politique environnementale

Jumelages et partenariats

Population et société

Démographie

Évolution démographique
(Source : Cassini[9] et INSEE[10])

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3226 4263 5300 6456 9706 9567 11543 11911 13186
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
14720 14202 14381 13946 15004 16816 14034 13134 13803
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
16087 15567 15663 15336 14886 14707 14483 13931 15118
1962 1968 1975 1982 1990 1999      
16 565 16 855 17 706 15 806 15 623 14 383      

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


À des fins de statistiques, l'INSEE rattachait Rive-de-Gier, en 1999, à l'unité urbaine de Saint-Chamond (84 925 hab.) et à l'aire urbaine de Saint-Étienne (321 703 hab.)

Enseignement

La ville administre 00écoles maternelles et 00 écoles élémentaires communales. Les Ripagériens disposent également de deux écoles privées et d'un collège privé. Le département gère deux collèges et la région un lycée général et technologique et deux lycées professionnels.

Établissements éducatifs

Rive-de-Gier relève de l'académie de Lyon et de l'inspection départementale de l'Éducation nationalede la Loire.

Voici ci-dessous la liste des principaux établissements scolaires de la commune :

Établissements spécialisés

  • Chaque mardi et vendredi matin, l'un des marchés des plus importants du sud de la Loire se déroule sur la grande place, la place de la libération.

Manifestations culturelles et festivités

Equipements socio-culturels

  • Le cinéma Chaplin, situé rue Jules Guesde, peut se prévaloir d'une salle classée art et essai et d'une programmation mensuelle thématique intitulée les rencontres du jeudi, envisagée sous l'angle de l'information et de la participation au débat public.
  • La Médiathèque Louis Aragon, située près de l'ancien bassin du canal, a été en partie détruite lors de la crue du 2 novembre 2008.
  • L'Imprimerie: C' est un café-théâtre installé dans un ancien atelier d' imprimerie.
  • Les Centres Sociaux Armand Lanoux et Henri Matisse.
  • Le Théâtre Couzon:
  • La salle de spectacle Jean Dasté :
  • L'école de musique Vincent d'Indy, classée "Conservatoire à Rayonnement Communal", fut créée en 1969. Elle est située 18 rue claude Drivon.

Santé

  • Hôpital Marrel qui est fait partie du centre hospitalier du pays du Gier (avec Saint-Chamond). Ce fut un hôpital général jusqu'à la fin des années 1990, toutes ces compétences ont été basculées à Saint-Chamond. Aujourd'hui il est un centre de rééducation pour les accidentés de la route, des personnes suites à des AVC... Il connaît un succès grandissant car un bâtiment neuf a dû être construit au début des années 2000.
  • Établissement d'accueil pour les personnes âgées dépendantes L'Orée du Pilat

Sports

Les infrastructures

La pratique sportive

Les sports de combat
Les sports collectifs

Les clubs sportifs sont organisés en associations

Médias

En 2010, la commune de Rive-de-Gier a été récompensée par le label « Ville Internet @@@@ »[13].

Cultes

Prévention et sécurité

Le commissariat de police

Le centre de secours SDIS 42

Personnalités liées à la commune

Économie

Revenus de la population et fiscalité

Emploi

Entreprises de l'agglomération

Commerce

Culture et patrimoine

Monuments et lieux touristiques

Les monuments et lieux à voir sur la commune[14] :

Monuments publics

L'Hôtel de Ville (ancien Hôtel du Canal)

