Genilac

Genilac

45° 31′ 59″ N 4° 34′ 57″ E / 45.5330555556, 4.5825

Genilac
Le bourg de Génilac.
Le bourg de Génilac.
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Rhône-Alpes
Département Loire
Arrondissement Saint-Étienne
Canton Rive-de-Gier
Code commune 42225
Code postal 42800
Maire
Mandat en cours
Maurice Boyer
2011-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération Saint-Étienne Métropole
Démographie
Population 3 668 hab. (2008[1])
Densité 423 hab./km²
Gentilé Génilacois
Géographie
Coordonnées 45° 31′ 59″ Nord
       4° 34′ 57″ Est
/ 45.5330555556, 4.5825
Altitudes mini. 255 m — maxi. 588 m
Superficie 8,67 km2

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Voir la carte administrative

Genilac est une commune française, qui appartient au département de la Loire et la région Rhône-Alpes. Bâtie sur une colline qui domine la vallée du Gier, entre Saint-Étienne à l'ouest et Lyon à l'est, et faisant face au massif du Pilat, elle appartient à la bordure orientale des Monts du Lyonnais. Avec 3 668 habitants en 2008 contre 3192 en 1999, elle connaît une forte croissance démographique[2]. La proximité de nombreux réseaux de transport et sa situation géographique à mi-chemin de ces deux villes en font une commune attractive entre ces deux pôles urbains de la région Rhône-Alpes dont elle devient une banlieue résidentielle. La commune actuelle est le résultat de l'association en 1973 des communes de Saint-Genis-Terrenoire et La Cula qui jusqu'en 1794 n'en formaient qu'une seule : Saint-Genis-Terrenoire a donné Géni et La Cula a donné lac. Suite à un référendum local, les habitants de Genilac ont choisi de s'appeler les Génilacois et les Génilacoises mais ils n' ont pas accepté la fusion des communes. Auparavant ils étaient souvent surnommés les Mouriets en référence à la mourine ou poussière de charbon dont étaient recouverts les anciens mineurs.

Sommaire

Géographie

Situation

La Cula (commune de Génilac).

La commune est située au sud du département de la Loire5 km de Rive-de-Gier, à 35 km au sud-ouest de Lyon et à 25 km à l'est de Saint-Étienne.Les habitants de la commune bénéficient de la proximité du réseau de communications de la vallée du Gier desservie par la voie ferrée et de l'Autoroute 47:

Topographie

  • Le territoire communal est localisé au sud-ouest du Plateau lyonnais[3] en bordure du talus qui domine la dépression du Gier.
Génilac: le bourg
légende

Il est dominé au nord par l'escarpement du Massif du Châtelard qui appartient à la ligne de crêtes des Monts du Lyonnais. Il en résulte un fort dénivelé de 630 d'altitude au nord, à 200 mètres au contact du bassin houiller du Gier. L'encaissement des cours d'eau affluents du Gier est un autre caractère du paysage.

Climat

Le climat y est de type ... Les données[4].

Ville Ensoleillement Pluie Neige Orage Brouillard
Paris 1 797 h/an 642 mm/an 15 j/an 19 j/an 13 j/an
Nice 2 694 h/an 767 mm/an 1 j/an 31 j/an 1 j/an
Strasbourg 1 637 h/an 610 mm/an 30 j/an 29 j/an 65 j/an
Genilac 2 007 h/an 708 mm/an 25 j/an 29 j/an 20 j/an
Moyenne nationale 1 973 h/an 770 mm/an 14 j/an 22 j/an 40 j/an

Histoire

  • Ce sont les vestiges de l'aqueduc du Gier qui témoignent de l'occupation du territoire à l'époque gallo-romaine mais aucune trace d'habitat permanent n'a été mise au jour.
  • Le territoire de la paroisse primitive était délimité par la Durèze, le Feloin et le Gier. Les premiers documents qui attestent de l'existence de la paroisse de Sanctus Genesis de Terra Nigra sont du XIIe siècle. Le nom de Saint-Genis que l'on trouve aussi sous la forme de Genès ou Genest, assez répandu dans le Lyonnais, provient soit du nom du comédien romain martyrisé sous Dioclétien ou de Genès de Lyon qui y fut évêque au VIIe siècle. Terra Nigra ou Terrenoire atteste de l'ancienneté de l'exploitation superficielle du charbon de terre dans cette partie du Bassin houiller du Gier. La Cula a pour origine un nom d'homme latin Cullius suivi du suffixe -acum.
  • Paroisse de l'Archidiocèse de Lyon, Saint-Genis-Terrenoire faisait partie au début du Moyen Âge d'une région frontière située à la marge occidentale du Saint-Empire romain germanique[5]. Les terres du Royaume des Burgondes étant revenues en héritage à Otton Ier du Saint-Empire, celui-ci fit des chanoines de l'Église de Lyon les suzerains temporels de la ville et des territoires adjacents. Frédéric Barberousse, affranchit la ville par la Bulle d'or de 1167 et cèda en même temps une grande partie de ses droits suzerains aux archevêques. C'est ainsi qu'entre 1203 et 1226 que Renaud II de Forez, devenu archevêque de Lyon, fit fortifier de nombreux villages ou villes du Comté de Lyon dont Saint-Genis-Terrenoire (Genilac) afin de les protéger de diverses menaces extérieures et montrer sa puissance à ses de ses rivaux et voisins, en particulier, la famille de Roussillon installée à Riverie et Châteauneuf (Loire).
  • Dès la fin du XIIe siècle, le chapitre de chanoines de Saint-Just de Lyon encourageait l'exploitation du charbon sur le territoire de la paroisse comme le montre un livre terrier daté de 1187[6]. En 1297, la Commanderie des hospitaliers de Chazelles-sur-Lyon avait acquis d'Étienne de Saint-Priest le droit d'exploiter des carrières ou perrières de charbon situées près d'un chemin entre le bourg et le Reclus (hameau situé aujourd'hui sur la commune de Lorette [7]. En 1448, ces droits furent acquis par le Chapitre de Saint-Just puis rattachés à l'obéance de Dargoire[8]. Influencés semble t-il par Jacques Cœur, qui avait au XVe siècle développé la recherche minière dans les Monts du Lyonnais, les prélats ont compris l'intérêt économique de ce nouveau combustible qui apporte un profit non négligeable malgré des conditions d'exploitation très précaires. En 1540, Guillaume Paradin, doyen de Beaujeu et auteur des Annales du Lyonnais et du Beaujolais avait fait de Saint-Genis-Terrenoire le point de départ de l'extraction de la houille et de la quincaillerie dans la vallée Gier "A Saint Genis Terre-noire et à Saint-Chaumont, sont des mines de bon charbon de pierre..."... Mais le principal profict qui vient est des forges, au moyen de quoi est le Gierest fort fréquenté de certaines races de posvres éstrangiers forgerons.
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Administration

Situation administrative

Génilac est l'une des 10 communes du Canton de Rive-de-Gier qui totalisait 26521 habitants en 1999. Le canton fait partie de la de la Troisième circonscription de la Loire et de l'Arrondissement de Saint-Étienne.

Génilac fait partie de la juridiction d’instance de Rive-de-Gier et de grande instance ainsi que de commerce de Saint-Étienne.

Intercommunalité

  • La commune de Génilac adhère à la Communauté d'agglomération Saint-Étienne Métropole. La communauté d'agglomération de Saint-Étienne Métropole est un EPCI =. Son organisation se rapproche de celle d'une commune. Chaque collectivité adhérente dispose d'un nombre de sièges proportionnel au nombre des habitants. Ses compétences concernent le développement économique, l'aménagement du territoire, l'enseignement et l'éducation, les équipements sportifs et culturels, l'environnement et le cadre de vie, les transports.
  • Le Syndicat intercommunal du pays du Gier[9] , est l'héritier de la "Conférence Intercommunale" organisée par les communes de la Vallée du Gier au cours des années 1980. De 13 adhérents en 1986, la "Conférence" se transforme en Syndicat Intercommunal regroupant 23 communes en 1995. Ses missions concernent la promotion du territoire, la vie sociale et culturelle, l'agriculture, le tourisme, l'environnement...

Municipalité

Blason

Blason de la commune de Génilac

[10]

La définition héraldique est : d'azur à la barre d'or, au pampre de vigne fruité de gueules, tigé et feuillé de sinople, brochant sur le tout, au chef cousu de sable chargé de trois crézieux (lampes de mineur à huile et à mèche) d'argent [11].