Patrimoine industriel et minier

  • La statue de saint Eloi : elle représente Éloi de Noyon, patron des orfèvres et des forgerons devant l'entrée principale de la première usine de l'entreprise Marrel frères
  • Le canal de Rive-de-Gier à Givors : L'Hôtel de Ville est installé dans l'ancien hôtel de la Compagnie du Canal il est classé à l'inventaire des monuments historiques par arrêté du (arrêté du 24 juillet 1995). Le canal devait primitivement relier le Rhône à la Loire mais seule seule la section Givors - Rive-de-Gier a été achevée et exploitée.
  • L'ancien tunnel de Couzon : percé lors de la construction de la ligne Saint-Etienne- Lyon, c'est le premier tunnel ferroviaire français. Il a été construit par les frères Seguin entre 1826 et 1832. Désaffecté en 1858 Il est classé à l'inventaire des monuments historiques par arrêté du 2 mai 1995. Sa tête d'amont figure au cadastre AD 71, lieudit Egarande, et sa tête d'aval au cadastre AW 44, lieudit Mont Durozeil :
  • Le site de Gourd-Marin ( en amont d'Egarande ), est le témoin de l'exploitation minière au milieu du XIXe siècle .La tour dite de Warocquère ainsi que de l'ancien bâtiment des bains-douches qui lui est contigü (cad. AE 56) sont inscrits sur l'inventaire monuments historiques par arrêté par arrêté du 31 juillet 1995. Le puits a été ouvert au début du 19e siècle. Vers 1850, le système de descente du personnel a été modernisé (la tour abritait une machine inventée par Abel Warocquée, destinée à la descente et à la remontée des mineurs).
    Un ruban de pellicule de film déroulé
    Le bâtiment d'exploitation de Gourd-Marin.
    . Le bâtiment des bains fut le premier de tout le bassin stéphanois (il contenait une piscine d'eau chaude destinée aux mineurs) . L'ensemble des installations a cessé de fonctionner en 1953.
  • Le chevalement du puits Combélibert :
    Chevalement de combélibert
    Le chevalement du puits Combélibert
    Situé à l'origine au 31, rue Michelet, il a été déplacé sur le site de Gourd-Marin et inscrit sur l'inventaire monuments historiques (date de protection : 25/08/1995). Il s'agit probablement du seul chevalement en bois datant du XIXe siècle conservé en Europe.
  • Le puits du Pré du Gourd-Marin et le chevalement de Combélibert sont des vestiges rares et particulièrement symboliques de l'exploitation houillère en France.

Habitations privées

  • Château du Mouillon  : Si la partie centrale qui correspond à la maison primitive remonte au XVIIIe siècle, l'ensemble a été acquis et aménagé successivement par deux familles d'industriels ripagériens à partir de 1850 . D'abord par Lucien Arbel puis en 1894 par Jean-Marie Marrel et son fils Henri qui l'on fait aménager par des décorateurs et artisans parisiens. Le bâtiment, les communs, le jardin et certaines pièces (hall d'entrée, escalier, ancienne salle à manger au nord, grand salon ovale au sud, boiseries et décor de l'ancienne bibliothèque au rez-de-chaussée, cheminée en bois du premier étage), sont inscrits à l'inventaire des monuments historiques par arrêté du 21 mars 1995[15].
  • La maison des hommes de pierre
    Maison des hommes de pierre
  • Les maisons de verrier :

Édifices religieux

  • L' église Notre-Dame : construite au début du XIXe siècle elle est inscrite à l'inventaire des monuments historiques y compris son décor intérieur ( arrêté du 11 mai 1981).
  • L' église Saint-Jean :

Espace vert Ville Fleurie 2 fleur du classement régional

Gastronomie

Patrimoine culturel

Notes et références

Bibliographie

  • Association ripagérienne de Recherches historiques, Rive de Gier , Alan Sutton, 2000 (ISBN 2-84253-542-1).
  • Gérard Chaperon, Le Bassin minier de la vallée du Gier, Actes graphiques, 2004,
  • Claudius Chomienne, Histoire de la ville de Rive-de-Gier du canton et de ses principales industries, 1912 ; réédition : Le Livre d'histoire-Lorisse, Paris, 2003 (ISBN 2-84373-281-6)
  • Gilbert Gardes, (sous la direction de), Grande Encyclopédie du Forez et des communes de la Loire : la vallée du Gier - le Pilat, Éditions Horvarth, 1986 (ISBN 2-7171-0333-3)
  • Robert Lacombe, Recherches historiques II sur la Ville de Rive de Gier, F. Paillart, Abbeville, 1985
  • Robert Lacombe, Souvenirs sur Rive de Gier, Société d'ethnographie, 1994
  • Bernard Plessy, La vie quotidienne en Forez avant 1914, Hachette (ISBN 2.01005672.8)
  • Bernard Plessy, Le Pays du Gier, Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, 1996, (ISBN 2 84147 028 8)
  • René Gentgen, Résistance Loire, Esperluette éditions, 1993
  • Gilbert Gardes, La Cité industrielle, Rive-de-Gier, Mémoire d'un patrimoine, Azossi (Mémoire sculptée Association internationale), 2010 (ISBN 978-2-95335333-0-9)

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes


Communes de la communauté d'agglomération Saint-Étienne Métropole
Population Communes
+ de 100 000 Saint-Étienne
+ de 10 000

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+ de 5 000

La Ricamarie · Saint-Jean-Bonnefonds · Saint-Priest-en-Jarez · Sorbiers · La Talaudière · Unieux · Villars ·

+ de 1000

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- de 1 000

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