  • Le blason représente de manière symbolique la vigne et la mine qui furent dès le Moyen Âge les activités principales du village de Saint-Genis-Terrenoire(Sanctus in terra nigra)

Administration municipale

Depuis 1973, date du regroupement entre les communes deLa Cula et de Saint-Genis-Terrenoire, Génilac a le statut de Commune associée. Lors des élection municipales, chaque village présente une liste de candidats dont le nombre est proportionnel au % d'habitants dans la population totale. La commune est donc dirigée par un maire et un maire délégué. Le conseil municipal compte actuellement vingt-trois élus. Compte-tenu de la croissance de la population il y aura 27 élus et un scrutin sur listes bloquées lors des prochaines élections municipales.

Liste des maires depuis 1948

Liste des maires de la Cula de 1944 à 1972[12]
Période Identité Étiquette Qualité
1973 1985 Philippe André    
Liste des maires de Saint-Genis-Terrenoire de 1944 à 1972[12]
Période Identité Étiquette Qualité
Liste des maires de Génilac depuis 1973
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1995 2011 Jean Odin   décédé[13]
mars 2011   Maurice Boyer   maire[14]
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Vie politique et résultats des dernières élections

Élections nationales et européennes

Les élections présidentielles de 2002 et 2007

Les élections législatives

  • Élections législatives de 2002
  • Au premier tour l'UDF, François Rochebloine, arrive en tête avec 45.28% des voix exprimées, suivi par le PS, Christiane Farigoule, avec 21.89% des voix exprimées et le FN, Christian Grangis, avec 18.83% des voix .
  • Au second tour,François Rochebloine, remporte cete élection avec 63.30% des suffrages exprimés, face à 36.7 pour la candidate du PS,Christiane Farigoule.
  • Élections législatives de 2007
  • Au premier tour, François Rochebloine, investit par le Nouveau Centre, arrive en tête avec 45.75% des voix exprimées, suivi par Christiane Farigoule (PS), avec 23.84% des voix.
  • Au second tour, François Rochebloine, remporte l'élection avec 56.20% des voix, contre 43,80% pour Christiane Farigoule.


Les élections européennes

Élections locales

Les élections cantonales

  • Élections cantonales de 2004 : Jean-Claude Charvin Divers droite a remporté cette élection dès le premier tour avec 53,09% des suffrages, face au candidat du Parti communiste français, Jean Point avec 46.91% des voix.
  • Élections cantonales de 2011 (20 et 27 mars 2011) [18]
  1. Résultats du 1er tour (Dimanche 20 mars 2011)

Avec une participation 48,71 % soit 1213 votants sur 2490 inscrits, les électeurs ont placé en tête Robert HEYRAUD candidat du Front national avec 29,30 % des suffrages exprimés, puis le conseiller sortant DVD Jean-Claude CHARVIN qui a obtenu 27,30 % des suffrages. Ils étaient suivis du candidat socialiste Martial FAUCHET (15,53 % - 186 voix), du communiste Jean POINT (14,19 % - 170 voix), du candidat écologiste Jacques MINNAERT (12,35 % - 148 voix) et du candidat DVD Christian NICOROSI (1,34 % - 16 voix)

  1. Résultats du second tour (dimanche 27 mars 2011)

Avec une participation de 49,88% , 1100 suffrages exprimés soit 89,37% des votants les habitants de Génilac ont accordé 40,63 % des suffrages à Robert HEYRAUD , Front national et 59,37 % à Jean-Claude CHARVIN, Conseiller général sortant DVD.

Les élections municipales

Services publics

Éducation

La commune relève de Académie de Lyon. Les écoles sont gérées l'inspection départementale de l’Éducation nationale de Loire (département) à Saint-Étienne.

  • L'enseignement primaire est assuré dans cinq établissements publics ou privés sous contrat d'association répartis sur les trois secteurs de la commune : Le Sardon, Saint-Genis et La Cula

Transport publics

Article détaillé : Ligne de bus STAS.

Depuis le 6 octobre 2006, Saint Etienne Métrolope a créé une nouvelle ligne 79. Elle relie La Cula, Gelay, Tapigneu, Lachal, Verchères, Montellier à Rive de Gier en moins de 15 minutes. La ligne fonctionne du lundi au vendredi de 6h50 à 20h35 avec 9 allers-retours.

Les titres de transports sont ceux de la STAS (Société de transports de l'agglomération stéphanoise) :

  • zone Grand Gier (permettant pour 1,20 € de se rendre à Rive de Gier, St Chamond, ...)
  • Toutes zones (permet de relier l'ensemble des communes de St-Étienne Métropole, jusqu'à Firminy, Villars ou St-Victor pour 2,70 €)
  • Pass OURA qui permettent de coupler au transport en commun STAS, le TER, en reprenant de même principe de zonnage.

Démographie

La commune compte actuellement 3706 habitants contre 3192 au recensement de 1999. Elle est devenue la deuxième du canton derrière le chef-lieu Rive-de-Gier.

Évolution de la population

  • La Cula 1793 à 1972

Évolution démographique
(Source : Cassini[19] et INSEE[20])

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
412 404 386 454 402 422 436 439 452
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
443 423 423 406 402 404 444 410 404
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
384 392 371 344 348 336 351 314 335


  • Saint Genis Terrenoire de 1793 à 1972

Évolution démographique
(Source : Cassini[19] et INSEE[20])

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1256 1020 1235 1296 1870 1915 2347 2602 2671
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2671 2306   2040 1950 2016 1914 1740 1701
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1764 1581 1567 1522 1555 1548 1423 1314 1528
1962 1968 1975 1982 1990 1999      
1996 2181              

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


  • Génilac depuis 1972

Évolution démographique

1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007    
    2533 2608 2860 3104 3620    

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Structure de la population

Une population jeune et dynamique : Avec presque 30% de moins de vingt ans la population présente une plus grande vitalité que la moyenne nationale.

Pyramide des âges à Genilac en 1999[21] en pourcentage.
Hommes Classe d'âge Femmes
0,1 
Avant 1904
0,1 
3,9 
1905-1924
5,7 
12,7 
1925–1939
11,7 
20,4 
1940-1954
21,1 
21,7 
1955-1969
23,1 
19,4 
1970-1984
16,7 
21,9 
1985-1999
21,6 

Économie

Commerces et services

Le bourg de Génilac est possède des commerces de proximité

Activités industrielles et artisanales

Agriculture

Située sur les coteaux du Jarez, l'activité agricole est principalement tournée vers l'arboriculture avec de nombreux vergers.

Patrimoine

Patrimoine archéologique : l'Aqueduc du Gier

Des vestiges de l'Aqueduc du Gier qui alimentait en eau la ville de Lyon (Lugdunum) à partir des eaux du Gier sont visibles en de nombreux points.

En particulier, le hameau de Leymieux abrite un vestige rare, témoin du savoir-faire des ingénieurs romains : le réservoir de chasse de la Durèze[22].

Il était le départ d'un ensemble pont-siphon de près de 700 m de longueur et de 80 m de flèche qui permettait à l'eau de traverser la vallée de la Durèze à travers 9 tuyaux de plomb dont il ne reste aujourd'hui que l'emplacement. Un autre pont-siphon de ce même aqueduc est visible à Soucieu-en-Jarrest. Un autre exemple d'Aqueduc à double siphon a été mis au jour sur le site de la ville romaine d'Aspendos près d'Antalya au sud de la Turquie.

Patrimoine architectural

Patrimoine religieux

  • L'église de Saint-Genis-Terrenoire
    alternative textuelle
    église de Génilac
  • L'église actuelle a été édifiée entre 1841 et 1843 Elle a remplacé une construction qui existait au XVIIe siècle mais démolie malgré plusieurs tentatives de restauration au début du XIXe siècle.

Elle est l'œuvre de l'architecte Chambeyron qui a conçu également l'église Saint-Jean de Rive-de-Gier. C'est un édifice représentatif de l'architecture néoclassique très prisée au début du XIXe siècle. La façade avec son fronton et ses pilastres d'angle auxquels répondent les colonnes doriques et ioniques de l'intérieur rappelle un temple grec. Le chemin de croix en plâtre est l'œuvre du sculpteur Joseph-Hugues Fabisch.

  • L'église de la Cula  : Elle a été construite entre 1858 et 1867 par l'architecte Granger après la création de la paroisse de La Cula en 1857. Elle est située au hameau du Gelay, carrefour de deux routes départementales en provenance de Saint-Martin-la-Plaine et Saint-Romain-en-Jarezet Rive-de-Gier. Elle est dédiée à François d'Assise.
  • La chapelle Notre-Dame de Pitié :
    alternative textuelle
    Chapelle Notre-Dame de Pitié

Le bâtiment actuel qui date du début du XVIIe siècle (1627) et remplace une chapelle plus ancienne bâtie au XIVe siècle pendant la Peste noire. Elle est dédiée à Notre-Dame des Douleurs. C'est un pèlerinage local encore vivant. Les murs sont recouverts d'ex-voto antérieurs à la Seconde Guerre mondiale ; une copie de la statue de Notre-Dame de Pitié remplace l'orignal du XVIIIe siècle dérobé en 1974. La Chapelle a servi d'église paroissiale jusqu'à l'achèvement en 1867 de l'église de La Cula.

  • Les croix

Architecture civile

Patrimoine industriel

Les anciennes concessions minières

Elles appartenaient au District Central de Rive-de-Gier, sur un territoire délimité approximativement le par la Durèze, le Feloin, et le Gier. C' est un secteur qui fut dès le XIVe siècle car les couches de charbon affleuraient ; le manque de rigueur et d'organisation dans les travaux, jusqu'à la création des concessions expliquent la multiplicité des puits foncés et des accidents dus aux éboulements et inondations.

  • La concession de Gravenand[23] a été créée par Ordonnance royale du 17 août 1825 sur une surface de 90 ha, elle a cessé toute activité en 1944.
  • La concession de la Montagne du Feu [24], a été créée par Ordonnance royale du 17 novembre 1824. L'exploitation intensive du secteur au XVIIIe siècle a provoqué des inondations dans le secteur proche de la Durèze et dans la partie supérieure à partir de 1760, un incendie qui a duré près de trente ans, d'où le nom qui lui a été attribué.

Lieux de Mémoire

  • Le monument aux morts :

Vie culturelle et associative

La vie associative à un rôle important dans l'animation de la commune. Elle est organisée autour de l'OCALE, une association qui fédère les associations locales (Organisme, Culture, Activités sportives, Loisirs et Éducation).

Fêtes et manifestations publiques

Les activités culturelles et sportives

Les infrastructures

Ouvert depuis juin 2008, le centre nautique a été réalisé par 17 des communes adhérentes au Syndicat intercommunal du Pays du Gier. Site ici. Situé sur la commune de Génilac il est proche de l'échangeur autoroutier du Sardon et de la ville de Rive-de-Gier.

Piscine intercommunale
Le centre nautique intercommunal

Les habitants des communes adhérentes à sa réalisation (Cellieu, Chagnon, Châteauneuf, Dargoire, L'Horme, Genilac, La Grand'Croix, Pavezin,Rive-de-Gier, Saint-Martin-la-Plaine, Sainte-Croix-en-Jarez,Saint-Joseph, Saint-Paul-en-Jarez, Saint-Romain-en-Jarez, La Terrasse-sur-Dorlay, Tartaras, Valfleury), y bénéficient de tarifs préférentiels. Structure de détente et de loisirs, il est aussi largement fréquenté par les scolaires.

Les activités sportives

Les Sport collectifs est pratiqué par plusieurs équipes : le Football club de Génilac, le Hanball des Pays du GierSite visible ici.. Le CCLS (Centre Culturel Laic et sportif) propose des cours de gymnastique, de sports de boules (pétanque et boules lyonnaise). Les sports de raquette sont bien représentés sur la commune : l'association La Jeanne d'Arc de Genilac anime une équipe de tennis de table Site visible ici., le tennis club de Génilac dispose de deux courts près de la salle de sports du Féloin et compte 50 licenciés et une école de tennis encadré par Soares Pierre, Reynaud Alexis et Prelot Quentin. L'association ABG 42 organise l'entraînement et la participation aux tournois de badminton dès l'âge de 10 ans. Site visible ici..

Médias

Il n'existe pas de média local traitant uniquement de Génilac, excepté le bulletin municipal édité par la mairie.

Le principal journal régional est le quotidien Le Progrès[26] qui paraît dans le département de la Loire sous le titre La Tribune-Le Progrès ; l'édition Gier-Pilat traite régulièrement de Génilac dans les pages locales. Deux hebdomadaires régionaux La Gazette de la Loire et L'Essor[27] traitent ponctuellement de l'actualité de la commune. L'actualité de la commune est également couverte par le quotidien en ligne Zoom 42[28]. Située face à l'émetteur du Pilat situé au sommet du Crêt de l'Œillon, la commune capte les décrochages régionaux de France 3 Rhône Alpes Auvergne mais ne reçoit pas les émissions de la chaîne locale TL7 Télévision Loire 7[29].

La vie culturelle

Cultes

La commune dispose de trois lieux de culte (culte catholique) : l'église du bourg de Saint-Genis-Terrenoire, l'église de la Cula située au hameau de Tarévieux, la chapelle Notre-Dame de Pitié située au bourg de La Cula. Génilac relève de la paroisse catholique de Sainte-Marie-Madeleine en Gier ici qui est une subdivision du diocèse de Saint-Étienne, lequel relève de la Province ecclésiastique de Lyon. La paroisse de Sainte-Marie-Madeleine en Gier regroupe 10 communes et 15 clochers.

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Bibliographie

  • Chaperon Gérard, Le Bassin minier de la vallée du Gier, Actes graphiques, 2004
  • Gardes, Gilbert (sous la direction de), Grande Encyclopédie du Forez et des communes de la Loire : la vallée du Gier - le Pilat, Editions Horvarth, 1986, (ISBN 2-7171-0333-3)
  • Houssel Jean-Pierre, Les Monts du lyonnais, La Taillanderie, 2005, (ISBN 2-87629-315-5)
  • Latreille André (sous la direction de), Histoire de Lyon et du Lyonnais, Editions Privat, 1988, (ISBN 2-7089-4751-6)
  • Plessy Bernard, La vie quotidienne en Forez avant 1914, Hachette, (ISBN 2.01005672.8)
  • Plessy Bernard, Le Pays du Gier, Editions lyonnaises d'art et d'histoire, 1996, (ISBN 2 84147 028 8)

Liens internes

Liens externes

Notes et références

  1. Populations légales 2008 de la commune : Genilac sur le site de l'Insee
  2. La Tribune, le Progrès, n°50 044 du samedi 7 mars 2009, p. 14
  3. Houssel Jean-Pierre et Lorcin Marie-Thérèse, Le Plateau Lyonnais : coteaux et vallons, Éditions Bellier, Lyon, 2008, pp. 15-25. (ISBN 2-84631-174-9)
  4. [1], Ville de référence Saint-Etienne.
  5. Lacombe Robert, Souvenirs sur Rive de Gier, Société d'ethnographie, 1994
  6. Chaperon Gérard, Le bassin minier de la Vallée du Gier, Actes Graphiques, 2004, p. 4-6
  7. Archives départementales du Rhône : 12G893
  8. Archives départementales du Rhône, 12G893
  9. Syndicat intercommunal du Pays du Gier, site officiel.
  10. Site officiel sur gnetilac.info. Consulté le 8 mai 2010.
  11. GASO la banque du blason sur www.newgaso.fr. Consulté le 8 mai 2010.
  12. a et b Archives municipales de
  13. [2]
  14. [3]
  15. a et b Vote sur Genilac: Présidentielles 2002 sur annuaire-mairie.fr. Consulté le 27 novembre 2009
  16. Résultats de l'élection présidentielle - Dimanche 5 mai 2002 sur interieur.gouv.fr. Consulté le 2 novembre 2002
  17. Vote sur Genilac : Présidentielles 2007 sur annuaire-mairie.fr. Consulté le 29 novembre 2009
  18. http://lci.tf1.fr/politique/elections/rhone-alpes/saint-martin-plaine-5731344.html
  19. a et b Population avant le recensement de 1962
  20. a et b sur le site de l'Insee/ Population à partir du recensement de 1962
  21. Pyramide des âges, Recensement 1999 sur le site de l'INSEE
  22. GENILAC : Réservoir de chasse du siphon de la Durèze sur Aqueduc de Gier. Consulté le 8 mai 2010.
  23. Chaperon Gérard, Le Bassin minier de la vallée du Gier, Actes graphiques, 2004, p. 131-134
  24. Chaperon Gérard, Le Bassin minier de la vallée du Gier, Actes graphiques, 2004, p. 135-138
  25. Mémorial de la Résistance Loire, Comité de la Loire de l'A.N.A.C.R., Saint-Étienne, 1992, p. 60
  26. [4]
  27. [5]
  28. [6]
  29. [7]
Communes de la communauté d'agglomération Saint-Étienne Métropole
Population Communes
+ de 100 000 Saint-Étienne
+ de 10 000

Le Chambon-Feugerolles · Firminy · Rive-de-Gier · Roche-la-Molière · Saint-Chamond ·

+ de 5 000

La Ricamarie · Saint-Jean-Bonnefonds · Saint-Priest-en-Jarez · Sorbiers · La Talaudière · Unieux · Villars ·

+ de 1000

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Genilac de Wikipédia en français (auteurs)

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